image-i-nations trésor

Lundi, 5è semaine du Carême, Année B

L’évangile d’aujourd’hui est celui de la Femme adultère.

Le texte se trouve dans l’évangile de Jean (Jean 8:1-11).

Cette scène offre une perspective unique sur l’attitude de Jésus envers ceux/celles qui ont besoin de pardon.

 

Dans la vidéo qui suit, Estelle Henry personnifie la emme d’une manière vraiment inspirante.

 

 

 

5è dimanche du Carême, année C – 2022

Un texte étonnant et interpellant que celui de l’évangile de ce dimanche (Jean 8:1-11).
Une réponse sous forme de… question!
Et cette réponse, elle était troublante, trop évocatrice pour les accusateurs de cette femme.
Mais combien libératrice pour elle qu’on avait jetée par terre avec mépris.

Eux connaissaient trop bien les écrits de la Loi de Moïse,
mais ils ignoraient tout de ce qui venait d’être écrit dans le sable…  
Un message trop personnel, sans doute, qui les fait quitter la scène sans délai.

Une scène tellement humaine et tellement… divine!
Elle présente notre besoin et notre faiblesse humaine.
Mais elle offre bien davantage.

Elle est tellement révélatrice du Dieu que Jésus vient nous faire connaître –
un Dieu de tendresse et de miséricorde,
un Dieu de compassion dont le pardon est toujours en attente de notre retour à lui.

La condamnation des hommes s’est dissipée.
De Jésus, de Dieu lui-même, demeure cette parole à jamais répétée depuis des siècles,
et désormais adressée à chacun/e en désir de proximité avec Dieu malgré des infidélité répétées:

« Femme… Personne ne t’a condamnée ? »
Moi non plus, je ne te condamne pas. »

L’écho des dernières paroles du texte se prolonge jusqu’à aujourd’hui –
un encouragement bien plus qu’un commandement:

« Va, et désormais ne pèche plus. »

Cet écho a dû demeurer à jamais au cœur de la femme sauvée par l’Homme de Nazareth…
Se pourrait-il que ce même écho vibre aussi en nous en ces jours qui sont nôtres?…
 

Note: Cette scène de l’évangile est présentée aussi dans la vidéo qui suit où Estelle Henry personnifie la Femme adultère que l’on retrouve à: https://youtu.be/84HkOBc2OZA

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-c-2022/

 

Source: Image: Mormon Women Stand

Ella a vu la mort de près…

À quoi pouvait-elle s’attendre?

Ses accusateurs étaient là, là aussi les pierres pour son exécution.

Mais voilà que celui que l’on adresse comme ‘juge’ se met à écrire dans le sable!

Cette femme – comment pourrait-elle jamais oublier sa rencontre avec… l’Homme de Nazareth?!

Écrit dans le sable…

writing in sandUn dicton populaire porteur de fausse sagesse proclame:

« Pas vu, pas pris, pas coupable! »

La scène de l’évangile de ce 5è dimanche du Carême (Jn.8:1-11) nous montre une femme qui, elle, a été

vue – prise – et trouvée coupable pas ses accusateurs…

Et voilà que tout change par quelqu’un qui écrit dans le sable…