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Journée Mondiale de l’eau – 22 mars

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 22 décembre 1992 la résolution A/RES/47/193 qui déclara le 22 mars de chaque année « Journée mondiale de l’eau », à compter de l’année 1993, conformément aux recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED)rce: Texte

Un plan d’action pour le XXI° siècle
Cette résolution invitait les États à consacrer ce jour selon le contexte national, en concrétisant des actions telles que la sensibilisation du public par des publications, des diffusions de documentaires, l’organisation de conférences, de tables rondes, de séminaires et d’expositions liés à la conservation et au développement des ressources en eau et à la mise en œuvre des recommandations d’Action 21.

L’eau à la source de la sécurité alimentaire
Plus de 20 après, l’alimentation en eau potable à travers le monde n’est pas encore assurée partout, loin s’en faut, et de nombreuses zones agricoles souffrent encore d’une alimentation médiocre, source de maladies et nuisibles au développement.

Un site à visiter : www.unwater.org      Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée internationale du bonheur – 20 mars

Prenez un jour « normal », sans guerre, sans catastrophe, sans aucun viol, sans fermeture d’usine, sans expulsion… ç’est bon, vous l’avez trouvé ? il ne vous reste plus qu’à créer la journée internationale du bonheur.

Présenté comme cela, c’est presque drôle. Ce qui l’est moins, c’est que cette journée existe bel et bien et qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.

Une journée alibi ?
La résolution de l’assemblée générale de l’ONU est explicite, elle invite chaque état-membre à célébrer cette Journée comme il se doit, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.

Pour faire bonne mesure l’auguste assemblée associe à cette démarche les différents organismes des Nations Unies, toutes les organisations internationales et régionales ainsi que la société civile.

Un objectif fondamental de l’être humain
On aurait pu aussi parler de journée gadget… mais c’est loin d’être le cas et la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies est explicite:

Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial.

La journée mondiale du bonheur est bien dans l’air du temps et de la recherche d’un « mieux vivre ». Les économistes cherchent aujourd’hui à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur pour le développement afin d’orienter les politiques nationales.

On en arrive ainsi au véritable but de cette journée : la prise de conscience par les gouvernements que la seule croissance économique ne suffit plus à assurer le « bonheur » d’un pays et qu’un développement plus équitable, équilibré et durable permettrait de mieux éliminer la pauvreté et assurer le bien-être de tous les peuples.

Un site à visiter : www.un.org  Source: Texte: Journée Mondiale Image: © robdigphot – fotolia.com

Journée internationale des femmes – 8 mars

Une date unique dans le monde entier
La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Elle est également célébrée à l’ONU et, dans de nombreux pays, c’est un jour de fête nationale. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Des femmes qui ont fait l’histoire
La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes.

L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est fait jour au tournant des XIXe et XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.

Repères chronologiques
1909 – Conformément à une déclaration du Parti Socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis, le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17 pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.

Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.

1913-1914 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs soeurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève pour obtenir  » du pain et la paix « . Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historique tombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage en Russie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.

Depuis ces années, la Journée internationale de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes.

Le rôle des Nations Unies
Rares sont les causes dont l’ONU assure la promotion qui aient suscité un appui plus intense et plus vaste que la campagne menée pour promouvoir et protéger l’égalité des droits des femmes. La Charte des Nations Unies, signée à San Francisco en 1945, était le premier instrument international à proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine. Depuis, l’Organisation a aidé à créer un patrimoine historique de stratégies, normes, programmes et objectifs convenus au plan international pour améliorer la condition de la femme dans le monde entier.

Au fil des ans, l’action menée par l’ONU en faveur de la promotion de la femme a pris quatre orientations précises : promotion de mesures juridiques; mobilisation de l’opinion publique et de l’action internationale; formation et recherche, y compris compilation de statistiques ventilées par sexe; et assistance directe aux groupes désavantagés. Aujourd’hui, l’un des principes d’organisation centraux des travaux de l’ONU est qu’aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et politiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine participation, et la pleine autonomisation, des femmes du monde entier.

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte: Journée Mondiale Image: Tahiti, La Journée des Femmes Démocrates

Rapport de l’ONU…

La photo de la bannière ci-dessus est celle d’une femme de la tribu Rohingya. La photo date d’octobre 2015 alors que ce groupe ethnique faisait les manchettes de l’actualité. À regret, il faut dire que c’est encore le cas aujourd’hui. En effet, l’ONU vient de publier un rapport (février 2017) qui affirme qu’il s’agit là de la population la plus persécutée du monde!…

Habitant le pays du Myanmar, autrefois connu sous le nom de Birmanie, on leur a enlevé leur citoyenneté et on les prive de tous leurs droits.

Dans ce pays de 54 millions d’habitants, plus de 90% sont bouddhistes. Les Rohingyas musulmans font l’objet de discrimination sans précédent : leurs maisons sont brûlées, ils sont torturés et leurs enfants égorgés. Le harcèlement qu’ils subissent a été jugé par l’ONU comme une « oppression systématique ». On estime que 45,000 d’entre eux ont été obligés de chercher refuge au pays voisin, le Bangladesh, et 22,000 ont dû fuir dans des régions autres que la leur au Myanmar.

La tyrannie dont ils font l’objet fait craindre que ce peuple soit voué à la disparition. Il semble que le but de la politique birmane à leur endroit soit leur élimination pure et simple. Un livre publié récemment a pour titre : Nous, les innommables.

 Triste actualité, terrible réalité, où en est… l’humanité?…

Source: Images: BBC, The Huffington Post

Migrants sit on their boat as they wait to be rescued by Acehnese fishermen on the sea off East Aceh, Indonesia. (AP Photo/S. Yulinnas)

Journée mondiale de la justice sociale – 20 février

Thème 2017 : Prévenir les conflits et maintenir la paix par le travail décent

La justice sociale est une condition fondamentale de la coexistence pacifique et prospère des hommes au sein des nations et entre les nations elles-mêmes. Nous servons la justice sociale lorsque nous défendons l’égalité des sexes ou les droits des peuples autochtones et des migrants. Nous faisons progresser la justice sociale lorsque nous abattons les obstacles liés au sexe, à l’âge, à la race, à l’appartenance ethnique, à la religion, à la culture ou au handicap.

La viabilité passe par l’établissement de marchés qui permettent d’assurer une meilleure répartition des avantages du développement. Elle suppose la satisfaction d’une demande croissante de produits et de services écologiques de la part des consommateurs. Elle implique également la pose des fondements nécessaires pour assurer la dignité, la stabilité et des perspectives au profit de tous les citoyens. En nous attelant à la tâche pour opérer cette transformation, nous devons intégrer l’inclusion sociale dans nos politiques et dans toutes les actions que nous mènerons.

La quête de la justice sociale pour tous est au cœur de la mission mondiale des Nations Unies en faveur du développement et de la dignité humaine.

Source: Texte & Image:  un.org/fr  L’OIT travaille avec des partenaires nationaux et internationaux en Jordanie afin de protéger les droits des réfugiés qui risquent d’être exploités sur le lieu de travail. Photo : OIT/Nadia Bseiso

Journée Internationale de La Solidarité Humaine – 20 décembre

L’idée de solidarité humaine à l’échelle mondiale peut changer le monde, a déclaré Lech Walesa, cofondateur du mouvement ouvrier Solidarnosc et lauréat du prix Nobel de la paix en 1983. L’ancien Président de la république polonaise inaugurait alors la cérémonie de lancement de la première Journée internationale de la solidarité humaine, qui sera célébrée chaque année le 20 décembre.

Cette Journée, proclamée par l’Assemblée générale des nations unies en 2005, a pour but de souligner l’importance de la solidarité pour faire progresser l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement, en particulier, la lutte contre la pauvreté.

La Déclaration du Millénaire, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en 2000, définit d’ailleurs la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales essentielles aux relations internationales du XXIe siècle.

La solidarité, ce n’est pas que la compassion. Elle est un sentiment d’unité et de responsabilité commune, a souligné Lech Walesa. Nous devons en faire la base de l’ordre mondial contemporain. Elle doit réunir la communauté internationale pour l’amener à réaliser sa supériorité sur les intérêts nationaux, en appelant à s’opposer à la vision de conflit et à y répondre par une vision de principes basée sur cette valeur.

Nos rêves peuvent changer la face du monde mais ils doivent être accompagnés d’actions, a poursuivi Lech Walesa. L’ancien Président polonais a proposé la création d’un fonds de la solidarité humaine qui permettrait à tous les citoyens de la planète d’apporter leur contribution même de la manière la plus modeste. Ce fonds serait un fonds d’aide de personne à personne et non de gouvernement à gouvernement, qui, alimenté par des contributions volontaires, pourrait être administré par le Secrétaire général des Nations Unies.

Nous ne pouvons résoudre aucun des grands problèmes du monde sans un partenariat mondial de grande envergure, a souligné Lech Walesa, estimant que le monde a besoin de changements et de mesures urgentes pour combattre la faim, les conflits, les catastrophes naturelles, les changements climatiques, les maladies et le terrorisme. Il ne faut pas avoir peur de rêver. Le mouvement Solidarnosc a pu en son temps mobiliser des millions de gens et contraindre une idéologie néfaste à la défaite.

Solidarnosc a profondément transformé la Pologne, la solidarité peut aider à transformer le monde.

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Journée Internationale des migrants – 18 décembre

Le 18 décembre est célébrée la Journée Internationale des Migrants. C’est l’occasion, dans le monde entier, de réaffirmer et de promouvoir les droits des migrants. La date a été choisie il y a quatre ans par l’ONU pour attirer l’attention sur une convention adoptée par l’assemblée générale des Nations unies le 18 décembre 1990 mais restée inapplicable faute de ratifications suffisantes.

Une convention internationale que la France n’a toujours pas ratifiée…
Cette Convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et de leur famille concerne tous les migrants qui  » vont exercer, exercent et ont exercé  » un travail pendant  » tout le processus de migration « . Pour tous, avec ou sans papiers, des droits fondamentaux sont réaffirmés en  » considérant la situation de vulnérabilité dans laquelle se trouvent fréquemment les travailleurs migrants et les membres de leurs familles « .

Les migrants dans le monde
L’Europe accueille 15 Millions d’immigrés sur les 175 Millions de par le monde.
La Convention n’est entrée en vigueur que le 1er juillet 2003. A ce jour, 27 Etats l’ont ratifiée : seulement des pays d’émigration, aucun des pays les plus industrialisés. Depuis quatorze ans, la France, ses partenaires européens et la plupart des pays d’immigration de la planète éludent la ratification. Pourtant la défense des droits de l’homme a une portée universelle et ne peut donc pas exclure les migrants.

Pas de nouveaux droits
Depuis 1990, la précarisation des droits des migrants est en aggravation constante. L’Union européenne offre la libre circulation aux citoyens des Etats membres tout en durcissant, pour les autres, les règles de l’asile et du séjour ; le principe de non-discrimination inscrit dans le traité d’Amsterdam a pourtant exclu la discrimination fondée sur la nationalité.

Face à la dégradation des droits des migrants, les Nations unies ainsi que de nombreuses institutions européennes ou organisations de la société civile rappellent l’importance de la convention des Nations unies. Le gouvernement français qui prône un rôle accru des Nations unies dans les affaires internationales ne doit pas rester sourd à ces appels.

Pays signataires par ordre chronologique :
Egypte, Salvador, Maroc en 1993
Seychelles en 1994
Colombie, Philippines, Ouganda en 1995
Sri Lanka, Bosnie-Herzégovine en 1996
Cap Vert en 1997
Azerbaïdjan, Mexique, Sénégal en 1999
Ghana, Guinée Bissau, Bolivie en 2000
Belize, Uruguay en 2001
Equateur, Tadjikistan en 2002
Guatemala, Mali, Burkina Faso, Kirghizstan en 2003
Timor Occidental, Libye, Turquie en 2004.

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Journée Mondiale des droits de l’homme – 10 décembre

L’éducation aux droits de l’homme est bien plus qu’un sujet de leçon ou que le thème d’une journée: c’est un processus qui vise à ce que chacun soit équipé pour vivre sa vie dans la sécurité et la dignité. En cette Journée internationale des droits de l’homme, continuons ensemble à faire le nécessaire pour que les générations futures aient une culture des droits de l’homme, et à promouvoir la liberté, la sécurité et la paix dans tous les pays.
Kofi Annan, secrétaire général de l’ONU

En 1950, l’Assemblée générale des nations unies a invité tous les états et toutes les organisations internationales concernées à célébrer le 10 décembre de chaque année la Journée des droits de l’homme [résolution 423 (V)]. Cette journée marque l’anniversaire de l’adoption en 1948, par l’Assemblée, de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Pierre angulaire du droit international
Ce texte, qui n’était en 1948 qu’une simple déclaration non contraignante, signée par 58 États-membres des Nations Unies constituant l’Assemblée générale des Nations Unies d’alors, est devenu – suite aux atrocités de la deuxième guerre mondiale – la pierre angulaire du droit international de la personne humaine.

Un site à visiter : www.education.gouv.fr     Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale du bénévolat – 5 décembre

Happy guys and girls expressing happiness by showing thumbs while smilingLa Journée internationale des volontaires (JIV) célèbre le bénévolat à l’échelle mondiale. Elle a lieu chaque année le 5 décembre pour attirer l’attention sur le travail formidable accompli partout dans le monde par des bénévoles.

Les bénévoles sont à l’avant-garde du changement social dans le monde. Cette journée est l’occasion offerte aux organisations et aux bénévoles de promouvoir leur contribution au développement, que ce soit au niveau local, national ou international.

L’Assemblée générale des Nations Unies a établi la JIV avec l’adoption d’une résolution le 17 décembre 1985.

Source: Texte: Réseau canadien des volontaires

Bénévoler ? C’est consacrer son temps libre en mettant au service des autres son énergie et ses compétences. C’est donc bénévolement que je vais vous présenter  cette journée. (si, si je vous le jure)

Valeur républicaine ?
En effet, c’est le 17 décembre 1985 à New York que l’ONU a décidé de créer la journée mondiale du bénévolat afin de promouvoir le travail des bénévoles pour le développement économique et social aussi bien au niveau local, national et international. Mais c’est aussi pour mettre en avant le rôle joué par les structures associatives qui s’efforcent de répondre aux divers besoins de la vie sociale, principalement au près des jeunes, et des quartiers difficiles.

L’ONU souhaiterait voir les sociétés et les gouvernements reconnaître et promouvoir le volontariat comme activité indispensable.

Bénévolat ou volontariat ?
Pour être tout à fait précis, nous nous devons de dire que la résolution des Nations Unies dont il est fait mention (la 40/212) est plus exactement consacrée au volontariat. Et dans ce cas, on parle volontiers de la Journée Internationale du Volontariat. Mais ne nous leurrons pas, il s’agit bien d’une seule et même journée. La nuance n’existe d’ailleurs qu’en France et son origine est plutôt à rechercher dans les méandres du dictionnaire. Ne traduit-on pas « bénévolat » par « Voluntary work »?

Championne d’Europe
La France peut se vanter d’être championne d’Europe du bénévolat et du volontariat (ça fait toujours plaisir). Effectivement 4 associations sur 5 sont exclusivement gérées par des bénévoles.

Soit 190 associations créées par jour (70 000 par an, 1 million d’associations en activité), ainsi que 12 millions de bénévoles (dont 3,5 millions de bénévoles réguliers qui accordent au moins deux heures par semaine à une association) qui sont reconnus au niveau du gouvernement par le ministère chargé de la vie associative. Mais hélas, le nombre de bénévoles ne semble pas augmenter.

Chez certain de nos voisins, le bénévolat est considéré comme une matière éducative, c’est à dire qu’il fait partie dans de nombreux pays du cursus universitaire, mais la France devrait d’ici quelques temps se mettre au niveau de ses voisins.

Un site à visiter : www.unicef.fr    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

 

Journée Internationale pour l’abolition de l’esclavage – 2 décembre

esclavageSous l’égide du Ministère de la Culture en partenariat avec l’UNESCO, cet événement commémore la date anniversaire de l’adoption par l’Assemblée Générale des Nations Unies, de la Convention pour la répression et l’abolition de la traite des êtres humains et de l’exploitation de la prostitution d’autrui, le 02 décembre 1949.

Un combat de tous les jours
La célébration de cette journée, tout en s’inspirant de l’esprit de l’abolition de la traite des noirs, actualise le combat permanent contre toutes les autres formes d’esclavage moderne qui privent à de très nombreux êtres humains, leurs libertés et leurs droits les plus élémentaires à la dignité, au travail libre, à la vie tout simplement.

Kofi Annam, le Secrétaire Général des Nations Unies, dans son message du 02 décembre 2001, en rappelant l’abolition de l’esclavage, ajoutait ceci:  » Bien des gens pensent sans doute que ce traité n’a plus lieu d’être au XXIe siècle. Or il nous faut bien admettre que l’esclavage et la servitude restent encore trop fréquents, cachés sous les noms de travail obligatoire, travail forcé, exploitation de la main d’œuvre enfantine et traite des êtres humains « , marginalisation, exclusion des groupes sociaux.

L’esclavage actuel
Aujourd’hui, le travail forcé et l’exploitation sexuelle dont sont victimes les enfants, la prostitution des femmes. Le traitement discriminatoire des travailleurs migrants, les agressions quotidiennes contre les droits de l’homme la détérioration des termes de l’échange, le poids de la dette inique et injuste ont autant de formes de privation de libertés synonymes d’un esclavage de type moderne.

L’ONU et ses organismes affiliés en collaboration avec la communauté internationale ( ONU, syndicats, société civile…), renforcent leurs instruments internationaux pour l’éradication de toutes ces t’ormes modernes d’esclavage. Il s’agit notamment de l’adoption de nouvelles conventions:

La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille;
La Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée;
La Déclaration de la Conférence mondiale contre le racisme etc…
Approfondir la réflexion sur l’ensemble de ces questions, sensibiliser l’opinion sur cette lutte actuelle contre l’esclavage de type moderne, tels sont les enjeux de la célébration de cette Journée Internationale pour l’abolition de l’esclavage du 02 décembre.

Objectifs
Vulgariser et sensibiliser l’opinion sur les graves violations des libertés individuelles en particulier le trafic des enfants et des femmes;
Développer et partager la réflexion sur la nécessaire mobilisation de tous les secteurs de la société pour combattre ce fléau;
Amener les Etats et les Institutions internationales à faire à appliquer les traités internationaux et les lois nationales.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale