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Célébration de la Fête de DIWALI – 24-28 Octobre 2022

Observée par plus d’un milliard de personnes de toutes confessions, cette fête toute en lumière s’étalant sur cinq jours est synonyme de prière, de festins, de feux d’artifices et, pour certains, de nouvelle année.

Divali est la plus importante fête indienne de l’année. À cette occasion, on célèbre la victoire de la lumière sur les ténèbres, de la connaissance sur l’ignorance, et du bien sur le mal. Observés par plus d’un milliard de personnes de toutes obédiences en Inde et à travers la diaspora indienne, les cinq jours de Divali sont synonymes de prière, de festins, de feux d’artifices, de rassemblements familiaux et d’aumône.

Mais on retient surtout Divali pour sa débauche de lumières. Divali, dont le nom dérive du sanskrit dipavali, qui signifie « rangée de lumières », est connue pour ses lampes d’argile au feu vif que les fidèles alignent devant leur maison.

Les dates de cette fête sont calées sur le calendrier lunaire hindou, dans lequel un mois équivaut à une période orbitale de la Lune. Divali débute juste avant l’arrivée de la nouvelle Lune entre les mois hindous d’Asvina et de Kartika, qui correspondent généralement aux mois d’octobre et de novembre du calendrier grégorien. En 2022, les cinq jours de Divali ont débuté le 22 octobre dernier et la journée la plus importante a lieu ce lundi 24 octobre.

SIGNIFICATION ET LÉGENDES DE DIVALI

La fête de Divali est célébrée à si grande échelle (c’est une fête religieuse importante pour les hindouistes, mais également pour les jaïnistes, les sikhs et les bouddhistes) que les récits expliquant son origine varient. Toutefois, si chaque religion a son propre récit traditionnel pour expliquer cette fête, chacune de ces histoires raconte en définitive la victoire du bien sur le mal.

Dans l’hindouisme, qui serait la plus ancienne religion du monde à être encore pratiquée (elle remonterait au deuxième millénaire avant notre ère), il existe plusieurs versions des origines de Divali qui varient selon l’endroit et la communauté où l’on se trouve. Ces versions ont toutefois ceci de commun qu’elles sont des récits épiques racontant la victoire d’hommes considérés comme des incarnations de Vishnou, dieu responsable de la persévération de l’Univers en lui-même et dont le rôle est de rétablir l’équilibre entre bien et mal en période de troubles.

 

Source: Texte: https://www.nationalgeographic.fr/histoire/2022/10/Amy McKeever, 24 oct. 2022    Image: freepik.com

 

Rapport de l’ONU…

La photo de la bannière ci-dessus est celle d’une femme de la tribu Rohingya. La photo date d’octobre 2015 alors que ce groupe ethnique faisait les manchettes de l’actualité. À regret, il faut dire que c’est encore le cas aujourd’hui. En effet, l’ONU vient de publier un rapport (février 2017) qui affirme qu’il s’agit là de la population la plus persécutée du monde!…

Habitant le pays du Myanmar, autrefois connu sous le nom de Birmanie, on leur a enlevé leur citoyenneté et on les prive de tous leurs droits.

Dans ce pays de 54 millions d’habitants, plus de 90% sont bouddhistes. Les Rohingyas musulmans font l’objet de discrimination sans précédent : leurs maisons sont brûlées, ils sont torturés et leurs enfants égorgés. Le harcèlement qu’ils subissent a été jugé par l’ONU comme une « oppression systématique ». On estime que 45,000 d’entre eux ont été obligés de chercher refuge au pays voisin, le Bangladesh, et 22,000 ont dû fuir dans des régions autres que la leur au Myanmar.

La tyrannie dont ils font l’objet fait craindre que ce peuple soit voué à la disparition. Il semble que le but de la politique birmane à leur endroit soit leur élimination pure et simple. Un livre publié récemment a pour titre : Nous, les innommables.

 Triste actualité, terrible réalité, où en est… l’humanité?…

Source: Images: BBC, The Huffington Post

Migrants sit on their boat as they wait to be rescued by Acehnese fishermen on the sea off East Aceh, Indonesia. (AP Photo/S. Yulinnas)