image-i-nations trésor

Prix Nobel de la Paix 2018

Denis Mukwege et Nadia Murad, prix Nobel de la Paix

Le prix Nobel de la Paix a été attribué vendredi 5 octobre à deux personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes.

Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense. 

Le choix s’inscrit sans doute dans le sillage du mouvement de libération de la parole des femmes qui agite, depuis des mois, la planète entière avec le hashtag #MeToo. Décerné vendredi 5 octobre, le prix Nobel de la Paix récompense cette année deux grandes personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes, notamment sur les théâtres de guerre.

Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense.

Deux voix pour défendre la cause des femmes

Nadia Murad Basee Taha, née en 1993 à Kocho, un village près de Sinjar en Irak, est une activiste irakienne des droits de l’homme issue de la communauté yézidie. Depuis septembre 2016, la jeune femme de 25 ans, déjà lauréate du prix Sakharov, est aussi ambassadrice de bonne volonté des Nations unies pour la dignité des victimes du trafic d’êtres humains.

Nadia Murad, porte-voix des femmes yézidies et prix Nobel de la Paix

Né en mars 1955, à Bukavu dans le Sud-Kivu en République démocratique du Congo, Denis Mukwege est un gynécologue et militant des droits humains congolais. Il est surnommé « L’homme qui répare les femmes », pour avoir notamment soigné les femmes violées et victimes d’excisions du Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), depuis 1999. Il est aussi pasteur chrétien évangélique de courant pentecôtiste dans une église de Bukavu.

Source : Texte : Malo Tresca , le 05/10/2018 publié dans LA CROIX   Image : BBC

 

 

Journée Internationale de La Solidarité Humaine – 20 décembre

L’idée de solidarité humaine à l’échelle mondiale peut changer le monde, a déclaré Lech Walesa, cofondateur du mouvement ouvrier Solidarnosc et lauréat du prix Nobel de la paix en 1983. L’ancien Président de la république polonaise inaugurait alors la cérémonie de lancement de la première Journée internationale de la solidarité humaine, qui sera célébrée chaque année le 20 décembre.

Cette Journée, proclamée par l’Assemblée générale des nations unies en 2005, a pour but de souligner l’importance de la solidarité pour faire progresser l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement, en particulier, la lutte contre la pauvreté.

La Déclaration du Millénaire, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en 2000, définit d’ailleurs la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales essentielles aux relations internationales du XXIe siècle.

La solidarité, ce n’est pas que la compassion. Elle est un sentiment d’unité et de responsabilité commune, a souligné Lech Walesa. Nous devons en faire la base de l’ordre mondial contemporain. Elle doit réunir la communauté internationale pour l’amener à réaliser sa supériorité sur les intérêts nationaux, en appelant à s’opposer à la vision de conflit et à y répondre par une vision de principes basée sur cette valeur.

Nos rêves peuvent changer la face du monde mais ils doivent être accompagnés d’actions, a poursuivi Lech Walesa. L’ancien Président polonais a proposé la création d’un fonds de la solidarité humaine qui permettrait à tous les citoyens de la planète d’apporter leur contribution même de la manière la plus modeste. Ce fonds serait un fonds d’aide de personne à personne et non de gouvernement à gouvernement, qui, alimenté par des contributions volontaires, pourrait être administré par le Secrétaire général des Nations Unies.

Nous ne pouvons résoudre aucun des grands problèmes du monde sans un partenariat mondial de grande envergure, a souligné Lech Walesa, estimant que le monde a besoin de changements et de mesures urgentes pour combattre la faim, les conflits, les catastrophes naturelles, les changements climatiques, les maladies et le terrorisme. Il ne faut pas avoir peur de rêver. Le mouvement Solidarnosc a pu en son temps mobiliser des millions de gens et contraindre une idéologie néfaste à la défaite.

Solidarnosc a profondément transformé la Pologne, la solidarité peut aider à transformer le monde.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée internationale de la radiologie – 8 novembre

rontgenDepuis 2012, les radiologues célèbrent la journée internationale de la radiologie… ce qui, en soi, procède d’une certaine logique. L’idée de départ de la profession était de mieux mettre en évidence le rôle de l’imagerie médicale dans la médecine moderne.

L’inventeur en connaissait un rayon…
Le choix de la date du 8 novembre ne doit rien au hasard puisque c’est le 8 novembre 1895 que Wilhelm Conrad Röntgen découvrit l’existence des rayons X. Cette découverte, essentielle, lui valût la reconnaissance de la communauté scientifique et le Prix Nobel de physique en 1901.

Les premiers clichés radiographiques ont été réalisés sur des proches du physicien qui ont permis – à leur corps défendant – le développement de la science. L’illustration de cet article est un « Röntgenogram » de la main d’Albert von Kolliker réalisé le 23 janvier 1896.

Internationalisation
Cette journée mérite bien son qualificatif dans la mesure ou elle est portée par la société européenne de radiologie, la société nord-américaine de radiologie et le collège américain de radiologie ainsi que la fédération européenne des sociétés de manipulateurs radio.

Source: Texte Journée Mondiale;   Image: Wikipedia

Mère Teresa canonisée par le pape François dimanche 4 septembre

mother teresa, catholicmoms.comLe pape François s’apprête à canoniser dimanche mère Teresa de Calcutta, la religieuse au sari blanc bordé de bleu devenue une icône mondiale, et controversée, de l’engagement en faveur des plus pauvres. Prix Nobel de la paix en 1979, cette femme tenace et pragmatique, d’une immense tendresse envers les rejetés, s’était aussi faite l’avocate obstinée de la morale de l’Eglise, tout en souffrant dans sa foi la majeure partie de sa vie. « Rendons hommage à cette petite femme amoureuse de Dieu, humble messager de l’Evangile et infatigable bienfaitrice de l’humanité », avait lancé Jean Paul II lors de sa béatification en 2003.

La cérémonie, dernier rendez-vous de ces deux monstres sacrés du XXe siècle, avait attiré 300.000 fidèles à Rome. Mais l’extrême rapidité de la procédure avait suscité des réserves au sein de l’Eglise. Ralenti sous Benoît XVI, le dossier a été relancé sous François, qui voit dans Mère Teresa une incarnation de son idéal d’une « Eglise pauvre pour les pauvres »… même s’il a déclaré qu’il aurait eu « peur » si cette petite femme tenace, déterminée et empreinte d’absolu avait été sa supérieure.

Deux miracles
La cérémonie sera un temps fort du Jubilé de la miséricorde voulu par le pape argentin. Une douzaine de chefs d’Etat et de gouvernement, peut-être 100.000 fidèles sur la place Saint-Pierre… et 3.000 policiers et militaires mobilisés pour la sécurité. Une canonisation constitue la déclaration officielle qu’une personne décédée est au paradis. Pour cela, le futur saint doit avoir obtenu deux miracles, l’un pour la béatification, l’autre pour la canonisation, signes de sa proximité avec Dieu.

Dans le cas de Mère Teresa, il s’est agi de la guérison en 1998 d’une Indienne qui souffrait d’un cancer, puis celle en 2008 d’un Brésilien atteint de tumeurs au cerveau. Même si pour les membres de sa congrégation, elle était déjà sainte depuis le jour de sa mort le 5 septembre 1997. « Pour nous, la canonisation ne change pas grand-chose. Ce que nous faisions avant, nous allons continuer de le faire. Mais c’est une occasion de renouveler notre engagement », explique à l’AFP Brian Kolodiejchuk, membre des pères missionnaires de la Charité et avocat de la cause en canonisation.

Source: Texte: MSN Actualités Metrotime Laura Sengler 2 septembre 2016  Image: catholicmoms.com

Journée Internationale de la Solidarité Humaine – 20 décembre

solidariteL’idée de solidarité humaine à l’échelle mondiale peut changer le monde, a déclaré Lech Walesa, cofondateur du mouvement ouvrier Solidarnosc et lauréat du prix Nobel de la paix en 1983. L’ancien Président de la république polonaise inaugurait alors la cérémonie de lancement de la première Journée internationale de la solidarité humaine, qui sera célébrée chaque année le 20 décembre. Cette Journée, proclamée par l’Assemblée générale des nations unies en 2005, a pour but de souligner l’importance de la solidarité pour faire progresser l’ordre du jour des Nations Unies en matière de développement, en particulier, la lutte contre la pauvreté.

La Déclaration du Millénaire, adoptée par les chefs d’État et de gouvernement en 2000, définit d’ailleurs la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales essentielles aux relations internationales du XXIe siècle. La solidarité, ce n’est pas que la compassion. Elle est un sentiment d’unité et de responsabilité commune, a souligné Lech Walesa. Nous devons en faire la base de l’ordre mondial contemporain. Elle doit réunir la communauté internationale pour l’amener à réaliser sa supériorité sur les intérêts nationaux, en appelant à s’opposer à la vision de conflit et à y répondre par une vision de principes basée sur cette valeur.

Nos rêves peuvent changer la face du monde mais ils doivent être accompagnés d’actions, a poursuivi Lech Walesa. (…) Nous ne pouvons résoudre aucun des grands problèmes du monde sans un partenariat mondial de grande envergure, a souligné Lech Walesa, estimant que le monde a besoin de changements et de mesures urgentes pour combattre la faim, les conflits, les catastrophes naturelles, les changements climatiques, les maladies et le terrorisme. Il ne faut pas avoir peur de rêver.       (Source: Journée mondiale)

Un site à visiter : www.un.org