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Journée Mondiale du migrant et du réfugié – 25 septembre 2022

Après le mois de décembre (Journée internationale des migrants) et le mois de juin (Journée Mondiale des réfugiés), c’est la troisième journée consacrée à la douloureuse question des migrants.Au delà de ce téléscopage de dates, la Journée Mondiale du migrant et du réfugié a été célébrée chaque 2ème dimanche après le 6 janvier, à l’initiative de l’église catholique. A partir de 2019, la date retenue varie, et est en principe fixée au dernier dimanche de septembre. Sauf exception. En 2022, la date retenue est le dimanche 25 septembre.
L’engagement de l’Eglise n’est pas nouveau et de nombreux prêtres et évèques prennent position dans le débat, au nom des droits de l’homme et du respect de la dignité humaine.

Les droits élémentaires de la personne humaine

« le fait d’être en situation irrégulière ne fait pas perdre ses droits élémentaires à quelque personne que ce soit. (…) Nous voulons dire notre admiration et notre soutien aux chrétiens qui se mettent au service de leurs frères déplacés, avec un grand désintéressement personnel et associatif… »
Mgr Vingt-Trois, ancien archevèque de Paris.

2022, la 108 ème édition

Chaque année, la journée est placée sous un thème proposé par le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement.

Construire l’avenir avec les migrants et les réfugiés

C’est le thème retenu pour l’édition 2022 et vous pouvez découvrir le texte intégral du message envoyé par le pape François à cette occasion.

 

Un site à visiter : migrants-refugees.va     Source: Texte: Journée mondiale   Image: Service national Missions et Migrations – église catholique

Journée Internationale des Populations autochtones – 9 août

En 1994, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé de faire du 9 août la Journée internationale des populations autochtones (résolution 49/214), chaque année pendant la Décennie internationale des populations autochtones. Cette date marque le jour de la première réunion du Groupe de travail sur les populations autochtones de la Sous-Commission de la promotion et de la protection des droits de l’homme en 1982. Aujourd’hui, la célébration est devenue une date permanente dans le calendrier des Nations Unies.

Vous avez dit autochtone ?

Un essai de définition est nécessaire. Plus de 476 millions d’autochtones vivent dans 90 pays du monde, soit 6,2 % de la population mondiale. Les peuples autochtones, c’est à dire les peuples originaires de la région concernée, représentent une immense diversité de cultures, de traditions, de langues et de systèmes de connaissances uniques. Ils entretiennent une relation particulière avec leurs terres et ont des conceptions différentes du développement, fondées sur leurs propres visions du monde et priorités.

Ne laisser personne de côté 

Le but de cette journée est de renforcer la coopération internationale pour résoudre les problèmes rencontrés par les populations autochtones dans des domaines tels que les droits de l’homme, l’environnement, le développement, l’éducation et la santé. Le coordonnateur de la Décennie est le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

En avril 2000, la Commission des droits de l’homme a adopté une résolution sur l’établissement de l’Instance permanente sur les questions autochtones qui a été approuvée par le Conseil économique et social le 28 juillet 2000. (E/RES/2000/22). L’Instance permanente devra fournir des conseils sur les questions touchant au développement social et économique, aux droits de l’homme, à l’éducation, à la santé et à l’environnement.

Un site à visiter : www.un.org      Source: Texte: Journée Mondiale       Image: Global Citizen

Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda

Journée Internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda

En 2004, 10 ans après le génocide au Rwanda… Le secrétaire général des Nations Unies lançait un plan d’action de prévention du génocide et attirait l’attention sur les situations en Ituri et au Darfour.

La Commission des droits de l’homme a observé le 7 avril 2004, lors d’une séance d’une heure qui s’est tenue dans la Salle des Assemblées du Palais des Nations, à Genève, la Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda, dont l’Assemblée générale avait décidé, en décembre 2003, qu’elle serait commémorée le 7 avril de chaque année.

Se souvenir pour être capable d’agir

Lors de son discours, le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a souligné que la communauté internationale ne doit jamais oublier que nous avons échoué collectivement à protéger les plus de 800 000 hommes, femmes et enfants sans défense qui ont péri au Rwanda il y a 10 ans. « Nous devons tous assumer nos responsabilités et reconnaître que nous aurions dû faire plus pour empêcher le génocide ou y mettre fin », a-t-il affirmé, ajoutant que nul ne saurait plaider l’ignorance.

Relevant que le spectre du génocide demeure hélas bien réel, le secrétaire général des Nations unies a indiqué qu’il lançait un plan d’action de prévention du génocide axé sur la prévention des conflits armés, la protection des civils dans les conflits armés, la fin de l’impunité, la mise en place d’un système d’alerte précoce et claire, ainsi que sur l’action rapide et décisive lorsque, en dépit de tous ces efforts, le génocide se produit ou est sur le point de se produire. Il a indiqué qu’il avait décidé de créer un nouveau poste de conseiller spécial sur la prévention du génocide.

Kofi Annan a, par ailleurs, attiré l’attention sur la situation actuelle dans la province d’Ituri en République démocratique du Congo, « où les conflits ethniques pourraient de toute évidence aller jusqu’au génocide ». Il a également dit partager la vive inquiétude qu’ont exprimée, la semaine dernière, les huit experts indépendants que la Commission a nommés pour s’informer sur les violations massives des droits de l’homme et la crise humanitaire qui serait en train de se produire dans la région du Darfour au Soudan. Il a proposé d’envoyer au Soudan une équipe pour mieux prendre la mesure et mieux comprendre la nature de la crise.

15 ans plus tard, avons-nous réellement avancé ?

La situation en Afrique centrale, qu’il s’agisse du Congo ou de la Centrafrique notamment, ne s’est pas réellement améliorée et les manifestations organisées au Rwanda pour célébrer le vingtième anniversaire du génocide montrent à quel point les blessures sont toujours présentes.

Les déclarations de président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, portées à l’encontre du rôle de la France dans le déroulement du génocide de 1994, ont suffit à raviver les tensions et portent un coup rude à une démarche d’apaisement pourtant souhaitée par de nombreuses parties…

Le rapport Duclert

En 2021, un rapport (lien ci-dessous) remis au président de la République [ndlr: française] fait état dans ses conclusions « d’un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes pour la France ». L’article paru dans « Le monde » explique en détail les tenants et aboutissants de toute l’affaire.

Un site à visiter : www.vie-publique.fr    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale de la Vie – 30 octobre 2021

Journée mondiale de la Vie

Si il y a bien une journée mondiale qui se fait tout doucement une place dans le calendrier, c’est celle de la Vie. En 2021, nous célébrons la quatorzième édition. Elle remonte donc à 2008 et son origine est à rechercher en Côte d’Ivoire.

Célebrer la Vie

A cette occasion sont organisées différentes manifestations ayant toutes un rapport avec la défense et le promotion des valeurs de Vie :

  • conférences sur les droits de l’homme, la santé mentale, la nutrition, la sécurité routière.
  • organisation d’un don du sang géant.
  • consultations médicales et soins gratuits dans plus de 10 disciplines médicales.
  • défilé des vivants, sur le thème de la préservation de la vie,  notre bien le plus précieux.
  • concerto de la Vie avec de nombreux artistes locaux de tous horizons.

C’est l’ONG locale « Les amis de la Vie » qui l’a mise en place et elle est désormais célébrée dans plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire, le Bénin, la France, la Norvège, Haïti et Hawaï aux Etats-Unis.

Leçon africaine

Avec cette journée, le sens de l’histoire s’inverse et ce sont les pays africains qui nous montrent l’exemple. Formons le voeu que leur « culture de vie » nous permettra de chasser la « culture de mort » trop souvent mise en avant dans les pays dits « avancés »…

La minute d’acclamation

Une chaine planétaire a été lancée depuis quelques années, elle consiste à organiser partout dans le monde une minute mondiale d’acclamation.

De quoi s’agit-il ? Chaque 30 octobre, à 13 h 00 GMT précises, l’humanité tout entière est appelée à observer 1 minute d’acclamation en l’honneur de la Vie. Et ce vaste mouvement laisse libre cours à de nombreuses formes d’expression selon les cultures locales. Cette minute a fait son chemin et a déjà été observée jusquà Hawaï aux U.S.A. Elle permet à chacun de se rendre compte qu’être en vie est un privilège et que cela se fête.

Un site à visiter : news.abidjan.net    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale du migrant et du réfugié – 26 septembre 2021

Journée Mondiale du migrant et du réfugié

Après le mois de décembre (Journée internationale des migrants) et le mois de juin (Journée Mondiale des réfugiés), c’est la troisième journée consacrée à la douloureuse question des migrants.

Au delà de ce téléscopage de dates, la Journée Mondiale du migrant et du réfugié a été célébrée chaque 2éme dimanche après le 6 janvier, à l’initiative de l’église catholique. A partir de 2019, la date retenue varie, et est en principe fixée au dernier dimanche de septembre. Sauf exception. En 2021, la date retenue est le dimanche 26 septembre.

L’engagement de l’Eglise n’est pas nouveau et de nombreux prêtres et évèques prennent position dans le débat, au nom des droits de l’homme et du respect de la dignité humaine.

Les droits élémentaires de la personne humaine

« Le fait d’être en situation irrégulière ne fait pas perdre ses droits élémentaires à quelque personne que ce soit. (…) Nous voulons dire notre admiration et notre soutien aux chrétiens qui se mettent au service de leurs frères déplacés, avec un grand désintéressement personnel et associatif… »   Mgr Vingt-Trois, ancien archevèque de Paris.

2021, la 107 ème édition

Chaque année, la journée est placée sous un thème proposé par le Conseil Pontifical pour la Pastorale des Migrants et des Personnes en Déplacement.

Vers un “nous” toujours plus grand

C’est le thèe retenu pour l’édition 2021 et vous pouvez télécharger ici le message du pape François pour cette Journée.

Un site à visiter : migrants-refugees.va    Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée internationale de la démocracie – 15 septembre

La démocratie et les Nations UniesVoting begins on the first day of polling in Sudan's first multi-party elections for 24 years. Voting was scheduled to last for three days from 11-13 April but has been extended by two days by the National Elections Commission because of technical and logistical delays. Voters will choose their national and regional presidents, governors and legislative representatives in the complex poll.
La Journée internationale de la démocratie est l’occasion de réexaminer l’état de la démocratie dans le monde. La démocratie est un processus autant qu’un objectif, et seule la pleine participation etl’appui de la communauté internationale, des organes de gouvernance nationaux, de la société civile et des individus, permettront de faire de l’idéal démocratique une réalité universelle.

La liberté, le respect des droits de l’homme et le principe de la tenue d’élections honnêtes et périodiques au suffrage universel sont des valeurs qui constituent des éléments essentiels de la démocratie. A son tour, la démocratie devient un environnement naturel pour la protection et la réalisation effective des droits de l’homme. Ces valeurs sont incarnées par la Déclaration universelle des droits de l’homme et développées plus avant dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques qui consacre toute une série de droits politiques et de libertés civiles qui sont les piliers d’une véritable démocratie.

Le lien entre la démocratie et les droits de l’homme est clairement défini dans l’article 21(3) de la Déclaration universelle des droits de l’homme :

« La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote. »

Les droits inscrits dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et les instruments subséquents relatifs aux droits de l’homme portant sur les droits des groupes (par exemple les peuples autochtones, les minorités, les personnes handicapées) sont tout aussi essentiels à la démocratie car ils garantissent une répartition équitable de la richesse et un accès égal et juste aux droits civils et politiques.

Source: Texte: ONU Image: Le personnel électoral colle une affiche à l’entrée d’un bureau de vote de Khartoum, au Soudan, lors du 1er jour des élections nationales (2010). Photo ONU/Mohamed Siddig
Journée internationale de la démocratie

Le courage est mis à l’épreuve quand on est dans la minorité,
la tolérance est mise à l’épreuve quant on est dans la majorité.

Le choix de la date du 15 septembre pour célébrer cette journée a été effectué par l’Organisation des Nations Unies et correspond à l’adoption, en septembre 1997, de la Déclaration universelle sur la démocratie.

Cette Déclaration pose les principes constitutifs d’une démocratie et définit les caractéristiques et les fonctions d’un gouvernement démocratique.

Un site à visiter : www.ipu.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

 

Photo: le parlement anglais (débat sur le Brexit, septembre 2019

Journée Internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda

Journée Internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda

En 2004, 10 ans après le génocide au Rwanda… Le secrétaire général des Nations Unies lançait un plan d’action de prévention du génocide et attirait l’attention sur les situations en Ituri et au Darfour.

La Commission des droits de l’homme a observé le 7 avril 2004, lors d’une séance d’une heure qui s’est tenue dans la Salle des Assemblées du Palais des Nations, à Genève, la Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda, dont l’Assemblée générale avait décidé, en décembre 2003, qu’elle serait commémorée le 7 avril de chaque année.

Se souvenir pour être capable d’agir

Lors de son discours, le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a souligné que la communauté internationale ne doit jamais oublier que nous avons échoué collectivement à protéger les plus de 800 000 hommes, femmes et enfants sans défense qui ont péri au Rwanda il y a 10 ans. « Nous devons tous assumer nos responsabilités et reconnaître que nous aurions dû faire plus pour empêcher le génocide ou y mettre fin », a-t-il affirmé, ajoutant que nul ne saurait plaider l’ignorance.

Relevant que le spectre du génocide demeure hélas bien réel, le secrétaire général des Nations unies a indiqué qu’il lançait un plan d’action de prévention du génocide axé sur la prévention des conflits armés, la protection des civils dans les conflits armés, la fin de l’impunité, la mise en place d’un système d’alerte précoce et claire, ainsi que sur l’action rapide et décisive lorsque, en dépit de tous ces efforts, le génocide se produit ou est sur le point de se produire. Il a indiqué qu’il avait décidé de créer un nouveau poste de conseiller spécial sur la prévention du génocide.

Kofi Annan a, par ailleurs, attiré l’attention sur la situation actuelle dans la province d’Ituri en République démocratique du Congo, « où les conflits ethniques pourraient de toute évidence aller jusqu’au génocide ». Il a également dit partager la vive inquiétude qu’ont exprimée, la semaine dernière, les huit experts indépendants que la Commission a nommés pour s’informer sur les violations massives des droits de l’homme et la crise humanitaire qui serait en train de se produire dans la région du Darfour au Soudan. Il a proposé d’envoyer au Soudan une équipe pour mieux prendre la mesure et mieux comprendre la nature de la crise.

15 ans plus tard, avons-nous réellement avancé ?

La situation en Afrique centrale, qu’il s’agisse du Congo ou de la Centrafrique notamment, ne s’est pas réellement améliorée et les manifestations organisées au Rwanda pour célébrer le vingtième anniversaire du génocide montrent à quel point les blessures sont toujours présentes.

Les déclarations de président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, portées à l’encontre du rôle de la France dans le déroulement du génocide de 1994, ont suffit à raviver les tensions et portent un coup rude à une démarche d’apaisement pourtant souhaitée par de nombreuses parties…

Le rapport Duclert

En 2021, un rapport (lien ci-dessous) remis au président de la République [ndlr: française] fait état dans ses conclusions « d’un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes pour la France ». L’article paru dans « Le monde » explique en détail les tenants et aboutissants de toute l’affaire.

Un site à visiter : www.vie-publique.fr    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée internationale pour le droit à la vérité – 24 mars

L’intitulé intégral de cette journée proposée par les Nations Unies est : « Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes ».
Les résolutions votées par cet organisation à cette occasion précisent qu’elles concernent essentiellement les guerres déclarées depuis la création de l’ONU, la protection des victimes, la fin de l’impunité pour les crimes commis.
Source: Texte: Journée mondiale

Le droit à la vérité est souvent invoqué dans le contexte de violations flagrantes des droits de l’homme et de violations graves du droit humanitaire. En cas d’exécutions sommaires, de disparitions forcées ou non, d’enlèvements d’enfants, de tortures, les victimes ou leurs proches exigent de savoir ce qui s’est passé. Le droit à la vérité signifie le droit de connaître la vérité absolue et complète quant aux événements qui ont eu lieu, aux circonstances spécifiques qui les ont entourés, et aux individus qui y ont participé, y compris les circonstances dans lesquelles les violations ont été commises et les raisons qui les ont motivées.

Le 21 décembre 2010, l’Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 24 mars Journée internationale pour le droit à la vérité en ce qui concerne les violations flagrantes des droits de l’homme et pour la dignité des victimes.

L’objectif de la Journée est :

  • d’honorer la mémoire des victimes de violations flagrantes et systématiques des droits humains et promouvoir l’importance du droit à la vérité et la justice;
  • de rendre hommage à ceux qui ont consacré leur vie à, et ont perdu la vie dans la lutte pour promouvoir et protéger les droits de l’homme pour tous;
  • de reconnaître, en particulier, l’importance du travail et des valeurs de l’archevêque Oscar Arnulfo Romero, du Salvador, qui a été assassiné le 24 mars 1980, après avoir dénoncé les violations des droits de l’homme des populations les plus vulnérables et défendu les principes de protection de la vie, promotion de la dignité humaine et d’opposition à toutes les formes de violence.

Dans sa résolution l’Assemblée générale invite tous les États Membres, les organisations internationales et organisations de la société civile et les particuliers, à célébrer la Journée internationale de manière appropriée.

 

Source: Texte: http://www.un.org/fr/events/righttotruthday/documents.shtml   Image: Archbishop Romero Trust

Journée internationale des migrants – 18 décembre 2018

 

« Les migrations favorisent la croissance économique, le dynamisme des sociétés et la tolérance. Elles offrent une chance à des millions de personnes en quête d’une vie meilleure, et profitent aussi bien aux communautés d’origine et qu’à celles de destination. » — António Guterres, Secrétaire général de l’ONU

La Journée internationale des migrants est l’occasion de dissiper les préjugés et de sensibiliser l’opinion à leurs contributions dans les domaines économique, culturel et social, au profit tant de leur pays d’origine que de leur pays de destination.

Les migrations sont une réalité incontournable. De nombreuses raisons amènent les gens à se déplacer – que ce soit pour étudier à l’étranger, rejoindre des membres de la famille, chercher un emploi ou des moyens de subsistance, ou assurer un meilleur avenir à leurs enfants. D’autres quittent leur pays pour fuir la criminalité, la violence, les conflits, la persécution, l’insécurité, la discrimination, les catastrophes naturelles et la dégradation de l’environnement, ou encore la pauvreté.

Les migrations volontaires comme les déplacements forcés ont toujours été le lot commun de l’humanité. La plupart des gens comptent probablement parmi leurs ancêtres des personnes ayant migré.

En ces temps de mondialisation et d’interdépendance, la migration internationale pourrait bien devenir un phénomène encore plus répandu. L’intégration croissante des marchés du travail, la baisse du prix des transports et l’existence de réseaux d’information et de communication et de réseaux sociaux bien établis sont autant de facteurs qui favorisent la mobilité.

Si la plupart des migrations internationales sont motivées par des raisons économiques, les conflits, les violences, les persécutions, la répression politique et les autres violations graves des droits de l’homme figurent parmi les principales causes des mouvements de réfugiés et de déplacés.

Le 19 septembre 2016, à l’occasion d’un Sommet de haut niveau qui a eu lieu au Siège de l’ONU, l’Assemblée générale a adopté des engagements essentiels visant à renforcer la protection de millions de personnes déplacées de force et qui se déplacent pour d’autres motifs dans le monde entier. Par ce texte, appelé la Déclaration de New York, les États Membres se sont engagés à :

  • Protéger les droits des réfugiés et des migrants;
  • Sauver des vies;
  • Partager la responsabilité du soutien et de l’accueil de ces réfugiés et migrants;
  • Entamer des négociations menant à une conférence internationale; et
  • Adopter en 2018 un pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière.

Thème 2018 : Migration avec dignité

En 2018, près de 3400 migrants et réfugiés ont perdu la vie.Traiter chaque migrant avec dignité est l’une des exigences fondamentales qui doit guider chacune de nos actions. La migration est le grand enjeu de notre époque mais elle représente également un moteur pour la dignité, car elle permet aux individus de choisir de participer plutôt que de s’isoler.

Nous devons honorer ces choix en les respectant, et nous les respectons en traitant ceux qui font de tels choix avec dignité. À l’occasion de cette Journée internationale, notre appel est que les migrations soient sûres, régulières et dignes pour tous.

Source: Texte (résumé) & Image: www.un.org

 

 

Prix Nobel de la Paix 2018

Denis Mukwege et Nadia Murad, prix Nobel de la Paix

Le prix Nobel de la Paix a été attribué vendredi 5 octobre à deux personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes.

Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense. 

Le choix s’inscrit sans doute dans le sillage du mouvement de libération de la parole des femmes qui agite, depuis des mois, la planète entière avec le hashtag #MeToo. Décerné vendredi 5 octobre, le prix Nobel de la Paix récompense cette année deux grandes personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes, notamment sur les théâtres de guerre.

Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense.

Deux voix pour défendre la cause des femmes

Nadia Murad Basee Taha, née en 1993 à Kocho, un village près de Sinjar en Irak, est une activiste irakienne des droits de l’homme issue de la communauté yézidie. Depuis septembre 2016, la jeune femme de 25 ans, déjà lauréate du prix Sakharov, est aussi ambassadrice de bonne volonté des Nations unies pour la dignité des victimes du trafic d’êtres humains.

Nadia Murad, porte-voix des femmes yézidies et prix Nobel de la Paix

Né en mars 1955, à Bukavu dans le Sud-Kivu en République démocratique du Congo, Denis Mukwege est un gynécologue et militant des droits humains congolais. Il est surnommé « L’homme qui répare les femmes », pour avoir notamment soigné les femmes violées et victimes d’excisions du Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), depuis 1999. Il est aussi pasteur chrétien évangélique de courant pentecôtiste dans une église de Bukavu.

Source : Texte : Malo Tresca , le 05/10/2018 publié dans LA CROIX   Image : BBC