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Journée internationale du bonheur – 20 mars

Prenez un jour « normal », sans guerre, sans catastrophe, sans aucun viol, sans fermeture d’usine, sans expulsion… ç’est bon, vous l’avez trouvé ? il ne vous reste plus qu’à créer la journée internationale du bonheur.

Présenté comme cela, c’est presque drôle. Ce qui l’est moins, c’est que cette journée existe bel et bien et qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.

Une journée alibi ?
La résolution de l’assemblée générale de l’ONU est explicite, elle invite chaque état-membre à célébrer cette Journée comme il se doit, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.

Pour faire bonne mesure l’auguste assemblée associe à cette démarche les différents organismes des Nations Unies, toutes les organisations internationales et régionales ainsi que la société civile.

Un objectif fondamental de l’être humain
On aurait pu aussi parler de journée gadget… mais c’est loin d’être le cas et la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies est explicite:

Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial.

La journée mondiale du bonheur est bien dans l’air du temps et de la recherche d’un « mieux vivre ». Les économistes cherchent aujourd’hui à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur pour le développement afin d’orienter les politiques nationales.

On en arrive ainsi au véritable but de cette journée : la prise de conscience par les gouvernements que la seule croissance économique ne suffit plus à assurer le « bonheur » d’un pays et qu’un développement plus équitable, équilibré et durable permettrait de mieux éliminer la pauvreté et assurer le bien-être de tous les peuples.

Un site à visiter : www.un.org  Source: Texte: Journée Mondiale Image: © robdigphot – fotolia.com

Journée Mondiale de la pneumonie – 12 novembre

apr-footer-02-2015Cette journée a été décrétée par l’Oms (Organisation Mondiale de la Santé). Son but principal est de sensibiliser les populations à un véritable problème de santé publique.

En effet, la pneumonie est encore responsable de millions de décès chaque année et qui plus est de décès d’enfants tout à fait évitables si les sympômes étaient pris en compte à temps et les traitements administrés rapidement.

Des chiffres alarmants
Ce fléau qui tue chaque année plus que le SIDA, le paludisme et la rougeole réunis. 1,8 million d’enfants de moins de 5 ans décèdent ainsi tous les ans de la pneumonie, soit un toutes les 20 secondes !

Coalition mondiale
C’est la Coalition mondiale contre la pneumonie de l’enfant qui est l’organisatrice de l’événement. Comme son nom le laisse deviner elle est un réseau d’organisations internationales, gouvernementales, d’ong, d’instituts de recherche et d’universités ou encore de fondations. Elle collecte des fonds auprès du grand public pour attirer l’attention nécessaire sur la pneumonie, de la part des donateurs, des décideurs politiques et des professionnels de la santé.

Un site à visiter : www.diplomatie.gouv.fr    Source: Texte: Journée mondiale   Image: Gavi

Journée Mondiale pour l’Education – 7 août

China_education_enfants-334x222Et si l’éducation pouvait mettre fin à l’extrême pauvreté ?
Qu’éducation et économie soient liéées, on s’en doutait. Après tout, plus les hommes et les femmes sont éduqués, plus ils ont de chances d’avoir un emploi et de contribuer à la bonne croissance économique du pays. Logique.

Mais de là à affirmer que l’éducation permet d’éradiquer l’extrême pauvreté, il n’y a qu’un pas que les experts de l’Education pour Tous (EPT) n’ont pas hésité à franchir. En effet, l’accès à  une éducation de qualité permet avant tout de développer des compétences  répondant aux attentes des marchés. De là, la possibilité pour les hommes et les femmes qui en auront bénéficié de trouver un emploi, mais surtout d’obtenir un salaire décent, de bonnes conditions de travail et de conserver leur emploi sur le long terme.

Ainsi les analyses de l’EPT montrent que si tous les étudiants dans les pays à faibles revenus quittaient l’école en sachant lire, 12% de la pauvreté mondiale serait automatiquement éradiquée. Plus précisément, pour chaque dollar dépensé en matière d’éducation, cela génère 10 à 15 dollars de croissance économique supplémentaire.

Un argument de poids et qui aurait de quoi convaincre bon nombre de familles d’assumer les coûts de scolarité de leurs enfants en vue d’un avenir meilleur.  Pour autant celui-ci est encore défaillant, dans la mesure où l’éducation de qualité n’est pas toujours au rendez-vous. Ainsi pour les familles les plus modestes, éducation rime davantage avec frais de scolarité et perte d’un revenu potentiel qu’avec  emploi ou conditions économiques meilleures. Pour lutter contre la pauvreté, une seule solution : que pouvoirs publiques, gouvernements, organisation internationales rendent enfin l’éducation de qualité accessible à tous.

Source: Texte & Image: www.france.aide-et-action.org Actualités, Éducation