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Journée Mondiale de l’environnement – 5 juin

 

Cette journée a été promulguée par le PNUE, comprenez le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Elle est célébrée depuis de nombreuses années et soulève régulièrement les questions essentielles de la protection de l’environnement et ses conséquences sur la qualité de vie des populations et la survie de notre planète.

Le PNUE a établi une liste de points noirs sur lesquels un effort important doit être entrepris de toute urgence :
lutte contre la destruction de la couche d’ozone
lutte contre la déforestation
préservation de la qualité des réserves d’eau
lutte contre la désertification et la sécheresse

Le constat du PNUE est sévère car peu de ces objectifs ont été atteints et le cri d’alarme lancé à l’occasion de la conférence RIO + 20 paraît désespéré !

Economie verte, en faisons-nous partie ?
Le développement économique est souvent pointé du doigt par les instances internationales qui tentent de promouvoir un développement raisonné respectueux de la planète. Notre fameux développement durable…

Le décalage entre les pays dits développés et les pays en voie de développement est criant. Si les économies européennes prennent de plus en plus en compte ces problématiques dans leur développement, que dire d’une économie US encore très en retrait sur toutes ces questions et celle de certains pays du sud-est asiatique où ces recommandations sont surtout l’expression de l’égoïsme des pays riches.

Message d’espoir
Le message envoyée par Irina Bokova, la directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement 2012, est riche de promesses : 
« Nous voulons un avenir où nous pourrons vivre dans un environnement sain en entretenant des liens solides avec la nature et des relations sociales riches et diversifiées. Pour cela, nous devons créer un environnement florissant. Nous devons créer des économies vertes ».     

Un site à visiter : www.unesco.org  Source: Texte: Journée Mondiale  Image: ONU

« L’esprit de collaboration qui habite les Canadiens est l’une des raisons qui font du Canada l’hôte tout désigné pour accueillir la Journée mondiale de l’environnement. Cette journée sera un volet important des célébrations du 150e du Canada. Le 5 juin 2017, nous allons réunir notre fierté de Canadiens pour notre environnement et notre détermination en vue de trouver des solutions aux défis des changements climatiques. Nous sommes heureux de présenter au monde les approches canadiennes qui nous permettront de créer un pays écologique et concurrentiel pour nos entreprises. »
– Catherine McKenna, ministre de l’Environnement et du Changement climatique

« La Journée mondiale de l’environnement est le jour où la planète entière célèbre notre amour commun et notre dépendance à l’égard de la nature. Cette journée nous incite à protéger notre environnement et à cultiver une grande appréciation de la nature. Étant donné les défis environnementaux majeurs que nous devons relever, nous avons plus que jamais besoin de leadership en environnement. Je suis heureux que le Canada, qui a fait preuve d’un engagement empathique à l’égard des questions environnementales, accueille la Journée mondiale de l’environnement en 2017. À titre de pays hôte, le Canada a l’occasion de montrer encore plus son engagement et d’élargir son leadership à l’échelle internationale. »
– Erik Solheim, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement

Source: Texte: Communiqué de Presse, Gouvernement du Canada, 21 sept.2016

 

Journée Internationale des enfants victimes innocentes d’agression – 4 juin

Les enfants, partout à travers la planète, n’ont pas tous la même chance. Il arrive que certains d’entre eux soient victimes d’agression(s), c’est pourquoi l’Organisation des Nations Unies a choisi la date du 4 juin qui, depuis 1992, rappelle les violences que subissent des milliers de jeunes.

La majorité des jeunes pratiquant la mendicité risque d’être exploitée de différentes façons par les adultes et, bien que les droits des enfants soient aujourd’hui des droits  » sacrés « , la pauvreté, le travail et les conflits les amènent souvent à accomplir des actes qui les mènent à leur perte.

Comment agir ?
Il est important de penser à ceux qui – au-delà de nos frontières – souffrent, en particulier les enfants. Mais lutter pour que ces enfants du monde entier puissent vivre sans craindre diverses agressions est encore plus important: diverses institutions nationales et internationales ainsi que des Organisations Non Gouvernementales (ONG), mènent des activités de prise en charge et d’encadrement de ces enfants. Chacun, à son niveau, peut décider de parrainer, d’effectuer des dons, de faire du bénévolat.

Source: Texte: Journée Mondiale Image: notihoy.com

La Journée Internationale de la diversité Biologique – 22 avril

La Journée Internationale de la diversité Biologique, organisée chaque année par la Vague Verte, est l’occasion de sensibiliser le grand public et d’apporter des réponses à ses questions sur la biodiversité. En 2009, l’accent avait été mis sur les espèces exotiques envahissantes, dites EEE, qui constituent une des plus grandes menaces à la biodiversité et à l’écologie.

Pour faire simple, une EEE est un organisme vivant, animal ou végétal, qui s’installe dans un milieu naturel qui n’est pas le sien, le colonise, déréglant ainsi l’équilibre naturel du milieu concerné. L’exemple de l’algue Caulerpa taxifolia est célèbre: implantée accidentellement aux abords du musée océano- algue, prévention, stratégie, collbgraphique de Monaco, elle envahit les fonds marins, détruisant toutes les autres espèces sur son passage.

« La méthode de contrôle la plus efficace et réalisable est la prévention. Pour réussir, cette stratégie exige une collaboration entre les gouvernements (…), et les organisations internationales. »  Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon

Les touristes ramenant des animaux exotiques sur leur lieu de vie sont l’une des principales causes d’invasion de ces espèces envahissantes. Pour contrer cette invasion, Ban Ki-Moon annonce une règle simple: « laissez les organismes vivants dans leur habitat naturel et ramenez à la maison seulement des souvenirs. »

Toute l’année 2010 sera consacrée à la biodiversité, ce qui augure bien d’une journée mondiale exceptionnelle. Le thème de cette prochaine journée sera la diversité biologique pour le développement et la réduction de la pauvreté.

Biodiversité : combien d’espèces connaît-on aujourd’hui dans le Monde ?
La biodiversité englobe l’ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre (et dans les mers). La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions d’espèces (estimation).
Environ 1,7 million d’espèces animales sont répertoriées, et chaque année de nouvelles espèces sont répertoriées. Malheureusement, de nombreuses espèces disparaissent également, souvent à cause des actions irresponsables de la société humaine.

De nombreux sites internet sont consacrés à ce sujet et on pourra utilement visiter le site des Nations Unies sur la Convention sur la diversité biologique. Il sera peut-être plus facile de vous documenter en visitant le site proposé par le ministère (français) de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire.

Un site à visiter : www.unep.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale du travail invisible – 6 avril 2021

Donner de la visibilité à de l’invisible, tel est le challenge relevé par cette journée mondiale d’origine canadienne, célébrée depuis quelques années déjà*.

Mais qu’est-ce que le travail invisible ?
Si vous cherchez quelquechose de louche, de glauque, de honteux… vous n’y êtes pas du tout !

On parle habituellement du travail invisible dans le cadre familial avec le travail des mères de familles, essentiel et pourtant toujours aussi méconnu. Son qualificatif d’invisible lui vient du fait que sa valeur n’est pas reconnue ni comptabilisée dans les comptes nationaux comme par exemple le PIB (produit intérieur brut).

D’après l’association canadienne Afeas à l’origine de cette réflexion, on estimait déjà, en 1995, à 11 000 milliards de dollars américains la valeur annuelle du travail invisible et non rémunéré des femmes à travers le monde (source ONU).

Une journée pour donner de la visibilité
Difficile de changer le cours des choses en la matière… espérons tout de même qu’une telle journée permettra à tous de mieux comprendre et apprécier la valeur de ce travail « invisible ».

* la date retenue par l’Afeas est en principe le premier mardi de chaque mois d’avril

Source: Texte & Image: Journée Mondiale  crédit photo: © Kirsty Pargeter – fotolia.com

Journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte antimines – 4 avril

« L’ONU est fermement résolue à mieux faire connaître le problème des mines et à lancer des initiatives visant à les éliminer, et ce, dans le monde entier. En cette Journée internationale, nous réaffirmons notre engagement en faveur d’un monde exempt du danger que représentent les mines et les autres restes de guerre. »
Message de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU, le 4 avril 2013

Depuis 2005
Cette journée a été proclamée par l’ONU suite à la déclaration prononcée le 8 décembre 2005 et qui prévoyait que la date du 4 avril serait désormais celle à laquelle serait commémorée cette journée.  *

Les mines anti-personnel sont des engins explosifs généralement placés sous le sol ou au niveau du sol et qui explosent au passage d’un véhicule ou un piéton. Elles ont la particularité de rester actives même après la résolution des conflits et constituent à ce titre des menaces pendant de très longues années. En savoir plus sur Handicap International.

Un traité d’interdiction trop souvent ignoré
La situation a-t-elle évolué depuis cette époque ? Il est à craindre que non et, même si un « Traité d’interdiction des mines » a été signé en 1997, il n’a pas été ratifié par tous les pays du monde loin s’en faut. Savoir que ni les Etats-Unis d’Amérique, ni la Russie, ni la Chine, ni l’Inde ne font partie des états signataires fait froid dans le dos. On pourra parcourir avec intérêt la liste des états signataires.

A ce propos, les états membres sont régulièrement encouragés à ratifier tous les instruments relatifs au désarmement, au droit humanitaire et aux droits de l’homme qui concernent les mines antipersonnel, les restes explosifs de guerre et les personnes ayant survécu aux effets dévastateurs de ces engins. Vaste programme…

* [ndlr: La symbolique liée au choix de cette date du 4 avril ne nous est pas connue pour le moment.]

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme – 2 avril

Depuis décembre 2007, le 2 avril a été déclaré Journée mondiale de la sensibilisation à l’autisme par l’Organisation des Nations Unies.

En cette journée spéciale, de nombreuses villes au Québec suivront pour la première fois le mouvement Faites briller en bleu pour l’autisme. Des monuments et places publiques d’ici seront éclairés en bleu dans la nuit du 2 avril en soutien à la cause. Tous ceux qui souhaiteraient illuminer en bleu leur maison, leur école, leur lieu de travail, s’habiller en bleu ou organiser une activité originale autour de la couleur bleue sont invités à le faire partout au Québec !

Mieux comprendre Le syndrome d’Asperger fait partie du trouble du spectre de l’autisme. Les personnes qui en sont atteintes ont des difficultés d’interaction sociale, de communication et de perception cognitive. On ne peut pas en guérir, mais il est possible d’appliquer des stratégies éducatives et comportementales pour mieux vivre avec.

Source: Textes: Autismequebec.org/fr        Lire la suite sur VIVA média : Journée mondiale de l’autisme: Vivre avec le syndrome d’Asperger http://www.viva-media.ca   Image: Autisme Quebec

Journée Mondiale de l’eau – 22 mars

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté le 22 décembre 1992 la résolution A/RES/47/193 qui déclara le 22 mars de chaque année « Journée mondiale de l’eau », à compter de l’année 1993, conformément aux recommandations de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement (CNUED)rce: Texte

Un plan d’action pour le XXI° siècle
Cette résolution invitait les États à consacrer ce jour selon le contexte national, en concrétisant des actions telles que la sensibilisation du public par des publications, des diffusions de documentaires, l’organisation de conférences, de tables rondes, de séminaires et d’expositions liés à la conservation et au développement des ressources en eau et à la mise en œuvre des recommandations d’Action 21.

L’eau à la source de la sécurité alimentaire
Plus de 20 après, l’alimentation en eau potable à travers le monde n’est pas encore assurée partout, loin s’en faut, et de nombreuses zones agricoles souffrent encore d’une alimentation médiocre, source de maladies et nuisibles au développement.

Un site à visiter : www.unwater.org      Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée internationale du bonheur – 20 mars

Prenez un jour « normal », sans guerre, sans catastrophe, sans aucun viol, sans fermeture d’usine, sans expulsion… ç’est bon, vous l’avez trouvé ? il ne vous reste plus qu’à créer la journée internationale du bonheur.

Présenté comme cela, c’est presque drôle. Ce qui l’est moins, c’est que cette journée existe bel et bien et qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.

Une journée alibi ?
La résolution de l’assemblée générale de l’ONU est explicite, elle invite chaque état-membre à célébrer cette Journée comme il se doit, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.

Pour faire bonne mesure l’auguste assemblée associe à cette démarche les différents organismes des Nations Unies, toutes les organisations internationales et régionales ainsi que la société civile.

Un objectif fondamental de l’être humain
On aurait pu aussi parler de journée gadget… mais c’est loin d’être le cas et la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies est explicite:

Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial.

La journée mondiale du bonheur est bien dans l’air du temps et de la recherche d’un « mieux vivre ». Les économistes cherchent aujourd’hui à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur pour le développement afin d’orienter les politiques nationales.

On en arrive ainsi au véritable but de cette journée : la prise de conscience par les gouvernements que la seule croissance économique ne suffit plus à assurer le « bonheur » d’un pays et qu’un développement plus équitable, équilibré et durable permettrait de mieux éliminer la pauvreté et assurer le bien-être de tous les peuples.

Un site à visiter : www.un.org  Source: Texte: Journée Mondiale Image: © robdigphot – fotolia.com

Journée internationale des femmes – 8 mars

Une date unique dans le monde entier
La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Elle est également célébrée à l’ONU et, dans de nombreux pays, c’est un jour de fête nationale. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Des femmes qui ont fait l’histoire
La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes.

L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est fait jour au tournant des XIXe et XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.

Repères chronologiques
1909 – Conformément à une déclaration du Parti Socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis, le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17 pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.

Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.

1913-1914 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs soeurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève pour obtenir  » du pain et la paix « . Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historique tombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage en Russie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.

Depuis ces années, la Journée internationale de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes.

Le rôle des Nations Unies
Rares sont les causes dont l’ONU assure la promotion qui aient suscité un appui plus intense et plus vaste que la campagne menée pour promouvoir et protéger l’égalité des droits des femmes. La Charte des Nations Unies, signée à San Francisco en 1945, était le premier instrument international à proclamer l’égalité des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine. Depuis, l’Organisation a aidé à créer un patrimoine historique de stratégies, normes, programmes et objectifs convenus au plan international pour améliorer la condition de la femme dans le monde entier.

Au fil des ans, l’action menée par l’ONU en faveur de la promotion de la femme a pris quatre orientations précises : promotion de mesures juridiques; mobilisation de l’opinion publique et de l’action internationale; formation et recherche, y compris compilation de statistiques ventilées par sexe; et assistance directe aux groupes désavantagés. Aujourd’hui, l’un des principes d’organisation centraux des travaux de l’ONU est qu’aucune solution durable aux problèmes sociaux, économiques et politiques les plus pressants de la société ne peut être trouvée sans la pleine participation, et la pleine autonomisation, des femmes du monde entier.

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte: Journée Mondiale Image: Tahiti, La Journée des Femmes Démocrates

Rapport de l’ONU…

La photo de la bannière ci-dessus est celle d’une femme de la tribu Rohingya. La photo date d’octobre 2015 alors que ce groupe ethnique faisait les manchettes de l’actualité. À regret, il faut dire que c’est encore le cas aujourd’hui. En effet, l’ONU vient de publier un rapport (février 2017) qui affirme qu’il s’agit là de la population la plus persécutée du monde!…

Habitant le pays du Myanmar, autrefois connu sous le nom de Birmanie, on leur a enlevé leur citoyenneté et on les prive de tous leurs droits.

Dans ce pays de 54 millions d’habitants, plus de 90% sont bouddhistes. Les Rohingyas musulmans font l’objet de discrimination sans précédent : leurs maisons sont brûlées, ils sont torturés et leurs enfants égorgés. Le harcèlement qu’ils subissent a été jugé par l’ONU comme une « oppression systématique ». On estime que 45,000 d’entre eux ont été obligés de chercher refuge au pays voisin, le Bangladesh, et 22,000 ont dû fuir dans des régions autres que la leur au Myanmar.

La tyrannie dont ils font l’objet fait craindre que ce peuple soit voué à la disparition. Il semble que le but de la politique birmane à leur endroit soit leur élimination pure et simple. Un livre publié récemment a pour titre : Nous, les innommables.

 Triste actualité, terrible réalité, où en est… l’humanité?…

Source: Images: BBC, The Huffington Post

Migrants sit on their boat as they wait to be rescued by Acehnese fishermen on the sea off East Aceh, Indonesia. (AP Photo/S. Yulinnas)