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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

2è dimanche de l’année C – 2025

Si quelqu’un vous approchait pour demander: « Où peut-on rencontrer Dieu? », il se peut que votre réponse connaisse un moment d’hésitation.
Plusieurs croyants chrétiens répondront sans doute : « À l’église », alors que ceux de confession musulmane indiqueront la mosquée et ceux de religion juive pointeront vers la synagogue.
Cela semble évident pour plusieurs.

Par contre si un voisin affirmait: « Un de mes collègues vient de se marier et Dieu est à la célébration avec ses amis, je viens tout juste de le rencontrer », j’imagine que bien des gens regarderaient ce voisin avec une bonne dose… d’incrédulité!

Et pourtant!
Pourtant, c’est bien dans une telle situation que le texte de l’évangile d’aujourd’hui nous permet de rencontrer Jésus (Jean 2:1-11).
Il a été invité, avec ses apôtres, à se joindre à la célébration; sa mère, Marie, est aussi présente.

La fête bat son plein à Cana, mais voilà qu’un problème surgit, et il s’agit d’un problème sérieux: on manque de vin.
Selon les cultures, si à une célébration de mariage, le vin, la bière de céréale, le nectar de bière de miel ou de l’hibiscus, vient à manquer, on fait face à… une catastrophe!

Marie a réalisé ce qui se passe et elle approche Jésus pour l’en informer, sans plus.
Il est intéressant de noter que le texte ne dit pas que Jésus était à lire un texte biblique, ou à prêcher!
On peut supposer qu’il était tout simplement là, prenant part à la fête et se réjouissant avec les mariés et les convives.

Ce qui suit les paroles de Marie nous est bien connu, et le résultat de l’intervention de Jésus l’est également.
Le vin coule de nouveau en abondance et les responsables de la fête ont été épargnés de la honte.

Le texte de l’évangile se conclut avec ces paroles qui donnent à réfléchir :
« Tel fut le premier des signes de Jésus; il l’accomplit à Cana de Galilée ».

Le premier signe – ce que les autres évangélistes nomment ‘miracle’ – a été de procurer en surabondance ce qui était nécessaire pour la joie de tous présents.

Il faut le reconnaître:
       – Dieu est présent à ce qui donne de la joie.
       – Dieu contribue à ce qui suscite le bonheur.
       – Dieu se réjouit de nous voir célébrer ce qui nous rapproche!

Et on peut le rencontrer précisément là!

 

Note: Dans la courte vidéo qui suit, Nadia Labrecque nous révèle ce que Jésus n’as PAS dit et que qu’il n’a PAS fait à Cana :
https://youtu.be/j1zn0Tp3B58?si=p3Sqywu508G_JuKp

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à:https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c-2025/

 

Source: Image: https://whatsthisallaboutvicar.blogspot.com/2018/01/sunday-sermon-john-21-11-wedding-at.html

Le Baptême du Seigneur, année C – 2025

Quand Dieu a un plan!…

C’est la pensée qui me vient alors que je réfléchis au texte de l’évangile de ce jour où nous célébrons le Baptême du Seigneur (Luc 3 :15-16,21-22).
Un événement plutôt imprévu… une situation inattendue, même pour Jean le Baptiste lui-même…

Son intervention auprès des gens qui venaient à lui était de les faire participer à ce qui était reconnu comme un rite de purification.
Les personnes qui se présentaient au bord du Jourdain voulaient être purifiées de leurs péchés.
Elles démontraient leur repentir et leur désir de vivre désormais comme il convenait au peuple de Dieu.

Voilà que Jésus arrive pour prendre part à cette cérémonie bien que lui soit sans péché –
il y a de quoi s’étonner!
Jean dit clairement ce qu’il pense: ce serait plutôt à Jésus de le baptiser, lui le Baptiste!
Jean ne comprend pas mais Jésus lui enjoint de faire pour lui ce qu’il fait pour tous les gens (texte d’une autre version de l’événement: Matthieu 3:14-15).

Nous ne comprenons sans doute pas non plus, mais…
En y pensant bien nous pouvons discerner quelque chose de ce qui amène Jésus à se comporter ainsi.

En venant chez nous, il voulait non seulement être « Dieu-avec-nous » (Isaïe 7:14) comme nous l’avons célébré pendant la période de Noël, mais il voulait être ‘Dieu-l’un-de-nous’ « sauf le péché », évidemment (Hébreux 4:15).
Toute sa vie a exprimé ce désir et réalisé cette décision: vivre notre expérience humaine au fil des jours.

      – Il aurait pu venir chez nous comme un ange, il a choisi notre humanité.
      – Il aurait pu venir parmi nous comme un adulte, il a préféré naître tout-petit de la chair d’une femme de chez nous (Luc 2:7).
      – Il a connu la soif et a demandé de l’eau à une femme samaritaine (Jean 4:5-26).
      – Il a été fatigué au point de dormir dans une barque en pleine tempête (Marc 4:35-41).
      – Il a fait l’expérience de la tristesse (Matthieu 26:38) et a été troublé en esprit (Jean 13:21).
      – Il a désiré être épargné de la souffrance qui l’attendait (Luc 22:42).

C’était son désir, le but de sa vie telle qu’il la voulait pour réaliser le plan qu’il avait.
C’était, oserais-je dire, le rêve qui était le sien: être comme nous.
Cela représentait la première partie de son plan.

La deuxième partie de ce plan a été exprimé par un théologien du 4è siècle de l’histoire de l’Église, saint Athanase d’Alexandrie (Égypte).
Il a prononcé des paroles audacieuses.
Il a dit :

« Dieu s’est fait homme pour que l’homme (l’humanité) devienne Dieu ».

Voilà le plan de Dieu en son intégralité – l’immense et étonnante réalité à laquelle nous sommes convié/es, chacun et chacune de nous.

Quelle perspective à contempler au début de cette nouvelle année!
Quelle pèlerinage à entreprendre en ces premiers jours de l’an nouveau!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/the-baptism-of-the-lord-year-c-2025/

 

Source: Image: https://bibleresources.info/who-attended-jesus-baptism/

L’Épiphanie du Seigneur, année C – 2025

Évangile: Matthieu 2:1-12

Majestueux, mystérieux… personnages fabuleux ces Rois Mages.
Ils appartiennent au folklore, direz-vous, au mythe plutôt qu’à l’histoire.
Vêtus somptueusement, s’approchant sur leur monture exotique.
Ils apportent de riches présents réservés aux nobles et aux puissants.

Les enfants aiment déposer leurs figurines autour de la crèche traditionnelle.
On se plaît à les retrouver avec dromadaires patients et trésors précieux.
Qu’ont-ils à nous dire, que peuvent-ils nous apprendre?

C’est sans doute leur posture qui parle avec le plus de conviction…
Après un long cheminement, un questionnement anxieux… ils se retrouvent devant la Présence…
Prostrés en adoration – leur attitude est celle de ceux qui ont vu et perçu –
perçu ce qui est caché à tant d’autres… pénétré le mystère qui devient révélation… –

La célébration d’aujourd’hui a pour nom: l’Épiphanie du Seigneur –
une manifestation, une révélation, oui, qui invite à la communion

Les dons que ces visiteurs de l’Orient déposent aux pieds du Nouveau-né sont le symbole des nôtres…
Plus pauvres, plus humbles, mais non moins sincères –
don de nous-mêmes en réponse au don de Dieu qui s’offre dans ce tout-petit…

L’or de la confiance absolue, l’encens de l’espérance audacieuse, la myrrhe de la fidélité au quotidien –
ces dons ne sont-t-ils pas précieux au-delà des pseudo-trésors qui nous fascinent si souvent?

J’ai personnellement la conviction que celui qui s’est fait « Dieu-avec-nous » désire précisément ces offrandes personnalisées…
Si seulement nous osons combler ainsi son désir…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/epiphany-of-the-lord-year-c-2025/

 

Source: Image: https://www.ncregister.com/features/who-were-the-wise-men

Fête de Marie, Mère de Dieu, année C – 1er janvier 2025

Un nom… un programme de vie!

Les parents qui attendent un enfant anticipent bien des choses avec l’arrivée de ce petit.
L’une des choses qu’ils se plaisent à faire est de décider du nom de celui, ou celle, qu’ils tiendront bientôt dans leurs bras.
Ils scrutent avec attention la liste des noms de petits garçons et celle des noms pour une fillette.
Les parents et ami/es, parfois même les collègues, y vont de leurs suggestions.
Les noms d’artistes bien connus s’ajoutent à ceux, plus traditionnels, des ancêtres de la mère ou du père.

Mais il est rare que le choix soit fait en vue de ce que l’on pense être la destinée de l’enfant…
C’est pourtant le cas dans le texte de l’évangile qui nous est offert aujourd’hui (Luc 2:16-21).

Marie, dont nous célébrons en ce jour la Maternité, et Joseph, n’ont pas eu à faire ce choix du nom idéal de l’enfant qui allait naître.

On nous dit:
« L’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception ».

Alors que Joseph avait hésité de prendre pour épouse Marie qu’il avait retrouvée enceinte, un ange lui avait… expliqué la situation, si on peut parler ainsi… (Matthieu 1:16-25)
Ce messager angélique avait précisé:

« L’enfant qu’elle a conçu vient du Saint Esprit;
elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus;
c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1:20-21).

Le nom que portera cet enfant indique clairement ce qu’il deviendra: le SAUVEUR de son peuple.
Et ce terme ‘son peuple’ englobe l’humanité entière – chaque être humain à travers l’histoire de notre race.

Le concept de ‘péché’ est souvent mal compris et on interprète parfois la situation de pécheur d’une manière plutôt boiteuse…
Le péché réfère à tout ce qui nous tient – par une décision personnelle – loin de Dieu.

Ce qui nous empêche de devenir le meilleur que nous puissions être selon le plan de Dieu.
L’égoïsme qui nous rend esclave,
l’orgueil qui nous soustrait à l’inspiration de Dieu et au respect de l’autre,
la course effrénée pour posséder ce qui finalement nous possède,
en sont des manifestations évidentes.

Jésus – le Sauveur – vient nous libérer de tout cet assujettissement, cette dépendance assumée, qui fait de nous des prisonniers de nous-mêmes!
Peut-on espérer un don plus précieux au début de cette nouvelle année?

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-c-1st-january-2025/

 

Source: Image: https://fr.123rf.com/images-libres-de-droits/fond_noel_sainte_famille.html

Sainte Famille, année C – 2024-2025

‘Erreur sur la personne’ – on connaît l’expression et la réalité qu’elle exprime est pénible à réaliser.
Les drames de verdicts judiciaires erronés sont sérieux.
Les crises familiales qui résultent d’une incompréhension peuvent aussi être sérieuses.
Ces situations causent beaucoup d’amertume et de douleur.

C’est une douleur dont Marie, la Mère de Jésus, a fait personnellement l’expérience.
Le texte de l’évangile de ce jour l’indique clairement (Luc 2:41-52).
S’adressant à son fils, Marie lui dit:

« Mon enfant, pourquoi nous as-tu fait cela ?
Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant ! »

La réaction spontanée et bien naturelle d’une mère qui a connue l’angoisse d’avoir perdu son fils.
Il lui a fallu le chercher pendant trois jours!
Jésus était son fils, oui, mais il était aussi le fils… du Père – le Père… avec une majuscule!
Son identité se situe au-delà de ce qui est… évident pour son entourage…

La réponse de Jésus y fait allusion :
« Comment se fait-il que vous m’ayez cherché ?
Ne saviez-vous pas qu’il me faut être chez mon Père ? »

Réponse énigmatique… des paroles qui étonnent, des paroles qui questionnent en guise de réponse…
Cette réponse ne résout pas le mystère, elle s’y réfère comme une évidence!
« Ne saviez-vous pas?… »

« Ils ne comprirent pas ce qu’il leur disait. »

Par le passé, Marie et Joseph avaient tous deux reçu la visite d’un messager angélique leur apportant des explications lors de situations qui les perturbaient.
Mais cette fois, rien de tel – ils font face à quelque chose qui les dépasse tout à fait.

Lors de sa visite à Marie, l’Ange avait précisé :
« Tu vas concevoir et enfanter un fils; tu lui donneras le nom de Jésus.
Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut » (Luc 1:31-32).

Mais douze ans s’étaient écoulés depuis cette annonce inédite…
Marie ne comprenait pas davantage aujourd’hui qu’elle ne l’avait fait alors qu’elle demandait à l’ange:
« Comment cela se fera-t-il? » (Luc 1:34)

Le ‘comment’ de Marie ce jour-là reçoit un écho dans le ‘comment’ du jeune Jésus devenu conscient de son identité… intégrale, dirait-on.

Et… nos ‘comments’ à nous…
Nous en avons souvent et de différentes sortes.
Nous osons parfois poser ces questions à… Dieu – et il est bien de le faire…
Pourvu que nous soyons prêt/es à ne pas comprendre ses réponses… immédiatement!

Le temps de Dieu se mesure à l’échelle de l’éternité…
Le nôtre s’étend tout juste en heures, en semaines, en mois… et nos années passent bien vite…
Mais elles semblent si longues quand on attend une réponse.

À la fin de cette année, peut-être est-il bon d’accepter de commencer la nouvelle année en acceptant…
les réponses énigmatiques de Dieu et ses révélations parfois bien mystérieuses…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/holy-family-year-c-2024-2025/

 

Source: Image: https://aboundingjoy.com/luke-240-52-the-boy-who-was-god/

Nativité du Seigneur, année C – 2024-2025

Une célébration différente de toutes les autres…
LA célébration qui suscite toutes les autres, pourrait-on dire.
Et… on a vraiment dit beaucoup sur cette fête connue sous son nom populaire de NOËL.

Les historiens, les exégètes, les théologiens, les écrivains, les poètes – tous en parlent, chacun d’eux selon la perspective qui lui est propre.
Il y a, bien sûr, les auteurs des livres de l’Écriture et leur perspective à eux a quelque chose de particulier – celle de la foi.
C’est celle qu’adoptent les croyant/es qui approchent la scène avec les yeux, le cœur de celui/celle qui contemple.

Je me joins à eux tous alors que je parcours les lectures de cette célébration.
Le dernier verset de la 1ère lecture de la messe du jour retient mon attention (Isaïe 52:7-10).
Des paroles quelque peu étonnantes du prophète Isaïe qui dit:

« Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu ».

On pense aux nations éloignées, aux peuples étrangers, aux tribus de régions peu connues – c’est la signification première qui peut surgir à l’esprit.
Mais il y a les autres « lointains de la terre »…

Les malades en fin de vie luttant contre les regrets, l’anxiété…
Les migrants parcourant péniblement le sol inhospitalier de l’exil dans un pays encore inconnu…
Les prisonniers aux prises à l’isolement, à la honte, à l’amertume…
Les sans-abris qui n’ont ni foyer, ni ‘proche’ pour qui ils comptent  vraiment…

Les gens qui s’efforcent de se libérer de leur dépendance aux opioïdes et autres, et qui se sentent parfois ‘perdus’…

Les personnes que l’on désigne par un acronyme – on les nomme LGBTQ+ – qui subissent insulte et rejet…

Les citoyens de pays qui font l’expérience d’un conflit armé qui n’en finit plus et qui n’ose plus penser à une paix possible…

Il y a aussi… il faut les reconnaître, ceux qui se sentent loin… loin d’eux-mêmes et… loin de Dieu.

Eux qui osent croire (mais ce n’est PAS la foi !) que Dieu est loin d’eux…
Tous sont là… dans leur existence ‘lointaine’ de solitude, de souffrance, de pauvreté humaine…


Que tous et toutes voient enfin « le salut de notre Dieu » et découvrent que:

Si celui que l’on nomme ‘Dieu’ se tenait loin de quiconque…

il ne serait pas le Dieu devenu l’un-de-nous en cet Enfant qui a choisi d’être EMMANUEL, « Dieu avec nous ».

 

 Note: Une vidéo suit qui offre une réflexion sur le sens de ce que nous célébrons en cette fête: https://youtu.be/6RhHjE4cWYw

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/nativity-of-the-lord-year-c-2024-2025/

 

Source: Images: pexels.com (Kuntal Biswas; RDNE Stock project; Anna Shvets) unsplash.com (Zac Durant)
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4è dimanche de l’Avent, année C – 2024-2025

Il y a un beau texte de saint François d’Assise connu sous le titre de ‘Cantique des Créatures’.
Dans ce texte, poétique et priant, François loue le Seigneur pour les merveilles de la Création.
Il personnalise chacune des créatures en les nommant: « Frère Soleil, Sœur Lune, Frère Vent, Sœur Eau, Frère Feu, notre Mère la terre », etc.

Parcourant les textes de ce 4è dimanche de l’Avent,
je serais tenté d’ajouter un verset au poème-prière de saint François.
Ces paroles diraient:

« Seigneur, à toi sont les louanges, la gloire et l’honneur,
Sois béni pour notre Frère le Corps… »

Notre corps – nous le parons de vêtements et de bijoux, mais il demeure un serviteur humble et fidèle…
Nous le malmenons souvent, nous le surchargeons de fardeaux…
Il devient parfois faible, il éprouve fatigue et douleur…

Mais j’ajouterais au verset de ma prière :
« Tu lui a donné, Seigneur, une dignité unique:
Tu l’as choisi pour faire l’expérience de notre vie humaine
et te rendre présent à nous comme l’un de nous… »

Dans la 1ère lecture de notre célébration, le prophète Michée (Michée 5:1-4) parle:
« du jour où enfantera celle qui doit enfanter… »

Un enfantement, la mise au monde d’un petit de notre race humaine, cela se fait… dans le corps.

Dans la 2è lecture, l’auteur de la lettre aux Hébreux (Hébreux 10:5-10) nous livre les paroles du Christ qui affirme:
« Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps ».

Et le texte de l’évangile (Luc 1:39-45) nous offre une sensation corporelle particulière – celle d’Élisabeth, la cousine de Marie.

À deux reprises, le texte parle du ‘tressaillement’ qu’a éprouvé cette femme déjà enceinte de six mois.
Elle affirme :
« L’enfant a tressailli d’allégresse en moi… »

Elle ne peut cacher son émerveillement devant sa jeune cousine et s’exclame:
« Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni».

L’événement que cette période de l’Avent anticipe, ce que ces semaines nous aident à préparer, c’est précisément une incarnation!
L’évangile de Jean le proclame :
« Le Verbe s’est fait chair… » (Jean 1:14).
Le terme ‘incarnation’ exprime précisément cela: prendre un corps!

Sois loué, Seigneur, pour ton corps qui nourrit… fortifie… guérit les nôtres!…

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Ghislaine Deslières nous offre une présentation des textes de ce 4è dimanche de l’Avent: https://youtu.be/Rgi6z2MpJAM?si=vKUMfQv9nAIZXjv6

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-c-2024-2025/

 

Source: Images: Wikipedia       https://www.scripture-images.com/bible-verse/lsg/hebrews-10-5-lsg.php         https://servi.org/members-saints/visitation-of-the-blessed-virgin-mary/2024-07-02/

NOËL… de RÊVE!

En mettant les petits au lit, on dit souvent:
« Fais de beaux rêves! »

Mais, tous et toutes nous rêvons, bien sûr.
Et il semble que la période de Noël soit
une période bien spéciale qui nous fait rêver…

Alors, voici, pour vous, « NOËL… de RÊVE! »

https://youtu.be/RsF5aG2qGpE

 

Note: Pour ceux et celles qui désirent prolonger la réflexion sur le texte de la vidéo, il est disponible en format lecture à:

https://image-i-nations.com/un-noel-de-reve/

 

3è dimanche de l’Avent, année C – 2024-2025

Nous utilisons parfois le mot ‘TROP’ et, d’ordinaire, il revêt un sens plutôt négatif…
Une personne dira avec une certaine dose d’impatience : « Trop, c’est TROP! »
Trop de difficultés, trop de problèmes, trop de frustration…
Les embûches et les déceptions se multiplient, il nous semble qu’on n’en peut plus.

Mais il arrive aussi, plus rarement sans doute, que quelqu’un dira avec un étonnement évident:
« C’est trop beau, TROP beau pour être vrai! »
La perspective positive qui se présente semble tout à fait impossible.

C’est la situation qui m’est venue à l’esprit en lisant la 1ère lecture de cette célébration (Sophonie 3:14-18).
Ligne après ligne, chaque verset suivant le verset précédent, suggère quelque chose de merveilleux.

« Réjouis-toi, de tout ton cœur!
Le Seigneur est en toi…
Tu n’as plus à craindre le malheur.
« Ne crains pas!
Ne laisse pas tes mains défaillir!
Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour. »

Nulle explication n’est requise, aucun commentaire ajouterait aux paroles du prophète.
C’est une promesse absolument inédite!

Et… je n’ai pas la tentation de dire: « C’est trop beau, TROP beau pour être vrai! »
Car, avec Dieu, c’est justement trop beau pour ne PAS être vrai!

Et la générosité, la magnanimité absolue de Dieu n’est pas moindre aujourd’hui qu’elle ne l’était quand son message était prononcé par le prophète Sophonie.

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Ghislaine Deslières nous offre une présentation des textes de ce 3è dimanche de l’Avent: https://youtu.be/bEtz8IfMSOA?si=GW-AI_2rAhAgl73s
     

          Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-c-2024-2025/

 

Source: Images: https://unsplash.com/fr/ (Daniele la Rosa Messina)
                               https://www.scripture-images.com/bible-verse/lsg/zephaniah-3-17-lsg.php

2è dimanche de l’Avent, année C – 2024-2025

Si je mentionne les noms d’Isaïe ou de Jérémie, bien des gens les reconnaîtront comme des prophètes.
Ézéchiel et Osée sont aussi familiers à plusieurs lecteurs et lectrices de la Bible.

Mais le nom de Baruch est sans doute moins connu comme celui d’un autre messager prophétique.
C’est lui que nous rencontrons dans la 1ère lecture de cette célébration (Baruch 5:1-9).
Le message qu’il nous donne est d’une grande importance.

Si nous tentons de nous souvenir des attributs de Dieu, certaines de ses qualités reviennent facilement à notre mémoire.
Sa bonté, sa tendresse, sa miséricorde, sa patience, sa puissance, sa grandeur – toutes sont mentionnées bien souvent dans la Bible.
Aujourd’hui, le prophète Baruch nous rappelle une qualité de Dieu qui peut passer inaperçue.

Baruch nous assure que:
« Dieu se souvient ».

Une affirmation assez particulière et, à bien y penser, merveilleuse en ce qui nous concerne.
Il se souvient de nous…
Cela veut dire que…

Il se souvient de nos besoins d’assistance.
Il se souvient de nos prières et de nos demandes.
Il se souvient de nos efforts pour lui plaire.
Il se souvient de notre fidélité à travers les difficultés.
Il se souvient de notre confiance en lui, même dans l’épreuve.
Il se souvient que nous espérons la vie meilleure qu’il nous a promise.
Il se souvient…

À ce point, il est possible que certaines personnes pensent:
« Alors… cela veut dire que Dieu se souvient aussi de… nos infidélités répétées, de nos péchés… »

Deux autres collègues de Baruch viennent compléter son message :
Isaïe dit clairement (Isaïe 43:25):
« C’est moi, moi qui efface tes transgressions…
Et je ne me souviendrai plus de tes péchés ».

Le prophète Jérémie parle dans le même sens (Jérémie 31:34):
« Je pardonnerai leur iniquité,
et je ne me souviendrai plus de leur péché ».

Ce message de Dieu-qui-se-souvient est vraiment encourageant en cette saison de l’Avent.
C’est peut-être également… une invitation à nous souvenir, nous aussi…
Nous souvenir de la présence constante de ce Dieu pour qui nous comptons tant… 

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Ghislaine Deslières nous offre une présentation des textes de ce 2è dimanche de l’Avent: https://youtu.be/jN7uIU0V9-E?si=0607L5_RmSyh5X1t

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-advent-year-c-2024-2025/

 

Source: Images: https://catholiclouthandmablethorpe.uk/2024/04/01/reading-through-the-prophecy-of-baruch/