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En temps de crise…

Des temps de crise –
il y en a eu de toutes sortes
à travers l’histoire.
Chacune apporte son lot de misère
qui touche chacun et chacune
causant des souffrances multiples.
Nous faisons présentement l’expérience 
d’une crise qui a visage de pandémie.
Pour cette période unique,
un message particulier est requis.
La vidéo qui suit offre un tel message de réconfort et d’espoir…

 

 

 

2è dimanche de l’Avent, Ghislaine nous en parle

La 1ère semaine de l’Avent s’achève
et la 2è s’ouvre déjà devant nous.
Quel message nous réservent ces jours d’attente?
Ont-ils un sens pour notre vécu… aujourd’hui?
Ghislaine Deslières nous partage ses réflexions.

21è dimanche de l’année A

L’évangile de ce dimanche (21è de l’année A – Mt.16 :13-20) a quelque chose d’assez surprenant.
Il nous présente une scène inusitée et des questions qui le sont encore plus.
Voilà que Jésus demande à ses apôtres comment les gens le voient.
Il semble vouloir savoir ce que les gens pensent de lui, comment ils le perçoivent.

N’est-ce pas un peu étrange que Jésus se… préoccupe de l’impression que sa personne et son enseignement donnent à ses auditeurs?
Il savait déjà ce que les Pharisiens pensaient de lui – ils disaient ouvertement qu’il était possédé (Mc.3:22-30) (Jn.8:51-52) – même si l’un d’eux avait pourtant affirmé  que nul homme n’a parlé comme lui  ! (Jn.7:46).
Les scribes reconnaissaient qu’il agissait avaec droiture et qu’il ne faisait pas de différence entre les gens. (Lc.20:20-21)

Et, comme nous tous, Jésus devait deviner un peu ce que les gens disaient à son insu!
Il était évident que ses auditeurs – et auditrices, sûrement – étaient suspendu/es à ses lèvres (Lc.19:48).
On se questionnait ouvertement : Où a-t-il pris cette sagesse et ces pouvoirs miraculeux? (Mt.13:54).

Pourtant, Jésus ne semble pas satisfait de cela, il pose une question directe à ceux qui cheminent avec lui depuis un certain temps déjà.
Alors qu’il approche de Césarée de Philippe avec eux, Jésus demande à ses disciples :
« Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? »
 
On se demande : ‘Pourquoi’? Pourquoi Jésus pose-t-il cette question?
On peut faire maintes suppositions et spéculations – et plusieurs sans doute s’adonnent à cet exercice.
Mais nous ne saurons jamais la réponse à ce pourquoi.
Mais ce n’est pas là l’important, vraiment pas!

La conversation se poursuit avec la réponse des apôtres qui répètent ce qu’ils ont entendu – le nom de personnages célèbres dans l’histoire de leur peuple, des prophètes que l’on croit revenus à la vie !

La question, et la réponse qu’elle obtient, n’étaient en fait que le début de… l’interrogation.
Une autre question va suivre – plus immédiate, plus personnelle, plus… engageante :
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »
 
Interpelés par ces paroles, les apôtres laissent prudemment à Pierre la responsabilité de donne une réponse, la BONNE réponse, celle-là même qui ne peut venir que ‘soufflée’ par L’Esprit Saint !

Mais la même question résonne encore en ce 21è siècle qui est le nôtre.
Cette fois, elle s’adresse directement, personnellement et… existentiellement, à chacun et chacune de nous.
On peut tenter de prendre ses distances, de délibérer avec soi-même pendant un certain temps, mais on ne peut y échapper.
Il y a les réponses mémorisées depuis longtemps, les réponses répétées quand il le faut, les réponses qui satisferaient peut-être les professeurs et les théologiens mais . . .

Mais Lui, Il veut NOTRE réponse… personnalisée !
« Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? »

Source: Image: ferrysburgchurch.com

Fais ceci. Ne fais pas cela…

IMG_20160316_0001Les parents prononcent ces mots, les professeurs aussi, les chefs d’entreprise les répètent.
Il faut bien former les enfants, éduquer les étudiants, diriger les employés.

Mais il arrive que nous – oui, sans doute chacun de nous – prononce les mêmes paroles en nous adressant à… Dieu!
Et voilà que dernièrement ce livre m’est apparu, il m’est apparu et me disait bien clairement : NE DITES PAS À DIEU CE QU’IL DOIT FAIRE.
Il faut dire que chez nous, les humains, il y a une longue tradition de faire exactement cela!

Depuis Abraham qui, informé par Dieu qu’Il est prêt à détruire les villes de Sodome et de Gomorrhe, lui dit de n’en rien faire et commence un marchandage bien connu : « Vas-tu vraiment supprimer le juste avec le pécheur?… Loin de toi de faire cette chose-là! » (Gn.18 :23-25).

Moïse agit d’une façon semblable lorsque Dieu lui dit qu’il veut détruire son peuple rebelle : « C’est un peuple à la nuque raide… Maintenant laisse-moi… je les exterminerai » (Ex.32 :9-10). Moïse s’empresse de répliquer : « Renonce au mal que tu voulais faire à ton peuple » (Ex.32 :12).

Les prophètes continuent la tradition de ‘diriger’ Dieu: « Ne nous retire pas ta grâce… Ne nous laisse pas dans la honte » (Dn.3 :35,42).
« Jette au fond de la mer tous nos péchés » (Mi.7 :19).

Et le Psalmiste s’adresse à Dieu sur le même ton : « Réveille-toi, regarde… «  (Ps.59 :5).
« Lève-toi, O Dieu, plaide ta cause… » (Ps.74 :22).

Pierre aura la même attitude quand Jésus annoncera au groupe des apôtres qu’il devra beaucoup souffrir. « Pierre, le tirant à lui, se mit à le morigéner en disant :
‘Dieu t’en préserve, Seigneur! Non, cela ne t’arrivera point!’ » (Mt.16 :22).

Nos prières liturgiques n’en font-elles pas autant lorsqu’elles nous font dire :
« Ne sois pas sourd à nos prières, Seigneur. »
« Ne tiens pas compte de nos fautes. »
« Souviens-toi de ton amour. »
« Garde-nous ta fidélité. »

Je regarde mon livre qui ne traite aucunement de spiritualité mais qui, parallèle à la sagesse biblique, m’offre une sagesse authentique.

Mais que dire du Notre Père, la prière que Jésus lui-même nous a enseignée? Elle… demande bien des choses à Dieu… Voilà toute la différence: elle demande.
« Donne-nous, aujourd’hui… »

Peut-être la solution consiste-t-elle à demander à Dieu de faire en moi, pour moi, par moi, ce qu’il désire faire!
Et d’être prête à… en assumer les conséquences!…