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Marie, Mère de Dieu, année C – 2022

Depuis la fête de Noël, les célébrations se multiplient.
Leurs messages nous rejoignent et nous enjoignent de nous faire accueillants à ce qui nous est offert.

Que nous est-il offert vraiment?
À l’évidence, c’est Dieu qui s’offre à nous!

La 1ère lecture de ce jour est le texte d’une promesse –
une promesse de Dieu lui-même dans des mots qui ne laissent aucun doute (Nombres 6:22-27):

« Ils invoqueront mon nom… et moi, je les bénirai. »

Aussi simple que cela!
C’est tout comme si cela allait de soi – sans plus!
Désir exprimé, désir accordé!
Invocation formulée, bénédiction accordée!

Certain/es seraient tenté/es de voir là une simplification à outrance.
Mais quand c’est Dieu qui parle et promet, peut-on l’accuser de simplifier les choses?
C’est justement ce qu’il veut faire: nous rejoindre tout simplement.
Il s’est fait l’un-de-nous précisément dans ce but…

Mais il semble que nous ayons peine à croire à cette réalité – réalité si extraordinaire !
Au début d’une nouvelle année, peut-être convient-il de nous approprier cette merveilleuse situation que l’apôtre Paul nous rappelle en ces mots (Ga.4:4-7):

« Tu n’es plus esclave, mais fils (fille)…
et puisque tu es fils (fille), tu es aussi héritier (héritière): c’est l’œuvre de Dieu. »

Les riches bénédictions de Dieu, ses dons précieux sont là qui nous attendent.
Dieu est là à chaque détour du chemin de notre quotidien !
Il veut nous combler au fil des jours de cette année nouvelle.

Elle sera alors BELLE, BONNE, BÉNIE de mille manières.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-c-2022/

 

Source: Images: paroleetpoesie.canalblog.com    Facebook (#versetdelasemaine)

Nativité du Seigneur, année C – 2021

Le dernier verset de l’évangile de Luc pour la messe de la nuit de Noël (Luc 2:1-14)
exprime quelque chose qui risque de passer inaperçu.
Ce serait bien dommage car ces mots soulignent une réalité qu’il est bon de nous approprier.

« Paix sur la terre aux hommes (êtres humain) que Dieu aime. »

Plusieurs d’entre nous ont lu le livre, ou vu le film, intitulé: THE SHACK (traduction française: ‘La Cabane’).
Une scène s’est imprimée dans ma mémoire – c’est celle où Mackenzie demande à Dieu:
« Y a-t-il des personnes que vous n’aimez pas? »
Après une courte pause de réflexion Dieu répond:
« Non, je ne pense pas, non vraiment, il n’existe pas une seule personne que je n’aime pas. »

Ces hommes et ces femmes que Dieu aime, mais… c’est NOUS-MÊMES, chacun/e de nous!
Pourquoi avons-nous tant de mal à le reconnaître, LUI et l’amour qu’il nous porte?

L’évangile de Luc donne aux bergers ce signe :
« Vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
 
C’est là une image que nous aimons retrouver chaque année durant cette période de Noël:
un poupon enveloppé de langes…
Mais… se pourrait-il que le Dieu qu’il incarne est aussi, à nos yeux, ‘emmailloté’ –
‘emmailloté’ de nos idées fausses, de nos représentations qui sont plutôt une caricature de Lui…
Les expressions qui le décrivent sont parfois souvent bien imparfaites…

Nous n’osons pas nous en remettre à ce qu’il veut être:
un Dieu qui aime ses enfants aussi rebelles soient-ils/elles parfois!
Un Dieu qui s’est fait l’un de nous – c’est ce qu’il a choisi de devenir –
ce que nous célébrons à Noël.

Un Dieu qui aime chacun/e d’entre nous –
C’est aussi ce que nous célébrons à Noël –
si seulement nous sommes prêt/es à accepter jour après jour cette extraordinaire réalité!
 
« Une bonne nouvelle » s’il en est une!
 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/nativity-of-the-lord-year-c-2021/ 

 

 

Source: Image: blogsbible.org   lionsgate.com    Pinterest

4è dimanche de l’Avent, année C – 2021

Certains textes de l’évangile nous sont si familiers que nous pouvons les répéter facilement.
Celui de ce dimanche qui nous présente la visite de Marie à sa cousine Élisabeth est l’un de ceux-là (Luc 1:30-45).
La conversation entre les deux femmes nous est bien connue.
Aujourd’hui, seulement les paroles de cette cousine réputée stérile et maintenant enceinte sont offertes à notre réflexion.

Après avoir salué Marie d’une manière assez exceptionnelle, Élisabeth se pose une question, à elle-même, autant qu’à Marie:
« D’où m’est-il donné … »
 
Dans le langage d’aujourd’hui, une femme dirait sans doute:
‘Comment une telle chose peut-elle m’être donnée,
qui peut me faire une telle faveur?’
 
Ce sont ces paroles qui retiennent mon attention.
Non seulement mon attention mais aussi mon intention –
celle de les répéter et de… m’émerveiller moi aussi!

En cette période de l’Avent, alors que nous nous préparons à célébrer de nouveau
la merveille extraordinaire de Dieu-devenu-l’un-de-nous,
il est bon de nous remémorer tant d’autres merveilles qui continuent de se réaliser dans notre propre vie.

Élisabeth était étonnée…
Peut-être nous faut-il réapprendre l’étonnement qui se transforme en émerveillement!…

Tant de choses belles et bonnes nous arrivent, imprévues, inattendues, et pourtant combien bénéfiques!
Trop souvent nous les recevons en tenant un peu pour acquis ce qui nous fait tant de bien!
Nous manquons d’un identifier la source et… d’en remercier leur auteur!

Avant de nous retirer pour le repos de la nuit, il serait bon de répéter la question d’Élisabeth:
« D’où m’est-il donné … »
et de visionner, avec émerveillement, ce qui tout au long de la journée nous a été une… visitation de Dieu.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-advent-year-c-2021/

Et dans une courte vidéo, Ghislaine Deslières nous partage ses pensées en ce 4è dimanche de l’Avent, année C: https://youtu.be/Rgi6z2MpJAM

 

Source: Image: Free Bible Images