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14è dimanche de l’année A – 2023

 

Il nous arrive de croire avoir bien compris quelque chose –
une théorie, une situation, ou la portée d’un événement.
Voilà que plus tard – parfois bien plus tard –
nous réalisons que nous n’avion compris qu’à demi, ou même pas du tout!

Nous pensions avoir perçu la réalité.
Nous étions convaincu/es d’avoir découvert ce qui paraissait évident.
Mais nous avions fait fausse route, notre compréhension était partielle, ou erronée.
Cette expérience se produit au sujet de différentes choses.

Ne devrions-nous pas avouer que c’est parfois le cas en ce qui concerne notre connaissance de Dieu?…
On peut être ‘expert’ en bien des domaines mais nul n’est expert… en Dieu!

L’évangile de ce dimanche nous offre une bonne occasion de corriger nos concepts de Dieu (Matthieu 11:25-30).
Combien de croyant/es imaginent Dieu comme un être sévère et exigeant?
Ces gens craignent Dieu car ils le considèrent strict et intransigeant.
Ils le perçoivent un peu comme un juge toujours prêt à condamner nos manquements.

Jésus est venu vivre parmi nous précisément pour nous apprendre qui est Dieu.
Il était lui-même la personnification – l’incarnation – de Dieu.
En lui nous pouvons découvrir vraiment qui est Dieu.
Aujourd’hui il nous dit:

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme. »

Est-ce possible, un tel Dieu?
Ce serait incroyable si ces paroles n’étaient pas celles de Jésus, celles de Dieu lui-même!

Un Dieu doux, un Dieu humble.
Un Dieu qui nous invite à lui pour nous donner du repos.
Un Dieu qui veut nous soulager de tous ces fardeaux trop lourds pour nous.

Si seulement… nous acceptons… de venir à lui…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Bible.com

 

 

3è dimanche de l’année A – 2020

Les sages nous rappellent que si le soleil disparaît à l’horizon, il réapparaît.
C’est un peu ce que le texte de la 1ère lecture de ce dimanche (Is.8:23 – 9:3)  
et l’évangile qui le répète (Mt.4:12-23) illustrent d’un façon imagée et poétique.
On y évoque :

« Honte, gloire…
ténèbres, lumière…    
joie, allégresse…
Le joug qui pesait sur lui
(le peuple),
la barre qui meurtrissait son épaule…
tu les as brisés. »

 C’est ainsi que le prophète Isaïe se remémore devant Dieu les merveilles
que Lui, leur Sauveur, a accomplies en faveur du peuple qui a connu bien des épreuves.

Se pourrait-il que ce message s’adresse aussi à nous ?
Chacun/e a son lot de difficultés et, souvent, plus que sa part d’épreuves…
On ne les nomme pas toujours ‘honte, ténèbres, ou joug’
mais c’est souvent ce que ces réalités représentent dans notre quotidien :
déprime, regrets, fardeaux qui dépassent nos forces, semble-t-il…

Le soleil a disparu de notre horizon personnel
et on craint que les ténèbres se soient installées en permanence…
Il faut attendre… attendre que le soleil réapparaisse.

Cette attente, pour un/e chrétien/ne a pour nom… ESPÉRANCE…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-a-2020/

 

Source : Image : facebook.com