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L’alphabet du Carême – Lettre I

I pour Invitation

Des invitations – nous en recevons de toutes sortes.
Jadis, elles nous parvenaient par la Poste, ou quelqu’un nous les apportait.
De nos jours, les courriels et les médias sociaux nous les offrent avec une fréquence étonnante!

Invitation à faire partie d’un groupe.
Invitation à se joindre à une célébration.
Invitation à participer à une levée de fonds pour un organisme.
Invitation pour venir en aide à des personnes dans le besoin.
Invitation pour une corvée ici ou là.
Invitation à prendre part à une marche pour, ou contre, une situation quelconque.
Invitation à une rencontre des ancien/nes de tel collège ou association.

Invitations, encore et encore… chacune avec son visage particulier:
réunion de famille, rencontre d’ami/es, assemblée politique, rassemblement à caractère religieux…

Si je vous demandais si vous avais déjà reçu une invitation de… Jésus, quelle serait votre réaction?
Il en a pourtant adressé une qui est présentée clairement dans l’évangile de Matthieu:

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.

Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.

Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger » (Matthieu 11:28-30).

Une invitation absolument unique!
Et elle nous vient de quelqu’un qui nous connaît bien –
quelqu’un qui sait combien nous avons parfois besoin de repos…

Quelqu’un qui comprend combien nous sommes parfois à bout –
à bout d’énergie, de courage, du désir même de vivre…

Il nous invite à être ses disciples car il sait que c’est ce qui donnera un sens à notre vie.
Le suivre, lui, le Maître, donnera une direction à notre quotidien… une vision pour nos engagements…

Un Maître « doux et humble de cœur » une description rare et combien encourageante!
Il ne faudrait pas manquer une telle invitation…

 

Source: Image: The Church of Latter-Day Saints

 

14è dimanche de l’année A – 2023

 

Il nous arrive de croire avoir bien compris quelque chose –
une théorie, une situation, ou la portée d’un événement.
Voilà que plus tard – parfois bien plus tard –
nous réalisons que nous n’avion compris qu’à demi, ou même pas du tout!

Nous pensions avoir perçu la réalité.
Nous étions convaincu/es d’avoir découvert ce qui paraissait évident.
Mais nous avions fait fausse route, notre compréhension était partielle, ou erronée.
Cette expérience se produit au sujet de différentes choses.

Ne devrions-nous pas avouer que c’est parfois le cas en ce qui concerne notre connaissance de Dieu?…
On peut être ‘expert’ en bien des domaines mais nul n’est expert… en Dieu!

L’évangile de ce dimanche nous offre une bonne occasion de corriger nos concepts de Dieu (Matthieu 11:25-30).
Combien de croyant/es imaginent Dieu comme un être sévère et exigeant?
Ces gens craignent Dieu car ils le considèrent strict et intransigeant.
Ils le perçoivent un peu comme un juge toujours prêt à condamner nos manquements.

Jésus est venu vivre parmi nous précisément pour nous apprendre qui est Dieu.
Il était lui-même la personnification – l’incarnation – de Dieu.
En lui nous pouvons découvrir vraiment qui est Dieu.
Aujourd’hui il nous dit:

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme. »

Est-ce possible, un tel Dieu?
Ce serait incroyable si ces paroles n’étaient pas celles de Jésus, celles de Dieu lui-même!

Un Dieu doux, un Dieu humble.
Un Dieu qui nous invite à lui pour nous donner du repos.
Un Dieu qui veut nous soulager de tous ces fardeaux trop lourds pour nous.

Si seulement… nous acceptons… de venir à lui…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-a-2023/

 

Source: Image: Bible.com

 

 

16è dimanche de l’année B

En marchant sur la rue, assise dans le métro, en attente dans la salle de la clinique, je regarde les visages des gens qui m’entoure et je me dis que…
Sans doute, plusieurs d’entre eux, la majorité peut-être… aimeraient entendre les paroles de Jésus,
paroles qu’il adresse à ses apôtres dans l’évangile d’aujourd’hui (16è dimanche, année B – Mc.6:30-34) :

« Venez à l’écart… et reposez-vous un peu. »

Après des jours de marche de village en village,
après des heures d’écoute du message de Jésus adressé à la foule,
les apôtres sont fatigués et Jésus en est conscient.
Mais ils ne sont pas les seuls à ployer sous le fardeau…
 
« En débarquant, Jésus vit une grande foule.
Il fut saisi de compassion envers eux. »

On comprend facilement leur détresse…
Le rythme de la vie et les demandes répétées qu’on nous adresse,
nous sommes à court de souffle, la proie du stress.
Bien souvent, on voudrait dire : ‘C’en est trop’ !

Cette fatigue sous le poids du quotidien,
cette lassitude sous la contrainte de multiples tâches,
ce dégoût devant les platitudes, les mesquineries, les lâchetés de l’entourage –
tout cela conduit souvent à se sentir débordé et découragé.
On n’en peut plus, on ne peut faire un pas de plus.

Le travail à accomplir, la décision à prendre, l’aide à apporter,
Impossible ! Nos ressources sont épuisées…
Mais… il nous reste toujours – trésor inoui – la COMPASSION DE JÉSUS.

Lui qui, un jour, a dit :
« Venez à moi vous tous qui ployez sous le fardeau,
je vous soulagerai…
Vous trouverez le repos. » (Mt.11:28)

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/16th-sunday-of-year-b/

Source: Images: no.wikipedia.org   commons.wikimedia.org