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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

16è dimanche de l’année C – 2022

Un échange… On en parle au singulier, au pluriel…

Des échanges, il y en a de toutes sortes et entre toutes sortes de gens –
échange de paroles, ou de produits,
échange de connaissances, ou de services,
échange de talents, ou d’expériences…

Échanges entre générations et populations,
Échanges entre bien nantis et démunis,
Échanges entre voisins et inconnus…

Mais peut-il y avoir un échange entre Dieu et les humains?…
Pourrions-nous offrir à Dieu quoi que ce soit qu’il ne possède déjà?
Étonnamment, OUI, Dieu désire échanger avec nous!

C’est ce que je retiens de la scène de Jésus chez Martha et Marie (Luc 10:38-42).
Plusieurs s’attardent à la parole de Jésus regrettant ce qui est considéré comme un reproche à Martha – comme si Jésus prenait la part de Marie…

Et si on changeait la perspective et ajustait notre regard…
Si on découvrait que les paroles de Jésus expriment, non un reproche, mais… un regret!…

Martha désire tellement offrir à Jésus l’hospitalité d’un repas exceptionnel qu’elle n’est pas attentive à ce que Jésus lui offre à elle…
Martha veut donner sans recevoir ce qui lui est offert… l’échange que Jésus attend ne peut se réaliser…

Ne serait-ce pas cela « la meilleure part »: l’échange – toujours possible – entre Dieu et nous?…

 

Note: Une vidéo présente la scène de ce texte de l’évangile à: https://youtu.be/YCgHIneOfNc

Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/16th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Church of Jesus Christ   

 

15è dimanche de l’année C – 2022

‘Pas d’objection qui tienne!’ – c’est le titre que je donnerais à la 1ère lecture de ce dimanche (Deutéronome 30:10-14).

Il faut bien l’admettre: il nous arrive de présenter à Dieu précisément cela: des objections.
Nous sommes habiles à en fabriquer de toutes sortes pour lui expliquer que nous ne pouvons pas répondre à ses attentes dans telle ou telle situation.
Il devrait comprendre puisqu’il est Dieu!

Il y a…
les obligations de familles à assurer,
les échéances urgentes à rencontrer,
les requêtes des patrons à satisfaire,
les demandes des proches à ne pas oublier…
les rendez-vous à ne pas manquer…
Et il y a la fatigue, la faiblesse, la lassitude, le manque de motivation peut-être…

Dieu… doit attendre…
Les rencontres avec lui, l’engagement décisif envers lui… cela doit attendre.

On prétend parfois que les désirs de Dieu sont trop exigeants… ses demandes trop difficiles à satisfaire…
On n’y arrive vraiment pas.

Et pourtant, son message aujourd’hui ne laisse aucun doute:

« Cette loi que je te prescris aujourd’hui n’est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton atteinte…
Elle n’est pas dans les cieux…
Elle n’est pas au-delà des mers…
Elle est tout près de toi, cette Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur. »

Serait-ce… le cœur qui manque?
Le désir d’une relation vraie avec Dieu?

Son insistance est évidente – c’est l’insistance de celui qui désire une relation de proximité, d’intimité avec nous:

« Reviens au Seigneur ton Dieu de tout ton cœur. »
 Rien de moins ne peut le satisfaire, aucune objection ne fait l’affaire…

 

Note : Une autre réflexion est offerte sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/15th-sunday-of-year-c-2022/

  

Source : Image: pinterest.fr   

 

14è dimanche de l’année C, 2022

Imaginer Dieu – nous essayons tous et toutes de le faire, chacun/e à sa façon.
Les artistes et les poètes s’efforcent de nous en donner une image.
À l’aide de signes et symboles, les théologiens s’exercent à traduire dans le langage humain la Parole incarnée.

Ils/elles suivent les traces des anciens prophètes – ces messagers de Dieu appelés précisément pour le faire connaître.
Dans la 1ère lecture de ce dimanche (Isaïe 66:10-14), Isaïe nous donne une description bien riche de Dieu.
Ses paroles ont un écho familier et pourtant elles surprennent toujours par leur audace :

« Car le Seigneur le déclare:
Vous serez nourris, portés sur la hanche; vous serez choyés sur ses genoux.

Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai. »

Paroles étonnantes par le message exceptionnel qu’elles transmettent!

Dieu nous aime… comme une mère qui chérit son enfant –
Il nous nourrit,
Il nous porte,
nous sommes choyé/es par lui
et consolé/es!

En sommes-nous conscient/es?
Osons-nous y croire?
Cette réalité e x t r a o r d i n a i r e nous possède-t-elle au point de nous ancrer dans la certitude que nous ne pouvons jamais être abandonné/es?

Tout est là!…

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-c-2022/

Source : Images : unsplash.com    Snapwire

 

Fête du Corps et du Sang du Christ, année C – 2022

Avoir faim – on a tous fait l’expérience de cette situation – 

on peut avoir une petite fringale,
on a peut-être le goût d’un petit goûter,
on désire peut-être se rassasier de son plat favori,
ou on veut vraiment se revitaliser!

Mais… avoir vraiment faim – c’est autre chose!
Manger, alors, ce n’est plus un désir ni un caprice,
c’est devenu un besoin urgent.

Les périodes de grande sécheresse peuvent susciter une telle faim,
et les gens qui ont fait l’expérience de la famine en savent quelque chose.

Mais si ce besoin d’alimenter notre corps est bien évident,
Il en existe un autre tout aussi intense et non moins réel :
C’est… la faim… de Dieu!

Certaines personnes en font l’expérience,
d’autres ne l’ont pas encore éprouvée.

Peut-être faut-il avoir connu des situations de ‘désert’ pour ressentir cette faim.
Pas un désert de sable et de dunes mais… un désert
de dénuement,
de désillusion,
de manque de sens à la vie.

Ces moments ou l’on se sent impuissant/es, démuni/es des ressources requises pour faire face au quotidien.
Un quotidien qui présente souvent des défis qui nous dépassent.

Dieu offre une nourriture,
ou plutôt, Dieu s’offre en nourriture.
C’est la signification de la fête d’aujourd’hui.

Avons-nous suffisamment faim – faim de lui – pour nous approcher et nous rassasier.
Manger à satiété – c’est ce qu’on fait les gens qui écoutaient Jésus… dans un lieu désertique… (Luc 9:11-17)

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-c-2022/

 

Source: Image: WallpaperBetter

 

 

Fête de la Sainte Trinité, année C – 2022

Parler de Dieu… peut-on le faire?
On doit le faire… mais… que dire et comment le dire?…
À sa manière à lui, en puisant à la source de sa parole.

Si nous tentons de le faire pour la fête d’aujourd’hui – fête de la Sainte Trinité –
nous n’arrivons pas à trouver même ce vocable dans la Bible.
Pourtant Dieu s’est dit lui-même, il nous a fait connaître qui il est.
Il s’est nommé PÈRE, FILS et ESPRIT.
Voilà comment il veut que nous soyons en relation avec lui.

Une réalité que l’on ne peut illustrer sauf avec de pauvres images bien imparfaites.
Deux images symboliques tentent de nous faire entrevoir que Dieu est UN en TROIS PERSONNES.

La première, d’un aspect plutôt géométrique, montre 3 formes IDENTIQUES réalisant une entité UNIQUE.
C’est l’illustration de ce que les théologiens s’efforcent de nous enseigner en affirmant que Dieu est UN en TROIS PERSONNES distinctes.

La deuxième illustration est celle que, selon la tradition, Saint Patrice a utilisé pour présenter cet article de foi aux gens qu’il évangélisait.
Il a utilisé une feuille de trèfle à 3 lobes identiques ne formant qu’une seule feuille.

Avouons bien simplement que nous ne pouvons PAS comprendre.
Il s’agit plutôt de se laisser imprégner de la réalité.

La réalité de notre Dieu qui veut que nous nous adressions à lui comme à un père – LE PÈRE,
lui qui nous traite comme ses enfants bien-aimés (Jean 16:27).
La réalité de Dieu qui veut que nous nous adressions à lui comme à un frère – LE FILS
du Père qu’il nous a appris à connaître (Jean 20:17).
La réalité de Dieu qui est L’ESPRIT qui nous a été donné par le Père et qui nous offre tout ce que le Fils veut nous partager (évangile du jour: Jean 16:12-15).

Le dernier verset de la 1ère lecture nous fournit l’ambiance dans laquelle notre foi peut se développer (Proverbes 8:22-31).
La Sagesse – l’Esprit de Dieu, parlant pour LES TROIS – affirme :

« Trouvant mes délices avec les fils des hommes. » 
 
C’est là notre Dieu: un Dieu qui trouve ses délices dans sa relation avec nous, les humains.
Pour quelle autre raison nous aurait-il créé/es?…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-trinity-year-c-2022/

 

Source: Images: Angelical Balance   Depositphotos

Fête de la Pentecôte, année C – 2022

En ce dimanche nous célébrons… la réalisation d’une promesse –
la promesse de Jésus lui-même.
Une promesse en des mots qui disent tout –
tout ce qui nous est donné,
tout ce que nous pouvons nous approprier!

« Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet,  *
pour qu’il soit avec vous à jamais, l’Esprit de vérité…
Vous le connaissez parce qu’il demeure auprès de vous » (Jean 14:16-17).

« Le Paraclet, l’Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom,
lui vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit » (Jean 14:26).

« Lorsque viendra le Paraclet que je vous enverrai d’auprès du Père,
l’Esprit de vérité qui vient du Père, il me rendra témoignage» (Jean 15:26).

« C’est votre intérêt que je parte,
car si je ne pars pas, le Paraclet ne viendra pas vers vous;
mais si je pars, je vous l’enverrai » (Jean 16:7).

« Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité,
il vous introduira dans la vérité tout entière…
Lui me glorifiera car c’est de mon bien qu’il recevra
et il vous le dévoilera » (Jean 16:13-14).

C’est aussi un peu… notre fête –
la fête de ce que nous avons reçu,
la fête de ce que nous sommes devenu/es!

La 2è lecture de ce dimanche le dit clairement (Romains 8 :8-17):

« Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ;
mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ;
et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. »

Que dire après cela?
« Seigneur, que ton bon esprit me conduise sur la voie droite » (Psaume 143:10)

 

*Le terme ‘Paraclet’ est traduit par les mots: soutien, avocat, conseiller, intercesseur.

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-c-2022/

 

Source: Image: First Welcoming All

7è dimanche de Pâques, année C – 2022

Plusieurs d’entre nous se tournent vers Dieu dans différentes situations.
Des prières lui sont adressées – souvent des pétitions – espérant obtenir ce qui est demandé.
Il y a des gens qui pensent secrètement (sans peut-être se l’avouer à eux-mêmes…) qu’il leur faut gagner Dieu à leur cause!
Ces personnes croient qu’elles doivent convaincre Dieu de leur besoin de ceci ou de cela.

Et pourtant!… Et pourtant!…
Une phrase de l’évangile de ce dimanche pourrait changer la perspective (Jean 17:20-26).

C’est Jésus lui-même qui la prononce dans la prière qu’il adresse à son Père lors de la dernière Cène – le dernier repas avec ses apôtres avant sa Passion.

Jésus dit alors :

« Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là,
mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi.
 »

Ne sommes-nous pas ceux qui croient en Jésus?
Alors… il a prié pour nous!
Et quelle prière cela devait être!…

Il ne s’agit plus de convaincre Dieu mais de se convaincre soi-même que Dieu est pour nous!

Le Psalmiste en avait fait l’expérience et pouvait dire:
« Le Seigneur est pour moi, plus de crainte »  (Ps.118:6).

Peut-être nous faut-il faire la même expérience…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/7th-sunday-of-easter-year-c-2022/

 

Source: Image: Unsplash

Fête de l’Ascension, année C – 2022

On nous pose souvent des questions et cela dans des situations diverses.
Certaines questions nous laissent parfois inconfortables…

J’imagine que ce fut le cas pour le groupe des apôtres lors de l’Ascension de Jésus.
La 1ère lecture de cette fête nous présente la scène (Actes 1:1-11).
Les deux derniers versets révèlent quelque chose d’intéressant.

Alors que Jésus disparaissait des yeux des apôtres,
« devant eux se tenaient deux hommes en vêtements blancs qui leur dirent:
‘Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel?’ »

On ne nous dit pas ce que les apôtres ont répliqué… le silence a probablement été leur réponse.

La question ‘POURQUOI’ a un écho qui perdure jusqu’à nos jours…
Toute une liste de ‘pourquois’ surgit soudain…

Les questions que, non plus des hommes en vêtements blancs, mais Jésus lui-même pourrait nous poser…

–        Pourquoi imaginez-vous que je vous ai quittés alors que j’ai promis:
« Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »  (Matthieu 28:20).

–        Pourquoi croyez-vous que je vous ai abandonnés alors que je vous ai assuré :
« Demandez et vous recevrez et votre joie sera parfaite. » (Jean 16:24).

–        Pourquoi pensez-vous que vous êtes seul/es alors que j’ai affirmé:
« L’Esprit de Vérité demeure en vous, il est avec vous. » (Jean: 14:17).

–        Pourquoi craindre Dieu dont je vous ai révélé le vrai visage de ‘Père’ et que j’ai dit:
« Je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime. » (Jean 16:26-27).

–        Pourquoi vivre dans l’inquiétude alors que je vous ai fait un don unique:
« Je vous laisse ma paix, je vous donne ma paix. » (Jean 14: 37).

–        Pourquoi ces multiples questions au sujet de l’avenir, j’ai pourtant dit clairement:
« Que votre cœur cesse de se troubler… je reviendrai vous prendre avec moi pour que là où je suis vous soyez, vous aussi. » (Jean 14:1,3).

Que répondre? Le silence est peut-être aussi la réponse…
Parce que la vraie réponse, celle qui traduirait réellement notre situation c’est qu’il nous arrive aussi à nous d’être… des gens de peu de foi… (Matthieu 8:26).

Nos doutes sont plus forts que nos convictions…
Nos hésitations sont plus réelles que nos certitudes…
Nos peurs sont plus intenses que notre confiance…

Autant de ‘nuages’ qu’il faut permettre à l’Esprit de dissiper…
chaque fois que notre quotidien devient nébuleux… chaque fois…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-ascension-year-c-2022/

 

Source: Image: Bible En Famille

6è dimanche de Pâques, année C – 2022

Il se peut que nous lisions la Bible régulièrement et que nous connaissions certains textes de mémoire.
Cela peut être utile, mais cela peut aussi présenter un piège, ou du moins, un défi:
celui de ne pas toujours porter une attention soutenue à la lecture.
Et pourtant, ces textes ont parfois matière à… nous secouer, littéralement!

C’est le cas pour la 1ère lecture de ce dimanche (Actes 15:1-2,22-29).
On y voit un groupe des premiers Chrétiens rassemblés autour de Paul et Barnabé et quelques autres Anciens.
On doit résoudre un problème qui a surgi dans une communauté chrétienne.

Les délégués adressent l’assemblée et ils utilisent une expression tout à fait hors de l’ordinaire.
Avec conviction, ils disent :
« L’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé… »

Une autre traduction exprime leur pensée ainsi :
« Il nous a semblé bon, au Saint-Esprit et à nous-mêmes… »
 
Quelle foi, quelle audace!
Être à ce point à l’écoute de Dieu…
Être totalement imprégné de l’inspiration de l’Esprit…
Être envahi dans tout son être par la présence de Dieu…
Être absolument convaincu que l’on traduit la parole de Dieu lui-même…

Pourrions-nous en dire autant?…
Avons-nous une telle foi?…
Une foi aussi audacieuse?…

Évidemment, cela implique que:

  • les choix que nous faisons,
  • les décisions que nous prenons,
  • les engagements auxquels nous nous adonnons,
  • les plans que nous élaborons,

tout cela est fait… en consultation avec lui, l’Esprit de Dieu…

« L’esprit Saint et nous… »
Évidemment, cette complicité change la perspective de la vie au quotidien!…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-c-2022/

 
Source: Image: https://unsplash.com/photos/C7B-ExXpOIE

5è dimanche de Pâques, année C – 2022

La 1ère lecture de ce dimanche nous dit que « Dieu avait… ouvert aux nations la porte de la foi » (Actes 14:21-27).

Croire – on croit à certaines choses, bien sûr.
On croit aussi à certaines personnes et ce qu’elles affirment.

Croire – mettre sa confiance, se fier totalement, absolument… on le fait… parfois…
Mais, en fait, il n’y que Dieu qui puisse… l’exiger de nous.
Cela implique une sorte d’abandon, de remise de soi.

On dit que l’on croit en Dieu, on répète les mots qui le disent.
On se remémore les formules qui font l’objet de notre croyance.

Notre célébration dominicale nous invite à prier ensemble le Credo ­–
le résumé de cette réalité que nous retrouvons chez Dieu, en Dieu:
ce qu’il est: Père, Fils, Esprit,
ce qu’il a fait: sa Création de l’univers, de nous-mêmes, le salut qu’il nous offre, sa promesse de vie éternelle.

Aujourd’hui, ayant lu, écouté, médité le texte de la 2è lecture de ce dimanche (Apocalypse 21:1-5),
j’ose exprimer, d’une manière… inédite peut-être, ma foi en ce Dieu dont l’apôtre Jean nous parle:

Je crois en Dieu – Dieu avec nous, les humains;
je crois que Dieu demeure avec nous,
et que nous sommes son peuple,
et lui-même, Dieu avec nous, est notre Dieu.
Il essuiera toute larme de nos yeux,
et la mort ne sera plus,
et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. 

 
Y croire, c’est en vivre!… Un jour… maintenant déjà!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-c-2022/
 

Source: Image: Fotomelia