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Les mois d’été… les célébrations…

Les mois d’été sont la période souvent choisie pour – vous l’avez deviné –
oui, les célébrations de mariage.
Nadia Labrecque revoit en pensée le mariage de sa nièce.
En regardant les photos de ce jour-là, Nadia se rappelle
la révélation qu’elle a reçue à cette occasion.
Elle nous en parle…

 

4è Dimanche de Pâques, année A – 2023

  Liberté et abondance – peut-on désirer davantage?
Il semble que ces deux mots résument nos aspirations profondes.

Étonnamment, c’est ce dont parle l’évangile de ce dimanche.
Vous ne l’aviez pas remarqué?
Le texte de Jean le dit pourtant clairement (Jean 10:1-10):

« Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ;
il pourra entrer; il pourra sortir et trouver un pâturage
Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »

C’est Jésus lui-même qui parle se présentant à la fois comme le Bon Berger
et la porte par laquelle les brebis peuvent entrer et trouver sécurité.

Aller, venir, entrer, sortir, trouver ce qui peut satisfaire et cela en abondance!
C’est ce que Dieu offre… si seulement nous l’acceptons!…

L’acceptation s’exprime en nous mettant à la suite de Jésus,
reconnaissant sa voix, lui qui nous appelle chacun/e par notre nom.

L’imagerie, ou l’expression traditionnelle du Bon Pasteur, peut nous sembler ancienne, démodée.
Il se peut qu’elle ne traduise pas pour nous la réalité d’un Dieu personnel –
un Dieu proche pour qui chacun/e de nous est important/e, précieux/se.

Un Dieu qui veut nous combler – c’est cela l’abondance qu’il offre.
Un Dieu qui veut nous sauver, littéralement, de tout ce qui nous empêche d’être la personne qu’au plus intime de nous-mêmes nous désirons être.

Il se peut que nous ne l’ayons encore jamais réalisé…
Heureux, heureuses, sommes nous si nous en faisons maintenant la découverte!

 

Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-a-2023/

 

Source: Images: Unsplash     Pexels (Lawrence Schaefer       

 

18è dimanche de l’année C, 2022

Une personne qui possède tout ce qu’on peut désirer et qui n’est satisfaite de rien –
c’est le portrait qui nous est donné dans la 1ère lecture de ce dimanche (Qohélet 1:2; 2:21-23).
Désillusion, découragement, ce qu’on nomme communément ‘la déprime’ quoi!

Rien qui donne la satisfaction anticipée.
Rien qui agisse comme un baume aux blessures quotidiennes.
Rien qui ne dissipe la tristesse lancinante.
Rien qui apporte le bonheur espéré.
RIEN qui vaille – VANITÉ!

Ce mot ne désigne pas la suffisance ou l’orgueil mais plutôt la futilité, l’absence de sens au quotidien.
Le diagnostic est sérieux… et la condition qu’il décrit l’est aussi…

Et il semble que, malheureusement, cette situation soit celle de bien des gens autour de nous.
Certain/es jouissent – non, possèdent – tout ce que l’argent peut procurer mais…
leur malaise persiste…
C’est que justement ce dont ils/elles ont vraiment besoin ne s’obtient pas avec les devises les plus en valeur sur le marché mondial.

D’une telle personne, Qohélet, le sage affirme:
« Même la nuit, son cœur n’a pas de repos. »
 
Le texte de l’évangile nous donne le message de Jésus lui-même qui rappelle à ses auditeurs,
et à nous également:
« La vie de quelqu’un, même dans l’abondance, ne dépend pas de ce qu’il possède. »

La vie, la vraie, celle qui est riche non de possession mais de signification,
c’est celle que lui-même nous offre, la vie en abondance (Jean 10:10).
Cette vie qui nous permet d’être, dans les mots de Jésus: « riche en vue de Dieu » (Luc 12:13-21).

Être riche… à la manière de Dieu!
Richesse de partage et de compassion.
Richesse de sympathie et de compréhension.
Richesse d’attention aux autres et de disponibilité pour leur venir en aide.

Cette richesse ne s’évalue pas en termes monétaires, elle ne se perd pas, elle ne s’épuise pas…
mais elle est si précieuse que… seul Dieu en connaît vraiment la valeur!
 

Note: Une autre réflexion est offerte sur un thème semblable mais présenté différemment en anglais à: https://image-i-nations.com/18th-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Images: iStock  L’Évangile de Dieu

 

On m’a dit… 26è jour

Un mariage, c’est toujours quelque chose de spécial, n’est-ce pas?
On se réjouit, parfois… on sent aussi l’émotion nous gagner.
Les responsables de la fête veulent s’assurer que
tout se passe parfaitement, sans complication…
Mais il arrive parfois que justement… un problème surgit.
Nadia Labrecque évoque une telle situation…
 

4è dimanche de Pâques, année A

Enfants, après avoir goûté quelque chose de bien bon, quand on demandait davantage de cette sucrerie, souvent on s’entendait dire : « C’est assez. »
Une expression que supportent bien mal les ados avec leur soif d’autonomie et de liberté sans mesure.

Et nous, les adultes, c’est chaque jour que nous sommes confrontés à cet incontournable : ASSEZ !
Et pourtant… il semble que nous n’ayons jamais assez de toutes les bonnes choses de la vie :
Pas assez de bien-être, pas assez de succès, pas assez d’appréciation, pas assez de chance, pas assez d’ami/es, pas assez de bonheur, pas assez d’amour…
Et la liste pourrait s’étendre encore bien longue.

Il semble que le quotidien nous oblige à supporter une faim insatiable jamais comblée.
On fait l’expérience d’un besoin si profond qu’il n’est jamais satisfait.
On désire, on espère, on attend et… le désir n’est pas réalisé, l’espérance ne débouche sur rien et… on cherche toujours… ce mystérieux élément qui manque à notre existence.

Et si l’évangile de ce dimanche (4è dimanche de Pâques, année A – Jn.10 :1-10) nous ouvrait le chemin qui, lui, ouvre sur un horizon prometteur.
Car c’est justement une promesse qui nous est donnée.
Les paroles de Jésus la l’énoncent clairement :

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

L’ABONDANCE ! Enfin, ce qui peut satisfaire en plénitude !
Certains diront : « Se fier à ça, c’est croire à un conte de fée ! »
Et si c’était autre chose qu’un conte de fée, tellement autre qu’une illusion consolante ?…
L’expression courante affirmera : « Ce n’est pas évident… »
Évidemment !

Pour ma part, je suis convaincue qu’il ne dira jamais :
« Je t’ai donné assez de faveurs, assez d’assistance, assez de miséricorde… »
Cela n’est pas… compatible avec son amour et sa compassion sans limites –
Un peu comme si – tout Dieu qu’il soit – il ne connaisse pas le mot ‘Assez’ !

Source: Images: C’est Assez, Dreamstime