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Journée mondiale pour la justice sociale – 20 février

S’il est bien une notion aussi peu et mal partagée sur les différents continents, c’est bien celle de la justice sociale. Et quand l’assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, elle a certainement mesuré la distance qui séparait le voeu de certaines réalités…

Elle invite les États Membres à célébrer cette journée mondiale en menant à l’échelon de leur pays des activités concrètes visant à promouvoir les buts et les objectifs proclamés lors du sommet mondial pour le développement social.

Cette journée existe depuis 2009 et doit rappeler à tous que les gouvernements se sont engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités. Le renforcement de la justice, la promotion de l’équité, la démocratie, la participation et la transparence sont les axes de travail proposés par l’assemblée.

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte: Journée Mondiale 

Le Québec a les moyens d’assurer une société plus juste

Après des années d’austérité, le gouvernement québécois a cumulé d’importants surplus depuis trois ans.  Puisque nos services publics et les programmes sociaux sont toujours sous-financés, on peut clairement affirmer que ces surplus ont été réalisés au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de notre filet social.

Avec les surplus anticipés de 5 milliards $ cette année et des mesures fiscales plus progressistes, nous avons les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer plus adéquatement les programmes sociaux, de planifier une transition juste basée sur le respect des droits et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome.

Un filet social fort : c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible et que les droits humains et la dignité des personnes soient respectés! C’est une question de CHOIX politiques.

Dans son budget du 10 mars, le gouvernement doit prendre les moyens d’améliorer les conditions de vie dans nos communautés, d’améliorer l’accès et la qualité des services publics et de lutter contre les inégalités sociales…

Ça passe notamment par plus de justice fiscale et un meilleur partage de la richesse.

À l’occasion de la Journée mondiale pour la justice sociale 2020, la Coalition Main rouge lancera la 2ème édition du document 10 milliards $ de solutions.

 

Source: Texte & Image: https://www.nonauxhausses.org/journee-mondiale-justice-sociale/

 

Journée mondiale de la radio – 13 février 2020

Proclamée en 2011 par les États membres de l’Unesco et adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2012 en tant que Journée internationale, le 13 février est devenue la Journée mondiale de la radio (JMR). Et, à l’occasion de la JMR 2020, l’Unesco invite les stations de radio à promouvoir la diversité, à la fois dans leur salle de rédaction et sur les ondes.

« La radio est un outil puissant pour célébrer l’humanité dans toute sa diversité et constitue une plate-forme pour le discours démocratique. Au niveau mondial, la radio reste le média le plus consommé. Cette capacité unique de toucher le public le plus large signifie que la radio peut façonner l’expérience de la société dans la diversité, être l’arène où toutes les voix peuvent s’exprimer, être représentées et entendues. Les stations de radio devraient desservir des communautés diverses, leur offrir une grande variété de programmes, de points de vue et de contenu. Les radios doivent être capable, dans leurs organisations et leurs opérations, de refléter la diversité de leurs publics » rappelle l’Unesco. 

 

Source: Texte & Image: La lettre .PRO de la radio

 

Le Synode se poursuit à Rome…

À Rome, le synode sur l’Amazonie se poursuit. Une femme de chez nous, Josianne Gauthier, y est présente comme invitée et elle est intervenue ainsi…

Synode: une déprogrammation de notre modèle « nécessaire »

Avocate de formation, la Montréalaise Josianne Gauthier a passé 17 ans au sein de Caritas Canada avant de devenir, en 2017, secrétaire générale d’un collectif d’organisations catholiques, le CIDSE (Coopération Internationale pour le Développement et la Solidarité) basé à Bruxelles. C’est à ce titre qu’elle a été nommée au sein de la courte liste des 12 invités spéciaux prenant part au Synode spécial sur l’Amazonie.

Des récits (des participants), elle retient une «douleur sincère palpable, crue» qui lui «donne la force» de poursuivre son travail de plaidoyer pour la justice sociale auprès de l’Union européenne ou de l’ONU.

Nombre d’entre eux évoquent «la destruction sauvage» de leur territoire «par intérêt». Mais de qui ? En réalité, Josianne Gauthier condamne le mode de vie occidental. Elle aimerait que tous voient que «notre confort de tous les jours se fait aux dépens des communautés qui perdent leur culture et dont les ressources sont ravagées» ; «un bien commun dont nous nous accaparons» alors que ces «gardiens de la planète» sont dépositaires d’un savoir ancestral et témoigne d’un véritable respect pour la Création. «Or, nous ne les écoutons pas», déplore-t-elle.

Le Pape François voudrait une Église au visage amazonien, «une provocation à se regarder dans le miroir, si on voit un modèle occidental de croissance, c’est qu’on est dans l’erreur», explique Josianne Gauthier. Pour évangéliser ces peuples,  sans plaquer «ce modèle qu’on vit et pratique tous les jours», elle juge qu’une «déprogrammation est nécessaire». Voilà aussi de quoi parle le Pape en parlant de conversion, estime-t-elle. Elle invite à changer de terminologie et d’approche pour passer de la pitié à la solidarité et la justice.

Source : Texte, extrait Entretien avec Josianne Gauthier https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synode-amazonie-josianne-gauthier-modele-economique.html

Image: youtube

 

 

Journée mondiale contre le travail des enfants – 12 juin

L’Organisation internationale du Travail (OIT) marque la Journée mondiale contre le travail des enfants le 12 juin pour attirer l’attention sur l’étendue de ce problème, qui est loin d’être résolu. Chaque année depuis 2002, la journée mobilise les gouvernements, les employeurs et toute la société civile afin de reporter l’attention sur la situation des enfants qui continuent à travailler dans le monde, ainsi que sur les actions à mettre en place pour les aider.

« C’est l’exploitation des enfants qui constitue le mal… le plus insupportable au cœur des hommes. Un travail sérieux en matière de législation sociale commence toujours par la protection des enfants. »

Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants passera en revue les progrès accomplis en 100 ans de soutien de l’OIT aux pays pour combattre le travail des enfants. Depuis sa création en 1919, la protection des enfants est inscrite dans le Préambule de la Constitution de l’OIT.

L’année 2019 marque les 20 ans de l’adoption de la Convention (n° 182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999. Avec seulement quelques pays qui ne l’ont pas encore fait, cette Convention est proche de la ratification universelle. En cette Journée mondiale, nous appelons à l’entière ratification et mise en œuvre de la Convention n° 182 et de la Convention (n° 138) sur l’âge minimum, 1973.

Source: Texte & Image: www.un.org

 

 

Le cri d’alarme de l’Organisation internationale du travail
Les chiffres montrent que l’esclavage n’a pas disparu, puisque quelque 5,7 millions de jeunes sont asservis ou sont forcés de travailler. Ces enfants ont souvent beaucoup de problèmes pour obtenir de l’aide, non seulement parce qu’ils sont jeunes, mais aussi parce qu’ils ne possèdent aucun certificat de naissance ou papiers officiels et qu’ils sont donc « invisibles » aux yeux des autorités.

« Les formes les plus dangereuses de travail des enfants dépassent largement nos estimations précédentes », s’alarme l’OIT. Sept enfants sur dix travaillent dans des exploitations agricoles, souvent pour une production locale destinée à leur propre famille. Mais environ 10 millions d’enfants (en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud) travailleraient pour une activité d’exportation, c’est-à-dire, in fine, pour des entreprises occidentales. Les secteurs les plus exposés à ce genre de pratique sont le textile, la fabrication des tapis, la récolte de tabac ou de cacao à destination des grands groupes internationaux.

Le travail des enfants concerne également les pays développés : 2,5 millions d’enfants y travailleraient. Ce phénomène touche surtout l’agriculture aux Etats-Unis, les services à la personne en Grande-Bretagne et le textile et le bâtiment en Europe du Sud.

Source: Texte: Journée Mondiale

Journée mondiale de l’océan – 8 juin

Nettoyons nos océans
La Journée mondiale de l’océan est célébrée pour rappeler que les océans jouent un rôle primordial dans notre subsistance. Véritables poumons de notre planète, ils fournissent, par exemple, la plupart de l’oxygène que nous respirons. Ils constituent aussi une source importante de nourriture et de médicaments, et sont un élément essentiel de la biosphère. Il est donc important de sensibiliser le public sur la place fondamentale qu’ils occupent dans notre écosystème, mais également sur l’impact de nos activités humaines.

Cette journée vise notamment à mobiliser et unir les populations du monde entier sur un projet de gestion durable des océans. Il s’agit enfin de rendre hommage à leur beauté et à leur richesse.

L’Océan et le genre
Cette année, les problématiques discutées à l’occasion de la Journée mondiale de l’océan prendront aussi une dimension sexospécifique. Il s’agira en effet d’une opportunité pour renforcer les connaissances en matière d’Océan et de genre, de rechercher les moyens de promouvoir l’égalité des sexes dans le cadre d’activités liées aux océans telles que la recherche scientifique marine, la pêche, le travail en mer, la migration et la traite des êtres humains, mais aussi dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques publiques.

L’importance de l’égalité des sexes – en particulier pour la conservation efficace et l’utilisation durable des océans, des mers et des ressources marines – est aujourd’hui avérée. Cependant, il existe très peu de données et de recherches sur cet enjeu, et une action concertée en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et des filles reste nécessaire dans tous les secteurs liés aux océans pour atteindre l’Objectif de développement durable n°5.

Afin de célébrer la Journée mondiale de l’océan, une conférence se tiendra au Siège de l’ONU à New York le 7 juin 2019. Des artistes et des conférenciers du monde entier viendront échanger leur point de vue autour de la thématique « l’océan et le genre », afin d’avoir une approche et une compréhension globale du sujet. L’objectif final sera celui d’arriver à établir les mesures nécessaires à la réalisation de l’égalité des sexes dans les activités liées à l’océan.

 

Source: Texte: https://www.un.org  Image: ‘Une petite fille parle à l’océan’ – Finaliste du concours photo de la Journée mondiale de l’océan 2017/Dragos Dumitrescu, Roumanie.

 

Journée mondiale de l’environnement – 5 juin 2019

Il est indispensable de comprendre les différents types de pollution et leurs effets sur notre santé et notre environnement afin de prendre des mesures pour améliorer l’air que nous respirons.

« Il est donc temps de passer à l’action. Mon message aux gouvernements est clair : taxez la pollution, cessez de subventionner les combustibles fossiles et arrêtez de construire de nouvelles centrales à charbon. Il nous faut passer à une économie verte. » — António Guterres, Secrétaire général de l’ONU

Protégeons notre environnement
L’être humain est à la fois créature et créateur de son environnement, qui assure sa susbsistance physique et lui offre la possibilité d’un développement intellectuel, moral, social et spirituel. Dans la longue et laborieuse évolution de la race humaine sur la terre, le moment est venu où, grâce aux progrès toujours plus rapides de la science et de la technique, l’homme a acquis le pouvoir de transformer son environnement d’innombrables façons et à une échelle sans précédent.

L’Organisation des Nations Unies, consciente que la protection et l’amélioration de l’environnement est une question d’importance majeure qui affecte le bien-être des populations et le développement économique à travers le monde, a désigné le 5 juin comme Journée mondiale de l’environnement. La célébration de cette journée nous permet de développer les bases nécessaires pour éclairer l’opinion publique et donner aux individus, aux entreprises et aux collectivités le sens de leurs responsabilités en ce qui concerne la protection et l’amélioration de l’environnement. Depuis son lancement en 1974, cette journée est devenue une plate-forme mondiale de sensibilisation du public largement célébrée dans le monde entier.

Combattre la pollution de l’air
Chaque Journée mondiale de l’environnement est organisée autour d’un thème qui attire l’attention sur une préoccupation environnementale particulièrement urgente. Le thème de cette année est « La pollution de l’air », devenue désormais un problème mondial majeur.

Choisi par la Chine en tant qu’hôte des célébrations de la Journée pour 2019, le thème de cette année nous invite tous à réfléchir à la manière dont nous pouvons changer notre quotidien afin de réduire la pollution atmosphérique que nous produisons (et respirons !) et donc de contrecarrer sa contribution au réchauffement de la planète et ses effets sur notre santé.

Il est indispensable de comprendre les différents types de polluants et leur incidence sur la santé et l’environnement afin de prendre les mesures nécessaires pour améliorer la qualité de l’air. Neuf personnes sur dix dans le monde sont exposées à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux niveaux de sécurité de l’Organisation mondiale de la santé. Nous sommes confrontés à une véritable crise qui demande des actions rapides et radicales.

 

Source: Texte: www.un.org  Images: youtube   Freepik

 

 

Journée internationale des femmes – 8 mars 2019

 

Cette année, le thème de la Journée internationale des femmes, célébrée le 8 mars, est « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ». Il place l’innovation par les femmes et les filles, pour les femmes et les filles, au cœur des efforts pour parvenir à l’égalité entre les sexes.

Source : Texte & Image : un.org

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Commençons par l’intitulé de cette journée. L’ONU parle de la journée internationale des femmes (c’est d’ailleurs l’intitulé officiel) alors que la France a plutôt tendance à privilégier la journée internationale des droits de la femme. Bien entendu la différence n’est pas anodine et nous laissons chacun (et chacune) se positionner selon ses préférences. Nous avons choisi de garder l’intitulé des Nations Unies mais nous n’en faisons ni une prise de position politique ni un casus belli avec les militantes les plus virulentes…

Une date unique dans le monde entier
La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année par des groupes de femmes dans le monde entier. Elle est également célébrée à l’ONU et, dans de nombreux pays, c’est un jour de fête nationale. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard en arrière, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et le développement.

Des femmes qui ont fait l’histoire
La Journée internationale de la femme est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un pied d’égalité avec les hommes. Dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes.

L’idée d’une Journée internationale de la femme s’est fait jour au tournant des XIXe et XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.

Repères chronologiques
1909 – Conformément à une déclaration du Parti Socialiste américain, la première Journée nationale de la femme a été célébrée sur l’ensemble du territoire des États-Unis, le 28 février. Les femmes ont continué à célébrer cette journée le dernier dimanche de février jusqu’en 1913.

1910 – L’Internationale socialiste réunie à Copenhague a instauré une Journée de la femme, de caractère international, pour rendre hommage au mouvement en faveur des droits des femmes et pour aider à obtenir le suffrage universel des femmes. La proposition a été approuvée à l’unanimité par la conférence qui comprenait plus de 100 femmes venant de 17 pays, dont les trois premières femmes élues au Parlement finlandais. Aucune date précise n’a été fixée pour cette célébration.

1911 – À la suite de la décision prise à Copenhague l’année précédente, la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois, le 19 mars, en Allemagne, en Autriche, au Danemark et en Suisse, où plus d’un million de femmes et d’hommes ont assisté à des rassemblements. Outre le droit de voter et d’exercer une fonction publique, elles exigeaient le droit au travail, à la formation professionnelle, et la cessation de la discrimination sur le lieu de travail.

Moins d’une semaine après, le 25 mars, le tragique incendie de l’atelier Triangle à New York a coûté la vie à plus de 140 ouvrières, pour la plupart des immigrantes italiennes et juives. Cet événement a eu une forte influence sur la législation du travail aux États-Unis, et l’on a évoqué les conditions de travail qui avaient amené cette catastrophe au cours des célébrations subséquentes de la Journée internationale de la femme.

1913-1914 – Dans le cadre du mouvement pacifiste qui fermentait à la veille de la Première Guerre mondiale, les femmes russes ont célébré leur première Journée internationale de la femme le dernier dimanche de février 1913. Dans les autres pays d’Europe, le 8 mars ou à un ou deux jours de cette date, les femmes ont tenu des rassemblements soit pour protester contre la guerre, soit pour exprimer leur solidarité avec leurs soeurs.

1917 – Deux millions de soldats russes ayant été tués pendant la guerre, les femmes russes ont de nouveau choisi le dernier dimanche de février pour faire la grève pour obtenir  » du pain et la paix « . Les dirigeants politiques se sont élevés contre la date choisie pour cette grève, mais les femmes ont passé outre. Le reste se trouve dans les livres d’histoire : quatre jours plus tard, le tsar a été obligé d’abdiquer et le gouvernement provisoire a accordé le droit de vote aux femmes. Ce dimanche historique tombait le 23 février dans le calendrier julien qui était alors en usage en Russie, mais le 8 mars dans le calendrier géorgien utilisé ailleurs.

Depuis ces années, la Journée internationale de la femme a pris une nouvelle dimension mondiale dans les pays développés comme dans les pays en développement. Le mouvement féministe en plein essor, qui avait été renforcé par quatre conférences mondiales sur les femmes organisées sous l’égide de l’ONU, a aidé à faire de la célébration de cette Journée le point de ralliement des efforts coordonnés déployés pour exiger la réalisation des droits des femmes et leur participation au processus politique et économique. De plus en plus, la Journée internationale de la femme est le moment idéal pour réfléchir sur les progrès réalisés, demander des changements et célébrer les actes de courage et de détermination de femmes ordinaires qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire des droits des femmes.

La journée de la femme digitale
Prolongement logique de cette journée, un événement a été créé en 2013 en France et se renouvèle chaque année, la journée de la femme digitale. A découvrir !

Un site à visiter : www.un.org

Source : Texte & Image : Journée Mondiale

 

Journée mondiale du bénévolat – 5 décembre

Bénévoler ? C’est consacrer son temps libre en mettant au service des autres son énergie et ses compétences. C’est donc bénévolement que je vais vous présenter cette journée. (si, si je vous le jure)

Valeur républicaine ?
En effet, c’est le 17 décembre 1985 à New York que l’ONU a décidé de créer la journée mondiale du bénévolat afin de promouvoir le travail des bénévoles pour le développement économique et social aussi bien au niveau local, national et international. Mais c’est aussi pour mettre en avant le rôle joué par les structures associatives qui s’efforcent de répondre aux divers besoins de la vie sociale, principalement au près des jeunes, et des quartiers difficiles.

L’ONU souhaiterait voir les sociétés et les gouvernements reconnaître et promouvoir le volontariat comme activité indispensable.

Bénévolat ou volontariat ?
Pour être tout à fait précis, nous nous devons de dire que la résolution des Nations Unies dont il est fait mention (la 40/212) est plus exactement consacrée au volontariat. Et dans ce cas, on parle volontiers de la Journée Internationale du Volontariat. Mais ne nous leurrons pas, il s’agit bien d’une seule et même journée. La nuance n’existe d’ailleurs qu’en France et son origine est plutôt à rechercher dans les méandres du dictionnaire. Ne traduit-on pas « bénévolat » par « Voluntary work » ?

Championne d’Europe
La France peut se vanter d’être championne d’Europe du bénévolat et du volontariat (ça fait toujours plaisir). Effectivement 4 associations sur 5 sont exclusivement gérées par des bénévoles.

Soit 190 associations créées par jour (70 000 par an, 1 million d’associations en activité), ainsi que 12 millions de bénévoles (dont 3,5 millions de bénévoles réguliers qui accordent au moins deux heures par semaine à une association) qui sont reconnus au niveau du gouvernement par le ministère chargé de la vie associative. Mais hélas, le nombre de bénévoles ne semble pas augmenter.

Chez certain de nos voisins, le bénévolat est considéré comme une matière éducative, c’est à dire qu’il fait partie dans de nombreux pays du cursus universitaire, mais la France devrait d’ici quelques temps se mettre au niveau de ses voisins.

Un site à visiter : www.unicef.fr    Source : Texte: Journée mondiale     Image: Ville de Gaspé      

Journée Internationale des personnes handicapées – 3 décembre

Afin de favoriser l’intégration et l’accès à la vie économique, sociale et politique des personnes handicapées, une Journée Internationale des Personnes Handicapées à été proclamée, en 1992, par les Nations Unies, à la date du 3 décembre.

Cette journée mondiale est par ailleurs l’occasion idéale de réaffirmer certains principes de base, trop souvent oubliés: « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Le respect de cette dignité due à chaque personne, valide ou non, implique la reconnaissance de droits fondamentaux comme l’éducation ou l’accès au travail.

Les manifestations organisées à cette occasion nous invitent à de modifier le regard que nous portons sur les personnes handicapées.

Sortie la journée du 3/12 de l’ombre médiatique

Depuis 2011, cette journée possède son étendard, son symbole… sous la forme d’un badge à porter sur soi. Cette initiative revient à une association belge, l’ASPH qui l’a mis en place en collaboration avec plus d’une trentaine d’autres associations.

Lors de la création du badge, le choix définitif s’est porté sur le cercle violet: 

  • le cercle est synonyme de perfection, d’absolu, d’infini
  • le violet symbolise l’unité, le peuple et la démocratie chez le romains.

Oui, les personnes handicapées font partie de la société civile.
Oui, les personnes handicapées sont des citoyennes à part entière.
Oui, les personnes handicapées revendiquent leur place.

Le grand public est amené à reconnaître la personne handicapée comme l’une des leurs. Le badge rappelle que la personne handicapée est une personne avant d’être un handicapé. Il rappelle que la personne handicapée fait partie intégrante de la société.
Rassembleur, fondamental, facile, ce badge est le symbole d’un secteur… celui du handicap.

Un site à visiter : www.handicap-international.org   Source : Texte & Images : Journée mondiale

Journée Internationale des droits de l’enfant – 20 novembre

« Rien n’est plus important que de bâtir un monde dans lequel tous nos enfants auront la possibilité de réaliser pleinement leur potentiel et de grandir en bonne santé, dans la paix et dans la dignité. »
Kofi A. Annan, secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies

C’est en 1996 que le Parlement français a décidé de faire du 20 novembre la « Journée Mondiale de défense et de promotion des droits de l’enfant » (loi 96/296 du 9 avril 1996). Cette journée internationale est un moment privilégié pour se rendre compte des nombreuses injustices perpétrées contre les enfants dans le monde. Elle tente aussi de faire valoir la convention internationale des droits de l’enfant de 1989.

Une convention et des droits
La Convention Internationale des Droits de l’Enfant est un texte de 54 articles, adoptée par les Nations Unies le 20 novembre 1989. Elle affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduqué, soigné, protégé, quel que soit l’endroit du monde où il est né. Et aussi qu’il a le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer. Elle a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s’engager.

Ce texte est très important, mais pas suffisant : il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. Les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c’est tout d’abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C’est à ce prix que les droits de l’enfant seront véritablement respectés.

L’UNESCO a toujours accordé une place significative à l’enfant au sein de ses programmes et de ses activités, qui visent notamment au développement optimal de la personnalité dès la petite enfance, au progrès social, moral, culturel et économique de la communauté, à l’appréciation des identités et valeurs culturelles, et à la sensibilisation au respect des droits et des libertés fondamentales.

La promotion et le respect des Droits de l’Enfant ne doit pas rester un simple idéal, mais doit devenir une réalité au quotidien, que soient enfin reconnus les droits essentiels de l’enfant : droit à la protection, droit à la santé, droit au développement harmonieux, droit à la culture, droit à l’éducation.

L’Unicef, dans son rapport annuel intitulé « Enfants exclus, enfants invisibles » relève qu’il existe de nombreux enfants qui ne sont même pas enregistrés à l’Etat civil. Ce même rapport indique que plus d’un milliard d’enfants sur Terre « souffrent de privations extrêmes liées à la pauvreté, à la guerre et au sida ».

En 2015, un enfant meurt encore toutes les 3 secondes. Sans parler des millions d’enfants privés d’éducation, de soins, de nourriture, d’eau potable…

Parmi les nombreuses oeuvres qui agissent pour que soit reconnue la dignité des pauvres et des enfants du monde entier, l’UNICEF est surement l’une des plus connues, c’est pourquoi nous vous conseillons de découvrir ses actions dans son site internet dédié.

Un site à visiter : www.unicef.fr    Source : Texte (abrégé) & Image : Journée mondiale