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Journée mondiale du réfugié – 20 juin 2020

Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés, voire parfois leur semaine. L’une parmi les plus connues est la Journée africaine des réfugiés, qui est célébrée le 20 juin dans plusieurs pays.

Solidarité africaine
En témoignage de solidarité avec l’Afrique, qui abrite le plus grand nombre de réfugiés, et envers qui elle a toujours montré une grande générosité, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution 55/76 le 4 décembre 2000.Dans cette résolution l’assemblée générale a noté que l’année 2001 marquait le cinquantième anniversaire de la Convention de 1951 relative au statut des réfugiés et que l’Organisation de l’unité africaine (OUA) avait accepté que la Journée internationale des réfugiés coïncide avec la Journée du réfugié africain du 20 juin.

L’Assemblée générale des Nations Unies a décidé par conséquent qu’à compter de 2001, le 20 juin marquerait la Journée mondiale des réfugiés.Une seconde journée est consacrée aux réfugiés : la journée mondiale du migrant et du réfugié, instituée par l’église catholique et célébrée le 17 janvier.

Un record dont on se passerait volontiers…
Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a publié le 19 juin 2019 son rapport annuel. Il nous révèle que le monde comptait fin 2018 un nombre record de 70,8 millions de déracinés ayant fui des guerres ou des persécutions. Il s’agit d’un niveau jamais atteint depuis la création du HCR, il y a 70 ans.

  • 2 fois plus de personnes déracinées qu’il y a 20 ans
  • 2,3 millions de personnes supplémentaires par rapport à l’année 2017

Le mode de calcul de l’ONU permet de catégoriser le nombre total de « déracinés » dans le monde de la façon suivante :

  • les réfugiés (25,9 millions)
  • les déplacés internes (41,3 millions)
  • les demandeurs d’asile (3,5 millions).
Un site à visiter : www.un.org  Source: Texte & Image: Journée mondiale

 

Chacun peut agir. Chaque geste compte.

Cette année, nous célébrons la Journée mondiale du réfugié dans un contexte de forte mutation sociale.

Une pandémie a éprouvé notre résistance et mis en lumière des inégalités chroniques. Elle nous a également permis de créer d’autres types de relations et de renouveler notre motivation à agir pour l’égalité.

En cette période de Covid, nous célébrons les réfugiés qui sont en première ligne pour combattre la pandémie, avec le soutien de leurs pays d’accueil et des travailleurs humanitaires. Nous avons vu des héros du quotidien issus de toutes les couches sociales se proposer pour rejoindre les forces vives.

Qui que vous soyez et d’où que vous veniez, pandémie ou pas, chacun de nous peut agir. Chaque geste compte.

Source: Texte: UNHCR Canadademandeurs d’Asile

 

Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit – 19 juin 2020

Il ne faut pas manquer de souligner que cette réalité a malheureusement été présente during la période que nous traversons – une période non de conflit mais de pandémie… (Note de l’éditrice)

La création de cette journée est récente. 2015 pour être plus précis. En effet, c’est le 19 juin 2015 que l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’a instituée.

Un cri éthique !
Cette Journée n’est certes associée à aucun conflit en particulier mais fait référence à « une tragédie pour l’humanité ».  Le Président de l’assemblée a insisté pour que la priorité soit accordée à la prévention et à l’attention aux victimes. Elles ont besoin d’une aide globale et dr débarrasser les de leur honte qui doit rejaillir sur les criminels.

La violence sexuelle [en temps de conflit] n’est pas un phénomène nouveau et nous pouvons notamment nous souvenir que les atrocités commises en Ouganda ont fini par par la révolte du peuple qui s’est finalement levé contre le Gouvernement qui perpétuait ces atrocités.  L’utilisation du viol comme arme de guerre doit être combattue par tous les moyens et les violeurs et leurs supérieurs traduits en justice.

Une journée « pas comme les autres »
Selon les représentants de l’ONU, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ne peut pas être considérée comme une journée qui s’ajoute simplement à 120 autres, elle doit être une source d’inspiration pour des normes internationales de reddition de comptes. Tout un programme.

L’assemblée a par ailleurs souligné le rôle que pourrait jouer la Cour pénale internationale (CPI) dans la lutte contre la violence sexuelle et a appelé à la sensibilisation des dirigeants politiques, des Casques Bleus et des policiers en service dans les missions de maintien de la paix de l’ONU.

Un site à visiter : www.un.org            Source : Texte : Journée Mondiale   Images : zakweli    Journée mondiale
 
 

Journée Mondiale des océans – 8 juin 2021

La Journée des océans, célébrée le 8 juin, vise à nous rappeler le rôle des océans comme source de vie partout dans le monde. Il s’agit d’une célébration internationale proclamée il y a dix ans à l’occasion du Sommet de la Terre et des Nations Unies tenu à Rio de Janeiro.
Après des débuts timides, cet événement a aujourd’hui une grande ampleur dans le domaine de la sensibilisation à la santé des océans et celui d’une meilleure gestion de l’Océan et de ses ressources.

Un évènement international

Simultanément sur les 5 continents, les Aquariums, Centres de Sciences, Musées, Associations et Institutions d’éducation à l’environnement marin du RESEAU OCEAN MONDIAL proposent à leur public des festivités pleines d’animations ludiques et d’actions concrètes, les petits et grands. Ateliers artistiques et pédagogiques, conférences, nettoyage de plages/de ports, films, contes et concours sont organisés simultanément sur l’ensemble de la semaine ou du week-end autour du 8 juin. Des opérations sont prévues sur les cinq continents, aussi bien en France qu’en Mauritanie, Italie, Etats-Unis Australie ou Danemark.Ce que nous faisons au sein de notre communauté peut avoir des effets positifs ou négatifs sur nos océans. L’eau passe de nos océans à l’atmosphère puis aux terres avant de retourner dans les océans. Les ressources en eau sont limitées et nous ne disposons que des quantités existantes sur Terre. La protection de nos océans commence par celle de nos bassins hydrographiques, et nous comptons sur vous pour l’assurer !
Quatre objectifs principaux

  • L’adoption d’une nouvelle perspective en encourageant les individus à réfléchir à ce que l’eau signifie pour eux et aux raisons de lui attacher une grande valeur;
  • La sensibilisation un grand nombre de gens ne réalisent pas la profusion de créatures vivantes et d’habitats dont la beauté n’a d’égale que la diversité, que renferment nos rivières et nos océans, ni l’impact de nos actions sur ces ressources;
  • Le changement de nos habitudes les citoyens doivent être encouragés à devenir les gardiens de nos eaux afin de les préserver pour les générations futures;
  • La célébration que vous habitiez à l’intérieur des terres ou sur la côte, vous pouvez organiser des événements sur le thème de l’eau ou y participer.

Les océans en quelques chiffres
Plus de 90% des 10 espèces de poissons les plus pêchés sont en voie de disparition et près de 50% des autres espèces commerciales sont menacées par l’industrie de la pêche, par ailleurs 80% de la pollution des océans provient des terres.

Par ailleurs, une pétition a été mise en place conjointement avec THE OCEAN PROJECT pour faire du 8 juin la Journée Mondiale de l’Océan officiellement reconnue par l’ONU. Proposée au Sommet de la Terre de Rio en 1992 par le Canada, la Journée Mondiale de l’Océan a, jusqu’à présent, était peu suivie. Or l’Océan recouvre plus des deux tiers de la Terre. Il joue un rôle essentiel dans la régulation des climats, la qualité de l’air et de l’eau.

Un site à visiter : www.worldoceannetwork.org     Source: Texte: Journée Mondiale  Image: YouTube
  

Journée mondiale des abeilles – 20 mai 2020

 Journée mondiale des abeillesLes Nations Unies ont désigné le 20 mai Journée mondiale des abeilles (ou « Beeday » pour les familiers de la langue de Shakespeare). Le 20 mai coïncide avec l’anniversaire d’Anton Janša, l’apiculteur slovène reconnu aujourd’hui comme étant le père de l’apiculture moderne. Il a en son temps rendu hommage à l’abeille pour sa capacité à travailler dur tout en n’ayant besoin que de peu d’attention… mais les temps ont bien changé et l’abeille vit aujourd’hui des jours difficiles avec une mortalité en croissance préoccupante d’année en année.
Le déclin des abeilles
Il existe de multiples raisons à la disparition des abeilles : dérèglement climatique, virus et agents pathogènes, acariens (varroa destructor), parasites (nosema ceranae), disparition des habitats naturels liée aux monocultures et, bien évidemment, l’abus de traitements par produit phytosanitaires.Un rapport récent (2019) de GreenPeace permet de se faire une idée plus complète sur la question.       Télécharger le document.Indispensables abeilles…
Elles jouent bien entendu un rôle clé en tant que pollinisatrices, et les menaces auxquelles elles sont confrontées les empêchent de jouer correctement ce rôle et mettent en péril notre biodiversité.

En instituant la journée mondiale des abeilles, les Nations Unies nous incitent une fois de plus à réfléchir sur les enjeux et modifier nos comportements.

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale – 7 avril 2020

Le 7 avril la JOURNÉE MONDIALE souligne plus d’une réalité digne de célébration.
En cette période exceptionnelle de COVID-19, il convient de les mentionner ensemble.

Journée Mondiale de la Santé
Chaque année, le 7 avril, des centaines d’organisations célèbrent la Journée Mondiale de la Santé. Des manifestations de sensibilisation sont organisées dans le monde entier, visant à mieux informer les opinions publiques à propos de la morbidité, la mortalité et la souffrance.

Notre capital inaliénable le plus précieux est notre santé. Mais le constat mondial est alarmant: les pays en voie de développement ne bénéficient toujours pas des conditions de vie nécessaires au maintien d’une bonne santé. Les infrastructures sont déficientes et l’accès aux médicaments difficile, sans parler des trafics de médicaments frelatés…

Dans les pays dits développés, l’égalité devant la santé n’est pas non plus de mise. Si une majorité des citoyens de ces pays bénéficient d’infrastructures de santé performantes et accessibles, d’autres sont obligés de renoncer à certains soins, faute de pouvoir payer la mutuelle qui prendra en charge leurs dépenses.

Un site à visiter : www.who.int   Source: Texte (abrégé): Journée mondiale   Image: Unsplash

Journée mondiale du travail invisible
Donner de la visibilité à de l’invisible, tel est le challenge relevé par cette journée mondiale d’origine canadienne, célébrée depuis quelques années déjà*.

Mais qu’est-ce que le travail invisible ?
Si vous cherchez quelquechose de louche, de glauque, de honteux… vous n’y êtes pas du tout !
On parle habituellement du travail invisible dans le cadre familial avec le travail des mères de familles, essentiel et pourtant toujours aussi méconnu. Son qualificatif d’invisible lui vient du fait que sa valeur n’est pas reconnue ni comptabilisée dans les comptes nationaux comme par exemple le PIB (produit intérieur brut).

D’après l’association canadienne Afeas à l’origine de cette réflexion, on estimait déjà, en 1995, à 11 000 milliards de dollars américains la valeur annuelle du travail invisible et non rémunéré des femmes à travers le monde (source ONU).

Une journée pour donner de la visibilité
Difficile de changer le cours des choses en la matière… espérons tout de même qu’une telle journée permettra à tous de mieux comprendre et apprécier la valeur de ce travail « invisible ».

Note de l’éditrice: Cette période où le CORONAVIRUS fait rage à travers le monde voit une explosion d’initiatives de la part de d’innombrables personnes qui se donnent, littéralement, a corps perdu, pour venir en aide à de multiples besoins. La vie de bien des gens dépend de leur générosité…
 

  • la date retenue par l’Afeas est en principe le premier mardi de chaque mois d’avril. Ce qui fait que pour 2020 la journée est célébrée le 7 avril.
Source: Texte & Illustration: Journée mondiale

Journée internationale du bonheur – 20 mars 2020

Prenez un jour « normal », sans guerre, sans catastrophe, sans aucun viol, sans fermeture d’usine, sans expulsion… ç’est bon, vous l’avez trouvé ? il ne vous reste plus qu’à créer la journée internationale du bonheur.

Présenté comme cela, c’est presque drôle. Ce qui l’est moins, c’est que cette journée existe bel et bien et qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.

Une journée alibi ?
La résolution de l’assemblée générale de l’ONU est explicite, elle invite chaque état-membre à célébrer cette Journée comme il se doit, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.

Pour faire bonne mesure l’auguste assemblée associe à cette démarche les différents organismes des Nations Unies, toutes les organisations internationales et régionales ainsi que la société civile.

Un objectif fondamental de l’être humain
On aurait pu aussi parler de journée gadget… mais c’est loin d’être le cas et la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies est explicite:

Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial.

La journée mondiale du bonheur est bien dans l’air du temps et de la recherche d’un « mieux vivre ». Les économistes cherchent aujourd’hui à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur pour le développement afin d’orienter les politiques nationales.

On en arrive ainsi au véritable but de cette journée : la prise de conscience par les gouvernements que la seule croissance économique ne suffit plus à assurer le « bonheur » d’un pays et qu’un développement plus équitable, équilibré et durable permettrait de mieux éliminer la pauvreté et assurer le bien-être de tous les peuples.

Un site à visiter : www.un.org  Source: Texte: Journée Mondiale Image: © robdigphot – fotolia.com

Note de l’éditrice:

Cette publication avait été rédigée avant ce que l’on nomme maintenant ‘la pandémie’… les illustrations ci-contre seraient plus appropriées à la situation présente…

Source: Images: Unsplash

Journée mondiale pour la justice sociale – 20 février

S’il est bien une notion aussi peu et mal partagée sur les différents continents, c’est bien celle de la justice sociale. Et quand l’assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 20 février, Journée mondiale de la justice sociale, elle a certainement mesuré la distance qui séparait le voeu de certaines réalités…

Elle invite les États Membres à célébrer cette journée mondiale en menant à l’échelon de leur pays des activités concrètes visant à promouvoir les buts et les objectifs proclamés lors du sommet mondial pour le développement social.

Cette journée existe depuis 2009 et doit rappeler à tous que les gouvernements se sont engagés à faire de l’élimination de la pauvreté et du chômage une de leurs priorités. Le renforcement de la justice, la promotion de l’équité, la démocratie, la participation et la transparence sont les axes de travail proposés par l’assemblée.

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte: Journée Mondiale 

Le Québec a les moyens d’assurer une société plus juste

Après des années d’austérité, le gouvernement québécois a cumulé d’importants surplus depuis trois ans.  Puisque nos services publics et les programmes sociaux sont toujours sous-financés, on peut clairement affirmer que ces surplus ont été réalisés au détriment de la majorité de la population et au prix de l’affaiblissement de notre filet social.

Avec les surplus anticipés de 5 milliards $ cette année et des mesures fiscales plus progressistes, nous avons les moyens de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics, de financer plus adéquatement les programmes sociaux, de planifier une transition juste basée sur le respect des droits et de mieux soutenir les organismes d’action communautaire autonome.

Un filet social fort : c’est la meilleure manière de s’assurer que notre société soit la plus juste possible et que les droits humains et la dignité des personnes soient respectés! C’est une question de CHOIX politiques.

Dans son budget du 10 mars, le gouvernement doit prendre les moyens d’améliorer les conditions de vie dans nos communautés, d’améliorer l’accès et la qualité des services publics et de lutter contre les inégalités sociales…

Ça passe notamment par plus de justice fiscale et un meilleur partage de la richesse.

À l’occasion de la Journée mondiale pour la justice sociale 2020, la Coalition Main rouge lancera la 2ème édition du document 10 milliards $ de solutions.

 

Source: Texte & Image: https://www.nonauxhausses.org/journee-mondiale-justice-sociale/

 

Journée mondiale de la radio – 13 février 2020

Proclamée en 2011 par les États membres de l’Unesco et adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2012 en tant que Journée internationale, le 13 février est devenue la Journée mondiale de la radio (JMR). Et, à l’occasion de la JMR 2020, l’Unesco invite les stations de radio à promouvoir la diversité, à la fois dans leur salle de rédaction et sur les ondes.

« La radio est un outil puissant pour célébrer l’humanité dans toute sa diversité et constitue une plate-forme pour le discours démocratique. Au niveau mondial, la radio reste le média le plus consommé. Cette capacité unique de toucher le public le plus large signifie que la radio peut façonner l’expérience de la société dans la diversité, être l’arène où toutes les voix peuvent s’exprimer, être représentées et entendues. Les stations de radio devraient desservir des communautés diverses, leur offrir une grande variété de programmes, de points de vue et de contenu. Les radios doivent être capable, dans leurs organisations et leurs opérations, de refléter la diversité de leurs publics » rappelle l’Unesco. 

 

Source: Texte & Image: La lettre .PRO de la radio

 

Le Synode se poursuit à Rome…

À Rome, le synode sur l’Amazonie se poursuit. Une femme de chez nous, Josianne Gauthier, y est présente comme invitée et elle est intervenue ainsi…

Synode: une déprogrammation de notre modèle « nécessaire »

Avocate de formation, la Montréalaise Josianne Gauthier a passé 17 ans au sein de Caritas Canada avant de devenir, en 2017, secrétaire générale d’un collectif d’organisations catholiques, le CIDSE (Coopération Internationale pour le Développement et la Solidarité) basé à Bruxelles. C’est à ce titre qu’elle a été nommée au sein de la courte liste des 12 invités spéciaux prenant part au Synode spécial sur l’Amazonie.

Des récits (des participants), elle retient une «douleur sincère palpable, crue» qui lui «donne la force» de poursuivre son travail de plaidoyer pour la justice sociale auprès de l’Union européenne ou de l’ONU.

Nombre d’entre eux évoquent «la destruction sauvage» de leur territoire «par intérêt». Mais de qui ? En réalité, Josianne Gauthier condamne le mode de vie occidental. Elle aimerait que tous voient que «notre confort de tous les jours se fait aux dépens des communautés qui perdent leur culture et dont les ressources sont ravagées» ; «un bien commun dont nous nous accaparons» alors que ces «gardiens de la planète» sont dépositaires d’un savoir ancestral et témoigne d’un véritable respect pour la Création. «Or, nous ne les écoutons pas», déplore-t-elle.

Le Pape François voudrait une Église au visage amazonien, «une provocation à se regarder dans le miroir, si on voit un modèle occidental de croissance, c’est qu’on est dans l’erreur», explique Josianne Gauthier. Pour évangéliser ces peuples,  sans plaquer «ce modèle qu’on vit et pratique tous les jours», elle juge qu’une «déprogrammation est nécessaire». Voilà aussi de quoi parle le Pape en parlant de conversion, estime-t-elle. Elle invite à changer de terminologie et d’approche pour passer de la pitié à la solidarité et la justice.

Source : Texte, extrait Entretien avec Josianne Gauthier https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2019-10/synode-amazonie-josianne-gauthier-modele-economique.html

Image: youtube

 

 

Journée mondiale contre le travail des enfants – 12 juin

L’Organisation internationale du Travail (OIT) marque la Journée mondiale contre le travail des enfants le 12 juin pour attirer l’attention sur l’étendue de ce problème, qui est loin d’être résolu. Chaque année depuis 2002, la journée mobilise les gouvernements, les employeurs et toute la société civile afin de reporter l’attention sur la situation des enfants qui continuent à travailler dans le monde, ainsi que sur les actions à mettre en place pour les aider.

« C’est l’exploitation des enfants qui constitue le mal… le plus insupportable au cœur des hommes. Un travail sérieux en matière de législation sociale commence toujours par la protection des enfants. »

Cette année, la Journée mondiale contre le travail des enfants passera en revue les progrès accomplis en 100 ans de soutien de l’OIT aux pays pour combattre le travail des enfants. Depuis sa création en 1919, la protection des enfants est inscrite dans le Préambule de la Constitution de l’OIT.

L’année 2019 marque les 20 ans de l’adoption de la Convention (n° 182) sur les pires formes de travail des enfants, 1999. Avec seulement quelques pays qui ne l’ont pas encore fait, cette Convention est proche de la ratification universelle. En cette Journée mondiale, nous appelons à l’entière ratification et mise en œuvre de la Convention n° 182 et de la Convention (n° 138) sur l’âge minimum, 1973.

Source: Texte & Image: www.un.org

 

 

Le cri d’alarme de l’Organisation internationale du travail
Les chiffres montrent que l’esclavage n’a pas disparu, puisque quelque 5,7 millions de jeunes sont asservis ou sont forcés de travailler. Ces enfants ont souvent beaucoup de problèmes pour obtenir de l’aide, non seulement parce qu’ils sont jeunes, mais aussi parce qu’ils ne possèdent aucun certificat de naissance ou papiers officiels et qu’ils sont donc « invisibles » aux yeux des autorités.

« Les formes les plus dangereuses de travail des enfants dépassent largement nos estimations précédentes », s’alarme l’OIT. Sept enfants sur dix travaillent dans des exploitations agricoles, souvent pour une production locale destinée à leur propre famille. Mais environ 10 millions d’enfants (en Asie, en Afrique, en Amérique du Sud) travailleraient pour une activité d’exportation, c’est-à-dire, in fine, pour des entreprises occidentales. Les secteurs les plus exposés à ce genre de pratique sont le textile, la fabrication des tapis, la récolte de tabac ou de cacao à destination des grands groupes internationaux.

Le travail des enfants concerne également les pays développés : 2,5 millions d’enfants y travailleraient. Ce phénomène touche surtout l’agriculture aux Etats-Unis, les services à la personne en Grande-Bretagne et le textile et le bâtiment en Europe du Sud.

Source: Texte: Journée Mondiale