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Sainte Famille de Jésus, Marie, Joseph, année C – 2021

La fête d’une famille assez exceptionnelle…
Des lectures pour inspirer une réflexion sur ces personnes…
Plusieurs thèmes se présentent…

Mon esprit s’arrête sur une pensée qui se démarque entre les autres.
En parlant de ‘famille’ on pense immédiatement à l’amour qui doit exister entre les membres de cette famille.
Il me semble que… pour bien aimer – pour aimer comme il faut – il faut… bien connaître.
Bien connaître et reconnaître!

Connaître le caractère de chacun/e, les choses qui plaisent et celles qui déplaisent.
Connaître ce qui suscite du bien-être et ce qui occasionne de l’inconfort.
Connaître ce qui fait naître de la satisfaction et ce qui cause de la rancune.

Et reconnaître, oui, reconnaître chaque personne pour ce qu’il, ou elle, est;
pour ce qu’il, ou elle, s’efforce d’accomplir et de devenir.

Le texte de l’évangile est intéressant à ce sujet (Luc 2:41-52).
Jésus ne s’est pas joint au groupe des pèlerins avec lesquels Marie et Joseph s’en retournent chez eux.
reste à JérusIl reste à Jerusalem et discute avec les Maîtres dans le Temple
Et il y a plus ici qu’un ado qui s‘affirme!

Oui, la scène pourrait suggérer cette interprétation.
Mais i y a davantage, bien davantage.
Ce jeune homme précoce dans les questions religieuses est le Messager de Dieu.
Il se révélera ainsi petit à petit.
Mais c’est d’abord Marie et Joseph qui doivent découvrir en lui plus que leur fils.

Et lui-même, ce Jésus de Nazareth, apprend à se connaître la présence humaine de Dieu parmi nous.
Et cette fête de la Sainte Famille nous invite à faire de même: nous reconnaître
dans le texte de la 2è lecture: (1 Jean 3:1-2,21-24).

« Nous sommes appelés enfants de Dieu – et nous le sommes…
Dès maintenant nous sommes enfants de Dieu. »

Il y a vraiment là quelque chose à célébrer!
La naissance de « Dieu-avec- nous » et la famille humaine qui a été la sienne.
Et ce que ce Dieu a fait de nous et ce qu’il vit avec nous au sein de nos familles humaines.

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/holy-family-of-jesus-mary-and-joseph-year-c-2021/

 

 

Source: Images: Free Bible Images

Fête de la Pentecôte, année C – 2019

On répète souvent avec conviction que : « Une image vaut mille mots. »
Je suis convaincue que la vue d’une scène peut en valoir… dix fois plus!
Le souvenir de celle-ci, imprimée dans ma mémoire depuis plusieurs années, en témoigne abondamment.

À une certaine période, j’ai demeuré dans le secteur d’une ville étrangère avec une forte présence juive. 
Un jour, dans un supermarché, je passais près de la section ‘kosher’ et j’ai vu un homme coiffé de la ‘kippa’et une petite fille à quelques mètres de lui.
Soudainement, la petite a crié : « Abba! Abba! » et a couru se jeter dans les bras de celui qu’elle nommait ainsi.

Était-elle effrayée?
Désirait-elle quelque chose?
Voulait-elle simplement se retrouver près de son père?
Je ne l’ai jamais su mais…

Jusqu’à ce jour, j’ose croire que c’est peut-être l’image de ce que nous devrions être… avec Dieu.
Et en cette fête de la Pentecôte, l’apôtre Paul (2è lecture: Rom.8:8-17) nous dit:

« Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils (et filles) ;
et c’est en lui que nous crions « 
Abba ! », c’est-à-dire: Père ! »

 
Et, pour nous en convaincre, Paul ajoute:
«C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu. »

Que dire après cela ?
Simplement rendre grâce dans un émerveillement qui ne requiert nulle parole…

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-c-2019/ 

Source: Image : youtube

 

4è dimanche de Pâques – année B

Les multiples panneaux visuels qui longent les routes nous sont bien familiers.
Et leurs différents messages le sont également.
Certains sont bien dérangeants mais… on ne peut passer outre – leur avertissement est impérieux :
ATTENTION !

Cette image m’est venue à l’esprit en lisant les textes de ce dimanche – 4è dimanche de Pâques, année B.
Et avec cette représentation visuelle, une anecdote m’est venue aussi.
Je vous la partage.

Une personne qui avait une réputation de sainteté avait néanmoins parfois des sautes d’humeur peu exemplaires, c’est le moins qu’on puisse dire!
Alors que plusieurs la pensaient ‘proche de Dieu’, d’autres se demandaient comment cela était possible avec un tel caractère.
Un jour, une amie bien intentionnée l’a approchée pour lui en faire la remarque, dans le but, bien sûr, de l’aider sur la voie de la sainteté!…
Avec délicatesse, cette amie lui a dit gentiment :
« Est-ce que tu ne crois pas que tu plairais davantage à Dieu si tu maîtrisais un peu tes… explosions de colère? »
Alors, avec son plus beau sourire, la personne ainsi interpellée a répondu :
« Mais attends donc un peu, Dieu n’en n’a pas encore fini avec moi! »

Dieu n’en n’a pas fini avec moi!
C’est exactement la réflexion qui se dégage, selon moi, de la 2è lecture d’aujourd’hui – 1 Jn.3:1-2 –
où l’apôtre Jean écrit aux premiers chrétiens :

« Dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu,
mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté.
 »

Autrement dit : le Seigneur continue, au fil des jours et des expériences de notre quotidien, de nous façonner et de nous rendre de plus en plus comme il désire que nous devenions.
Il faut le répéter – pour nous en convaincre nous-mêmes – nous sommes des saint/es-en-devenir!

Imaginez la surprise et le regard ébahi de ceux et celles qui verraient un panneau visuel ‘adapté’ qui indiquerait :
« ATTENTION : DIEU à l’œuvre »!
Mais c’est pourtant le cas, et en ce qui me concerne, j’en suis convaincue.

Et… saint Paul en est certain lui aussi:
« J’en suis bien sûr d’ailleurs, Celui qui a commencé en vous cette oeuvre excellente
en poursuivra l’accomplissement. »  (Ph.1:6)

Note: Une autre réflexion est offerte en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-b/

Source : Images (original adapté) : keysigns.co.uk   safetysignsandnotices.co.uk