abraham-face-starsjpg“Immigrés, étrangers, voyageurs…”
Vous pensez sans doute que cette réflexion – une autre qui s’ajoute aux articles sans nombre de l’actualité – portera sur les sinistrés syriens, les immigrés d’Iraq, les étrangers venant de l’Afghanistan, de la Lybie, du Yemen, et de tant d’autres endroits ou la guerre et la persécution sévissent sans relâche…

Mais non, je pense à un peuple qui a vécu cette expérience quelques 18 siècles avant la venue de Jésus sur cette terre – terre où eux aussi ont été migrants, étrangers, pèlerins quoi!
Et… c’est ce que nous sommes aussi! Oui, sans nous rendre en Terre Sainte, à Rome, à Lourdes, ou à Compostelle, nous sommes des pèlerins vers… une ‘terre promise’.

Dans le monde de ‘Ur en Chaldée’ – patrie d’Abraham – la cartographie était inexistante, la boussole était inconnue et le GPS ne faisait pas partie de l’alphabet des gens de ce temps-là.
Alors qu’avaient-ils pour les guider? Ils avaient comme seul guide et soutien : leur FOI – c’est tout.
Mais voilà : c’est TOUT!

Le début de la 2è lecture de ce 19è dimanche (année C, – He.11 :1-2,8-19) affirme avec force :old-hand
 « La foi est une façon de posséder ce que l’on espère,
un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. »

Il ne s’agit pas de définition dogmatique, d’adhérence à une longue liste de croyances ou d’énoncé de formules précises – c’est tout autre chose!
C’est être sûr de quelqu’un – Paul le dira sans hésitation :
« Je sais en qui j’ai mis ma foi » (2 Tim 1 :12).

D’Abraham il est dit : « Il partit sans savoir où il allait… »  « Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu… »!

Formule à la fois… étrange et… bien réconfortante!
¸

Source: Images: Abraham : nuoctroi.org   Marcheur: publicdomainpictures.net