Qui croire? À qui se fier? À qui faire confiance sans craindre de le regretter amèrement?

Certains font facilement confiance au premier venu; leur nature les porte à croire la bonne volonté et les bonnes intentions de quiconque les approche.
D’autres sont naturellement méfiants, à prime abord, ils doutent de ce qu’on leur dit, ils sont lents à croire ce qu’on leur propose comme étant vrai et authentique.

Cette attitude se manifeste souvent en ce qui concerne les articles qui sont proposés à notre foi. Plusieurs ne veulent pas paraître crédules ou naïfs en acceptant volontiers ce qu’on leur enseigne comme étant ‘la Parole de Dieu’.
Il est évidemment sage de vouloir approfondir le message enseigné. Un désir de comprendre plus en profondeur est certainement justifié et même louable.
Mais cela devrait-il conduire à un scepticisme qui englobe tout ce qui n’a pas son origine dans nos pensées, notre savoir, nos compétences?

La parabole de l’évangile de ce dimanche (26è, année C – Lc.16 :19-31) se termine par une réflexion intéressante.poor-lazarus
Alors que les images  et le langage du texte peuvent paraître étrangers en ce 21è siècle, le message est quand même bien approprié.
En réponse à cet homme riche qui demande qu’on envoie des messagers à ses frères, le dernier verset de l’évangile dit : “Quelqu’un pourra bien ressusciter d’entre les morts : ils ne seront pas convaincus. »

Si la parole de Dieu – Dieu lui-même – qui s’est fait si proche en Jésus, ne gagne pas notre confiance et ne mérite pas notre absolue certitude qu’il est LA VÉRITÉ, alors même quelqu’un venant de ‘l’au-delà’ ne saurait nous convaincre. Et alors… que nous reste-t-il? Le gouffre du néant, de l’absurde?… Bien pire que les tourments du ‘pauvre riche’ de la parabole!

Source: Image: 4emetki.com