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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

14è dimanche de l’année C – 2019

Avez-vous une image de… Dieu?
Non, pas ce que les gens appellent une ‘image pieuse’.
Pas non plus le chef-d’œuvre d’un artiste peintre ou d’un sculpteur célèbre.
Mais VOTRE image de Dieu – chacun, chacune, possède une telle image.

Ce n’est pas une illustration, ni une photo, évidemment.
C’est plutôt une… conception, le produit de notre imagination, oui, mais bien réelle.
Si on y pense bien ce ‘concept’ de Dieu inspire – souvent à notre insu – notre comportement.
Cette façon d’envisager Dieu influence – mystérieusement, pour le meilleur et pour le pire –
ce que nous pensons, ce que nous disons et comment nous agissons.

Alors, la question se pose : Quelle est VOTRE image de Dieu? 
Est-elle… LA VRAIE image de Dieu?
Vous vous demandez peut-être : ‘Existe-t-il une VRAIE image de Dieu?’

OUI, la plus vraie, la meilleure, la plus fidèle à ce qu’il est,
c’est celle que Jésus lui-même nous a donné au chapitre 15 de l’évangile de Luc –
le texte de l’enfant prodigue, ou son titre le plus approprié : le PÈRE prodigue.
C’est la description la plus adéquate – bien que nos mots humains ne le soient jamais – du Dieu de Jésus.

Mais déjà, dans l’Ancien Testament, nous trouvons certains textes qui nous donnent une idée de ce Dieu.
C’est le cas de la 1ère lecture de ce dimanche (Is.66:10-14).

 « Comme un enfant que sa mère console, ainsi, je vous consolerai ».
 
Est-ce l’image que vous avez de Dieu ?
Un Dieu qui console, qui réconforte, qui encourage, qui apaise.

N’est-il pas vrai que, trop souvent la représentation de Dieu que nous conservons est bien différente.
Nous imaginons une Dieu sévère, exigeant, prêt à punir nos moindres infractions –
une image tout à fait à l’opposé de ce que Jésus nous a révélé de son Père et notre Père (Jn.20:17),
comme il nous l’a dit.

Alors, peut-être est-ce le jour – oui, aujourd’hui – où il nous est donné de…
changer notre image de Dieu !
                                                                         
Note : Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à : https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-c-2019/

Source : Image : Earth Harvest  

13è dimanche de l’année C – 2019

Les textes de l’évangile sont riches – riches de mots, riches de descriptions, riches d’évocations…
À un point tel que nous risquons souvent de manquer l’une ou l’autre de ces richesses
qui, à prime abord, semblent ordinaires.

Dans le texte d’aujourd’hui, l’évangéliste Luc mentionne (Lc.9:51-62) :
« Jésus, le visage déterminé, prit la route de Jérusalem. »

La détermination – une qualité assez exceptionnelle !
Et il en fallait à Jésus, et plus qu’un peu, pour monter à Jérusalem où l’attendait… sa Passion.

En y pensant bien, notre quotidien nous place souvent dans des situations
où nous avons besoin, nous aussi, d’une bonne dose de détermination !

DÉTERMINATION : se décider et se mettre à la tâche… et aller jusqu’au bout !
Choisir une façon d’agir, une ligne de conduite, une manière de procéder et, justement : procéder.
Ne ne pas rester à mi-chemin, ne pas abandonner, ne pas se laisser décourager.

On nous a promis : « Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Mt.24:13)
Vous pensez : ‘Sauvé… de quoi ?’
De tout ce qui nous empêche de devenir la personne que Dieu désire que nous devenions…
Et que son Esprit est prêt à façonner en nous… si nous lui permettons de le faire.

Il est bon de nous le rappeler alors que nous reprenons la longue lignée des dimanches ‘ordinaires’ –
la vie ordinaire, quoi !
Ayant célébré Pâques et les grandes fêtes qui complètent cette période liturgique,
nous en revenons au quotidien parfois bien ordinaire et un peu morne…

C’est maintenant qu’il nous faut de nous mettre en route avec détermination.

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/13th-sunday-of-year-c-2019/

Source : Image : lds.org

Fête du Corps et du Sang du Christ, année C – 2019

‘Rester sur sa faim’ – l’expression nous est bien connue.
Un parent avisé devant l’enfant trop gourmand de chocolat l’empêche de satisfaire son caprice.
Les populations aux prises avec la famine doivent bien souvent se priver et rester sur leur faim.
La même attitude se retrouve chez ceux qui, chez nous, se voient obligés de dépendre de l’aide alimentaire…

Le début du texte de l’évangile d’aujourd’hui (Lc.9:11-17) nous porterait à croire que
les auditeurs et auditrices de Jésus devront en faire autant.
Les apôtres conseillent à Jésus de les renvoyer – purement et simplement – le problème sera ainsi résolu.
Un conseil bien vite changé en injonction par Jésus : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
 
J’imagine facilement la réaction des disciples : donner à manger à une telle foule!
On l’estime d’un coup d’œil à 5,000 hommes « sans compter les femmes et les enfants »,
nous assure l’évangéliste Matthieu! (Mt.14:21).

Dans son récit de la même scène, l’apôtre Jean ajoute un détail bien intéressant :
« Il dit cela pour le (Philippe) mettre à l’épreuve, car il sait déjà, lui, ce qu’il va faire. » (Jn.6:6)
 
Et le résultat est absolument inattendu, inédit, impensable :
« Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés. »
 
Ce jour-là personne n’est ‘resté sur sa faim’ ! 
En fait, ce qui est resté c’était justement 12 paniers de pains de trop !!

Et la méthode de Dieu, son attitude foncière dirait un psychologue, demeure la même :
avec lui, on ne reste jamais sur sa faim
quelle que soit notre faim : être compris/e, accepté/e, valorisé/e, pardonné/e – et quoi encore ?

Il veut et il peut nous rassasier, si seulement nous nous adressons à lui !

Avec lui, on n’est jamais en reste !

Note : Une courte présentation vidéo sur cette scène est offerte à : https://image-i-nations.com/les-anonymes-de-levangile-4e-episode/

           Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-c-2019/

 

Source : Images : allenbrowne.blog   boydcarden.com

Fête de la Sainte Trinité, année C – 2019

Le Nouveau Testament ne mentionne pas ‘la Sainte Trinité’.
Il semblerait que ce vocable a été utilisé pour la première fois par Théophile d’Antioche vers l’an 180.
Ce n’est que durant le 4è siècle que ce terme a trouvé sa place définitive dans le vocabulaire chrétien.

Et avant cette période qu’en était-il de la Trinité?
Les premiers chrétiens avaient, tout comme nous, les paroles de Jésus –
paroles prononcées comme un testament, la veille de sa mort.

« Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. » (Jn.14:7)
 
Qui m’a vu a vu le Père… je suis dans le Père et le Père est en moi. » (Jn.14:9,11)
 
« Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour qu’il soit avec vous à jamais, l’Esprit de Vérité. » (Jn.14:16-17)
 
« La parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. » (Jn.14:24)
 
« Le Paraclet, l’Esprit Saint que mon Père enverra en mon nom, lui vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » (Jn.14:26)

« Quand il viendra, lui, l’Esprit de Vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière. » (Jn.16:13)
 
« C’est de mon bien qu’il recevra et il vous le dévoilera. Tout ce qu’a le Père est à moi. » (Jn,16:14-15)

« Je ne vous dis pas que j’interviendrai pour vous auprès du Père, car le Père lui-même vous aime… parce que vous croyez que je suis sorti d’auprès du Père et venu dans le monde. » (Jn.16:26-28)

Ajouter à ces textes… n’est- ce pas tenter d’exprimer l’inexprimable?…

On dit que, pour tenter de le ‘verbaliser’ saint Patrice (né vers la fin du 4è siècle, environ 385) évangélisateur de l’Irlande,  
a utilisé une feuille de trèfle à trois sections égales comme symbole de la Trinité : signifiant une nature unique en trois parties égales.
Notre langage humain – même théologique – demeure bien pauvre…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème semblable en anglais à :  https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-trinity-year-c-2019/

 

Source : Image : asmimgato.pw

 

Fête de la Pentecôte, année C – 2019

On répète souvent avec conviction que : « Une image vaut mille mots. »
Je suis convaincue que la vue d’une scène peut en valoir… dix fois plus!
Le souvenir de celle-ci, imprimée dans ma mémoire depuis plusieurs années, en témoigne abondamment.

À une certaine période, j’ai demeuré dans le secteur d’une ville étrangère avec une forte présence juive. 
Un jour, dans un supermarché, je passais près de la section ‘kosher’ et j’ai vu un homme coiffé de la ‘kippa’et une petite fille à quelques mètres de lui.
Soudainement, la petite a crié : « Abba! Abba! » et a couru se jeter dans les bras de celui qu’elle nommait ainsi.

Était-elle effrayée?
Désirait-elle quelque chose?
Voulait-elle simplement se retrouver près de son père?
Je ne l’ai jamais su mais…

Jusqu’à ce jour, j’ose croire que c’est peut-être l’image de ce que nous devrions être… avec Dieu.
Et en cette fête de la Pentecôte, l’apôtre Paul (2è lecture: Rom.8:8-17) nous dit:

« Vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils (et filles) ;
et c’est en lui que nous crions « 
Abba ! », c’est-à-dire: Père ! »

 
Et, pour nous en convaincre, Paul ajoute:
«C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit
que nous sommes enfants de Dieu. »

Que dire après cela ?
Simplement rendre grâce dans un émerveillement qui ne requiert nulle parole…

 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-pentecost-year-c-2019/ 

Source: Image : youtube

 

Fête de l’Ascension, année C – 2019

En ce dimanche, nous célébrons la Fête de l’Ascension.
Dans la 1ère lecture, Luc, l’auteur du livre des Actes de Apôtres nous décrit ce qui s’est passé (Ac.1:1-11).
Ce qu’il nous livre est le souvenir que les Apôtres ont gardé de cet événement mémorable : le ‘départ’ de Jésus.

Durant les 40 jours qui avaient suivi sa résurrection, il y avait eu plusieurs ‘départs’,
mais Jésus revenait toujours à un moment donné, à un endroit où l’autre.
Mais cette fois, c’est différent – l’absence sera définitive.
Le texte dit :
 
« Une nuée vint le soustraire à leurs yeux… » 
 
Peut-on imaginer quelque chose de plus… frustrant!
Ne plus voir le Maître et comprendre que ce sera désormais leur situation :
les apôtres de Jésus devront faire face à… une absence?
NON. Un nouveau mode de présence.

Une présence qui ne dépend plus de la vision d’un corps matériel
mais qui se manifeste – infailliblement – à une foi qui résiste au doute et à l’incertitude,
une foi qui ne cède pas non plus à la tentation de chercher un chemin plus réconfortant –
celui d’une ‘visibilité’ qui satisfait notre besoin de voir, de toucher, de sentir.

Poursuivant ma réflexion, je me demande quelle est la nuée qui, dans mon quotidien,
m’empêche de discerner la présence de celui qui est toujours là…

  • mon aveuglement qui me conduit à poursuivre de fausses valeurs;
  • ma concentration obstinée sur moi-même, mes rêves, mes projets;
  • ma recherche égoïste de satisfaction immédiate;
  • mon impatience de constater les résultats de mes efforts.

En somme ma nuée personnelle, l’écran qui me cache Sa présence c’est mon manque de foi au fil des jours.

Pourtant, bien qu’invisible, sa présence est réelle et permanente.

  • Il est présent dans le réconfort d’une visite reçue.
  • Il est présent dans l’inspiration d’une lecture qui offre une nouvelle vision.
  • Il est présent dans la sérénité d’un paysage qui calme.
  • Il est présent dans le pardon donné et reçu.
  • Il est présent dans le silence qui m’apaise.
  • Il est présent dans le courage qui m’anime au matin d’une nouvelle journée.
  • Il est là dans la résilience qui me fait surmonter les obstacles sur ma route.
  • Il est présent… infailliblement…

L’ascension se révèle le moment privilégié pour apprendre à voir,
ou plutôt, apprendre à croire sans voir – croire d’une foi qui sait à qui elle se fie! (2 Tim.1:12).

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/the-feast-of-the-ascension-year-c-2019/

Source : Image : Pixnio

6è dimanche de Pâques, année C – 2019

Les gens disent souvent des choses surprenantes, parfois même déroutantes.
On peut questionner leurs propos, ou les ignorer, ou même s’en moquer.
Mais quand c’est l’un ou l’autre texte de la Bible qui nous est adressé,
alors d’ordinaire on prête attention et, idéalement, on y réfléchit.

Aujourd’hui, c’est une courte phrase de la 1ère lecture (Ac.15:1-2,22-29) qui m’interpelle.
Les Apôtres et les Anciens d’Antioche, en Syrie, écrivent aux chrétiens d’autres communautés et disent :

« L’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé… »
 
« L’Esprit-Saint et nous-mêmes…
Une affirmation assez audacieuse! Peut-être…
Mais une affirmation qui révèle une prise de conscience de la présence de quelqu’un –
quelqu’un qui inspire et qui guide – l’Esprit Saint lui-même.

Vous pensez sans doute : Ce sont des paroles qui conviennent au Pape et aux évêques.
Vous vous dites que cette façon de parler est propre au ‘magistère’, autrement dit : à l’Église enseignante.
Vous ne faites pas erreur.
Mais faut-il exclure ‘les autres’ – tout un chacun, vous et moi?

Personnellement, je suis convaincue que chacun/e non seulement peut, mais devrait, s’approprier ces paroles.
Évidemment pas pour s’arroger le pouvoir de dire aux autres quoi faire, ou ne pas faire, mais…

  • avant de prendre des décisions,
  • avant de faire des choix,
  • avant de privilégier telle ou telle option,

j’ose croire qu’il est bon de consulter celui que le Père et Jésus nous ont envoyé comme Conseiller –
lui, l’Esprit-Saint.
Par la suite, ayant perçu son inspiration et l’ayant suivie, alors en toute vérité, on peut alors se dire à soi-même :
« L’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé… »
 
Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-c-2019/
 
 

Source : Image : Rembrandt de.wahooart.com
 

5è dimanche de Pâques, année C – 2019

Il arrive que nous disions que nous voulons vraiment obtenir quelque chose.
Mais il se peut que nous ressemblions à cet homme parcourant l’univers à la recherche d’une espèce de fleur très rare alors qu’elle se trouve cachée dans son jardin!
Il nous arrive d’être à la recherche de quelque chose qui, à notre insu, se trouve chez nous, en nous.

C’est la réflexion qui me vient en lisant le texte de la 2è lecture de ce dimanche (Ap.21:1-5).
L’apôtre Jean nous parle de la Jérusalem céleste et notre imagination offre différentes représentations de cette expression.
Des images que la littérature et l’art peuvent offrir pour décrire cette ville-du-futur que certains s’empressent de qualifier de ‘mythique’.

Mais ne s’agirait-il pas plutôt d’un endroit bien réel et bien… PRÉSENT?
Jean parle au futur mais… il est déjà commencé!
Le texte dit :

 

« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ;
il demeurera avec eux,
et ils seront ses peuples,
et lui-même, Dieu avec eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur. »

Larmes, mort, deuil et douleur – tout cela fait encore partie de notre quotidien, c’est vrai.
Mais Dieu est déjà avec nous, il a déjà établi sa demeure parmi nous.
Il a même choisi un nom qui nous le dit bien clairement.
Il se fait connaître à nous comme : EMMANUEL : DIEU-AVEC-NOUS.

C’est ce que nous célébrons à Noël et…
il est bien dommage que nous l’oubliions si tôt terminées les célébrations de cette fête.
Mais au risque de frôler le style publicitaire, une théologie authentique peut affirmer :
‘C’est Noël tous les jours!’

Oui, c’est là la signification profonde de ce que les théologiens nomment ‘le mystère de l’Incarnation’.
Dieu ‘l’un-de-nous’ est avec nous en permanence!
Nul besoin de parcourir l’univers pour le chercher – il est là… si près!…

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-easter-year-c-2019/

Source : Images : fr.wikipedia.org   lds.org

4è dimanche de Pâques, année C – 2019

En ce dimanche, le texte de l’évangile est très court : seulement 4 versets (Jn.10:27-30) mais ils sont riches de sens et… d’exigences !
Jésus lui-même nous dit clairement :

« Mes brebis me connaissent.
Mes brebis écoutent ma voix…
et elles me suivent. »

Je m’arrête et je regarde mon vécu, je considère mon attitude envers lui – celui qui se nomme le Bon pasteur.

  • Est-ce que je le connais vraiment ?
  • Sa voix, je la perçois… je l’écoute… sans me laisser distraire par d’autres voix ?…
  • Est-ce que je marche à sa suite… de près… de loin… de temps à autre… en tout temps ?…

Mais voilà que je deviens consciente qu’il me faut plutôt inverser le mouvement !
Ne pas centrer l’attention sur moi, mon vécu, mon attitude mais… sur lui !
Parce que si je peux le connaître, percevoir sa voix, le suivre…
c’est qu’il a d’abord dit : « Je connais mes brebis… »

Il me connaît d’une connaissance unique, absolue, qui englobe tout –

  • tout ce que je suis et m’efforce de devenir
  • tout ce que j’espère et anticipe
  • tout ce que je tente d’accomplir et de réaliser
  • tous mes déboires et mes échecs aussi… tout !

Connaissance qui est acceptation sans condition et sans limite.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-c-2019/

Source : Image : MonSeigneur et MonDIeu – overblog

3è dimanche de Pâques, année C – 2019

‘Un pique-nique au bord du lac’ – ce pourrait être un titre qui attire lecteurs et lectrices!
Mais la scène de détente que le décor suggère se change vite en une situation plus sérieuse,
beaucoup plus sérieuse.

On est soudain confronté à un questionnement plutôt direct :
« Pierre, m’aimes-tu? »

Quelle question!
Et connaissant le texte, nous savons que Jésus la répétera trois fois.
Et chaque fois, il semble que s’intensifie la ‘charge émotionnelle’, diraient les psychologues!
Ça ne fait pas de doute, le texte de l’évangile (Jn.21:1-19) le mentionne :
« Pierre fut peiné parce que, la troisième fois, Jésus lui demandait : ‘M’aimes-tu’ ? »

Évidemment, on imagine que Pierre n’a pas oublié une autre scène avec un feu de braise…
celle qui s’était passée dans la cour du palais du grand prêtre où Jésus avait été amené et…
où Pierre avait trois fois nié connaître celui dont il partageait la vie depuis trois ans!
Le lien était facile à faire, la relation s’établissait d’elle-même !

La troisième réponse de Pierre est peut-être la meilleure qu’il ait prononcée de toute sa vie !
« Seigneur, toi, tu sais tout: tu sais bien que je t’aime. »

On pourrait s’émerveiller de sa réponse et… en rester là, mais…
Mais relire un texte, se remémorer une scène – même de l’évangile – cela n’est qu’un début.
Ça ne suffit définitivement pas !
Il faut… en VIVRE.

Et en vivre, cela implique quoi ?
Peut-être est-ce permettre à Dieu de nous interpeller.
De nous questionner, personnellement, comme il l’a fait pour Pierre.

Et, bien sûr, de lui donner une réponse non moins personnelle –
une réponse qui révèle notre personnalité.
Une réponse dans des paroles – pas nécessairement celles de Pierre –
mais des mots qui traduisent notre moi profond.

Une expression tout à fait nôtre qui manifeste notre désir d’une relation intime avec Dieu.
Rien de moins !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-easter-sunday-year-c-2019/

 

Source: Images: Heartlight