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Journée Mondiale de prévention du suicide – 10 septembre 2022

Journée Mondiale de prévention du suicide

À l’échelle mondiale, on estime qu’un suicide a lieu toutes les 40 secondes et une tentative toutes les 3 secondes, ce qui correspond à un million de suicides chaque année, un million de vies perdues...Les chiffres sont cruels: c’est plus que l’ensemble des personnes tuées par les guerres et les catastrophes naturelles. Si on ajoute à ce total les entourages directs des personnes suicidées, on arrive à 10 millions de personnes endeuillées.La Journée du 10 septembre vise à sensibiliser le grand public à l’ampleur du problème et l’informer sur les actions de prévention à sa portée.

Travaillons ensemble pour prévenir le suicide

En 2022, nous célébrons la 20ème édition de cette journée. Rappelons que c’est l’association internationale pour la prévention du suicide qui est à l’origine de cette journée, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) considère le suicide comme un problème de santé publique énorme mais en grande partie évitable, aujourd’hui à l’origine de près de la moitié de toutes les morts violentes. On compte actuellement près d’un million de décès annuels dus au suicide, et le coût économique se chiffre en milliards de dollars.

Les associations qui agissent pour la prévention du suicide sont nombreuses et nous avons retenu pour notre « site à visiter » (voir lien ci-dessous) SOS Suicide Phénix dont l’accroche mérite à elle seule le détour : En parler, c’est déjà revivre !

3114, le nouveau numéro

Ecouter et orienter les personnes souffrant d’idées suicidaires, tel est l’objectif du numéro d’appale 3114, le numéro national (France) de prévention du suicide lancé vendredi 1er octobre 2021.

Gratuit, le service garantit une écoute vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept, par des professionnels formés comme répondants. Dix centres ont ouvert leurs portes le 1er octobre 2021 à travers le pays et doivent être rejoints par neuf autres en 2022, pour constituer un réseau employant à terme 300 personnes.

En 2022, le 3114 doit s’enrichir d’un service de tchat. Ses créateurs veulent aussi le rendre accessible aux personnes handicapées et aux détenus, en ajoutant ce numéro à ceux autorisés à l’intérieur des prisons.

Un site à visiter : sos-suicide-phenix.org     Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Fête de la Sainte Famille, année A – 2019

Quittant l’Égypte, en route vers Nazareth

La Sainte Famille… on la regarde… on les imagine : Jésus, Marie et Joseph.
Imagine, car en réalité on connait bien peu ce qui se passait chez eux à Nazareth.
Mais on sait une chose, LA chose la plus importante : Dieu habitait là!
 
Et de l’image idéale de cette famille, on passe à nos familles… 
De nos jours, on utilise toutes sortes de qualificatifs pour les décrire :

Famille unie – oui, il y en a, bien sûr, et il fait bon les rencontrer.
Famille ‘éclatée’, aussi, et on le déplore…
Famille ‘reconstituée’, on la regarde avec espoir pour ce nouveau départ…
Famille ‘monoparentale’, on devine les difficultés auxquelles fait face une seule personne…

Il y a toutes ces familles et bien d’autres…
Familles dans le besoin, aux prises à des problèmes qui semblent insurmontables…
Familles de parents d’un enfant handicapé, d’un ado en fugue, d’un proche en prison…
Familles de réfugiés, de migrants refusés ici et là…
Familles d’un enfant atteint d’une maladie dite ‘orpheline’…
Et les orphelins en attente… d’une famille d’adoption…

Saintes, ces familles?
La bonne nouvelle c’est que toutes peuvent l’être!
Il suffit que Dieu habite là.
 
On se dit que la situation est trop difficile, trop compliquée, trop… désespérée…
pour que Dieu demeure chez nous.
Mais Jésus, devenu l’un-de-nous (c’est son nom : Emmanuel) a,
par le passé, fait preuve d’un extraordinaire sens d’adaptation!
Pour désigner ce sens d’adaptation on emploie un terme théologique : l’Incarnation.

C’est justement ce que l’on célèbre à Noël.
Lui nous accompagnera, petit pas par petit pas, sur la route de la sainteté…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-family-year-a-2019/

 

Source: Image: www.thechurchnews.com

 

 

 

 

 

 

 

Fête du Corps et du Sang du Christ, année C – 2019

‘Rester sur sa faim’ – l’expression nous est bien connue.
Un parent avisé devant l’enfant trop gourmand de chocolat l’empêche de satisfaire son caprice.
Les populations aux prises avec la famine doivent bien souvent se priver et rester sur leur faim.
La même attitude se retrouve chez ceux qui, chez nous, se voient obligés de dépendre de l’aide alimentaire…

Le début du texte de l’évangile d’aujourd’hui (Lc.9:11-17) nous porterait à croire que
les auditeurs et auditrices de Jésus devront en faire autant.
Les apôtres conseillent à Jésus de les renvoyer – purement et simplement – le problème sera ainsi résolu.
Un conseil bien vite changé en injonction par Jésus : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. »
 
J’imagine facilement la réaction des disciples : donner à manger à une telle foule!
On l’estime d’un coup d’œil à 5,000 hommes « sans compter les femmes et les enfants »,
nous assure l’évangéliste Matthieu! (Mt.14:21).

Dans son récit de la même scène, l’apôtre Jean ajoute un détail bien intéressant :
« Il dit cela pour le (Philippe) mettre à l’épreuve, car il sait déjà, lui, ce qu’il va faire. » (Jn.6:6)
 
Et le résultat est absolument inattendu, inédit, impensable :
« Ils mangèrent et ils furent tous rassasiés. »
 
Ce jour-là personne n’est ‘resté sur sa faim’ ! 
En fait, ce qui est resté c’était justement 12 paniers de pains de trop !!

Et la méthode de Dieu, son attitude foncière dirait un psychologue, demeure la même :
avec lui, on ne reste jamais sur sa faim
quelle que soit notre faim : être compris/e, accepté/e, valorisé/e, pardonné/e – et quoi encore ?

Il veut et il peut nous rassasier, si seulement nous nous adressons à lui !

Avec lui, on n’est jamais en reste !

Note : Une courte présentation vidéo sur cette scène est offerte à : https://image-i-nations.com/les-anonymes-de-levangile-4e-episode/

           Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-c-2019/

 

Source : Images : allenbrowne.blog   boydcarden.com

Journée Mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse – 17 juin

Le 17 juin 1992, l’ONU a adopté la convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD). Cette journée a pour but de nous rappeler les dangers de la désertification et de la sécheresse dans le monde.

Tout d’abord, il est important de souligner que les déserts ne sont pas uniquement des lieux où l’on trouve des dunes de sables et des nomades les parcourant (et Tintin aussi ! Mais là c’est une autre histoire). Ainsi l’Antarctique, ou le grand Nord, sont des espaces désertiques, parce que l’eau y est prise en glace. Deuxièmement, l’homme n’est pas responsable, à l’origine, des déserts mais aujourd’hui il y contribue.

Selon les critères de l’UNCCD, la désertification est la dégradation des sols dans les zones arides et semi-arides. Quand les sols sont fragilisés, le couvert végétal s’amenuise et le climat impitoyable fait le reste.

Cela représente 4 milliards d’hectares de terres émergées (soit 1/3 de la surface du globe) ou encore 1/5ème de la population mondiale. Chaque année, ce sont des milliers d’hectares de sols fertiles qui disparaissent. 30% du territoire des États-Unis est affecté par la désertification. Le nombre de personnes touchées directement par le problème est en forte croissance et on estime que 280 000 personnes sont mortes des suites de la sécheresse entre 1990 et 2000.

Quels impacts ?
Les impacts les plus visibles se situent au niveau de l’environnement, car la désertification rend les terrains inondables, ce qui entraîne une salinisation des sols, et donc une détérioration de la qualité de l’eau.

En second lieu, l’impact est aussi économique. En effet, au niveau planétaire le manque à gagner s’élève, selon la banque mondiale, à 42 milliards de dollars pour les régions touchées par la désertification (paradoxalement, le coût annuel de la lutte contre la désertification est seulement de 2.4 milliards)

Enfin, la dégradation des sols entraîne la pauvreté et la migration de masse à cause des famines qu’elle génère. (environ 60 millions de personnes partiront des zones désertifiées de l’Afrique sub-saharienne pour le Maghreb et l’Europe entre 1997 et 2020).

Des pistes de solutions ?
En la matière, la panacée n’existe pas mais des solutions locales peuvent -et doivent- être mises en oeuvre rapidement pour faire bouger les choses. Parmi elles, et pas forcément très coûteuses, nous pouvons relever la régénération des sols et sa fertilisation grâce au compost et sa matière organique. Le reboisement est aussi une solution car les arbres permettent de fixer les sols, renforcer la fertilité et absorber l’eau lors des fortes précipitations. La technique ancestrale de la jachère constitue aussi une alternative intéressante…

Un site à visiter : www.notre-planete.info      Source : Texte & Image : Journée Mondiale

Journée Internationale des personnes disparues – 30 août

L’ONU s’inquiète de l’augmentation des cas de disparition forcée et le groupe de travail sur les disparitions involontaires de la commission des droits de l’homme des Nations Unies exprime son inquiétude sur le nombre croissant de cas de disparitions forcées dans le monde.

« Les victimes de disparition forcée, dont on ignore où elles se trouvent et quel est leur sort, ne devraient pas être rappelées à notre souvenir seulement une fois par an. Chaque jour devrait être une Journée des personnes disparues », a déclaré le groupe de travail.

De son coté, le Comité international de la Croix-Rouge basé à Genève déplore le manque de volonté politique de s’attaquer à ce problème.

Une tragédie oubliée
Dans un rapport intitulé: Personnes portées disparues – une tragédie oubliée, l’organisation attire l’attention sur le drame trop souvent ignoré que vivent des dizaines de milliers de familles, de la Bosnie au Népal, de la Géorgie au Sri Lanka.

« Il est impératif de faire face à cette tragédie et d’aider les familles de disparus à faire la lumière sur ce qu’il est advenu de leurs proches. Ne pas savoir si un être cher est mort ou vivant provoque une angoisse indicible, de la colère et un profond sentiment d’injustice, et empêche les proches de faire le deuil et de tourner la page », constate Pierre Krähenbühl, directeur du CICR.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Journée mondiale du lupus – 10 mai

Célébrée depuis 2004 chaque 10 mai, la journée mondiale du Lupus a pour objectif de sensibiliser le public à cette maladie rare auto-immune très invalidante.

La journée mondiale du lupus a été proclamée en Angleterre par un comité international représentant 13 pays qui ont ainsi lancé un appel à tous les gouvernements, dans le but d’obtenir des fonds destinés à la recherche et trouver un traitement adapté à cet important problème de santé publique.

Source: Texte: Journée Mondiale  Images: arthriterumatoide.blog.br  Dreamstime.com

Le lupus est une maladie chronique auto-immune, qui survient lorsque le système immunitaire s’attaque aux cellules de l’organisme et les détruit. Il peut toucher de nombreuses parties du corps, dont les articulations, la peau, les reins, le coeur, etc. C’est la raison pour laquelle on parle de lupus disséminé ou « systémique ». Le lupus peut causer des symptômes aussi différents que des poussées de fièvre inexpliquées, des douleurs et un gonflement des articulations, des troubles de la vision et bien d’autres.

Cause
Dans le lupus, pour des raisons qu’on ignore encore – peut-être un ensemble de facteurs environnementaux, hormonaux et génétiques – l’organisme fabrique des anticorps qui s’attaquent à ses propres tissus sains. Le système immunitaire est un réseau complexe d’organes, de tissus, de cellules et de facteurs circulant dans le sang. Habituellement, il protège l’individu contre les maladies. Ces réactions auto-immunes peuvent être très nuisibles pour le corps et occasionnent d’importantes réactions inflammatoires.

Évolution
Le lupus se caractérise par l’alternance de périodes de poussées (avec symptômes) et de périodes de rémission. Durant les poussées, la maladie s’exacerbe : les symptômes s’aggravent et les analyses de sang révèlent la présence d’anticorps anormaux, qui attaquent l’organisme. Puis, les symptômes diminuent peu à peu et disparaissent totalement ou en partie. Les périodes de rémission peuvent durer des semaines, des mois, et même des années. Bien qu’il s’agisse d’une maladie chronique, la plupart des personnes atteintes de lupus ne seront pas malades continuellement pendant toute leur vie.

Source: Texte: passportsante.net