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3è dimanche du Carême, année A – 2020

Il semble qu’être à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un, cela fait partie de… notre ADN.
Nous cherchons ceci et cela,
toujours en quête d’un nouvel objet,
tentant d’obtenir de nouvelles connaissances,
nous efforçant découvrir de nouveaux horizons.

Et, caractéristique de nos efforts, il y a, évidemment, la recherche du bonheur!
La Samaritaine aux cinq maris et avec un cinquième compagnon de vie,
elle s’y connaissait en recherche de bonheur!

Mais se pourrait-il que Dieu soit aussi en recherche?
On objecte bien vite que Dieu sait tout et peut tout –
il se suffit à lui-même et il n’a besoin de rien ni de personne!
Comment pourrait-on imaginer qu’il recherche quelque chose… ou quelqu’un?!…
Pourtant, c’est bien ce que Jésus dit dans l’évangile de ce dimanche (Jn.4:5-42).

Dans sa conversation avec la Samaritaine, Jésus affirme:

“L’heure vient – et c’est maintenant
où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité:
tels sont les adorateurs que recherche le Père.”

On se pose bien vite la question: ‘Comment peut-on le devenir?’
Pas de technique spéciale requise,
pas de pratique ésotérique à suivre,
pas de guru attitré à imiter.

Ou plutôt, il y en a un: l’Esprit, que l’on nomme: le Conseiller (Jn.14:26) –
oui, l’esprit de Dieu lui-même qui seul peut faire de nous
“les adorateurs en esprit et vérité que recherche le Père.”

 
Il est encourageant de se rappeler que ce devenir est déjà… dans nos ‘gènes’ de baptisé/es!
Le Carême est un temps privilégié pour s’en souvenir!

Note: Cette scène de la rencontre de la Samaritaine avec Jésus est offerte dans une vidéo à: https://youtu.be/FMqM5c6dLKs
Et une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-a-2020/

  

Source: Image: Pinterest

Fête de la Sainte Trinité, année C – 2019

Le Nouveau Testament ne mentionne pas ‘la Sainte Trinité’.
Il semblerait que ce vocable a été utilisé pour la première fois par Théophile d’Antioche vers l’an 180.
Ce n’est que durant le 4è siècle que ce terme a trouvé sa place définitive dans le vocabulaire chrétien.

Et avant cette période qu’en était-il de la Trinité?
Les premiers chrétiens avaient, tout comme nous, les paroles de Jésus –
paroles prononcées comme un testament, la veille de sa mort.

« Nul ne vient au Père que par moi. Si vous me connaissez, vous connaîtrez aussi mon Père. » (Jn.14:7)
 
Qui m’a vu a vu le Père… je suis dans le Père et le Père est en moi. » (Jn.14:9,11)
 
« Je prierai le Père et il vous donnera un autre Paraclet, pour qu’il soit avec vous à jamais, l’Esprit de Vérité. » (Jn.14:16-17)
 
« La parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. » (Jn.14:24)
 
« Le Paraclet, l’Esprit Saint que mon Père enverra en mon nom, lui vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. » (Jn.14:26)

« Quand il viendra, lui, l’Esprit de Vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière. » (Jn.16:13)
 
« C’est de mon bien qu’il recevra et il vous le dévoilera. Tout ce qu’a le Père est à moi. » (Jn,16:14-15)

« Je ne vous dis pas que j’interviendrai pour vous auprès du Père, car le Père lui-même vous aime… parce que vous croyez que je suis sorti d’auprès du Père et venu dans le monde. » (Jn.16:26-28)

Ajouter à ces textes… n’est- ce pas tenter d’exprimer l’inexprimable?…

On dit que, pour tenter de le ‘verbaliser’ saint Patrice (né vers la fin du 4è siècle, environ 385) évangélisateur de l’Irlande,  
a utilisé une feuille de trèfle à trois sections égales comme symbole de la Trinité : signifiant une nature unique en trois parties égales.
Notre langage humain – même théologique – demeure bien pauvre…

 

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème semblable en anglais à :  https://image-i-nations.com/feast-of-the-holy-trinity-year-c-2019/

 

Source : Image : asmimgato.pw