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Rohingya sad woman

L'actualité qui interpelle

La télévision, la radio, les journaux, l'internet nous rejoignent où que nous soyons.
Ils nous assaillent presque avec des informations de tous genres - information parfois stimulante, parfois choquante, toujours un peu envahissante.

On peut se demander: "Comment réagit-on à une telle invasion de notre espace personnel?"

Les brèves remarques de cette section nous aident à y réfléchir.

   

Drogues et dépendances

Le Dicastère pour le développement humain intégral organise, du jeudi 29 novembre au samedi 1er décembre au Vatican, un important colloque international sur les drogues et les dépendances.

« Drogues, jeux d’argent, esclavage psychologique vis-à-vis d’Internet, de la pornographie ou du sexe : les addictions sont un réseau dans lequel l’homme tombe très facilement dans un moment de faiblesse ou de dépression », reconnaît Mgr Segundo Tejado Muñoz, sous-secrétaire du Dicastère pour le développement humain intégral.

« Aujourd’hui, nous nous trouvons face à un scénario totalement différent du passé récent », explique en effet le DDHI qui constate que « les drogues sont devenues un produit de consommation présenté comme convenant à un usage quotidien, aux loisirs et même au bien-être ».

Plus largement, alors que 250 millions de personnes ont consommé une drogue en 2015 (5 % de la population mondiale), le Saint-Siège regrette que « les solutions d’urgence prévalent plutôt qu’une culture de prévention capable de définir des objectifs, des moyens et des ressources pour garantir la cohérence et la stabilité dans le traitement de ces problèmes ».

Selon le professeur Pisanu il s’agira donc « d’insister sur les personnes et leur éducation intégrale pour dépasser les dépendances ».

Source: Texte (abrégé): Nicolas Senèze, Rome, 27/11/2018 Texte & Image: LA CROIX, 28 novembre 2018

La Place Saint-Pierre se pare de ses décorations de Noël

Ce matin (22 novembre), le sapin de Noël est arrivé Place Saint-Pierre ! Don de la région italienne Frioul-Vénétie julienne, il mesure 23 mètres de hauteur et sera placé à côté de l’obélisque.

Le sapin s’illuminera à partir du vendredi 7 décembre.

Depuis le 17 novembre, a également commencé la mise en place de la crèche de la place Saint-Pierre qui sera, cette année, une sculpture en sable des Dolomites réalisée selon une technique venue de la ville de Jesolo, au nord de la lagune de Venise.

Environ 700 tonnes seront nécessaires pour réaliser cette sculpture, œuvre de quatre artistes venus des États-Unis, de Russie, des Pays-Bas et de République tchèque et pour laquelle un auvent métallique a été installé afin de la protéger des intempéries.

Le pape François recevra vendredi 7 décembre les délégations des communes qui ont offert le sapin ainsi que les volontaires du Patriarcat de Venise qui ont participé à la mise en place de la crèche qu’il viendra visiter lundi 31 décembre après le Te Deum qu’il doit célébrer en fin d’après-midi en action de grâces pour l’année écoulée.

Source : Texte : Nicholas Senèze, Rome, Fabio Frustaci/EPA/MaxPPP, LA CROIX  Image : A. Gisotti 

 

Il y a cent ans…

Il y a 100 ans – on le célébrera demain : 100 ans se sont écoulés depuis la fin de ce que l’on a nommé : ‘la Première Grande Guerre’ de 1914-1918,
Elle a coûté la vie à 18 millions d’être humains et à la fin… à la fin, tout ce qu’on pouvait dire c’était : ‘PLUS JAMAIS’!

Et aujourd’hui, cent ans plus tard, il faudrait répéter et crier sous toutes les latitudes de notre planète le message du prophète Isaïe:

« Ils briseront leurs épées pour en faire des socs et leurs lances pour en faire des serpes… 
On n’apprendra plus à faire la guerre. »   (Is.2:4)

C’est chaque jour qu’il faut redire : ‘PLUS JAMAIS!’

Et pourtant… que faut-il encore?…

Source: Images: Pinterest   scripturethis.wordpress.com

Une invitation… prometteuse?

Kim Jong Un souhaite que le pape lui rende visite à Pyongyang

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un espère la venue du pape François à Pyongyang, en expliquant qu’il serait le cas échéant « accueilli avec enthousiasme », a annoncé mardi la présidence sud-coréenne en précisant qu’elle relaiera prochainement le message au Vatican.

Le président sud-coréen Moon Jae-in a une audience prévue avec le pape le jeudi 18 octobre à la mi-journée et participera aussi la veille à la basilique Saint-Pierre à une « messe pour la paix » sur la péninsule coréenne, a précisé mardi le Saint-Siège.

« Lors de sa réunion avec le pape François, il relaiera le message du président Kim Jong Un selon lequel il accueillera avec enthousiasme le pape s’il vient à Pyongyang », a déclaré aux journalistes le porte-parole de M. Moon, Kim Eui-kyeom. Le porte-parole du Vatican, Greg Burke, n’a pas voulu commenter mardi l’éventualité d’un voyage du pape en Corée du nord. « Attendons que l’invitation arrive », a-t-il dit.

Après plusieurs années de tensions en raison des programmes nucléaire et balistique du Nord, la péninsule est depuis le début de l’année le théâtre d’une exceptionnelle détente, marquée notamment par trois sommets entre MM. Moon et Kim. Lors de la dernière rencontre intercoréenne, à Pyongyang en septembre, M. Moon était accompagné de l’archevêque sud-coréen Hyginus Kim Hee-joong.

Lors d’une conversation avec ce dernier, M. Kim l’a d’ailleurs exhorté à relayer auprès du Vatican son intention de construire la paix, selon la présidence sud-coréenne. La liberté de religion est inscrite dans la Constitution nord-coréenne. Mais toute activité religieuse est étroitement encadrée et totalement interdite en dehors de structures officielles.

Au début du XXe siècle, avant la division de la péninsule, Pyongyang était un centre religieux de première importance comptant de nombreuses églises et une communauté chrétienne qui lui valurent le surnom de « Jérusalem de l’Asie ».

Mais le fondateur du régime nord-coréen et grand-père de l’actuel leader, Kim Il Sung, considérait la religion chrétienne comme une menace contre son règne autoritaire et l’éradiqua au moyen notamment d’exécutions et d’internements dans des camps de travaux forcés. Depuis, le régime nord-coréen a autorisé des organisations catholiques à mener des projets d’aide sur son sol, mais il n’entretient aucune relation avec le Vatican.

Lors de sa visite en Corée du Sud en 2014, le pape François avait dit une messe spéciale à Séoul dédiée à la réunification coréenne.

Source : Texte (abrégé) : AFP  09/10/2018 Image : New York Post

Synode des jeunes

Discours du pape aux jeunes

« Soyez des jeunes en marche, qui regardent l’horizon, pas le miroir… »

« Soyez des jeunes en marche, qui regardent l’horizon, pas le miroir », exhorte le pape François devant 7000 jeunes qui ont rencontré les Pères synodaux le 6 octobre 2018, dans le cadre du Synode des évêques qui a lieu à Rome.

Un message qui nous convient à tous et à toutes!…

Source : Texte : Océanne Le Gall, Synode des évêques, 8 octobre 2018 Images : Pixabay Steemit

 

Prix Nobel de la Paix 2018

Denis Mukwege et Nadia Murad, prix Nobel de la Paix

Le prix Nobel de la Paix a été attribué vendredi 5 octobre à deux personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes.

Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense. 

Le choix s’inscrit sans doute dans le sillage du mouvement de libération de la parole des femmes qui agite, depuis des mois, la planète entière avec le hashtag #MeToo. Décerné vendredi 5 octobre, le prix Nobel de la Paix récompense cette année deux grandes personnalités qui luttent contre les violences sexuelles et la persécution des femmes, notamment sur les théâtres de guerre.

Le gynécologue congolais Denis Mukwege, maintes fois nominé dans le passé, et la jeune Yazidie Nadia Murad, ex-esclave sexuelle de Daech, ont ainsi été désignés, vendredi 5 octobre, pour recevoir la prestigieuse récompense.

Deux voix pour défendre la cause des femmes

Nadia Murad Basee Taha, née en 1993 à Kocho, un village près de Sinjar en Irak, est une activiste irakienne des droits de l’homme issue de la communauté yézidie. Depuis septembre 2016, la jeune femme de 25 ans, déjà lauréate du prix Sakharov, est aussi ambassadrice de bonne volonté des Nations unies pour la dignité des victimes du trafic d’êtres humains.

Nadia Murad, porte-voix des femmes yézidies et prix Nobel de la Paix

Né en mars 1955, à Bukavu dans le Sud-Kivu en République démocratique du Congo, Denis Mukwege est un gynécologue et militant des droits humains congolais. Il est surnommé « L’homme qui répare les femmes », pour avoir notamment soigné les femmes violées et victimes d’excisions du Kivu, à l’est de la République démocratique du Congo (RDC), depuis 1999. Il est aussi pasteur chrétien évangélique de courant pentecôtiste dans une église de Bukavu.

Source : Texte : Malo Tresca , le 05/10/2018 publié dans LA CROIX   Image : BBC

 

 

Un synode… pour les jeunes

Le pape François a présidé, mercredi matin 3 octobre sur la place Saint-Pierre, la messe d’ouverture du Synode sur les jeunes dont les travaux commenceront dans l’après-midi.

« Élargir les horizons, dilater le cœur et transformer ces structures qui, aujourd’hui, nous paralysent, nous séparent et nous éloignent des jeunes, les laissant exposés aux intempéries et orphelins d’une communauté de foi qui les soutienne, d’un horizon de sens et de vie. »

En quelques mots, mercredi matin 3 octobre, le pape François a exposé l’objectif du Synode des jeunes dont il présidait, sur la place Saint-Pierre, la messe d’ouverture.

Dans une homélie courte et directe, il a appelé chacun des 267 pères synodaux, qu’il a longuement pris le temps de saluer un à un à la fin de messe, à ne pas être « préoccupé de ses propres intérêts » et à penser « aussi à ceux des autres ».

« Élargir le regard »

« Avec cet esprit, nous chercherons à nous mettre à l’écoute les uns des autres pour discerner ensemble ce que le Seigneur demande à son Église », a-t-il souligné. Il les a exhortés à ce « que ne prévale pas la logique de l’auto-préservation et de l’autoréférentialité, qui finit par faire devenir important ce qui est secondaire et secondaire ce qui est important ».

« Sans cette attitude, tous nos efforts seront vains », a-t-il insisté, demandant aussi d’éviter « la tentation de tomber dans une position moralisante ou élitiste, comme aussi de l’attraction pour des idéologies abstraites qui ne correspondent jamais à la réalité des gens ».

« Ne laissons pas les jeunes seuls »

Demandant de « rompre avec le conformisme du “on a toujours fait ainsi” » et de « regarder directement le visage des jeunes et les situations dans lesquelles ils se trouvent », il a espéré des pères synodaux « un dévouement créatif, une dynamique intelligente, enthousiaste et pleine d’espérance, et que nous ne les laissions pas seuls aux mains de tant de marchands de mort qui oppriment leur vie et obscurcissent leur vision ».

Une exigence qu’il a rattachée à Vatican II dont, à la fin de son homélie, il a lu un long extrait du Message aux jeunes, l’ultime texte  conciliaire. Une sorte de passage de témoin, en quelque sorte, entre la génération de ceux qui étaient jeunes pendant le concile et la jeunesse actuelle, appelée, elle aussi, à « allumer une lumière qui éclaire l’avenir ».

Voici un événement qui se veut: UN SYNODE POUR RAJEUNIR L’ÉGLISE.

 Source: Texte: Messe d’ouverture du synode des jeunes, Vatican le 3 octobre 2018. / Alessandro Di Meo/EPA/MaxPPP publié dans LA CROIX, 3 octobre 2018
Photo: Conférence à l’Institut catholique de Paris, samedi 29 septembre, lors de la 4e édition du Congrès Mission sur le thème « Par amour il nous a relevés, pour l’amour il nous a envoyés ». / Corinne

Du positif sur l’actualité…

L’actualité du 2 octobre…

Pour la première fois en 55 ans, le prix Nobel de Physique a été accordé à une femme.

Donna Strickland du Canada (Ontario) est seulement la troisième femme à se mériter cet honneur avec Marie Curie en 1903 et Maria Goeppert-Mayer qui avait obtenu ce prix en 1963.

Dr Strickland partage ce prix cette année avec Arthur Ashkin, des États-Unis, et Gerard Mourou, de France.
Cette distinction reconnaît leur contribution à la physique du laser.

Dr Ashkin a developpé la technique du laser connue sous le nom de ‘optical tweezers’, technique utilisée pour l’étude des systèmes biologiques.

Drs Mourou et Strickland ont ouvert la voie vers les pulsations laser les plus courtes et les plus intenses jamais créées. Ils ont développé une technique nommée ‘Chirped Pulse Amplification’ (CPA). On en fait usage dans plusieurs cas de thérapie au laser pour cibler un cancer et, chaque année, dans des millions d’opérations des yeux au laser pour corriger des problèmes de vision.

Dans une entrevue à la BBC, Dr. Strickland disait: « C’était ‘surprenant’, il y a si longtemps qu’une femme avait obtenu ce prix. » Elle a toutefois souligné qu’elle « a toujours été traitée en égale » et ajoute « mes deux compagnons partagent cet honneur et méritent le prix autant que moi. »

Source: Texte (en traduction) & Image: BBC

Une ‘femme oubliée’… maintenant reconnue

En 1967, Jocelyn Bell a découvert après des années de recherches le premier pulsar, une étoile à neutron qui tourne très rapidement sur elle-même et émet un fort rayonnement électromagnétique.

La découverte de ces « phares de l’espace » a permis une multitude d’avancées dans la compréhension de l’Univers. Elle a été considérée tellement importante qu’elle a valu un prix Nobel de physique en 1974… au directeur de thèse, Antony Hewish.

Début septembre 2018, Jocelyn Bell a remporté le prix Breakthrough. Dotée de 3 millions de dollars, cette récompense remise conjointement par Facebook, Google, la société américaine de génétique 23andme et un philanthrope russe, est l’une des mieux dotées du monde scientifique.

Mais ce qu’en retiendra l’astronome britannique, qui a fait don de la somme pour financer des bourses d’études, n’est pas tant l’argent que la reconnaissance, certes tardive, de son travail.

Source : Texte : Audrey Dufour et Denis Sergent , le 13/09/2018 – La Croix, 26 septembre 2018 Image : BBC

 

 

Geste héroïque… de gratitude

NIGÉRIA
Alors que le pays est secoué depuis des mois par un profond regain de violences interconfessionnelles, un imam de l’État du Plateau, dans le centre du pays, a risqué sa vie fin juin pour protéger 262 chrétiens assaillis par des musulmans peuls.

Son geste, héroïque, ravive un peu d’espoir dans ce pays frappé, depuis des mois, par une violente recrudescence des affrontements opposant les éleveurs musulmans et les agriculteurs chrétiens de cette région centrale du Nigeria.

Jeudi 28 juin, un imam officiant dans la localité de Barkin Ladi, dans l’État du Plateau, a sauvé 262 hommes, femmes et enfants chrétiens d’un assaut perpétré par plus de 300 Peuls, pour la plupart musulmans.

Armés de machettes et de fusils, ces derniers s’en sont pris, sur le coup de trois heures de l’après-midi, à la population du petit village de Nghar Yekwah. Tirs sur plusieurs habitants (le bilan des victimes n’a pas encore été communiqué par la police), pillage de maisons, voitures incendiées…

Pris de cours, les villageois chrétiens, cédant à la panique, ont tenté de prendre la fuite. C’est alors qu’un imam voisin, alerté par les cris, a offert de les cacher, en leur ouvrant, à ses risques et périls, les portes de sa propre maison et de la mosquée locale.

Des femmes et des enfants cachés
« J’ai d’abord caché les femmes et les plus vulnérables dans ma maison. Ensuite, j’ai donné refuge aux hommes dans la mosquée », a simplement relaté le responsable religieux, qui a tenu à garder l’anonymat pour des raisons de sécurité, à une journaliste de la BBC, installée dans le Plateau du Nigeria.

Mais l’imam était alors encore loin d’être au bout de sa peine. Ayant appris son geste protecteur, les Peuls se sont dirigés vers l’édifice religieux pour le « brûler » et massacrer toutes les personnes y ayant trouvé refuge.

Accompagné de plusieurs fidèles de sa communauté, l’imam a tenté de s’interposer pour barrer la route aux assaillants. Inflexible sous les salves de menaces prononcées à son encontre, il les a implorés, prostré au sol, de laisser la vie sauve à ses nombreux protégés. Avant d’enjoindre, en larmes, les éleveurs à s’enfuir.

Contre toute attente, les Peuls, sans donner de raison apparente, ont alors décidé de battre en retraite, en brûlant deux églises sur le chemin de retour.

Sa « gratitude » envers la communauté chrétienne
Interrogé par la journaliste de la BBC sur les raisons pouvant justifier d’une telle bravoure, l’imam a aussi raconté, avec humilité, avoir voulu exprimer « sa gratitude » envers la communauté chrétienne, qui lui avait gracieusement cédé il y a une quarantaine d’années le terrain sur lequel fut érigée sa mosquée. Après l’offensive, les villageois sont restés pendant cinq jours dans le quartier de l’imam, avant de migrer vers un camp pour personnes déplacées.

Source : Texte : La croix, Malo Tresca , le 06/07/2018   Image (pour fin d’illustration, pas les acteurs de l’événement) : WordPress.com