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Du positif sur l’actualité…

L’actualité du 2 octobre…

Pour la première fois en 55 ans, le prix Nobel de Physique a été accordé à une femme.

Donna Strickland du Canada (Ontario) est seulement la troisième femme à se mériter cet honneur avec Marie Curie en 1903 et Maria Goeppert-Mayer qui avait obtenu ce prix en 1963.

Dr Strickland partage ce prix cette année avec Arthur Ashkin, des États-Unis, et Gerard Mourou, de France.
Cette distinction reconnaît leur contribution à la physique du laser.

Dr Ashkin a developpé la technique du laser connue sous le nom de ‘optical tweezers’, technique utilisée pour l’étude des systèmes biologiques.

Drs Mourou et Strickland ont ouvert la voie vers les pulsations laser les plus courtes et les plus intenses jamais créées. Ils ont développé une technique nommée ‘Chirped Pulse Amplification’ (CPA). On en fait usage dans plusieurs cas de thérapie au laser pour cibler un cancer et, chaque année, dans des millions d’opérations des yeux au laser pour corriger des problèmes de vision.

Dans une entrevue à la BBC, Dr. Strickland disait: « C’était ‘surprenant’, il y a si longtemps qu’une femme avait obtenu ce prix. » Elle a toutefois souligné qu’elle « a toujours été traitée en égale » et ajoute « mes deux compagnons partagent cet honneur et méritent le prix autant que moi. »

Source: Texte (en traduction) & Image: BBC

Une ‘femme oubliée’… maintenant reconnue

En 1967, Jocelyn Bell a découvert après des années de recherches le premier pulsar, une étoile à neutron qui tourne très rapidement sur elle-même et émet un fort rayonnement électromagnétique.

La découverte de ces « phares de l’espace » a permis une multitude d’avancées dans la compréhension de l’Univers. Elle a été considérée tellement importante qu’elle a valu un prix Nobel de physique en 1974… au directeur de thèse, Antony Hewish.

Début septembre 2018, Jocelyn Bell a remporté le prix Breakthrough. Dotée de 3 millions de dollars, cette récompense remise conjointement par Facebook, Google, la société américaine de génétique 23andme et un philanthrope russe, est l’une des mieux dotées du monde scientifique.

Mais ce qu’en retiendra l’astronome britannique, qui a fait don de la somme pour financer des bourses d’études, n’est pas tant l’argent que la reconnaissance, certes tardive, de son travail.

Source : Texte : Audrey Dufour et Denis Sergent , le 13/09/2018 – La Croix, 26 septembre 2018 Image : BBC