bible

Hier et aujourd'hui . . .

parchment

Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Dimanche de Pâques, année A – 2020

Chiaroscuro – un terme familier aux artistes peintres –
il décrit le jeu des ombres et de la lumière dans un tableau.
Cette expression décrit le clair-obscur et souligne le contraste qui a pour fonction de mettre en relief… la LUMIÈRE.

Qu’en est-il du ‘tableau’ de la résurrection – pas une peinture, aussi fameuse soit-elle, mais…
la réalité de Jésus revenu à la vie.
Pas une réanimation, pas une ressuscitation, mas LA RÉSURRECTION.

C’est vraiment la victoire de la lumière sur les ténèbres –
les ténèbres de ce vendredi horrible où l’obscurité totale, l’absence de tout espoir, semblait-il,
voulait engloutir, oblitérer tout rayon de lumière.

Celui qui “passait en faisant le bien”, (Acts 10:38) cloué à une croix.
Le prophète de Nazareth enfin maîtrisé.
Le Verbe réduit au silence.
Une vie anéantie.

La violence, la cruauté, la mort auraient-elles le dernier mot?
Les événements de notre monde veulent parfois nous en convaincre…

Mais l’apôtre Paul proclame aux chrétiens de Corinthe:
“La mort a été engloutie dans la victoire” (1 Co.15:54).
 
La VIE, la LUMIÈRE, la PRÉSENCE –
Vie nouvelle, Lumière pénétrante, Présence indéfectible –
C’est cela PÂQUES !
 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-a-2020/

Et une image symbolique est aussi offerte à: https://image-i-nations.com/une-image-revelatrice/ 

Source: Image: Pinterest

 

Vendredi-Saint, année A – 2020

POURQUOI ?…

LA question…

Les enfants la posent déjà alors qu’ils ne peuvent que balbutier: “Pourquoi, maman ? Pourquoi, papa?”
C’est la question que l’ado se pose à lui-même et à d’autres.
Et l’adulte se débat avec le même questionnement: ‘Pourquoi ?’

Pourquoi les choses sont-elles comme elles sont – nous laissant toujours insatisfaits ?
Pourquoi les événements se produisent-t-ils comme ils le font – dévastateurs, troublants ?
Pourquoi les gens autour de nous sont-ils si indifférents, ou pire, si malfaisants ?

Sans doute, ceux qui sont révoltés, ou ceux que le mal a broyés impitoyablement, oseront demander:
Pouquoi Dieu est-il… ce qu’il est, ou pourquoi n’est-il pas là?
 
Ç’est insensé, absurde, sans raison, sans justification…
Que Dieu devienne un être humain, et que la souffrance lui en fasse perdre jusqu’à l’apparence. (Is.52:14)

Que Dieu prenne sur lui ce qui est nôtre – nos révoltes, nos fautes, notre châtiment. (Is.53:5)

Que celui qui est le Verbe incarné n’ouvre pas la bouche. (Is.53:7)

Que celui qui a créé tous les êtres soit par les humains arrêté, jugé, supprimé. (Is.53:8)

Et que Dieu devenu-l’un-de-nous ose poser la question:
“Mon Dieu, mon Dieu, POURQUOI m’as-tu abandonné?” (Mc.15:34)

“Mon serviteur réussira, dit le Seigneur; il montera, il s’élèvera, il sera exalté ! (Is.52:13)
LA réponse à LA question…
C’est… au futur, c’est l’avenir, c’est…la FOI.

La foi qui redit… au présent continu… “Père, entre tes mains je remets mon esprit.” (Lc.23:46)
 
Note: Un autre texte offre une médiation différente sous forme de blogue à: https://image-i-nations.com/un-vendredi-different-de-tous-les-autres/

Et une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/good-friday-year-a-2020/

Source: Image: Photowall, Diego Velasquez

 

 

 

 

 

Jeudi-Saint, année A – 2020

La réalisation d’un rêve… 

La vie humaine, elle est faite de bien des choses…
Les pensées qui nous occupent, les actions que l’on projette,
les plans que l’on élabore, et… quoi encore?

Les rêves, oui, les rêves que l’on fait… tout éveillé!
Ces choses que l’on désire faire, accomplir, réaliser un jour…

Et, qu’en était-il de… l’Homme-Dieu?
Lui qui se nommait: ‘Le Fils de l’Homme’, avait-il des rêves?
On répondra bien vite que personne ne le sait.
Qui oserait prétendre répondre à une telle question?

J’ose le faire en compagnie de l’apôtre Jean qui nous en parle dans son évangile.
La scène (ch.6) nous présente la foule venue écouter Jésus le lendemain de la multiplication des pains.
La veille, ces gens ont mangé à satiété, ils étaient rassasiés.
Alors, pourquoi ne pas profiter d’un autre repas gratuit ajouté à l’enseignement de l’Homme de Nazareth- un enseignement bien nourrissant aussi!

Connaissant le désir des gens devant lui, Jésus leur parle longuement, d’une manière qui doit leur paraître bien mystérieuse…
C’est à ce moment que je discerne le rêve de Jésus.

“Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd,
mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle,
celle que vous donnera le Fils de l’homme.” (v.27) 

“Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel :
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.”(v.51)

“Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel:
si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement.
Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde.” (v.55) 

Ce que nous apercevons dans la chambre haute où Jésus mange la Pâque avec ses amis,  
ce que célébrons en ce jour d’aujourd’hui c’est justement la réalisation du rêve de Jésus ! 
Ce qu’il désirait accomplir, réaliser un jour…
Ce qu’il anticipait de faire un soir… comme ce soir…

L’apôtre Jean l’exprime, cette fois au ch.14, mais c’est comme si la même conversation se poursuivait…

“En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous.” (v.20)
“Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole;
mon Père l’aimera, nous viendrons vers lui et, chez lui, nous nous ferons une demeure.” (v.23)

Le rêve réalisé… pour nous… si nous acceptons… “Prenez et mangez…” (Mt.26:26)

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/holy-thursday-year-a-2020/

 

Source: Image: RE:quest thechurchofjesuschristoflatter-day-saints

 

Dimanche des Rameaux, année A – 2020

UNE FOIS DANS SA VIE…

Bien des gens rêvent de faire – une fois dans leur vie – quelque chose de… spécial –

  • Courir un marathon
  • Escalader une haute montagne
  • Écrire un livre
  • Composer une chanson
  • Faire un safari en Afrique…

Ou peut-être quelque chose de plus prosaïque:
retourner à l’endroit précis où ils/elles ont pris une décision importante qui a changé le cours de leur vie.

Une fois dans sa vie…
C’est l’expression qui me vient à l’esprit en lisant le texte de l’évangile de Jésus qui entre à Jérusalem sur un âne.
On ne peut évidemment pas affirmer que Jésus avait rêvé de le faire.
Mais ce qu’on doit reconnaître c’est qu’il a orchestré tous les détails de cette scène.

Le texte le précise (Mt.21:1-11):
Jésus dit à deux de ses apôtres où aller, quoi faire, et même quoi dire à quiconque pourrait tenter de les empêcher de suivre ses consignes.
Ce qui en résulte est bien étonnant, en fait la scène qui se déroule est à l’opposé de la façon dont Jésus a agi tout au long de sa vie.

Ce qu’il vit ce jour-là est… un moment de gloire –
cette gloire qu’il avait toujours refusée:
à la suite de bien des miracles, on le voit dire au gens présents de ne pas en parler;
et quand les gens émerveillés de ce qu’il a accompli cherchent à le faire roi, il s’échappe et déjoue leur plan (Jn.6:15).

Mais ce jour-là, en cette occasion unique, il senble heureux de l’ovation qu’on lui fait.
Il accepte spontanéement l’honneur qu’on lui rend en l’accueillant comme le descendant de David, le grand roi du peuple d’Israël.

Son attitude inusitée est déconcertante pour nous…
Cet événement suscite notre réflexion, il éveille notre questionnement: POURQUOI?
Pourquoi Jésus a-t-il agi ainsi?

La ou les réponses que l’on peut donner appartiennent à la spéculation – théologique, exégétique.
Le fait demeure: Jésus n’a pas expliqué son geste.

Le texte le décrit comme un geste prophétique et c’est là le message:
dans un signe, un geste symbolique, Jésus révèle qui il est:
‘Dieu-avec-nous’, il va au milieu de nous en messager de paix.

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/psalm-sunday-year-a-2020/
 

Source: Images: latterdaysaintmag.com

 

5è dimanche du Carême, Année A – 2020

 En cette période où le Coronavirus (Covid-19) fait rage, on nous répète avec raison qu’il faut se protéger:
“C’est une question de vie ou de mort”, nous assure-t-on.

En lisant l’évangile de ce 5è dimanche du Carême (Jn.11:1-45),
je pense que le thème pourrait être exprimé ainsi:
‘Question de mort ET de vie.’

C’est bien ce qui se déroule dans la scène qui nous est proposée.
Marthe et Marie pleurent la mort de leur frère mais, après avoir retardé délibérément son arrivée,
Jésus ramène Lazare à la vie.
Un retour à la vie, certains la nomment: résurrection.

Pourtant, ce n’est pas la conclusion du récit dans la pensée de Jésus – si on peut ainsi parler.
Lazare est revenu à la vie, oui, mais sa ‘résurrection’ est temporaire,
il mourra de nouveau, comme tous les humains.
Sa résurrection, la VRAIE – sera différente.

Bien des livres ont été publiés ayant pour sujet: La vie après la vie.
Mais ils ne traitent pas de cette vie après la vie dont Jésus parle.
Il affirme:

“Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.”

Il demande alors à Martha à qui il a adressé ces paroles: 
“Crois-tu cela ?

 
C’est la question qui nous est adressée – individuellement, directement…
Et, il nous faut… inévitablement… y répondre: une réponse personnelle, définitive –
c’est vraiment une ‘Question de mort ET de vie.’
 

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/5th-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: Images: Following Jesus Daily   Prayer of Salvation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4è dimanche du Carême, année A – 2020  

Le dicton populaire est bien connu:
‘Il n’y a pas de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.’
Je pense que ce qui est dit de l’ouïe peut l’être aussi… de la vue:
“Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.’

Il n’est pas facile de l’admettre mais peut-être ce ‘diagnostic’ pourrait s’appliquer à nous dans certaines circonstances…
Il y a tant de manières de se soustraire à la réalité – cette attitude que les psychologues qualifient de ‘déni’:

      • l’oubli volontaire de certains aspects de la relation avec mon conjoint…
      • la situation familiale qui se détériore sans qu’on s’en préoccupe…
      • la négligence de certaines responsabilités qui m’incombent…
      • l’indifférence à des personnes envers lesquelles nous avons un devoir d’assistance…
      • la douleur physique qui pourrait signaler un danger réel et qu’on choisit de ne pas prendre au sérieux…
      • l’absence de professionnalisme au travail…
      • les astuces si habiles qui engendrent l’injustice dans bien des domaines…
      • la rancune nourrie secrètement…
      • l’abandon de certaines valeurs pourtant choisies comme lignes de conduite…
      • le manque de motivation dans ma relation à Dieu au quotidien…

Les détails de cette liste sont aléatoires mais chacun/e peut les personnaliser.

En fait, c’est tout ce que je repousse, rejette, relègue au domaine de la non-existence
ne voulant simplement pas voir…
Car ces choses demanderait une réponse, une réaction, une re-vision, une redirection –
mais le Carême, c’est cela, non?

L’illustration ci-contre pourrait faire penser à quelqu’un qui se ferme les yeux – délibérément –
pour ne pas voir.
Au contraire, cette image est celle d’un homme qui – littéralement – n’en croit pas ses yeux!
Il VOIT parce qu’il a été guéri, guéri d’une cécité qu’il n’avait pas choisie. (Jn.9:1-41)
La nôtre, même acceptée trop facilement, peut être guérie d’une manière non moins merveilleuse,
si seulement nous le demandons de celui qui n’attend que cela…

Note: Une vidéo illustrant cette scène est offerte à: https://youtu.be/6hgeJOqYqB4

Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: Image: joshwiedmann.com

3è dimanche du Carême, année A – 2020

Il semble qu’être à la recherche de quelque chose ou de quelqu’un, cela fait partie de… notre ADN.
Nous cherchons ceci et cela,
toujours en quête d’un nouvel objet,
tentant d’obtenir de nouvelles connaissances,
nous efforçant découvrir de nouveaux horizons.

Et, caractéristique de nos efforts, il y a, évidemment, la recherche du bonheur!
La Samaritaine aux cinq maris et avec un cinquième compagnon de vie,
elle s’y connaissait en recherche de bonheur!

Mais se pourrait-il que Dieu soit aussi en recherche?
On objecte bien vite que Dieu sait tout et peut tout –
il se suffit à lui-même et il n’a besoin de rien ni de personne!
Comment pourrait-on imaginer qu’il recherche quelque chose… ou quelqu’un?!…
Pourtant, c’est bien ce que Jésus dit dans l’évangile de ce dimanche (Jn.4:5-42).

Dans sa conversation avec la Samaritaine, Jésus affirme:

“L’heure vient – et c’est maintenant
où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité:
tels sont les adorateurs que recherche le Père.”

On se pose bien vite la question: ‘Comment peut-on le devenir?’
Pas de technique spéciale requise,
pas de pratique ésotérique à suivre,
pas de guru attitré à imiter.

Ou plutôt, il y en a un: l’Esprit, que l’on nomme: le Conseiller (Jn.14:26) –
oui, l’esprit de Dieu lui-même qui seul peut faire de nous
“les adorateurs en esprit et vérité que recherche le Père.”

 
Il est encourageant de se rappeler que ce devenir est déjà… dans nos ‘gènes’ de baptisé/es!
Le Carême est un temps privilégié pour s’en souvenir!

Note: Cette scène de la rencontre de la Samaritaine avec Jésus est offerte dans une vidéo à: https://youtu.be/FMqM5c6dLKs
Et une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-lent-year-a-2020/

  

Source: Image: Pinterest

2è dimanche du Carême, année A – 2020

L’évangile de ce dimanche (Mt.17:1-9) nous présente une scène riche en couleur et… en émotion!
On y rencontre les apôtres témoins de la Transfiguration de Jésus et on nous dit:

“Les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte.”

Ce texte est offert à notre réflexion en cette période de Carême.
Carême: le mot suggère… une conversion, un changement pour… une amélioration, pense-t-on.
On se dit qu’il faut transformer certaines habitudes, certains comportements…

Personnellement, il y a une chose que j’aimerais abolir, détruire, exterminer!
Absolument faire disparaître à jamais, de chez moi d’abord,
et chez tous et toutes qui sont à la recherche de Dieu.
C’est la crainte de Dieu!

Certains s’exclameront bien vite:
‘Mais la crainte de Dieu, c’est un don du Saint-Esprit!’
Ah, c’est ici que la terminologie nous fait faux bond – notre vocabulaire nous fait faire fausse route.

La crainte de Dieu, la vraie, celle qu’on attribue à l’Esprit-saint, on peut la décrire ainsi:
c’est celle d’une personne qui en aime tellement une autre qu’elle fait tout en son pouvoir pour ne pas peiner l’être aimé.
Elle ne craint pas d’être incomprise, rejetée, abandonnée – impossible.
Mais, pour rien au monde, elle ne voudrait attrister celui, ou celle, qu’elle aime de tout coeur.

L’autre ‘crainte’ elle se nomme: PEUR, peur servile, peur de l’esclave.
C’est la peur de celui/celle dont l’image de Dieu est celle d’un Dieu tâtillon –
un Dieu toujours insatisfait de nos pauvres performances, de notre fidélité bien imparfaite.
Cette peur de lui, Dieu ne veut jamais la retrouver en nous car elle fausse notre relation à lui.

La transfiguration de Jésus peut donc être le moment privilégié de la transformation de notre… vision!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: image: pinterest.com

1er dimanche du Carême, année A – 2020

La 1ère lecture de ce dimanche (Gn.2:7-9; 3:1-7) nous est bien connue.
Le récit est si familier, chacun/e pourrait sans doute le réciter sans hésitation.
Depuis bien longtemps, ce texte habite l’imagination du people chrétien.

On pourrait croire qu’il en est de même du message qu’il recèle mais…
justement peut-être ce message demeure-t-il caché, sa pertinence encore à découvrir?…

“Vous serez comme des dieux.”
 
La tentation par excellence!
Celle qui suscite d’abord la fascination avant de conduire à… la dépendence, à l’esclavage.

Qui ne voudrait avoir la puissance de Dieu, sa connaissance, son autorité, sa gloire?
Être comme Dieu: Mais c’est justement ce que lui veut pour nous!
Ne nous a-t-il pas créé/es à son image et à sa ressemblance?
Mais alors, où se situe le problème?

C’est qu’il nous faut être comme Dieu à la manière de Dieu!
C’est là toute la différence.
Cela suppose d’être accompagné de son Esprit –
tout comme Jésus l’a été quand il a connu, lui aussi, la tentation!
(évangile de ce dimanche: Matthieu 4:1-11).

Être accompagné/es par l’Esprit,
Attentif/ves à son inspiration,
fidèles à suivre le chemin qu’il ouvre devant nous – celui qui conduit à être vraiment comme Dieu!

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème different en anglais à: https://image-i-nations.com/1st-sunday-of-lent-year-a-2020/

 

Source: Image: You Tube

 

Mercredi des Cendres, année A – 2020

C’est le Carême: on nous le dit, on le répète, on nous le rappelle.
Mais c’est quoi… pourquoi, le Carême?
On nous dit que c’est une période pour se rapprocher de Dieu.

Et… si l’inverse était vrai?
Si Dieu, lui, se faisait proche ?…
Il l’a fait, depuis le tout premier Noël et il n’a jamais changé son approche!

Donc, cette période de 40 jours – ce ‘moment favorable’, car c’en est vraiment un –
c’est peut-être le moment privilégié pour reconnaitre – ENFIN – que Dieu est proche.

Oui, mais… quel Dieu?
Notre imagination lui prête de nombreux visages et peut aussi, malheureusement, faire des caricatures de lui.
Dieu, le vrai Dieu, c’est celui que la 1ère lecture (Joël 2:12-18) décrit:

“Il est tendre et miséricordieux,
lent à la colère et plein d’amour,
renonçant au châtiment.”
“Le Seigneur s’est ému…
il a eu pitié de son peuple.”
 
Un Dieu qui aime au point de… s’émouvoir!
Mais…il est si souvent méconnu…

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème semblable à: https://image-i-nations.com/ash-wednesday-year-a-2020/

Un blogue sur ‘Les Cendres’ est aussi offert  à: https://image-i-nations.com/des-cendres/

 

Source: Image: Écoute, Partage, Parole