Étonnement, questionnement, indignation, refus de croire – c’est toute la gamme des émotions que présente l’évangile de ce dimanche (Marc 6:1-6).
Elles décrivent la réaction des auditeurs de Jésus dans la synagogue de Nazareth.
Elles expriment – Jésus le perçoit clairement – le mépris.

Il l’affirme lui-même:
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » 
 
Il venait d’un patelin qui n’avait pas bonne réputation.
On le disait: « Peut-il venir quelque chose de bon de Nazareth? » (Jean 1:46)
On croyait qu’il n’était, après tout, que le fils du charpentier, un métier plutôt commun dans un village sans importance.
Sa mère était une femme comme les autres et ne se distinguait d’aucune manière qui l’eut fait remarquer.
Il n’appartenait ni au groupe des scribes ni à celui des lévites.

Comment pourrait-il être un prophète?
Lui, messager de Dieu? Mais voyons! Il n’en avait pas le profil, c’était évident!
Il était trop ordinaire, trop comme tout le monde, et les gens auxquels il s’associait lui donnaient une réputation assez douteuse:
« Un ami des publicains et des pécheurs. »  (Matthieu 11:19)

 Et s’il revenait aujourd’hui en cette époque qui est la nôtre…
Que dirait-on de lui?…
Et que dirait-il de nous?…

Étrange ce que nous révèle le texte de cet évangile:
Il semble que ce soit notre foi qui donne à Jésus son pouvoir…
Sans elle, il ne peut accomplir de miracles…

Je dois y réfléchir davantage…
 

Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-b-2021/

 

Source: Image: daily-prayers.org