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31è dimanche de l’année, A

Les vagues de la mer vont et viennent.
Il en est ainsi des vagues de… la mode !

Je ne pense pas ici à la mode vestimentaire, non, mais plutôt à celle du vocabulaire.
Toutes ces expressions qui, à une certaine époque, sont monnaie courante et qui disparaissent après un temps.
Comme si ces mots n’avaient jamais existé, on ne les entend plus prononcer, ou si rarement que désormais leur usage nous étonne.

L’expression qui me vient à l’esprit aujourd’hui est celle de : « la pureté d’intention ».
Disparue de nos conversations, disparue aussi des sermons qui en ont bien parlé aux jours d’antan !
La jeune génération d’aujourd’hui serait familière avec les mots : authenticité, transparence.
Mais en s’appropriant vraiment ces réalités sous leur nouveau nom, on n’y perd pas au change !

Ce qui suscite cette réflexion, c’est l’évangile d’aujourd’hui (31è dimanche, année A – Mt.23 :1-12)
et le jugement que Jésus prononce sur les scribes et les Pharisiens.
 
C’est avec force qu’il affirme :
« Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens. »
 
Se comporter pour plaire à… la ‘galerie’ !
On agit pour créer une impression – et une impression des plus favorables, il va sans dire.
On soigne ses manières, on cultive une personnalité qui fasse éclat.
On veut se faire connaître à son mieux… c’est la vogue du ‘culte de l’image’.
Certains osent affirmer: « Sauvez les apparences et vous sauverez tout ! »

Le vrai ‘moi’ disparaît au profit du personnage…
L’authenticité n’a pas bonne presse et la transparence n’est pas appréciée.

Agir simplement parce que c’est la bonne chose à faire dans telle ou telle circonstance.
Faire un choix purement parce qu’il exprime mes convictions.
Prendre une décision en fonction de valeurs objectives, rien d’autre.

Ne serait-ce pas ce à quoi ce texte de l’évangile nous invite ?
Un défi, direz-vous ?
Peut-être, mais une option de vie qui en vaut vraiment la peine – et… pas pour un temps seulement !

Source: Images: My Free Textures   Cocktail Web   smoodock45.wordpress.com

30è dimanche de l’année, A

Les questions – on apprend très tôt dans la vie à les poser.
Maman et papa doivent y répondre à longueur de journée!
Et bien vite à l’école, la leçon de grammaire nous les fait répéter comme une litanie :
Où? Quand? Comment? Pourquoi?

Mais il y a une autre sorte de questions : ce sont celles dont la réponse doit être plutôt détaillée.
On ne peut satisfaire celui qui demande par un simple ‘Oui’ ou ‘Non’.
Une phrase, parfois une précision et même une explication, sont requises.
Une citation et parfois une certaine justification ajouteront du poids à la réponse!

Étrange mais il arrive que celui qui pose la question a déjà résolu son problème.
En fait, il connaît très bien la réponse mais… il s’agit de confronter un adversaire.
On veut, ou explorer son savoir, ou même lui tendre un piège!

C’est le cas dans l’évangile de ce dimanche (30è de l’année A – Mt.22:34-40).
Le texte débute ainsi :

« Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve. »

 
Tout comme le texte de l’évangile de dimanche dernier, on est encore en présence de mauvaise foi !
Une intention malveillante et déshonnête est bien évidente chez ce personnage.

Plus qu’une question, c’est un défi qui est posé.
On ne veut pas vraiment un éclaircissement, on n’espère pas une meilleure compréhension.
On veut tout simplement tendre un piège et obtenir une victoire.

La réponse de Jésus est bien connue, on dira que c’est la réponse ‘classique’ –
celle-là même que nous connaissons si bien, nous pourrions réciter les paroles pour quiconque nous demanderait de le faire.
Mais… le sens profond nous a-t-il rejoints ?
La signification ultime nous ‘habite-elle’ ?

Personnellement, une phrase ne cesse de m’interpeler :
« Voilà le grand, le premier commandement.
Et le second lui est semblable… »
 
Aimer le prochain comme soi-même est semblabletout comme ! – aimer Dieu de tout son être !

Je redis les paroles, je me répète le texte, et… j’en suis toujours à dire :
« Vraiment, Seigneur ?… »

Et pourtant, la réponse est là, aussi limpide qu’ancienne, oui aussi ancienne que « toute la Loi et les prophètes ».
La réponse même de ce Dieu qui s’est fait l’un de nous.

Source : Image : deacongarydumer.com

 

2è dimanche de Pâques, année A

Crainte, joie, présence, absence, incrédulité, défi, adoration – certains penseront : ‘Tous les éléments sont là pour… une excellente pièce de théâtre!’
Mais justement, ce n’est pas du théâtre – la scène dont nous sommes les témoins est bien réelle!
Elle nous présente des ‘acteurs’ humains en chair et en os et un autre… en chair, en os, ressuscité…

C’est à cause de lui que surgissent tous ces sentiments chez les apôtres – ceux qui sont présents et… celui qui le sera après… une absence!

La crainte fait place à la joie.
Le doute se transforme en foi.
Lui seul peut opérer une telle transformation –

  • il l’a fait pour eux
  • Il est prêt à le faire pour nous…

Oui, Dieu est prêt à relever nos défis.
Nos doutes et nos hésitations ne le gardent pas à distance.
Il prend l’initiative.
Il invite Thomas : Avance – Regarde – Touche – Crois.

Une invitation en quatre volets :

  • S’APPROCHER
  • Regarder pour VOIR
  • TOUCHER pas uniquement avec la main mais avec le coeur…
  • la FOI surgit alors, vivante et vibrante – offerte depuis toujours et enfin reçue…

Cette invitation s’adresse à chacun et chacune de nous – invitation à une proximité qui devient connaissance, peut-être devrait-on dire : re-connaissance!
« Mon Seigneur et mon Dieu! »

Source: Images: YouTube, UB David

Journée internationale des maladies rares – 28 février

Chaque semaine, 5 nouvelles pathologies touchant moins de 0,2% de la population sont découvertes dans le monde. En 2013, plus de 7 000 maladies rares différentes étaient identifiées en France. 80% de ces pathologies sont d’origine génétique, mais on dénombre également des maladies infectieuses.

Ces nouvelles maladies, dites « rares » ou « orphelines » nous interpellent pourtant et, afin de sensibiliser le public à leur existence, des manifestations sont prévues dans 34 pays chaque 29 février, journée rare s’il en est*.

Maladies en voie de banalisation
Avec 30 millions de personnes concernées dans toute l’Europe, les maladies dites rares sont en voie de banalisation… paradoxe inquiétant. Cette montée en puissance a incité 34 pays du vieux continent à célébrer la première Journée européenne des maladies rares et ce depuis 2008.

Destinée au grand public, cette journée poursuit trois objectifs :
– sensibiliser le public européen aux maladies rares et à leurs répercussions sur la vie des malades
– diffuser de l’information sur ces maladies
– renforcer la collaboration européenne dans la lutte contre ce fléau.

Peu de personnes en effet, connaissent aujourd’hui le lupus, le syndrome de Gougerot-Sjogren, la maladie de Huntington ou le syndrome de Vaquez.

D’après la définition médicale, une maladie est considérée comme rare lorsqu’elle touche moins d’une personne sur 2 000, soit 0,2% de la population. Pour un pays de la taille de la France, cela équivaut à moins de 30 000 personnes atteintes d’une même maladie.

Mal aimées de la recherche ?
Le paradoxe des maladies rares est qu’elles peinent à trouver les financements pour que les chercheurs puissent mieux les cerner et les vaincre… les grands laboratoires sont malheureusement cadrés dans une logique de profit et ne peuvent consacrer les moyens suffisants aux maladies rares. Le jeu n’en vaudrait-il pas la chandelle ?

Faisons mentir cette affirmation et remarquons que, dans plusieurs domaines, des institutions – publiques ou privées – relèvent le défi et se lancent dans des programmes ambitieux de recherche. Parmi elles, l’Institut de la Vision tient une place remarquable: centre de recherche européen pour les maladies oculaires, il regroupe 280 cliniciens et chercheurs qui participent au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques pour lutter contre ces maladies dévastatrices.

* Le choix du 29 février fait de la journée européenne des maladies rares une journée rare dans la mesure où elle ne pourrait avoir lieu qu’une fois tous les quatre ans… en réalité elle sera fêtée le 28 février chaque fois qu’il n’y aura pas de 29 février !

Un site à visiter : www.alliance-maladies-rares.org   Source:  Texte & Image: Journée Mondiale

Paris Climat 2015

Logo_COP_21_Paris_2015Dimanche, 29 novembre 2015, 12h15 (Qc.)
La conférence internationale sur les changements climatiques vient tout juste de s’ouvrir dans la capitale française. Ce sommet international se tient au Parc des expositions de Paris – le Bourget. Il doit aboutir à un accord international sur le climat, applicable à tous les pays, dans l’objectif de limiter le réchauffement mondial à 2 °C d’ici 2100. 195 nations doivent être représentées et 147 d’entre elles par le chef d’état du pays.
Discussions, négotiations, échanges, arguments, contre-arguments – il y aura tout cela et plus! Quels seront les résultats?…
Puissent-ils être en fonction de ce dont le Pape François parle: ‘la sauvegarde de la maison commune’ qui est la nôtre. Ses paroles nous lancent un « défi urgent » comme il le dit lui-même. « Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environmental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. »