En 1982, l’UNESCO a désigné le 18 avril comme étant la Journée internationale des monuments et des sites.
Chaque année, un thème est choisi pour soutenir cette célébration et orienter les diverses manifestations et la promotion du patrimoine culturel à travers le monde.
En 2012, le thème retenu était Le patrimoine mondial. La convention du patrimoine mondial a été lancée en 1972 et nous célébrions alors le 40° anniversaire !
En 2022, c’est la 41ème édition de cette journée et le thème retenue est « passés complexes, futurs divers ».
Le but de cette journée internationale est d’explorer le patrimoine culturel de l’humanité sous ses différentes formes et encourager les communautés locales à prendre conscience de l’importance de leur patrimoine culturel.
Il est difficile de choisir une illustration pour cette journée des monuments et des sites et, en choisissant la basilique de Saint Denis (France), nous assumons la subjectivité de notre choix !
Pour célébrer le 20ème anniversaire de la Convention relative aux droits de l’enfant (signée en 1989 !), l’UNESCO a organisé en 2009, la journée des enfants des rues. La date est restée dans le calendrier.
International day for street children
De nombreuses associations luttent en faveur des enfants des rues, que ce soit en Europe, en A frique, en Amérique Latine ou en Asie, qu’elles soient ou non confessionnelles. Leur action de terrain permet de réaliser un véritable travail de fourmi en faveur des enfants, de leur éducation, de leur sécurité, allant parfois jusqu’à une véritable renaissance des liens sociaux et familiaux.
Des espaces sûrs pour les enfants des rues
En 2018, le SCC (consortium pour les enfants des rues) avait lancé une campagne intitulée « 4 étapes vers l’égalité », un appel aux gouvernements du monde entier à prendre quatre mesures pour réaliser l’égalité pour les enfants des rues.
Elles sont basées sur l’Observation générale des Nations Unies :
En 2004, 10 ans après le génocide au Rwanda… Le secrétaire général des Nations Unies lançait un plan d’action de prévention du génocide et attirait l’attention sur les situations en Ituri et au Darfour.
La Commission des droits de l’homme a observé le 7 avril 2004, lors d’une séance d’une heure qui s’est tenue dans la Salle des Assemblées du Palais des Nations, à Genève, la Journée internationale de réflexion sur le génocide de 1994 au Rwanda, dont l’Assemblée générale avait décidé, en décembre 2003, qu’elle serait commémorée le 7 avril de chaque année.
Se souvenir pour être capable d’agir
Lors de son discours, le secrétaire général des Nations Unies, Kofi Annan, a souligné que la communauté internationale ne doit jamais oublier que nous avons échoué collectivement à protéger les plus de 800 000 hommes, femmes et enfants sans défense qui ont péri au Rwanda il y a 10 ans. « Nous devons tous assumer nos responsabilités et reconnaître que nous aurions dû faire plus pour empêcher le génocide ou y mettre fin », a-t-il affirmé, ajoutant que nul ne saurait plaider l’ignorance.
Relevant que le spectre du génocide demeure hélas bien réel, le secrétaire général des Nations unies a indiqué qu’il lançait un plan d’action de prévention du génocide axé sur la prévention des conflits armés, la protection des civils dans les conflits armés, la fin de l’impunité, la mise en place d’un système d’alerte précoce et claire, ainsi que sur l’action rapide et décisive lorsque, en dépit de tous ces efforts, le génocide se produit ou est sur le point de se produire. Il a indiqué qu’il avait décidé de créer un nouveau poste de conseiller spécial sur la prévention du génocide.
Kofi Annan a, par ailleurs, attiré l’attention sur la situation actuelle dans la province d’Ituri en République démocratique du Congo, « où les conflits ethniques pourraient de toute évidence aller jusqu’au génocide ». Il a également dit partager la vive inquiétude qu’ont exprimée, la semaine dernière, les huit experts indépendants que la Commission a nommés pour s’informer sur les violations massives des droits de l’homme et la crise humanitaire qui serait en train de se produire dans la région du Darfour au Soudan. Il a proposé d’envoyer au Soudan une équipe pour mieux prendre la mesure et mieux comprendre la nature de la crise.
15 ans plus tard, avons-nous réellement avancé ?
La situation en Afrique centrale, qu’il s’agisse du Congo ou de la Centrafrique notamment, ne s’est pas réellement améliorée et les manifestations organisées au Rwanda pour célébrer le vingtième anniversaire du génocide montrent à quel point les blessures sont toujours présentes.
Les déclarations de président de la République du Rwanda, Paul Kagamé, portées à l’encontre du rôle de la France dans le déroulement du génocide de 1994, ont suffit à raviver les tensions et portent un coup rude à une démarche d’apaisement pourtant souhaitée par de nombreuses parties…
Le rapport Duclert
En 2021, un rapport (lien ci-dessous) remis au président de la République [ndlr: française] fait état dans ses conclusions « d’un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes pour la France ». L’article paru dans « Le monde » explique en détail les tenants et aboutissants de toute l’affaire.
Donner de la visibilité à de l’invisible, tel est le challenge relevé par cette journée mondiale d’origine canadienne, célébrée depuis quelques années déjà*.
Mais qu’est-ce que le travail invisible ?
Si vous cherchez quelquechose de louche, de glauque, de honteux… vous n’y êtes pas du tout !
On parle habituellement du travail invisible dans le cadre familial avec le travail des mères de familles, essentiel et pourtant toujours aussi méconnu. Son qualificatif d’invisible lui vient du fait que sa valeur n’est pas reconnue ni comptabilisée dans les comptes nationaux comme par exemple le PIB (produit intérieur brut).
D’après l’association canadienne Afeas à l’origine de cette réflexion, on estimait déjà, en 1995, à 11 000 milliards de dollars américains la valeur annuelle du travail invisible et non rémunéré des femmes à travers le monde (source ONU).
Une journée pour donner de la visibilité
Difficile de changer le cours des choses en la matière… espérons tout de même qu’une telle journée permettra à tous de mieux comprendre et apprécier la valeur de ce travail « invisible ».
* la date retenue par l’Afeas est en principe le premier mardi de chaque mois d’avril. Ce qui fait que pour 2023 la journée est célébrée le 4 avril
Il semble bien difficile d’identifier l’origine de cette journée et nous ne sommes même pas parvenus à vérifier si elle avait une origine commerciale… quoi qu’il en soit, elle fête ses 14 ans en 2022 et commence (doucement) à faire parler d’elle.
World backup day
L’objectif de cette journée est, d’après le collectif 614A qui l’organise, de rappeler les risques encourus en stockant ses données sur un seul appareil. Il incite les utilisateurs d’ordinateurs, de smartphones et de tablettes à réaliser une deuxième copie de leurs fichiers personnels sur un autre support: disque dur externe, clé USB (!) ou service d’hébergement en ligne (cloud).
Sur fond de mise à jour du RGPD
Comprenez le règlement européen concernant la gestion des données personnelles. A l’heure où les attaques de grands services se multiplient avec leurs divulgations massives de données personnelles, il est urgent de repenser nos habitudes en matière de traitements des données informatiques et de stockage. Un vaste débat et un vaste chantier pour les entreprises.
N’attendez pas le 1er avril…
Clin d’oeil au 1er avril dans le site consacré à l’événement: ce n’est pas un poisson, n’attendez pas demain pour faire une sauvegarde.
Global Strike for FutureL’origine de cette journée nous vient de… Suède. Greta Thunberg, la jeune écolo suédoise révélée au monde entier par son intervention lors de la 24ème conférence mondiale sur le climat, est en effet devenue le visage de cette journée d’action voulue par les jeunes de plus de 40 pays répartis sur tous les continents.
Le réchauffement climatique dépassera à terme les 3°C si nous continuons à ne rien faire et ses conséquences en termes de multiplication des famines, d’épisodes de sécheresse, de cyclones, d’incendies, d’inondations vont aller croissantes, touchant chaque année des populations de plus en plus nombreuses.
Il est temps d’agir !
Les adultes d’aujourd’hui n’ont pas pris la mesure de l’urgence à agir et ne se soucient pas du lendemain. Les jeunes ont décidé de prendre en mains leur propre destin en posant comme principe de base que si les adultes ne sont pas suffisamment « matures » pour décrire la réalité telle qu’elle est, il faut que les enfants s’en chargent !
Le mode d’action choisi, la grève, est justifié par la réponse à cette question : pourquoi faudrait-il étudier pour construire un futur qui ne sera plus si personne ne fait rien pour le sauver ?
D’après le dictionnaire, la doula est la femme qui accompagne et soutient une femme enceinte et son entourage avant, pendant et après l’accouchement. Il s’agit d’un terme qui a d’abord été utilisé au Maghreb et qui tend à se répandre en France. A la différence de la sage-femme, la doula n’est pas diplômée.
Une journée devenue semaine…
C’est en Israël en 2010 qu’il faut recherche l’origine de cette journée et plus précisément auprès de Ruti Karni Horowitz. L’événement a rapidement connu un succès important et Ruti a suggéré alors qu’il devienne un événement international afin de célébrer les doulas tout autour du monde. La journée mondiale des doulas été née. Il a rapidement été décidé de l’élargir à la semaine entière, du 22 au 28 mars.
Le choix du 22 mars
Cette date a été retenue car le 22 mars correspond au lendemain de l’équinoxe, et symbolise le retour de la fertilité dans de nombreuses cultures.
World doula week
L’objectif visé par la Semaine Mondiale Des Doulas est de faire connaître ce « métier » et donner aux doulas du monde entier les moyens d’améliorer la santé physiologique, sociale, émotionnelle et psychologique des femmes, des nouveau-nés et des familles au moment de la grossesse, de la naissance et du post-partum.
Elles travaillent dans de nombreuses directions, telles que :
la réduction du nombre de césariennes
la diminution du temps de travail
la réduction du recours à la péridurale et aux analgésiques
la promotion de l’allaitement maternel et de la durée de l’allaitement
l’amélioration de la satisfaction du vécu de la naissance par les mères
la réduction des troubles du post-partum
l’augmentation de la confiance des nouveaux parents dans les soins de leur nouveau-né.
Prenez un jour « normal », sans guerre, sans catastrophe, sans aucun viol, sans fermeture d’usine, sans expulsion… ç’est bon, vous l’avez trouvé ? il ne vous reste plus qu’à créer la journée internationale du bonheur.
Présenté comme cela, c’est presque drôle. Ce qui l’est moins, c’est que cette journée existe bel et bien et qu’elle a été décrétée par l’ONU à l’unanimité des pays membres. Mieux, ni la Russie ni la Chine n’ont exercé leur droit de veto.
Une journée alibi ?
La résolution de l’assemblée générale de l’ONU est explicite, elle invite chaque état-membre à célébrer cette Journée comme il se doit, notamment dans le cadre d’initiatives éducatives et d’activités de sensibilisation.
Pour faire bonne mesure l’auguste assemblée associe à cette démarche les différents organismes des Nations Unies, toutes les organisations internationales et régionales ainsi que la société civile.
Un objectif fondamental de l’être humain
On aurait pu aussi parler de journée gadget… mais c’est loin d’être le cas et la déclaration du Secrétaire Général des Nations Unies est explicite:
Le monde a besoin d’un nouveau paradigme économique qui reconnaît la parité entre les trois piliers du développement durable. Les bien-être social, économique et environnemental sont indissociables. Ensemble, ils définissent le bonheur brut mondial.
La journée mondiale du bonheur est bien dans l’air du temps et de la recherche d’un « mieux vivre ». Les économistes cherchent aujourd’hui à élaborer de nouveaux outils de mesures pour mieux prendre en compte l’importance du bonheur pour le développement afin d’orienter les politiques nationales.
Se lever de bonheur…
On en arrive ainsi au véritable but de cette journée : la prise de conscience par les gouvernements que la seule croissance économique ne suffit plus à assurer le « bonheur » d’un pays et qu’un développement plus équitable, équilibré et durable permettrait de mieux éliminer la pauvreté et assurer le bien-être de tous les peuples.
En 2022, la journée mondiale de la shizophrénie se déroule pour la 19ème fois.
Et comme ses initiateurs ne font pas les choses à moitié, ils ont décidé de consacrer une semaine complète à l’événement ! Les « journées » se dérouleront donc du 19 mars au 26 mars.
On a tous un côté décalé !
La schizophrénie est une maladie du cerveau qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions. Toutes ces fonctions ne sont pas perturbées au même moment et dans la même mesure.
De nombreuses personnes souffrant de schizophrénie peuvent avoir un comportement normal pendant une longue période et être perturbées uniquement pendant des périodes de crise.
La schizophrénie pertube souvent l’attention, la mémoire, l’apprentissage et le traitement de l’information.
Une personne atteinte de schizophrénie peut :
Percevoir des difficultés à établir un contact avec son entourage ou son/ses ami(s)
Etre submergée par des idées étranges
Avoir la sensation d’entendre des voix qui n’existent pas dans la réalité
Avoir beaucoup de difficultés à différencier ce qui est réel de ce qui ne l’est pas
Avoir l’impression que des personnes de son entourage lui veulent du mal
Se replier sur elle-même et se comporter de façon étrange
Ressentir une insécurité en permanence
La schizophrénie touche, à l’échelle mondiale, 1% de la population. Elle survient surtout chez les jeunes à la fin de l’adolescence ou au début de la vie adulte.
Mais la Schizophrénie n’est pas :
Un dédoublement de la personnalité
Causée par des parents négligents ou dominateurs
La conséquence d’une exprérience traumatisante vécue pendant l’enfance
Depuis ces dernières années la Schizophrénie est devenu une maladie traitable qui permet de réduire en grande partie les effets négatifs ressentis par les malades et leur entourage.
Le but de cette journée est de mettre en évidence l’utilité du travail des « professionnels de l’action sociale ». Il s’agit d’une journée relativement ancienne puisque sa première édition remonte à 1983.
Chaque année, un thème est retenu. Après 2015, où nous étions invités à réfléchir sur la question de la dignité humaine, 2017 a proposé une réflexion sur le développement durable. En 2019, le thème retenu était « Promouvoir l’importance des relations humaines ».
Le thème retenu pour 2022 est « Co-construire un nouveau monde éco-social : Ne laisser personne de côté ». Guidés par des principes éthiques, les praticiens et éducateurs du travail social et du développement social ont un rôle essentiel à jouer pour connecter les personnes, les communautés et les systèmes; co-concevoir et co-construire des communautés durables et promouvoir une transformation sociale inclusive..
Des relations sociales vraiement… humaines
L’action sociale n’est plus vécue uniquement comme un « service social » mais bien comme un « service à la personne » une relation qu’il faut « garantir » dans un environnement à préserver et promouvoir. La journée 2022 associe le respect de la personne humaine et celui des relations du même nom. Tout un programme.
Un site à visiter : www.anas.fr Source: Texte & Image: Journée Mondiale 2è image: The Social Worker – WordPress.com