young woman thinking d.man thinkingÀ bien y penser... Blogue

Sous cette rubrique, divers thèmes sont abordés. Ils se veulent à la fois intéressants, percutants et, oui, intéressants.

Les textes présentés ici seront un peu plus longs que ceux des autres sections.

Comme tous les autres, ils invitent à une réflexion personnelle et à un échange avec d'autres internautes.

 

Ouverture des Jeux Olympiques… Une réflexion…

Quatre heures, oui, quatre heures d’une présentation qu’on a qualifiée de grandiose, splendide, magnifique.
Quelques commentaires négatifs ont aussi été prononcés, mais il faut reconnaître qu’il s’agissait bien d’un spectacle impressionnant.

Durant la semaine qui a précédé, déjà les réflexions se succédaient au sujet de cette période tant attendue.
On nous rappelait les valeurs qui sont au coeur des Jeux Olympiques et qui devrait être bien présentes durant cette 33è Olympiade des Jeux modernes.
Le respect de l’autre, la solidarité, l’excellence, le ‘vivre en paix’ sont l’essence de ce qui fait de cette période une expérience toute particulière.

Si j’ai bien comprit ses paroles, dans son discours le président du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Tony Estanguet, lui-même triple champion olympique, a dit aux athlètes qu’ils/elles pouvaient « être la plus belle version de l’humanité ».

Ayant quitté la télévision, j’ai poursuivi ma réflexion…
Je me suis dit que nous pouvons tous et toutes devenir… une ‘belle version de l’humanité’!

Sans doute pas en nous joignant à une équipe d’athlètes olympiques, mais d’une manière plus prosaïque.
Dans le stade plus humble du quotidien, au rythme des activités bien ordinaires qui sont les nôtres.

Je suis consciente qu’il faut y mettre des efforts soutenus… ça va de soi…
Mais, personnellement, je prends courage en me disant que ces efforts pourront aussi être soutenus par Celui qui, justement, soutient toutes nos tentatives pour devenir ce qu’il avait à l’esprit en nous créant… une belle version d’humanité!

 

Source: Image: unsplash.com (Luca Dugaro)

Cela se produit parfois… par hasard

Récemment, une amie m’invitait à me joindre à elle pour un repas au restaurant.
Comment refuser une telle invitation?!

À l’heure convenue, elle est venue me prendre et nous étions bientôt dans l’un de ses petits bistros préférés.
Nous y avons passé des moments bien agréables et nous nous sommes rassasiées des spécialités de la maison.
Nous avons échangé des souvenirs des dernières années et des activités qui nous tiennent toutes deux bien occupées au jour le jour.

En sortant du restaurant, je l’ai regardée avec un air un peu espiègle et lui ai dit :
« Tu avais choisi un endroit bien original; depuis que nous nous connaissons, tu ne laisses vraiment rien… au hasard. »

Elle a éclaté de rire – elle comprenait bien mon allusion : nous avions fait connaissance il y a quelques années,
vraiment… par hasard, lors d’une activité de bénévolat.

Peu de temps après, je me trouvais dans un petit village où j’ai découvert avec surprise une librairie –
ce genre de boutique qui offre les choses les plus inattendues.
En entrant, j’ai vite aperçu le mur à ma gauche recouvert de petites bannières chacune avec un message inspirant.

Et voilà que le texte de l’une d’elles m’a sauté aux yeux, littéralement!  
On pouvait lire : « Le hasard c’est DIEU en habit de travail! »

N’est-ce pas que : « Le hasard fait bien les choses »?!
 

Source : Images : vecteezy.com Freepik   Pngtree.com

Pour bien commencer la journée…

Des questions – on nous en pose si souvent et parfois… de très personnelles!
Il arrive qu’on hésite avant de répondre, on cherche… on se cherche…

Le Dalai Lama est connu pour son authenticité et pour le message caractéristique qu’il offre – un message riche de sens pour notre quotidien.

Un jour, à la station de télévision internationale, CNN, un jeune journaliste rencontrait en entrevue le Dalai Lama.
Il avait évidemment préparé avec soin les questions qu’il désirait poser à cette personnalité reconnue de par le monde comme un sage.

À cet homme avec une longue expérience de réflexion et de méditation, le journaliste demanda une question à la fois personnelle et possiblement révélatrice : « À votre réveil, chaque matin, quelle est la première chose à laquelle vous pensez? »

La réponse est venue, sans hésitation et sans détour « Former ma motivation. » 

Il est intéressant de noter que le mot ‘motivation’ ressemble de près au mot ‘moteur’.
C’est précisément le rôle de la MOTIVATION: nous mettre en mouvement, nous donner l’élan initial, la poussée vitale, qui nous propulse, littéralement, en action.

La motivation est ce qui suscite et soutient notre activité.
Sans elle, on est vite emporté par les vagues aux couleurs de nos caprices ou de nos illusions, oui, on divague.
On est la proie des courants et des contre-courants des événements.
Il se peut que l’on dérive ainsi vers des rivages que l’on préférerait n’avoir jamais connus.
Vous savez ce que je veux dire . . .

Outre son rôle de nous mettre en action, on pourrait dire que la motivation agit aussi comme un GPS.
Elle nous montre clairement les buts qui nous conviennent et elle nous incite à les atteindre.
Grâce à elle, on découvre parfois en soi-même des énergies et des capacités que l’on ne croyait pas posséder !

Alors, si on me pose la même question… je serai sans doute tentée de répéter la réponse du Dalai Lama ayant suivi son exemple au matin de chaque jour. . .

Source: Image: giaoduc.net.vn

Ce vendredi-là… tout le monde pensait…

Un homme est mort crucifié, les pieds et les mains fixés avec des clous dans le bois d’une croix.
Tout le monde pense: « C’est fini. »

Les Juifs sont satisfaits, ils se sont défaits de quelqu’un qui questionnait leur autorité.
Les soldats romains ont complété une tâche désagréable.
Le groupe de gens qui s’étaient rassemblés par curiosité réalisent qu’il n’y a plus rien à voir.
Et les personnes qui avaient suivi ce condamné par compassion constatent qu’il est mort.
Ils s’en retournent chez eux en secouant la tête.

Un centurion romain lui à percé le côté pour s’assurer que la vie s’était retirée de son être.
Marie, sa mère, et Jean son disciple bien-aimé, l’ont vu de près.
On l’a finalement descendu de là et on a remis son corps inerte à sa mère.
Plus rien, plus un souffle, une simple dépouille comme toutes les dépouilles humaines.
C’est fini, vraiment fini…

Puis deux hommes généreux, deux hommes courageux, bravant la colère, possiblement aussi la moquerie de leurs compatriotes, sont venus chercher celui qu’ils avaient connu, admiré, suivi comme ses disciples.
Ils l’ont déposé dans un tombeau taillé à même le roc et ils ont roulé devant cette grotte une lourde pierre.

Le soleil tombe et c’est déjà le repos du sabbat qui s’impose – l’embaumement devra attendre et les femmes patienter avec leurs aromates et leurs parfums.

Selon toute apparence, oui, c’était fini.
Alors que chacun retournait chez soi ce vendredi soir, chacun et chacune avait ses propres pensées et ses sentiments profonds:

Les chefs des Juifs étaient soulagés.
Les soldats étaient probablement fatigués.
Les gens discutaient peut-être de toute l’affaire comme on parle des événements quotidiens.
Le Centurion s’en est allé bien surpris.
Et Jean et Marie ressentaient sûrement beaucoup de tristesse et de peine.

Mais y avait-il quelqu’un qui ESPÉRAIT?
Est-ce qu’il y avait quelqu’un qui s’attendait à ce que quelque chose se produise?
Est-ce que quiconque osait penser que ce n’était pas la fin mais seulement le commencement?

Possible? Improbable? Absurde?
Une foi infantile?
Une espérance trompeuse?
Une attente indigne de l’intelligence humaine?…

C’est lui qui avait dit: « Qui croit en moi, fût-il mort, vivra » (Jn.11:25).
Mais voilà, il faut y CROIRE . . . d’une « foi à transporter les montagnes » (Mt.21:21) – rien de moins!

 

Source: Image: jesus-story.net

L’Alphabet du Carême – Lettre Z

Z pour Zachée

Il était petit de taille mais il avait une détermination sans pareil.
Il savait ce qu’il voulait et… ce qu’il ne voulait pas!
Il voulait voir l’homme de Nazareth et il ne voulait pas que rien ni personne ne l’en empêche!

  Il a utilisé une astuce qui lui a bien réussi: il est monté dans un arbre, un sycomore faisait l’affaire.
Il a vu mais plutôt… il a été vu!
Il a été vu et il a été interpelé par celui qu’il désirait apercevoir.
Désormais, sa vie n’a plus été la même (Luc 19:1-10).

Plusieurs d’entre vous qui lisez ces lignes avait déjà à l’esprit le nom de ce personnage original.
Zachée, oui, Zachée l’homme à la réputation plus que douteuse aux yeux de plusieurs.
Mais aussi l’homme qui a su accueillir ce que son visiteur lui offrait: le salut, rien de moins!

Sa vie de fourberie est devenue une vie d’honnêteté et de générosité exemplaires.
Accueillir le Christ chez soi – non pas une fois mais en permanence – cela peut opérer une telle transformation!

Le ‘salut’ pour chacun/e de nous prendra un aspect personnalisé se réalisant au fil des jours.
La période de Carême qui s’achève nous a peut-être permis de le découvrir…

 

Note: Dans la vidéo qui suit, Zachée personnifié par Gabriel Couture nous partage son expérience avec l’Homme de Nazareth: https://youtu.be/SQ5QvJCl0Z0?si=A2684dki_L3C1k9C

 

Source: Image: https://thingspaulandluke.wordpress.com

L’Alphabet du Carême – Lettre Y

Y pour Yeux

Il y a très peu de mots français commençant par la lettre Y mais il y en a un qui a une signification particulière – c’est le mot: YEUX.
Il nous conduit à une scène de l’évangile qui est révélatrice (Jean 1:40-42).

Un jour, Jean le Baptiste voit Jésus passer et il dit à deux de ses disciples: « Voici l’Agneau de Dieu ».
Les deux hommes suivirent Jésus jusqu’à sa demeure et y passèrent le reste de la journée.

L’un d’eux était André et le lendemain il rencontra son frère, Simon, et lui dit:
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire Christ ».
André amena alors Simon à Jésus ».

« Jésus regarda Simon et lui dit:
‘Tu es Simon, fils de Jean; tu t’appelleras Céphas’. »

Chez les Juifs, comme dans différentes cultures, le nom d’une personne a un sens défini.
Il décrit souvent son caractère, ou la mission qui lui est confiée.
Le fait de conférer un nom nouveau indique un changement, une attribution spécifique à la personne.

C’est le cas pour Pierre – le jeu de mots étant évident: la pierre devient l’élément de fondation.
Jésus s’en servira, évidemment, pour ériger la fondation du groupe de ses disciples et des croyants à venir.

Nathanaël, qui allait devenir disciple de Jésus, a fait l’expérience lui aussi de ce regard de Jésus (Jean 1:48).
Il s’étonnait et disait à Jésus: « D’où me connais-tu? »
La réponse lui est donnée: « Quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu ».

Le regard de Jésus au temps de sa vie en Palestine…
Le regard posé sur Simon-Pierre… sur Nathanaël…
Le regard du Christ éternel – reflet même du regard de Dieu…
Le regard qui nous rejoint, personnellement…

Le regard qui voit ce que nous sommes…
Le regard qui anticipe ce que nous pouvons devenir…
Le regard qui invite à le suivre…
Le regard qui incite à une relation au fil des jours…

Puis-je le soutenir en vérité – humblement mais fidèlement…
Il est source d’une révélation en continu…
Il offre une vision qui redonne courage et offre l’assurance que je ne suis jamais seul/e.

 

Source: Image: https://www.cursillos.ca/

L’alphabet du Carême – Lettre W

W pour Wow (Wouah)!

On ne trouve pas dans les textes de l’évangile des mots commençant par W –
pas de wagon, de wapiti, ou de watt comme unité de mesure de puissance électrique!
Mais un mot de nos ami/es anglosaxons, accepté dans des dictionnaires français, peut nous servir: le mot WOW, parfois francisé comme Waouh.

Il ne se trouve pas comme tel dans l’évangile, mais sa signification y est bien révélée dans certaines scènes.
Il exprime quelque chose qui suscite l’enthousiasme.
Une situation, une expérience, qui provoque la surprise, l’admiration, l’émerveillement.
On ne peut s’empêcher de s’exclamer: WOW!

Une scène de l’évangile décrit bien une telle réaction.
Il s’agit du retour des disciples que Jésus avait envoyé prêcher et guérir les malades.
Ils reviennent tout heureux du résultat de leurs efforts apostoliques.

« Les soixante-douze disciples revinrent tout joyeux, en disant:
« Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom » (Luc 10:17).

Il semble que leur expérience positive ait été au-delà de ce qu’ils avaient anticipé
et ils décrivent à Jésus leur surprise et leur joie.

Jésus lui-même avait eu, un jour, ce que l’on pourrait nommer son moment ‘wow’.
Il exprimait alors à son Père son admiration devant sa révélation privilégiée aux petits:

« Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre,
de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents,
et de ce que tu les as révélées aux enfants.
Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi » (Matthieu 11:25).

Si quelqu’un vous demandait si vous avez déjà eu un ‘moment WOW’…
Pouvez-vous revoir en esprit une situation où, spontanément, vous vous êtes exclamé: ‘Waouh’! ?

Le Carême peut s’avérer une période particulièrement appropriée pour retrouver un esprit d’admiration –
admiration pour ce qui est BIEN, BEAU, et BON…

Et aussi pour rendre grâce à Dieu qui nous donne de vivre de tels moments –
ces moments où nous sommes possédé/es par l’émerveillement, envahi/es par l’enthousiasme!

Le Psalmiste avait goûté à ces moments lorsqu’il affirmait :
« Seigneur, mon Dieu, combien tu as fait de merveilles, de projets pour nous…
Je veux le publier, le redire, il en est trop pour les dénombrer » (Psaume 40:6).

À nous d’en faire une version personnalisée…

Source: Image: pexels.com (Vie Studio)

 

L’alphabet du Carême – Lettre V

V pour Voix

La voix d’une personne est quelque chose de très particulier.
L’intonation, la prononciation, le rythme – tout caractérise cet individu.
Il y a des voix douces, chaleureuses, réconfortantes, séduisantes…
Et il y en a d’autres… qui sont tout à fait à l’opposé!

Même à distance, on peut reconnaître quelqu’un par le timbre de sa voix.
Une voix familière nous invite, ou nous fait rebrousser chemin, selon la relation de la personne avec nous.

Jésus a utilisé cette réalité pour décrire justement notre relation à lui.
Il prend l’exemple d’un berger et il affirme:

« Les brebis le suivent (le berger), car elles connaissent sa voix.
Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui,
car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. 
« Jésus employa cette image pour s’adresser à eux… » (Jean 10:4-6).

Jésus continue en personnalisant la métaphore:
« Mes brebis écoutent ma voix;
moi, je les connais, et elles me suivent » (Jean 10:27).

Cette comparaison avait quelque chose de familier pour les gens qui écoutaient Jésus –
certains d’entre eux étaient probablement des bergers qui connaissaient les habitudes de leurs troupeaux.

Bien que, de nos jours, nous ne pensions pas spontanément à nous-mêmes – disciples du Christ –
comme des brebis, ses paroles nous rejoignent et nous parlent au cœur…
Parce que justement c’est ce qu’il désire: nous rejoindre au plus profond de nous-mêmes.

Évidemment, son message n’est pas audible comme le sont les paroles des gens autour de nous.
On ne peut en calibrer le son de ses paroles avec un nombre précis de décibels!
Ce n’est pas l’aspect sonore qui importe mais… la relation!

C’est ce que Dieu désire: une relation d’intimité avec nous – une relation qui exprime
sa proximité,
son attention à tout ce qui nous touche,
son désir de répondre à nos besoins.

Si seulement nous savons percevoir sa voix…
En discerner le message…
Et… y répondre…

Il arrive qu’on entende quelqu’un parler de ‘la petite voix’ qui les interpelle au plus profond d’eux-mêmes…
Elle pourrait se traduire comme un appel intime, une inspiration, une invitation discrète…

La voix de celui qui s’est révélé « Le Bon Pasteur » peut se manifester ainsi…

Il ne reste alors qu’à suivre le conseil du Psalmiste :
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (Psaume 95:7).

 

Source: Image: Public Domain Pictures

    

L’alphabet du Carême – Lettre U

U pour Unité 

Nous prions, bien sûr, et nous avons tous/toutes nos formules préférées pour nous adresser à Dieu.
Nous lui faisons des requêtes multiples et nous le remercions aussi.
Il se peut que nous nous posions la question: Jésus, lui, quand il priait son Père, comment le faisait-il?

Un jour, ses apôtres l’ayant vu prier, lui demandèrent de leur enseigner à prier.
Nous savons qu’il leur a alors enseigné la prière du Notre Père (Luc 11:1-4).
Mais nous pensons encore: lui-même, comment priait-il?

Outre sa prière à l’agonie, au Jardin des Oliviers, et sa supplication sur la croix, nous savons bien peu de sa prière personnelle…

Un jour, s’émerveillant de la foi des gens simples, il s’est exclamé :
« Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et de la terre,
parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents,
et que tu les as révélées aux petits enfants » (Matthieu 11:25-26). 

À une autre occasion, avant de ramener Lazare à la vie, il s’est adressé à son Père en disant:
« Père, je te remercie de ce que tu m’as écouté. 
Pour ma part, je savais que tu m’écoutes toujours,
mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure,
afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé » (Jean 11:41-42).

Ces deux textes sont révélateurs.
Il y en a pourtant un autre que je retiens – c’est la prière que Jésus a prononcée la veille de sa mort, un moment vraiment solennel.

C’était pendant le repas de la pâque juive et, à la fin du repas, Jésus a dit:

« Que tous soient un, comme toi, Père,
comme tu es en moi, et comme je suis en toi,
qu’eux aussi soient un en nous,
pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jean 17:21). 

Ce texte nous fait connaître clairement le désir de Jésus pour nous, les croyants.
Mais plus de 2,000 ans après qu’il ait prié ainsi, il semble que son désir soit encore… en attente de réalisation…
Les groupes de ceux qui se disent disciples du Christ se sont multipliés d’une manière étonnante…

Les assemblées de chrétiens se sont diversifiées au gré de leurs croyances différentes…
Pire encore, leur façon de se traiter les uns les autres a parfois quelque chose de déplorable…
Il y a, certes, des efforts louables vers un rapprochement vrai mais… il reste une longue distance à parcourir.

Voyageant un jour dans un pays qui m’était étranger, je me suis retrouvée à un carrefour de quatre rues.
Sur l’emplacement de trois d’entre elles, une église était érigée pour des Chrétiens de dénominations différentes.
Évidemment, tous réclamaient la présence du Christ chez eux…

Il nous faut apprendre à prier comme Jésus, avec lui, SA prière…

 

Source: Image: Blog du pasteur Albert – WordPress.com   Image by © Royalty-Free/Corbis

L’alphabet du Carême – Lettre T

T pour Temps

Le temps – nous en parlons de bien des manières:
« Le temps vient… Le temps passe… le temps fuit…
Je n’ai pas le temps… Si vous aviez le temps… Si le temps le permet… »

Évidemment, le temps est mesuré de différentes façons selon les croyances.
Il y a donc les calendriers: Grégorien, Hébraïque, Musulman, Hindou, Chinois, etc.
Pourquoi, au juste, nous efforçons-nous de quantifier le temps?…
Serait-ce que nous avons une relation avec le temps?…

Jésus a parlé du temps justement à différents moments de son existence.
Un jour, il a dit à ses apôtres, d’une manière plutôt mystérieuse:

«Un temps viendra où vous désirerez voir même un seul des jours du Fils de l’homme,
et vous ne le verrez pas »… (Luc 17:22).
Mais au tout début de sa prédication, Jésus s’est rendu en Galilée et il a prononcé ces paroles:

« Le temps est accompli. Le royaume de Dieu est proche.
Repentez-vous et croyez à l’Évangile” (Marc 1:14-15).

« Le temps accompli c’est Dieu qui est proche » – c’est cela « la Bonne Nouvelle de l’Évangile qui vient de Dieu »
En Jésus, Dieu s’est fait proche – année après année, en ce temps qui est nôtre,
c’est ce que nous célébrons à Noël.
La proximité de Dieu, une bonne nouvelle comme nulle autre!

Elle demeure une invitation permanente à changer nos manières, nos attitudes, nos comportements,
pour les ajuster aux siens!
Ne nous a-t-il pas créé/es à son image?

La période du Carême représente ce dont parle l’apôtre Paul:
« Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6:2).

« Le temps accompli… le temps favorable… » nous y sommes!

 

Source : Images: Scripture Images    pexels.com (Fauzan Fitria)