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Fête du Corps et du Sang du Christ, année B – 2021

Les différentes lectures de cette célébration ont fait surgir en mon esprit 4 mots commençant par R :
Rituel, Rites, Rencontre, Relation.
Selon moi, ces 4 mots présentent un résumé des thèmes de cette fête.

La 1ère lecture (Ex.24:3-8) nous met en présence de Moïse invitant le peuple d’Israël au renouvellement de l’Alliance avec Dieu dans un rituel précis et des rites familiers.
L’auteur de la 2è lecture (He.9:11-15) évoque un tel rituel, cette fois, réalisé par le Christ lui-même à la fois grand prêtre et victime.

Dans l’évangile, (Mc.14:12-16,22-26) nous assistons au dernier repas que Jésus partage avec ses apôtres avant sa Passion et sa mort.
La scène se déroule selon le rituel de la pâque juive mais… avec un ajout bien signifiant: ce que l’on nomme en termes théologiques: ‘l’institution de l’Eucharistie’.
Dans le langage quotidien, nous le mentionnons comme le don de lui-même que fait Jésus
en rendant sa présence réelle sous les signes du pain et du vin –
une présence qui se perpétue depuis ce soir-là.

Voilà bien l’essence, la réalité, de ce que nous célébrons aujourd’hui:
en Jésus, la rencontre avec Dieu est devenue possible et une relation continue avec lui nous est offerte.
Nous nous sommes rappelé les rites anciens, nous avons contemplé le rite nouveau initié par Jésus.

Nous vivons désormais un présent… perpétuel!
Celui d’une rencontre toujours offerte et d’une relation continue avec Dieu devenu l’un de nous, avec son Père et le nôtre, et avec leur Esprit.

Quatre mots évocateurs s’il en est!
Ils soulignent une réalité absolument extraordinaire!
 
  

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-body-and-blood-of-christ-year-b-2021/

 

Source: Images: Think Theology

 

 

Journée internationale du thé – 21 mai

Il existe bel et bien une journée internationale consacrée à la boisson la plus consommée dans le monde*. Selon les sources, elle date de 2005 ou de 2007, et sa date « officielle » a lontemps été le 9 décembre pour migrer ensuite vers le 15 du même mois. Une nouvelle date est désormais proposée par l’ONU et elle est fixée au 21 mai.
De nombreux blogs la mentionnent sans réellement se mettre d’accord sur une origine précise. On admet souvent que cette journée a été instituée par les principaux pays producteurs de thé pour rendre hommage à tous les acteurs de la filière, des employés des plantations aux consommateurs, en passant par tous les négociants.

Le thé a-t-il changé le monde ?

Nous ne répondrons pas à cet question mais ferons écho à l’intéressante analyse proposée par le site Alveus: sans eau, l’homme ne peut pas survivre plus de quelques jours. Une abondance d’eau a toujours servi de catalyseur dans le développement des populations. A l’inverse, un manque d’eau a toujours été synonyme de disparition de la vie.

Une boisson issue du fond des âges

Dans l’histoire de l’humanité, les boissons ont marqué l’histoire politique et culturelle de l’humanité. Tout comme le café, le cola, la bière, le vin ou le rhum, le thé a lui aussi changé la société là où il était consommé. De nos jours, le thé reste la boisson la plus consommée au monde, immédiatement après l’eau. *

Un site à visiter : www.un.org.       Source: Texte & Image: Journée Mondiale

On m’a dit… 26è jour

Un mariage, c’est toujours quelque chose de spécial, n’est-ce pas?
On se réjouit, parfois… on sent aussi l’émotion nous gagner.
Les responsables de la fête veulent s’assurer que
tout se passe parfaitement, sans complication…
Mais il arrive parfois que justement… un problème surgit.
Nadia Labrecque évoque une telle situation…
 

Carnaval de Rio – 21 février 2020

L’excitation s’accumule alors que le Carnaval de Rio est proche. Le spectacle annuel célébré dans le pur style brésilien mène au mercredi des Cendres, le début du Carême, qui est une période de jeûne et de repentance pratiquée par des millions de chrétiens dans le monde entier. Le Carnaval de Rio attirera près d’un million de personnes du monde entier dans la ville plage où la samba donne le tempo. Une des principales caractéristiques qui font du Carnaval une fête si vivante est l’ensemble des costumes créatifs et colorés portés par les fêtards dans les bals masqués et les fêtes de rue qui rendent le véritable esprit du Carnaval. 

Un peu d’histoire du Carnaval
Le terme Carnaval est probablement dérivé du portugais Carne Vale, qui signifie « Adieu à la viande. » Ce devait être une fête qui précède la privation de viande, d’alcool, et d’autres plaisirs mondains pendant les 40 jours qui précèdent Pâques et la résurrection de Jésus-Christ. Alors que le Carnaval de Rio commence officiellement une semaine avant le mercredi des Cendres, les fêtes débutent dès le mois de décembre. En savoir plus sur l’histoire du Carnaval.

Influences européennes et africaines
Le premier Carnaval remonte à l’année 1640 où les célébrations de masse eurent lieu en l’honneur du dieu grec du vin. Les réjouissances d’ivresse faisaient partie des célébrations que les Romains tenaient en l’honneur de Bacchus et des Saturnales. Les soldats et les maîtres échangeaient leurs vêtements alors qu’ils se livraient à des nuits d’ivresse et de débauche sauvage. L’Église catholique romaine plus tard donna le ton pour les fêtes de carnaval qui précédèrent alors le mercredi des Cendres, premier jour du Carême dans le calendrier chrétien.

Les Portugais introduisirent le carnaval au Brésil avec un festival appelé « Entrudo » qui est considéré comme la principale origine du carnaval brésilien contemporain. Le premier bal masqué à Rio eut lieu en 1840, où la polka et la valse étaient les principales formes de danse. Les Africains plus tard eurent une forte influence sur le Carnaval avec l’introduction de la samba en 1917, qui est aujourd’hui considérée comme le style musical national brésilien.

 

Source: Texte & Image: riocarnaval.org

 

 

Un Apéro… avec un différence!

Les apéros, c’est bon! On les déguste, on les aime… et pour cause! Mais avez-vous déjà goûter à un… Apéro Di’vin?

Le journal La Croix nous parle un peu de cette expérience…

Au cœur d’un domaine viticole de l’Aude, chaque fois différent, Cécile Caizergues et Marie-Bénédicte de Chantal proposent les Apéros Di’Vin. Ces rendez-vous régulier s’adressent à des jeunes croyants et non-croyants « pour partager et échanger autour du vin et du divin ».

Le soleil décline sur les vignobles des Corbières. Le chant des oiseaux accompagne, à la lueur du soir, les paroles du père Théophane, chanoine de l’abbaye de Lagrasse. Dans le jardin du domaine viticole Serres-Mazard à Talairan (Aude), le prêtre, debout devant un tonneau de vin sur lequel trône une statuette de la Vierge, parle de la notion de l’engagement, sans fioriture ni cérémonial.

Ce soir-là, une trentaine de participants sont venus écouter, déguster et échanger pour la quatorzième édition des Apéros Di’Vin. « L’engagement est un état d’esprit. Donner, c’est vrai, coûte un peu de notre temps. Pourtant, c’est un épanouissement », développe le prêtre tout en remerciant Marie-Bénédicte de Chantal (surnommée Marie-Bé) à l’origine de la naissance de ces rencontres avec son amie Cécile Caizergues.

Un vigneron, des croyants, des non-croyants et un prêtre
Liées d’une amitié forte, ces deux trentenaires ont eu l’idée en avril 2017 de créer les Apéros Di’Vin pour les moins de 40 ans : un rendez-vous régulier – tous les deux à trois mois environ – dans un domaine viticole « pour partager et échanger autour du vin et du divin » avec un vigneron, des croyants, des non-croyants et un prêtre différent à chaque rencontre.

« Je ne connaissais pas beaucoup de jeunes chrétiens et je trouvais ça dommage. Alors on a proposé cette idée en faisant marcher notre petit réseau sans savoir si ça intéresserait d’autres personnes », raconte Cécile. « Lors de la première soirée, je me sentais portée. Nous nous sommes rendu compte que nous ne le faisions pas pour nous », se souvient Marie-Bé. (…)

Au cours de la soirée, le prêtre intervient une quinzaine de minutes sur un thème choisi par les organisateurs. Ensuite, les participants partagent un buffet tout en dégustant les vins du domaine. « Les Apéros Di’Vin se sont construits sur la valeur de l’amitié, se réjouit le père Théophane. Une alchimie entre le bon vin et le partage de la connaissance de Dieu s’est créée. C’est la clé de la réussite de ces rencontres. » Forte du succès de ces vendanges spirituelles, l’équipe veut dupliquer l’idée dans d’autres diocèses, en commençant par le voisin des Pyrénées-Orientales.

Source: Texte (abrégé) & Image: Ysis Percq, envoyée spéciale à Talairan (Aude), La Croix, 08/07/2019

Pâque juive, Pessah 2018

Vendredi 30 mars 2018 au coucher du soleil commence Pessah, ou la Pâque juive. Le premier véritable jour de fête sera donc le jour suivant, le samedi 31 mars 2018. Les festivités prendront fin au soir du samedi 7 avril 2018.

Les rites associés à Pessah :
– L’interdiction de manger toute nourriture contenant de la levure (’Hametz) pendant la fête (on ne mange pas de pain, pâtes…)
– Le commandement de manger des matzot, c’est à dire du pain n’ayant pas levé (azyme)
– Le récit de la sortie d’Égypte et l’évocation des miracles qui s’y sont déroulés (Haggada)

Le Séder est le repas rituel pris les deux premiers soirs de la fête juive de Pâque (seulement le premier soir en Israël). Au cours de ce dîner, on lit la Haggada qui retrace l’histoire de l’Exode des Hébreux hors d’Égypte où ils étaient réduits en esclavage, d’après la tradition biblique.
Le Séder répond au commandement religieux que tous les Israélites doivent rappeler et transmettre dans leurs familles le souvenir de la libération divine.

La composition du Séder
Les Juifs utilisent un plateau spécifique à l’occasion du Séder ; celui-ci doit comporter les sept éléments suivants :
– Trois Matsoth, du pain azyme, disposées l’une au-dessus de l’autre, chacune couverte séparément ;
– du Karpass, des herbes vertes (céleri, persil, radis…) ;
– de l’eau salée pour rappeler le goût des larmes des enfants d’Israël pendant leur esclavage ;
– du Maror, des herbes amères, pour rappeler l’amertume de la vie en Égypte (romaine, laitue, endives, raifort…) ;
– de la ’Harosset, un mélange fait à base de pommes, noix et cannelle dans du vin, symbole du mortier utilisé par les esclaves hébreux pour la fabrication des briques ;
– Zeroa : un os avec un peu de viande, grillé sur des braises pour rappeler le sacrifice de l’agneau Pascal à l’époque du Temple de Jérusalem ;
– Beytsa : un œuf dur, en souvenir de la destruction du Temple de Jérusalem.

Tout au long du récit de l’Exode, ces aliments sont utilisés comme symboles pour rappeler différents aspects de l’histoire rapportée par la Torah. Quatre coupes de vin (ou jus de raisin) sont bues par chaque convive à des moments spécifiques du Séder.

Un dîner est également servi pendant le Séder. On dresse la table la plus belle possible, en signe de liberté. A chaque origine un plat différent : les juifs ashkénazes mangent de la carpe à la juive, une soupe chaude contenant des boulettes de farine de matsa : « les kneidlers » ; les juifs tunisiens se régalent avec le « msoki », sorte de ragoût de légumes, et le « fadd » d’agneau ; chez les Algérois, on sert un mets semblable, la « sqiya », plat de légumes et viande et matsot brisées…

Source: Texte: www.evous.fr/Pessah-ou-la-Paque juive/  Images: Lamed.fr  Askideas.com

 

Les urnes…

  Il y en a de toutes sortes…

jar, ancient-origins.net

jar leaning, buonpastoreint.org

broken jar, projectavalon.net

potter, downloadgospel.com.br

L’urne d’eau pour réconforter Élie à bout de forces… (1 Rois 19:6)

L’urne remplie d’eau que la Samaritaine abandonne – on lui a promis une eau jaillissant en vie éternelle… (Jn.4:28)

L’eau des urnes à Cana changée en un vin sans pareil… (Jn.2:9)

Et mon urne à moi? Vide? Brisée? En attente des mains du potier qui en fera une toute neuve?!… (Jer.18:4)

 

2è dimanche de l’année, C

Le marriage de Cana

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En consultant un répertoire de d’images, j’ai trouvé cette photo des vignobles du Québec. Non! Je ne veux pas faire de publicité mais je me suis rendu compte que le vin a bien sa place chez nous! Plusieurs d’entre nous agrémentent l’ambiance d’un anniveraire, d’une célébration, avec une bouteille de vin, n’est-ce pas? Vous pensez: une bouteille… d’un litre de vin. Pouvez vous imaginer ce que seraient 600 litres de vin?!1_0_670965

C’est ce qui a été offert par Jésus aux hôtes et aux invités à Cana ce jour mémorable de l’eau changée en vin: six grosses urnes contenant chacune 100 litres… d’eau, oui, devenue le meilleur vin qui soit. Cet aspect est souvent celui qui nous fascine le plus.

De mon côté, c’est quelque chose d’autre qui retient mon attention. Je m’émerveille de la situation que Jésus a choisie pour faire son premier miracle une célébration de mariage! Comme premier ‘signe’ de ce qu’il était, (comme le dit Jean dans ce chapitre de son évangile: Jn.2:1-11) Jésus n’a pas guéri un malade, il n’a pas ressuscité un mort, il n’a pas pardonné un pécheur. Il a tout simplement donné – et en surabondance – quelque chose pour réjouir les gens. Et aussi, il faut le dire, pour épargner la honte aux nouveaux mariés et à ceux qui avaient organisé la fête.

Jesus Turning Water into winePourtant, cela ne m’étonne pas vraiment parce que je vois dans ce choix de Jésus ce que j’appelle ‘la logique de l’incarnation’. Trop souvent, on imagine Jésus uniquement préoccupé, si je peux dire, du salut de l’humanité en général.

Mais l’Incarnation – Dieu-fait-homme – que nous avons célébrée tout au long de la période de Noël, c’est ‘Jésus-en-chair-et-en-os’. L’expression peut choquer quelques-uns mais elle est fondamentalement théologique.

Le Dieu-incarné authentique – non la caricature que nous en faisons parfois – est celui qui a tout pris de notre humanité, sauf le péché. Alors, dans ce ‘tout’ il y a évidemment les célébrations, les réjouissances, les relations humaines et tout spécialement la relation des conjoints dans le mariage!

Dans ce texte de l’évangile de Jean (ch.2) je vois l’anticipation en action de ce qu’au chapitre 10 Jésus lui même affirmera: « Moi, je suis venu pour qu’on ait la vie et qu’on l’ait surabondante » (Jn.10:10). Une vie sans joie ne serait pas celle que Dieu veut pour nous et qu’il nous donne – aujourd’hui comme à Cana en Galilée!

Source: Images: La route des vins; photo: Jean-François Bergeron; urnes, news.va; Jesus, genius.com;