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2nd Sunday of Easter, Year A

As we read the gospel texts, different words can draw our attention.
At one time, we may be struck by a sentence, or a certain parable.
At another time, the description of a miracle, or the narrative of Jesus meeting with someone, may capture our imagination.

On this 2nd Sunday of Easter (Year A) the text from John’s gospel is quite long (Jn.20:19-31) and what struck me comes near the very end of the reading.
The words that retained my attention may not seem the essential part of the message.
They may not appear to be so important after all…
Still, I linger on them… I ponder them… and I remain with what they say.

“There were many other signs that Jesus worked and the disciples saw,
But they are not recorded in this book.
These are recorded so that you may believe.”

In fact, that is the very reason why Jesus did all that he did: to draw us into a close relationship with him.
A relationship of FAITH – a faith that is trust, reliance on him, acceptance of his message, of his person and of all that he has to give us.
The next sentence of the text completes the message:
 
“And that believing you may have life.”
 
Life now, life later… for ever – this is the meaning of the Resurrection of Jesus, the promise of our own…

Source: Image: The Gospel of Coalition Blog

Offre assurée de bonheur…

Si vous receviez ce message dans votre boîte de courriels, un message bien invitant qui vous promet de recevoir un supplément de bonheur quotidien
si seulement vous remplissez le formulaire – que feriez vous?
C’est une offre alléchante, n’est-ce pas?

Bénéficier d’une dose supplémentaire et assurée de cette commodité si rare : le BONHEUR, qui voudrait s’en priver?!
Et elle nous est offerte par nulle autre que La société secrète des gens heureux!
Non, je n’ai pas signé le formulaire et je ne me suis pas inscrite pour retrouver chaque matin dans ma boîte de courriels ce tonique assez spécial.

En fait, j’ai déjà le mien! Vous êtes curieux? Il est bien simple et bien ‘tonifiant’ aussi.
C’est la prescription que je retrouve inscrite dans les 3 Ps : la Parole, la Promesse et la Présence du Seigneur.

Source: Image: sohp.com

Lâchez-pas!

L’automne tire à sa fin, les journées sont de plus en plus courtes, il fait sombre. Le vent et la pluie se donnent souvent rendez-vous. L’hiver est à nos portes, c’est évident. Évident aussi qu’on n’a plus l’enthousiasme des beaux jours. Les randonnées et les rires de l’été sont oubliés et on ne se sent plus beaucoup d’énergie ou de goût pour s’engager dans des activités qui nous obligeraient à sortir… sortir de nous-mêmes! On se sent… moroses, plutôt tristes en pensant à ce qui n’est plus, à ceux qui ne sont plus…

Je cheminais ainsi marchant d’un pas lourd en direction de l’église pour la messe du dimanche. Puis je l’ai vu qui s’approchait. Je le rencontre de temps à autre sur la rue principale. Sans que je le réalise, tout à coup il est là. La conversation touche toujours le même sujet : le temps qu’il fait – la pluie, le vent, le froid et, plus rarement, le beau temps et comment ça fait du bien de voir enfin le soleil. Mais, ce qui est intéressant c’est qu’à la fin de chacune de nos brèves conversations, il a toujours un message! Oui, quelque chose d’inattendu, quelques paroles de sagesse auxquelles je ne m’attends pas et qui surgissent soudain du fond de ses réflexions d’itinérant.

for blogueCe jour-là, deux ou trois minutes avaient suffi pour épuiser le sujet de la température et l’homme ne semblait pas vouloir ajouter quoi que ce soit. Je me disais que je pouvais poursuivre mon chemin. Alors que j’allais lui dire ‘Aurevoir’, il a levé la main, comme s’il allait prononcer un oracle, et il a dit : « En tous cas, lâchez pas! »

Je n’en revenais pas! C’est comme s’il avait lu dans mes pensées. On aurait dit qu’il avait perçu le fil de ma réflexion, deviné comment je me sentais à ce moment-là – et je dois avouer que je ne nageais pas dans l’optimisme. J’étais loin de… rêver en couleur et je n’aurais pas su, moi, lui partager quelque chose de bien positif.« Lâchez pas! » – c’était son message du jour. L’expression n’avait rien d’original, elle était même banale et, comme vous sans doute, je l’avais déjà entendue mais… je dois avouer que ces mots étaient vraiment appropriés.

En continuant de marcher vers l’église, j’ai alors fait la liste de ce que j’étais justement tentée de… ‘lâcher’ :
– Un engagement de bénévolat qui n’est pas facile…
– La visite hebdomadaire à une voisine aux prises avec la dépression…
– La période quotidienne de lecture de la Bible qui était tout en haut de ma liste de bonnes résolutions en janvier dernier…

Vous vous demandez si j’ai abandonné ou si j’ai poursuivi ces activités. Je me suis débattue avec la paresse et la nonchalance qui m’assaillaient et j’ai repris mon souffle… secrètement je sais que c’est le Souffle – celui de l’Esprit qui m’a poussée et soutenue. Et, oui, j’arriverai bientôt au 31 décembre ayant suivi la consigne du sage qui m’a rappelé quelque chose d’important : FAUT PAS LÂCHER, même quand tout – autour de nous et en nous – nous y inciterait.