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De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Journée Mondiale pour la normalisation – 14 octobre 2023

Le 14 octobre de chaque année, se déroule la journée mondiale de la normalisation, organisée par l’ISO (Organisation internationale de normalisation), la CEI (Commission électrotechnique internationale) et l’UIT (Union internationale des télécommunications). Cette journée est célébrée depuis 1970. Il s’agit de marquer le travail d’élaboration des normes et leur importance.

Sans norme, pas d’échange

En effet, sans norme internationale commune, établie et reconnue, pas d’échange possible, quel que soit le domaine : l’informatique, les technologies de l’information et des télécommunications (TIC) ou le vaste domaine non-électronique (l’alimentaire, les services, l’énergie, les transports,…).

Pour ce qui est des TIC, des informations produites par les logiciels ou des réseaux informatiques, les normes sont à la base des interconnexions et des échanges. Et donc de l’interopérabilité. C’est ce qui figure entre autres dans les textes diffusés à l’occasion de cette journée (communiqué de presse et message des présidents).

Encore faut-il que ces normes soient des normes ouvertes, ce qui n’est pas seulement à souhaiter, mais qui est le moyen le plus sûr et le plus puissant, illustré par le réseau mondial Internet, dont on fête au travers du W3C les 10 ans de standards ouverts.

Interprétation très libre de cette journée : Si vous lisez ce texte grâce à un navigateur produit par une célèbre firme américaine dont le patron se prénomme Bill, cette journée est une journée de deuil !

Un nouveau thème chaque année

Le thème retenu pour l’année 2023 est « Une vision commune pour un monde meilleur ».

Un site à visiter : www.iso.org    Source: Texte: Journée mondiale     Image: Standards Council of Canada

Journée mondiale de la thrombose – 13 octobre

La pandémie de la Covid et son corollaire vaccinal ont remis en lumière une maladie dont on parle habituellement très peu, la thrombose.
Cete maladie, qui se caractérise par la formation d’un caillot de sang, est une affection responsable des trois principales maladies cardiovasculaires mortelles dans le monde : la crise cardiaque, l’ AVC et la thromboembolie veineuse.

World Thrombosis Day

La journée mondiale de la thrombose permet d’apporter plus d’informations et de compréhension de cette maladie. Elle est d’origine anglo-saxonne et, pour le moment, n’a pas encore suscité de véritable adhésion dans le monde francophone.

Un site à visiter : www.worldthrombosisday.org

Journée mondiale pour la vue – 12 octobre 2023

Chaque année, le second jeudi d’octobre, les projecteurs se braquent sur une cause essentielle : la santé visuelle. C’est la Journée mondiale pour la vue, un rendez-vous dédié à la sensibilisation du public face aux défis liés à la cécité et à la déficience visuelle.

Un contexte alarmant

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 1 milliard de personnes souffrent d’une déficience visuelle qui aurait pu être évitée ou reste non corrigée. En d’autres termes, c’est près de 1/7 de la population mondiale qui, avec des interventions appropriées, aurait pu voir le monde autrement.

Par ailleurs, plus de 2,2 milliards de personnes souffrent d’une forme de déficience visuelle. La cataracte demeure l’une des principales causes, comptant pour près de la moitié des cas de cécité dans le monde.

Des inégalités frappantes

Si l’accès aux soins oculaires est pris pour acquis dans de nombreuses régions développées, de vastes pans de populations en Afrique, en Asie ou en Amérique latine restent privés de ce droit fondamental. Le fossé en matière de santé oculaire entre les pays développés et les pays en développement est abyssal, et s’accroît à mesure que les technologies évoluent.

L’importance d’une prise en charge précoce

Les troubles de la vue, souvent insidieux, peuvent s’installer lentement, dérobant à l’individu la clarté de son environnement, parfois sans qu’il ne s’en rende compte. Les campagnes de dépistage, la formation des professionnels de santé, et l’éducation des populations sont donc des maillons cruciaux dans la chaîne de prévention

La Journée mondiale pour la vue du 12 octobre 2023 n’est pas qu’une simple date sur un calendrier. Elle incarne l’espoir de milliards de personnes, celui de voir un monde où la cécité et la déficience visuelle seraient reléguées au rang d’antiques afflictions. Dans cette quête, chaque acteur, qu’il soit un géant de l’industrie, un professionnel de santé ou un citoyen lambda, a un rôle à jouer. Car après tout, quoi de plus précieux que le don de la vue ?

 

Source: Texte (extraits): https://media24.fr/2023/10/11/journee-mondiale-pour-la-vue    Image: https://mairie09.paris.fr/pages/journee-mondiale-de-la-vue-jeudi-12-octobre

Journée internationale de l’X fragile – 10 octobre

Le syndrome de l’X fragile est une maladie génétique de l’intelligence. C’est la deuxième cause la plus courante du retard mental héréditaire, après la trisomie 21.

Une maladie rare

Méconnue, cette maladie se caractérise par une atteinte (de légère à sévère), associée à des troubles du comportement, du langage et de l’humeur, et à des difficultés à gérer ses émotions.

Elle concerne 1 garçon sur 5000 et 1 fille sur 9000. Elle touche environ 10 000 personnes en France.
A l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement curatif.

La prise en charge médico-sociale proposée consiste généralement à un aménagement du lieu de scolarité, à des thérapies sur le langage, à des séances de physiothérapie ou de kinésithérapie, et à des programmes éducationnels et comportementaux personnalisés.

La journée internationnale de l’X fragile

À l’occasion de la journée internationale de l’X fragile de nombreuses associations se mobilisent et organisent des conférences afin d’informer le public et les familles, et aider au financement de la recherche.

Mais peut-être vous êtes vous demandé pourquoi cette date ? C’est tout simplement parce qu’en latin le 10.10 (10 octobre) s’écrit « X.X ».

Un site à visiter : www.fondationlejeune.org     Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale du sourire – 6 octobre

Nous sommes le 1er vendredi du mois d’octobre, il est temps de sourire…

La Journée mondiale du sourire a été inventée par un artiste de Worcester (USA), Harvey Ball, qui se trouve être passé à la postérité en créant le fameux smiley en 1963. Cette journée est célébrée dans de nombreux pays depuis 1999.

« Smiley Face »

Harvey Ball est mort en 2001 et la fondation « Harvey Ball World Smile Foundation » a été créée en sa mémoire. Elle a pour slogan « Améliorons ce monde au travers d’un sourire », elle œuvre chaque année en tant que sponsor officiel de Journée mondiale du sourire.

Une traversée de l’atlantique plus loin…

Harvey Ball avait omis de déposer son oeuvre qui est ainsi allée tout droit dans le domaine public aux USA, ne rapportant que quelques dollars de recherche graphique à son auteur.

En 1972, un journaliste français -Franklin Loufrani- reprend l’idée et la transforme. Il l’utilise dans la presse mais a -auparavant- veillé à déposer son dessin à l’INPI (Institut national de la propriété intellectuelle). Il crée une société baptisée « Smiley World » avec laquelle il commercialisera une gamme de produits Smiley qui lui assurera la fortune.

L’ère internet

A l’arrivée de l’internet la petite frimousse jaune s’adapte et s’écrit avec les signes de ponctuation 🙂

Nicolas Loufrani, le fils du précédent, décide de concevoir des icônes inspirées de son Smiley pour remplacer les « émoticônes textes ». Les premiers émoticônes graphiques font leur apparition et sont mises gratuitement à disposition des internautes. Smiley et les émoticônes sont toujours aussi présents dans nos vies, mais on utilise désormais le terme « emojis » pour les désigner.

Un site à visiter : www.worldsmileday.com     Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée internationale du café – 1er octobre

Journée internationale du café

Cette journée a une particularité intéressante, elle est essentiellement célébrée par les Canadiens, les Américains (des États-Unis), les Éthiopiens, les Anglais et les Malaisiens. Bref des pays qui ont en commun leur appartenance au Commonwealth. Voilà pourquoi vous en entendez assez peu parler en France.

Café équitable

Quelques autres pays fêtent aussi cette journée du café, mais à des dates différentes. Elle est aussi l’occasion d’une réflexion sur le café équitable et la sensibilisation du grand public à la situation des petits producteurs de cafés.

Produire un café équitable, cela veut dire rémunérer de façon juste les producteurs pour leur permettre de vivre dignement de leur production. Acheter un café équitable, c’est – pour le consommateur final – un geste devenu assez anodin, mais il fait réellement la différence à l’autre bout de la chaine de production. Pensons-y avant de boire notre « petit noir » !

International coffee day

L’ICO (International Coffee Organisation) a, en 2015, décidé de mettre bon ordre à la question du choix de la date de cette célébration et l’a placée au 1er octobre de chaque année.

La Journée internationale du Café célèbre la diversité, la qualité et la passion de la filière café. Elle est l’occasion pour les amateurs de café de partager leur amour pour cette boisson et de soutenir les millions de caféiculteurs dont la subsistance dépend de cette culture aromatique.

Un site à visiter: http://www.ico.org/    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale du végétarisme – 1er octobre

Journée mondiale du végétarisme

Commençons par une définition. Le mouvement végétarien regroupe les personnes dont la pratique alimentaire exclut la consommation de chair animale, et ce pour des motivations plutôt diverses. Pour certains végétariens il s’agira simplement de santé, pour d’autres de religion ou de culture, pour une troisième catégorie enfin (les plus militants semble-t-il), passer au végétarisme signifiera l’adoption d’une critique générale de l’alimentation moderne, de sa traçabilité, des conditions d’élevage et d’abattage des animaux ou encore de l’accès aux denrées alimentaires ou de l’impact environnemental des modes de production.Il faut de tout pour faire un monde, sauf des produits animaux !

Joie et compassion

Cette journée mondiale nous vient tout droit des Etats-Unis. Elle a été décidée à l’origine en 1977 par la société végétarienne nord-américaine (NAVS) pour développer la joie, la compassion et promouvoir la vie (sic).

Dés 1978, la Journée Mondiale Végétarienne a été adoptée par l’Union Végétarienne Internationale, une organisation fondée en 1908 !

Végétarisme et santé

Cette journée est bien entendu une occasion révée pour rappeler une évidence trop souvent tue: nous mangeons trop de viandes, trop de charcuteries, trop riches et trop grasses, et c’est néfaste pour notre santé !

D’après le site www.cancer.be, les viandes rouges et les charcuteries sont notamment à l’origine d’un risque accru de cancer du côlon, de l’oesophage, de l’estomac, du poumon, du pancréas et de l’endomètre. Un menu qui laisse réveur !

Un site à visiter : www.vegetarisme.fr      Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale des sourds – 30 septembre 2023

Journée Mondiale des sourds
La Fédération Mondiale des Sourds recommande à toutes les associations nationales membres (123 pays) d’organiser la journée mondiale des sourds et de la surdité dans la dernière semaine ou le dernier samedi du mois de septembre. La Journée Mondiale des Sourds est donc célébrée le samedi de la semaine internationale des sourds dans de nombreux pays du monde, soit le samedi 30 septembre en 2023. Le but est de sensibiliser la population à la reconnaissance de la culture sourde et la langue des signes.

Un peu d’histoire

L’Institution Nationale de Jeunes Sourds de Paris est un lieu riche d’histoire. A l’origine, l’Institution des Sourds de naissance fut créée sous la Constituante, par la loi du 21 et 29 juillet 1791. Elle avait pour finalité la poursuite de l’œuvre philanthropique de l’abbé Charles-Michel de l’Epée (1712-1789). Cette loi honorait ce bienfaiteur en portant son nom au rang des citoyens ayant mérité de la Patrie.

L’abbé de l’Épée qui était avocat au Parlement de Paris, s’était dévoué pour les pauvres et les indigents. Il dispensait à l’occasion des enseignements à des étudiants entendants. Il advint qu’une rencontre fortuite changea le cours de sa destinée, lorsqu’en 1760 il fut mis en présence de sœurs jumelles sourdes et muettes. Leur précepteur, le Père Vanin venait de décéder fin 1759. Jacob Rodrigues Péreire, précepteur oraliste d’enfants sourds, ayant acquis une notoriété à la cour du roi, n’enseignait alors qu’à quelques sourds et sourdes privilégiés par leur rang social. L’abbé de l’Epée venait de découvrir deux nouvelles élèves, pour lesquelles les voies traditionnelles de l’enseignement restaient lettre morte.

Sa philosophie augustinienne l’autorisait à voir dans les gestes de ses deux protégées des signes représentant directement les idées. Il imagina donc une langue de signes gestuels naturels, ordonnés selon la syntaxe française, cette syntaxe étant aperçue comme la représentation de la logique universelle humaine.

Connaissez-vous la langue des sourds ?

L’abbé de l’Epée comprit les enjeux de la langue gestuelle. Il ignorait la langue des signes que pratiquait la communauté des sourds parisiens. Cette langue existait bien, ainsi qu’en témoigne un « devenu sourd », Pierre Desloges, dans le livre qu’il fit éditer en 1779. Le projet de l’abbé de l’Epée portait bien au-delà de la classe qu’il ouvrit au 14 rue des Moulins à Paris. Ayant réuni les enfants sourds de plusieurs pensions de son quartier il conçut de développer une langue gestuelle universelle que les entendants de toutes les nations pourraient apprendre dans des collèges.

Par l’instruction dispensée, l’abbé de l’Epée rendait ses élèves sourds de tout âge non seulement à la citoyenneté, mais les intégrait aussi à un projet de paix, les gestes avaient la faculté de traverser des frontières que les langues orales franchissent difficilement. À son décès, l’abbé de l’Epée instruisait près d’une centaine d’élèves.

La reconnaissance des sourds envers leur maître reste indissociable de leur histoire associative : en créant une école publique et gratuite, ouverte à toutes les classes sociales, l’abbé de l’Epée réunissait une population abandonnée jusqu’alors. Celle-ci sut se constituer des modèles, avec ses propres maîtres sourds. Les silencieux prirent en charge la défense de leurs droits à la citoyenneté, et de leurs intérêts les plus légitimes : se marier librement, converser selon leur langue, s’associer afin d’assurer des fonctions déficitaires dans les domaines les plus diversités, de la mutualité, de la formation adulte, de l’interprétariat des tribunaux.

Citoyens à part entière

Controverses et disputes furent pour l’abbé de l’Epée des sujets de réflexion : devait-on préférer la dactylologie, l’alphabet manuel espagnol, aux signes gestuels, pour permettre une meilleure appropriation de la langue française ? Péreire était un dactylologiste avisé ; il avait conçu un alphabet phonétique plus expéditif que l’alphabet manuel figurant les lettres traditionnelles : deux représentations visuelles de la langue française s’affrontaient donc en France, à la fin du 18 ème siècle ; l’une représentait les idées par des signes, et l’autre ne figurait manuellement que la forme des mots par l’épellation alphabétique. Ainsi commençait la querelle des dactylologistes : l’abbé de l’Epée leur opposait une représentation des entités spirituelles, préférable à la simple restitution d’une enveloppe vide de sens.

Ailleurs, en Prusse, Samuel Heinicke fut le promoteur d’une méthode fondée sur l’enseignement de la parole aux muets. Heinicke reprenant la tradition de la méthode orale pure, développée en Hollande en 1700 par jean Conrad Amman. Heinicke soutînt contre l’abbé de l’Epée, que les signes gestuels ne pouvaient se graver dans la mémoire. L’écriture elle-même ne pouvait s’acquérir sans un apprentissage préalable de la parole ou de l’articulation. Ceci reposait une question fondamentale de puis l’antiquité : l’homme privé de parole possédait-il une raison ? Les sourds sans l’écriture possédaient-ils seulement une mémoire visuelle ? Les signes suffisaient-ils à vaincre les obstacles du silence ?

L’abbé de l’Epée soutenait l’importance des gestes pour l’essor de l’intelligence et l’existence d’une mémoire visuelle suppléant la mémoire auditive. Son action prouva l’éducabilité des sourds dans différents domaines, car ses traités pédagogiques, publiés anonymement en 1776 et 17843, abordaient déjà la lecture sur les lèvres et l’apprentissage de l’articulation chez le petit enfant sourd. Il mettait en garde contre les préjugés tenaces qui assuraient l’indigence des signes gestuels, et la supériorité de la parole comme unique moyen d’enseignement des sourds. L’abbé de l’Epée rappelait que trop souvent, dans une éducation strictement orale, le temps dispensé, les difficultés rencontrés et les résultats obtenus, devaient inviter les précepteurs et les pédagogues à réfléchir sur la priorité accordée soit à la possession d’une langue orale purement mécanique, dépourvue de spontanéité, soit à la culture de l’intelligence par d’autres moyens de communication, dont les signes, l’écriture et la lecture, qui permettraient à chacun de se cultiver bien au-delà de l’école.

L’abbé de l’Epée proposait une méthode ouverte, dans la mesure où il sut tenir compte des critiques de ses concurrents. il invitait d’ailleurs tout instituteur à perfectionner la voie qu’il ouvrit. Il forma de nombreux maîtres qui portèrent sa méthode en Espagne, en Autriche, en Italie, en Hollande… Sa langue universelle se constituait de signes naturels assujettis à des signes de son invention, à savoir, les signes méthodiques traduisant les désinences et les flexions verbales, les catégories du discours, les conjonctions… Elle fut pratiquée dans de nombreux pays jusqu’en 1830. Mais n’oublions pas que cette technique de visualisation gestuelle des langues orales connaît périodiquement de nouvelles versions, avec des anglais signés divers et de nouvelles versions du français signé.

Vers la même époque, la langue des signes, celle des sourds, langue à part entière, avec une syntaxe et une grammaire indépendantes des langues orales, s’était considérablement perfectionnée sous l’action conjuguée d’un pédagogue entendant, Augustin Bébian (1789-1839), et des premiers enseignants sourds. Bébian avait appris le langage naturel des Sourds-et-Muets dans son enfance : c’était le filleul de l’abbé Sicard, qui succédera à l’abbé de l’Épée. Bébian fut l’auteur d’ouvrages remarquables sur la gestualité. Il publia en 1824 une Mimographie, essai d’écriture des signes naturels.

Un site à visiter : www.sourds.net    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale de la mer – 28 septembre 2023

Journée Mondiale de la mer
Tous les ans, l’Organisation maritime internationale, ses 164 États Membres et ses trois Membres associés célèbrent la Journée mondiale de la mer, le dernier jeudi de septembre. L’occasion de faire connaître à un large public les objectifs et les réalisations de l’Organisation mais aussi de le sensibiliser davantage au rôle vital que joue le secteur maritime dans la vie de tout un chacun.

Pleins feux sur la sureté maritime

En 2002, l’OMI a souscrit à un nouvel énoncé de mission, prenant acte de l’évolution de ses priorités, le mot d’ordre « Pour une navigation plus sûre et des océans plus propres » devenant « Sécurité, sûreté et efficacité de la navigation sur des océans propres ». Cette nouvelle formulation était mieux adaptée aux objectifs plus larges de l’Organisation et donnait un schéma directeur pour les actions à entreprendre. En choisissant le thème de la Journée mondiale de la mer de cette année, nous avons voulu mettre en évidence l’importance particulière que l’OMI accorde, ces derniers temps, à la sûreté maritime.

Alors même que les risques naturels ne manquent pas en mer, chacun sait aujourd’hui que la navigation est aussi exposée au risque de la criminalité en mer et au fléau du terrorisme international. Malheureusement, ce phénomène n’a rien de nouveau. À la fin des années 70 déjà, l’OMI a dû s’occuper de la baraterie, la capture illégale de navires et de leur cargaison ou d’autres formes de fraude maritime. Depuis 1982, l’OMI surveille l’évolution de la piraterie et des vols à main armée visant les navires, dans différentes régions du monde, et a pris des mesures pour lutter contre ce phénomène dans les zones les plus touchées.

Après le drame de l’Achille Lauro en 1985, où des terroristes s’étaient emparés d’un navire de croisière italien et avaient tué un passager avant de négocier leur retraite, l’OMI a commencé à élaborer une série de dispositions techniques visant à empêcher les actes illicites contre les passagers et les équipages à bord des navires, ce qui a abouti en mars 1988 à l’adoption de la Convention pour la répression d’actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime (Convention SUA) et de son protocole relatif aux plates-formes au large.

Un site à visiter : www.un.org     Source: Texte & Image: Journée mondiale