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De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Journée mondiale de la radio – 13 février 2021

Journée mondiale de la radio

En 2012, afin de mettre en relief la puissance de la radio comme plate-forme pour l’éducation et la liberté d’expression ainsi que son rôle vital dans la réponse aux crises et aux catastrophes, l’UNESCO a appelé à célébrer le 13 février de chaque année, une Journée Mondiale de la radio.

Toutes les radios sont invitées à s’associer à cet événement

a déclaré le porte parole de l’UNESCO dans son communiqué de presse.

Média peu coûteux, nécessitant la mise en oeuvre d’une technologie relativement simple, la radio atteint des auditeurs éloignés sur tous les points du territoire et des groupes nomades. Selon l’union internationale des télécommunications, plus de 75% des foyers des pays en développement possèdent au moins un récepteur radio.

Afin d’encourager les diffuseurs publics, privés et communautaires à célébrer la Journée, l’UNESCO a créé un site web avec des messages audio en plusieurs langues ou des manuels à l’usage des radios communautaires.

Un vecteur de liberté

Nous ne saurions terminer sans faire une rapide évocation de la radio comme vecteur de liberté en en citant quelques unes de celles qui sont restées dans l’histoire : Radio Londres qui transmettait les messages à la résistance française aux plus sombres heures de l’occupation, Radio Free Europe qui permet aux populations situées derrière le rideau de fer de recevoir une information différente de celle transmise par les autorités, Radio Caroline qui émettait depuis un bateau ou encore l’épopée des radios libres de 1981 et la fin du monopole d’état en France.

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée internationale Darwin – 12 février

 La journée internationale Charles Darwin, ou « International Darwin day » en anglais a été instaurée en l’an 2000 à l’initiative de trois amateurs du célèbre naturaliste : Robert Stephens, Massimo Pigliucci et Amanda Chesworth. Elle est l’occasion de célébrer les sciences et l’humanité.

Le pionnier de l’évolutionnisme

Instaurée le jour de l’anniversaire de Charles Darwin, né le 12 février 1809, la « journée Darwin » rend hommage à la vie et aux découvertes du naturaliste anglais en matière de sciences, et plus particulièrement sa théorie de l’évolution (évolution biologique des espèces et sélection naturelle).

Sa théorie de l’évolution, particulièrement novatrice au début du XIXème siècle, a ouvert la porte à des avancées scientifiques considérables. Ceci dit, on aurait tort de réduire Darwin à sa seule théorie. N’oublions pas qu’il a aussi été un grand découvreur de terres inconnues, notamment la Patagonie et la terre de Feu.

La journée Darwin

Cette journée est l’occasion pour de nombreuses associations, pour des étudiants, pour des scientifiques à travers le monde de promouvoir les sciences – surtout celles liées à l’Homme (naturalisme, biologie…) – dans le but de comprendre le fonctionnement du corps humain et de soigner les maladies.

Un site à visiter : darwinday.org    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale des malades – 11 février 2021

Journée mondiale des malades

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Message du Pape François pour la journée 2021

 Vous n’avez qu’un seul maître et vous êtes tous frères (Mt 23, 8). La relation de confiance à la base du soin des malades

 Chers frères et sœurs ! La célébration de la 29ème Journée Mondiale du Malade le 11 février 2021, mémoire de Notre-Dame de Lourdes, est un moment propice pour réserver une attention spéciale aux personnes malades et à celles qui les assistent, aussi bien dans les lieux dédiés aux soins qu’au sein des familles et des communautés. Ma pensée va en particulier vers tous ceux qui, dans le monde entier, souffrent des effets de la pandémie du coronavirus. Je tiens à exprimer à tous, spécialement aux plus pauvres et aux exclus, que je suis spirituellement proche d’eux et les assurer de la sollicitude et de l’affection de l’Église.

L’expérience de la maladie nous fait sentir notre vulnérabilité et, en même temps, le besoin inné de l’autre. Notre condition de créature devient encore plus claire et nous faisons l’expérience, d’une manière évidente, de notre dépendance de Dieu. Quand nous sommes malades, en effet, l’incertitude, la crainte, et parfois même le désarroi, envahissent notre esprit et notre cœur ; nous nous trouvons dans une situation d’impuissance car notre santé ne dépend pas de nos capacités ou de notre “ tourment ” (cf. Mt 6, 27). (…)

La maladie impose une demande de sens qui, dans la foi, s’adresse à Dieu, une demande qui cherche une nouvelle signification et une nouvelle direction à notre existence et qui, parfois, peut ne pas trouver tout de suite une réponse. La famille et les amis eux-mêmes ne sont pas toujours en mesure de nous aider dans cette quête laborieuse. (…)

La maladie a toujours un visage, et pas qu’un seul : il a le visage de chaque malade, même de ceux qui se sentent ignorés, exclus, victimes d’injustices sociales qui nient leurs droits essentiels (cf. Lett. enc. Fratelli tutti, n. 22). La pandémie actuelle a mis en lumière beaucoup d’insuffisances des systèmes de santé et de carences dans l’assistance aux personnes malades. L’accès aux soins n’est pas toujours garanti aux personnes âgées, aux plus faibles et aux plus vulnérables, et pas toujours de façon équitable. Cela dépend des choix politiques, de la façon d’administrer les ressources et de l’engagement de ceux qui occupent des fonctions de responsabilités. Investir des ressources dans les soins et dans l’assistance des personnes malades est une priorité liée au principe selon lequel la santé est un bien commun primordial.

En même temps, la pandémie a également mis en relief le dévouement et la générosité d’agents sanitaires, de volontaires, de travailleurs et de travailleuses, de prêtres, de religieux et de religieuses qui, avec professionnalisme, abnégation, sens de la responsabilités et amour du prochain, ont aidé, soigné, réconforté et servi beaucoup de malades et leurs familles. Une foule silencieuse d’hommes et de femmes qui ont choisi de regarder ces visages, en prenant en charge les blessures des patients qu’ils sentaient proches en vertu de leur appartenance commune à la famille humaine. (…)

Chers frères et sœurs, le commandement de l’amour que Jésus a laissé à ses disciples se réalise aussi concrètement dans la relation avec les malades. Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Tendons vers cet objectif et faisons en sorte que personne ne reste seul, que personne ne se sente exclu ni abandonné.

Source: Texte (extraits):  http://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/sick/documents/papa-francesco_20201220_giornata-malato.html  Image: Catholic News Agency

Journée internationale des femmes et des filles de science – 11 février

 C’est seulement en 2015 que l’assemblée générale de l’ONU a adopté la résolution A/RES/70/212 qui proclame que, désormais, le 11 février de chaque année, c’est la Journée internationale des femmes et des filles de science. C’est fait.

Une avancée inéluctable

Quels sont les points communes entre Henrietta Leavitt, Rosalind Franklin et Marie Curie ?
Vous vous en doutez, ce soit trois immenses femmes scientifiques, précurseurs en leur temps, et qui ont dû -en plus- affronter de nombreux préjugés pour pouvoir être reconnues comme scientifiques par la société de l’époque.

L’égalité des genres est une des priorités de l’UNESCO, et l’accompagnement des jeunes filles, leur formation et leur pleine aptitude à faire entendre leurs idées sont considérés comme des leviers de développement et de paix.

Les grands défis du développement durable nous imposent également de fomer un maximum de talents parmi les nouvelles générations. C’est pourquoi il est impératif d’augmenter le nombre de femmes actives dans les domaines scientifiques. La diversité dans la recherche élargit le bassin de chercheurs talentueux, apportant ainsi de nouvelles perspectives, du talent et de la créativité.

Une journée à relayer

La Journée internationale des femmes et des filles de science, sera donc célébrée chaque année le 11 février. Son but est de promouvoir l’accès et la participation des femmes et des filles à la science. Cette journée permet de rappeler que les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans la communauté scientifique et technologique et que leur participation doit être renforcée.

Un site à visiter : fr.unesco.org   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale pour un internet plus sur – 9 février

Journée mondiale pour un internet plus sur

Cette journée mondiale est d’origine anglo-saxonne et elle se nomme au départ « Safer Internet Day ». Elle existe depuis 2004.L’objectif 2021 de cette journée vise à impliquer la communauté citoyenne :

Together for a better internet (ensemble pour un internet meilleur)

L’interpellation des jeunes internautes et de leurs familles sur les droits, les devoirs et les responsabilités des internautes en ligne reste bien entendu une priorité absolue. Nos enfants et nos adolescents ne maitrisent pas toutes les règles de base sur internet et se mettent facilement en danger dans leur utilisation des réseaux sociaux, messageries, sites de jeux et autres sites marchands.

Les souvenir des événements survenus en France en janvier 2015 ne peut que nous inciter à maintenir une nécessaire vigilance par rapport à la diffusion des contenus douteux, racistes, incitant à la haine, …

Un nécessaire travail d’éducation

Ce sont au final les parents et les éducateurs qui sont surtout concernés par cette journée: ai-je donné les moyens aux jeunes dont je suis responsable de bien se comporter sur la toile ?

  • respect de la vie privée
  • diffamation
  • pédophilie
  • pornographie

autant de thématiques qui méritent des connaissances de bases sérieuses et documentées. La loi s’applique à tous, même sur internet !

Un site à visiter : www.internetsanscrainte.fr   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée internationale des légumineuses – 10 février

 La journée internationale des légumineuses à lieu chaque 10 février. Ce sont les Nations Unies qui ont fixé la date. On aurait pu vous l’annoncer hier, pour tenir compte du temps du trempage des légumineuses avant la cuisson. On aurait pu…
Nous sommes donc en face d’une très officielle journée voulue par les Nations Unies (Résolution A/RES/73/251). On peut désormais tenter de comprendre son intérêt.

Pourquoi les légumineuses sont-elles importantes ?

La réponse se résume en trois idées : valeur nutritionnelle, sécurité alimentaire, respect de l’environnement.  qCes cultures traditionnelles cumulent en effet un ensemble de qualitésui les rendent plus que recommandables pour les consommateurs de tous les continents.

Valeur nutritionnelle

Les légumineuses sont riches en nutriments et ont une teneur élevée en protéines. très intéressant dans les régions où la viande et les produits laitiers sont difficiles d’accès. Les légumineuses ont une faible teneur en matières grasses et une forte teneur en fibres. En raison de ces qualités, elles sont recommandées par les organismes de santé dans le traitement du diabète et les maladies cardiaques. Les légumineuses ont également montré qu’elles aidaient à lutter contre l’obésité.

Sécurité alimentaire

Pour les agriculteurs, les légumineuses représentent une culture importante car elles peuvent être à la fois vendues et consommées sur place, préservant ainsi l’autonomie et la stabilité économique de l’exploitation.

Les experts estiment que jusqu’à un tiers des aliments préparés pour la consommation humaine dans le monde se perdent ou sont gaspillés. Or, les légumineuses ont une conservation stable, c ‘est-à-dire que dans un emballage étanche, elles se conserveront des mois voire des années sans perdre leurs qualités nutritionnelles.

Respect de l’environnement

Les légumineuses peuvent être produites en grande quantité sans abimer les sols. Elles ont besoin de moins d’eau que les autres cultures pour grandir et jouent aussi un rôle dans la lutte contre l’érosion et l’appauvrissement des sols : en effet elles n’ont pas besoin d’engrais azotés car elles fixent l’azote elles-mêmes. Cette autosuffisance permet de limiter fortement l’émission de gaz à effet de serre.

A vos casseroles !

Et en plus c’est bon. Les cuisiniers les remettent à la mode, mais vous pouvez aussi le faire chez vous… après les avoir laissé tremper. Alors, à demain autour d’un bon plat pour célébrer la journée internationale des légumineuses…

Un site à visiter : www.un.org    Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains – 8 février 2021

Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains
Cette journée mondiale a été instituée en 2015 à l’initiative du Pape François. Le choix du 8 février ne doit rien au hasard puisque cette date correspond à la fête de Sainte Joséphine Bakhita, une Soudanaise qui a été vendue comme esclave, maltraitée puis rendue libre.

Des millions de personnes concernées

Lors de la première édition, le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, avait rappelé que des millions de personnes de par le monde sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage.

Pour ces hommes et ces femmes, sainte Joséphine Bakhita est un modèle d’espérance et l’Eglise Catholique encourage les fidèles à suivre les pas de cette sainte.

De la prise de conscience à l’action

Le Pape désire que les hommes de tous pays et toutes origines prennent conscience d’un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il appelle à une véritable mobilisation contre ce fléau:

Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences:
De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l’action, afin que la traite et les nouvelles formes d’esclavage disparaissent.

 

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Journée internationale contre les mutilations génitales – 6 février

 Selon les estimations de l’OMS , entre 130 et 140 millions de femmes ont subi une forme quelconque de mutilation génitale. La Côte d’Ivoire est un des pays d’Afrique les plus touchés par la pratique de l’excision et on estime à 36% le nombre de femmes excisées dans le pays. Dire que la pratique persiste relève donc de l’euphémisme.

Les mutilation génitales féminines, dont l’excision, recouvrent un ensemble de pratiques aboutissant à l’ablation partielle ou totale ou à l’altération des organes génitaux féminins externes pour des raisons non médicales.

3 millions de filles mutilées chaque année

L’opération est généralement pratiquée sur les petites filles et parfois sur des femmes sur le point de se marier, enceintes de leur premier enfant ou qui viennent de donner naissance.

Souvent pratiquée par des praticiens traditionnels comme les exciseuses et les accoucheuses, l’opération se fait sans anesthésie avec des ciseaux, des lames de rasoir ou des couteaux. L’intervention est toujours traumatisante et peut entrainer des complications telles que les douleurs, l’état de choc et même parfois la mort.

« L’excision est une violation fondamentale des droits humains. En l’absence de toute nécessité médicale, elle expose les filles et les femmes à des risques pour leur santé et à des conséquences qui mettent leur vie et leur bien-être en danger. » déclare Sylvie Dossou, la représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale contre le cancer – 4 février 2023

Le cancer constitue encore aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l’intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l’utilité d’un dépistage précoce permettant d’arriver à une guérison.

Le cancer en chiffres

En 2020, on estimait que le nombre de personnes qui vont recevoir un diagnostic de cancer dépasse les 18 millions et que plus de 9 millions en décéderont. Les cancers les plus fréquents seront ceux du sein, de la prostate, du poumon et du côlon.

Une initiative intéressante a été prise par l’ARC récemment, à savoir la création d’un site internet entièrement dédié au cancer et permettant aux internautes de trouver des réponses à leur questions : www.arc-cancer.net

Hémisphère nord vs hemisphère sud

Les différentes régions du globe ne sont pas à égalité devant le cancer et si l’hémisphère nord bénéficie de moyens importants dans la détection et le traitement des cancers, les pays du sud, comme à l’accoutumé ne bénéficient pas de telles attentions.

Un site à visiter : www.ligue-cancer.net   Source: Texte & Image:  Journée mondiale

Les précurseurs

La lutte contre le cancer, aussi bien dans le domaine de la recherche et des thérapeutiques, que de celui des progrès accomplis sur le plan social et humain est une préoccupation relativement récente. Dans un passé encore proche de nous, le cancer était considéré comme une maladie incurable et les malades qui en étaient atteints se voyaient refuser l’accès aux hôpitaux, car on les considérait comme contagieux.

Ce furent des œuvres charitables religieuses, parfois aussi laïques, qui prirent l’initiative de faire quelque chose pour les cancéreux. Elles se contentaient de les héberger, de les nourrir et de les panser, puisqu’il n’existait pratiquement pas de traitement ; mais cela était déjà beaucoup pour ces malheureux abandonnés et rejetés par tous.

En France, c’est le chanoine Jean Godinot, vicaire général de l’Abbaye Saint Nicaise de Reims, qui eut l’idée d’ouvrir en 1740 un établissement spécialisé pour les « cancérés ». Ce fut l’ancêtre des centres anticancéreux modernes. Puis en 1842, Madame Jeanne Garnier-Chabot fonde à Lyon une association mi-laïque, mi-religieuse, composée de veuves et de femmes charitables appelée « Calvaire », pour donner des soins dans un hospice à des cancéreuses avancées. Un « Calvaire » analogue s’est ouvert ensuite à Paris, rue de Lourmel. Des fondations semblables se créent par la suite pour les hommes sous les auspices de Saint Jean de la Croix.

Ces exemples porteront leurs fruits puisqu’en 1846, on admit les cancéreux dans les hôpitaux et les hospices généraux. L’Assistance Publique fit une première tentative dans deux services dits « d’incurables » à la Salpétrière et à Bicêtre. En 1897 l’Assistance publique ouvre un pavillon spécialisé à Brévannes.

Une histoire du cancer

Les traces les plus anciennes du cancer se trouvent dans des fragments de squelettes humains datant de la préhistoire. On le rencontre aussi sur des momies découvertes dans des pyramides égyptiennes. On parle également du cancer sur des tablettes recouvertes de caractères cunéiformes de la bibliothèque de Ninive. On le rencontre encore lors de la découverte de monuments funéraires étrusques ou sur des momies péruviennes.

Le plus ancien texte connu à ce jour semble être le papyrus chirurgical dit de Edwin Smith qui daterait de l’ancien empire égyptien et qui serait attribué à Imouthes, grand prêtre d’ Héliopolis et Premier ministre du roi Djoser vers 2800 avant J-C. Hérodote nous apprend qu’ Atossa, fille de Cyrus et femme de Darius, fit appeler vers 525 (avant J-C) Democedes, le fameux médecin grec, pour une tumeur ulcérée du sein qu’il réussit à guérir sans que le traitement employé ne soit connu.

Quelques temps plus tard, en Grèce, Hippocrate, dans les nombreux écrits qui lui sont attribués, fait plusieurs fois allusions au cancer, dont le nom vient de l’aspect de sa propagation, ressemblant à des pattes de crabe.

Les anciens hindous, 2000 ans avant notre ère , essayèrent de détruire les cancers en y appliquant des cataplasmes de pâte corrosive contenant de l’arsenic. Pour le petite histoire, les personnes qui ne mourraient pas du cancer mourraient empoisonnées par l’arsenic.

Au Moyen-âge, en France, Henri de Mondeville écrivait en 1320 :  » aucun cancer ne guérit, à moins d’être radicalement extirpé tout entier. En effet, si peu qu’il en reste, la malignité augmente dans la racine.  »

Au XVIIè siècle Gendron, médecin du frère de Louis XIV, conçoit le cancer comme une modification tissulaire localisée qui s’étend par prolifération, curable si elle est extirpée dans sa totalité , il jette un pont de deux siècles et demi entre lui et nous. Anne d’Autriche, reine de France et mère des précédents, fut atteinte d’un cancer du sein, elle supporta très courageusement la maladie mais ne put en être guérie.
C’est à Bichat et Laënnec que l’on doit la conception anatomique de la maladie cancéreuse. Puis vient la notion de tissu avec l’allemand Muller en 1826. Rudolph Virchow prouve quant à lui que la cellule cancéreuse naît toujours d’autres cellules. La seconde moitié du XIXè siècle verra s’accélérer les progrès de la médecine.

Chronomogie de la lutte contre le cancer

  • 1885 Roentgen découvre les rayons X
  • 1898 Pierre et Marie Curie découvrent le radium
  • 1918 Le Dr Sonia Fabre, assistante bénévole dans le service du Pr Hartmann de l’Hôtel-Dieu de Paris, est la première à envisager une lutte systématique contre le cancer. Le 14 mars, Justin Godart fonde la LIGUE
  • FRANCO-ANGLO-AMERICAINE CONTRE LE CANCER qui deviendra en 1927 la LIGUE FRANCAISE CONTRE LE CANCER.
  • 1922 Début de l’action de l’Etat dans la lutte contre le cancer
  • Autour de la Ligue naissent des Associations en Province, en premier lieu à Lyon. Naissance des premiers Comités de la Ligue
  • La Ligue publie la « Revue analytique des travaux sur le cancer » dont le Comité de rédaction était assuré par les professeurs Hartmann, Rigaud, Roussy, Lacassagne.
  • 1923 Une loi fait figurer pour la première fois au budget de la Nation la lutte contre le cancer. La Ligue publie son premier bulletin  » La lutte contre le cancer  » destiné à informer le public et qui deviendra  » Vivre  » au fil des années.
  • 1927 La Ligue Franco-Anglo-Américaine devient la LIGUE FRANCAISE CONTRE LE CANCER. La « Revue analytique » prend le nom de « Index analyticus cancerologiae ». Sa diffusion était mondiale. Son dernier numéro parut en 1962.
  • 1930 L’Office national d’hygiène sociale et la Ligue organisent la première  » Semaine nationale de défense contre le cancer  » sous le patronage de Monsieur Désiré FERRY Ministre de la Santé Publique (presse, affichage, radio, cinéma…).
  • 1946 L’administration des Postes émet un timbre au profit de la Ligue à l’effigie du Pr. BECQUEREL.
  • 1949 Institution de la première quête nationale.
  • 1950 La Ligue organise à la Sorbonne le 5è Congrès International sur le Cancer, plus de 400 communications de renommées internationales y font le point sur les cancers.
  • 1955 La LIGUE FRANCAISE CONTRE LE CANCER devient la LIGUE NATIONALE FRANCAISE CONTRE LE CANCER
  • 1957 Reconnaissance officielle des Comités départementaux de la Ligue par une Circulaire de la Direction Générale de la Santé.
  • 1960 Le Comité de la Seine met au point un « service d’hospitalisation à domicile » qui deviendra en 1962 « Santé Service ».
  • 1982 L’Assemblée Générale Extraordinaire établit les statuts-types des Comités.
  • 1989 21 des plus grandes associations caritatives françaises, dont la Ligue, rédigent une Charte de Déontologie des organisations sociales et humanitaires faisant appel à la générosité du public.
  • 1991 La Ligue est agréée par le Comité de la Charte dès cette date, l’ensemble des Comités en 1992.
  • 1992 Cette charte reçoit l’engagement formel de tous les Comités. Chacun des présidents départementaux signe conjointement avec le président national. Ainsi tous les membres de la Ligue s’engagent à respecter les règles éthiques de la Charte : recueil de fonds, transparence financière, affectation des subventions conformément aux statuts, contrôle de l’utilisation des ressources.
  • 1992 une Assemblée générale ordinaire modifie le nom de la Ligue qui devient LIGUE NATIONALE CONTRE LE CANCER.
  • 1998 Premiers états généraux des malades atteints de cancer. La Ligue est reconnue comme le porte parole des malades pour exprimer leurs attentes et leurs besoins auprès des soignants et des responsables de santé.
  • 2000 deuxièmes états généraux des malades. 2000 personnes réunies par la Ligue au CNIT : malades, anciens malades, proches, professionnels de la santé… Tous ont dialogués ensemble et témoigné de leur expérience du cancer pendant cette journée qui a été celle de la détermination des malades.
Un site à visiter : www.ligue-cancer.net  Texte pour semaine du cancer en France 13-19 mars 2023

Journée internationale de la Fraternité humaine – 4 février 2021

Le Pape François célébrera la (1ère) Journée internationale de la Fraternité humaine le jeudi 4 février lors d’un événement virtuel organisé par le Cheikh Mohammed ben Zayed à Abou Dhabi, capitale des Émirats arabes unis, avec la participation du Grand Imam de Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyeb ; le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres ; et d’autres personnalités.

«Cette célébration répond à un appel clair que le Pape François a adressé à toute l’humanité pour construire un présent de paix dans la rencontre avec l’autre», a souligné le cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot MCCJ, Président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux. «En octobre 2020, cette invitation est devenue encore plus vivante avec l’Encyclique Fratelli tutti. Ces rencontres sont un moyen de parvenir à une véritable amitié sociale, comme nous le demande le Saint-Père», a-t-il ajouté.

  La date n’est pas une coïncidence. Le 4 février 2019, lors d’un voyage apostolique effectué par le Pape aux Émirats arabes unis, il a signé avec le Grand Imam d’Al-Azhar (Le Caire), Ahmad Al-Tayyeb, le Document sur la Fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune. Sa Sainteté le Pape et le Grand Imam ont passé près de six mois à rédiger ce document avant de l’annoncer ensemble lors d’une visite aussi historique.

Le 21 décembre 2020, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré à l’unanimité le 4 février Journée Internationale de la Fraternité Humaine. «Dans cette phase décisive de l’histoire humaine, nous sommes à un carrefour : d’un côté, une fraternité universelle dans laquelle l’humanité se réjouit, et de l’autre, une misère aiguë qui augmentera la souffrance et la privation des gens», a souligné le juge Mohamed Mahmoud Abdel Salam, Secrétaire général du Haut Comité pour la Fraternité humaine, lors de sa présentation de l’Encyclique Fratelli tutti, le 4 octobre 2020.

Note de l’éditrice: la vidéo qui suit, publié par le Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, illustre clairement le but de cette journée internationale. https://drive.google.com/file/d/1Mnof8dSFIoR-mU74W8SV-l0X2CohMm8B/view?usp=sharing

Source: Texte (abrégé): Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, 1er février 2021  Image: vaticannews.va