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De ceci... de cela...

Sous cette rubrique vous trouverez des mots, des idées, des propos, des pensées

se voulant une avenue pour aider à réfléchir, à découvrir, à franchir - peut-être -

une nouvelle étape vers... ce que vous désirez, espérez, anticipez!

Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains – 8 février 2021

Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains
Cette journée mondiale a été instituée en 2015 à l’initiative du Pape François. Le choix du 8 février ne doit rien au hasard puisque cette date correspond à la fête de Sainte Joséphine Bakhita, une Soudanaise qui a été vendue comme esclave, maltraitée puis rendue libre.

Des millions de personnes concernées

Lors de la première édition, le Cardinal Peter Turkson, Président du Conseil pontifical Justice et Paix, avait rappelé que des millions de personnes de par le monde sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage.

Pour ces hommes et ces femmes, sainte Joséphine Bakhita est un modèle d’espérance et l’Eglise Catholique encourage les fidèles à suivre les pas de cette sainte.

De la prise de conscience à l’action

Le Pape désire que les hommes de tous pays et toutes origines prennent conscience d’un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il appelle à une véritable mobilisation contre ce fléau:

Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences:
De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l’action, afin que la traite et les nouvelles formes d’esclavage disparaissent.

 

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Journée internationale contre les mutilations génitales – 6 février

 Selon les estimations de l’OMS , entre 130 et 140 millions de femmes ont subi une forme quelconque de mutilation génitale. La Côte d’Ivoire est un des pays d’Afrique les plus touchés par la pratique de l’excision et on estime à 36% le nombre de femmes excisées dans le pays. Dire que la pratique persiste relève donc de l’euphémisme.

Les mutilation génitales féminines, dont l’excision, recouvrent un ensemble de pratiques aboutissant à l’ablation partielle ou totale ou à l’altération des organes génitaux féminins externes pour des raisons non médicales.

3 millions de filles mutilées chaque année

L’opération est généralement pratiquée sur les petites filles et parfois sur des femmes sur le point de se marier, enceintes de leur premier enfant ou qui viennent de donner naissance.

Souvent pratiquée par des praticiens traditionnels comme les exciseuses et les accoucheuses, l’opération se fait sans anesthésie avec des ciseaux, des lames de rasoir ou des couteaux. L’intervention est toujours traumatisante et peut entrainer des complications telles que les douleurs, l’état de choc et même parfois la mort.

« L’excision est une violation fondamentale des droits humains. En l’absence de toute nécessité médicale, elle expose les filles et les femmes à des risques pour leur santé et à des conséquences qui mettent leur vie et leur bien-être en danger. » déclare Sylvie Dossou, la représentante de l’UNICEF en Côte d’Ivoire.

Un site à visiter : www.un.org   Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Mondiale contre le cancer – 4 février 2023

Le cancer constitue encore aujourd’hui la première cause de mortalité dans le monde, bien avant les guerres et autres catastrophes naturelles. Il fait beaucoup moins parler de lui, mais il tue. Pourtant, il se soigne et l’intérêt de cette journée est aussi de faire prendre conscience de l’utilité d’un dépistage précoce permettant d’arriver à une guérison.

Le cancer en chiffres

En 2020, on estimait que le nombre de personnes qui vont recevoir un diagnostic de cancer dépasse les 18 millions et que plus de 9 millions en décéderont. Les cancers les plus fréquents seront ceux du sein, de la prostate, du poumon et du côlon.

Une initiative intéressante a été prise par l’ARC récemment, à savoir la création d’un site internet entièrement dédié au cancer et permettant aux internautes de trouver des réponses à leur questions : www.arc-cancer.net

Hémisphère nord vs hemisphère sud

Les différentes régions du globe ne sont pas à égalité devant le cancer et si l’hémisphère nord bénéficie de moyens importants dans la détection et le traitement des cancers, les pays du sud, comme à l’accoutumé ne bénéficient pas de telles attentions.

Un site à visiter : www.ligue-cancer.net   Source: Texte & Image:  Journée mondiale

Les précurseurs

La lutte contre le cancer, aussi bien dans le domaine de la recherche et des thérapeutiques, que de celui des progrès accomplis sur le plan social et humain est une préoccupation relativement récente. Dans un passé encore proche de nous, le cancer était considéré comme une maladie incurable et les malades qui en étaient atteints se voyaient refuser l’accès aux hôpitaux, car on les considérait comme contagieux.

Ce furent des œuvres charitables religieuses, parfois aussi laïques, qui prirent l’initiative de faire quelque chose pour les cancéreux. Elles se contentaient de les héberger, de les nourrir et de les panser, puisqu’il n’existait pratiquement pas de traitement ; mais cela était déjà beaucoup pour ces malheureux abandonnés et rejetés par tous.

En France, c’est le chanoine Jean Godinot, vicaire général de l’Abbaye Saint Nicaise de Reims, qui eut l’idée d’ouvrir en 1740 un établissement spécialisé pour les « cancérés ». Ce fut l’ancêtre des centres anticancéreux modernes. Puis en 1842, Madame Jeanne Garnier-Chabot fonde à Lyon une association mi-laïque, mi-religieuse, composée de veuves et de femmes charitables appelée « Calvaire », pour donner des soins dans un hospice à des cancéreuses avancées. Un « Calvaire » analogue s’est ouvert ensuite à Paris, rue de Lourmel. Des fondations semblables se créent par la suite pour les hommes sous les auspices de Saint Jean de la Croix.

Ces exemples porteront leurs fruits puisqu’en 1846, on admit les cancéreux dans les hôpitaux et les hospices généraux. L’Assistance Publique fit une première tentative dans deux services dits « d’incurables » à la Salpétrière et à Bicêtre. En 1897 l’Assistance publique ouvre un pavillon spécialisé à Brévannes.

Une histoire du cancer

Les traces les plus anciennes du cancer se trouvent dans des fragments de squelettes humains datant de la préhistoire. On le rencontre aussi sur des momies découvertes dans des pyramides égyptiennes. On parle également du cancer sur des tablettes recouvertes de caractères cunéiformes de la bibliothèque de Ninive. On le rencontre encore lors de la découverte de monuments funéraires étrusques ou sur des momies péruviennes.

Le plus ancien texte connu à ce jour semble être le papyrus chirurgical dit de Edwin Smith qui daterait de l’ancien empire égyptien et qui serait attribué à Imouthes, grand prêtre d’ Héliopolis et Premier ministre du roi Djoser vers 2800 avant J-C. Hérodote nous apprend qu’ Atossa, fille de Cyrus et femme de Darius, fit appeler vers 525 (avant J-C) Democedes, le fameux médecin grec, pour une tumeur ulcérée du sein qu’il réussit à guérir sans que le traitement employé ne soit connu.

Quelques temps plus tard, en Grèce, Hippocrate, dans les nombreux écrits qui lui sont attribués, fait plusieurs fois allusions au cancer, dont le nom vient de l’aspect de sa propagation, ressemblant à des pattes de crabe.

Les anciens hindous, 2000 ans avant notre ère , essayèrent de détruire les cancers en y appliquant des cataplasmes de pâte corrosive contenant de l’arsenic. Pour le petite histoire, les personnes qui ne mourraient pas du cancer mourraient empoisonnées par l’arsenic.

Au Moyen-âge, en France, Henri de Mondeville écrivait en 1320 :  » aucun cancer ne guérit, à moins d’être radicalement extirpé tout entier. En effet, si peu qu’il en reste, la malignité augmente dans la racine.  »

Au XVIIè siècle Gendron, médecin du frère de Louis XIV, conçoit le cancer comme une modification tissulaire localisée qui s’étend par prolifération, curable si elle est extirpée dans sa totalité , il jette un pont de deux siècles et demi entre lui et nous. Anne d’Autriche, reine de France et mère des précédents, fut atteinte d’un cancer du sein, elle supporta très courageusement la maladie mais ne put en être guérie.
C’est à Bichat et Laënnec que l’on doit la conception anatomique de la maladie cancéreuse. Puis vient la notion de tissu avec l’allemand Muller en 1826. Rudolph Virchow prouve quant à lui que la cellule cancéreuse naît toujours d’autres cellules. La seconde moitié du XIXè siècle verra s’accélérer les progrès de la médecine.

Chronomogie de la lutte contre le cancer

  • 1885 Roentgen découvre les rayons X
  • 1898 Pierre et Marie Curie découvrent le radium
  • 1918 Le Dr Sonia Fabre, assistante bénévole dans le service du Pr Hartmann de l’Hôtel-Dieu de Paris, est la première à envisager une lutte systématique contre le cancer. Le 14 mars, Justin Godart fonde la LIGUE
  • FRANCO-ANGLO-AMERICAINE CONTRE LE CANCER qui deviendra en 1927 la LIGUE FRANCAISE CONTRE LE CANCER.
  • 1922 Début de l’action de l’Etat dans la lutte contre le cancer
  • Autour de la Ligue naissent des Associations en Province, en premier lieu à Lyon. Naissance des premiers Comités de la Ligue
  • La Ligue publie la « Revue analytique des travaux sur le cancer » dont le Comité de rédaction était assuré par les professeurs Hartmann, Rigaud, Roussy, Lacassagne.
  • 1923 Une loi fait figurer pour la première fois au budget de la Nation la lutte contre le cancer. La Ligue publie son premier bulletin  » La lutte contre le cancer  » destiné à informer le public et qui deviendra  » Vivre  » au fil des années.
  • 1927 La Ligue Franco-Anglo-Américaine devient la LIGUE FRANCAISE CONTRE LE CANCER. La « Revue analytique » prend le nom de « Index analyticus cancerologiae ». Sa diffusion était mondiale. Son dernier numéro parut en 1962.
  • 1930 L’Office national d’hygiène sociale et la Ligue organisent la première  » Semaine nationale de défense contre le cancer  » sous le patronage de Monsieur Désiré FERRY Ministre de la Santé Publique (presse, affichage, radio, cinéma…).
  • 1946 L’administration des Postes émet un timbre au profit de la Ligue à l’effigie du Pr. BECQUEREL.
  • 1949 Institution de la première quête nationale.
  • 1950 La Ligue organise à la Sorbonne le 5è Congrès International sur le Cancer, plus de 400 communications de renommées internationales y font le point sur les cancers.
  • 1955 La LIGUE FRANCAISE CONTRE LE CANCER devient la LIGUE NATIONALE FRANCAISE CONTRE LE CANCER
  • 1957 Reconnaissance officielle des Comités départementaux de la Ligue par une Circulaire de la Direction Générale de la Santé.
  • 1960 Le Comité de la Seine met au point un « service d’hospitalisation à domicile » qui deviendra en 1962 « Santé Service ».
  • 1982 L’Assemblée Générale Extraordinaire établit les statuts-types des Comités.
  • 1989 21 des plus grandes associations caritatives françaises, dont la Ligue, rédigent une Charte de Déontologie des organisations sociales et humanitaires faisant appel à la générosité du public.
  • 1991 La Ligue est agréée par le Comité de la Charte dès cette date, l’ensemble des Comités en 1992.
  • 1992 Cette charte reçoit l’engagement formel de tous les Comités. Chacun des présidents départementaux signe conjointement avec le président national. Ainsi tous les membres de la Ligue s’engagent à respecter les règles éthiques de la Charte : recueil de fonds, transparence financière, affectation des subventions conformément aux statuts, contrôle de l’utilisation des ressources.
  • 1992 une Assemblée générale ordinaire modifie le nom de la Ligue qui devient LIGUE NATIONALE CONTRE LE CANCER.
  • 1998 Premiers états généraux des malades atteints de cancer. La Ligue est reconnue comme le porte parole des malades pour exprimer leurs attentes et leurs besoins auprès des soignants et des responsables de santé.
  • 2000 deuxièmes états généraux des malades. 2000 personnes réunies par la Ligue au CNIT : malades, anciens malades, proches, professionnels de la santé… Tous ont dialogués ensemble et témoigné de leur expérience du cancer pendant cette journée qui a été celle de la détermination des malades.
Un site à visiter : www.ligue-cancer.net  Texte pour semaine du cancer en France 13-19 mars 2023

Journée internationale de la Fraternité humaine – 4 février 2021

Le Pape François célébrera la (1ère) Journée internationale de la Fraternité humaine le jeudi 4 février lors d’un événement virtuel organisé par le Cheikh Mohammed ben Zayed à Abou Dhabi, capitale des Émirats arabes unis, avec la participation du Grand Imam de Al-Azhar, Ahmad Al-Tayyeb ; le Secrétaire Général des Nations Unies, António Guterres ; et d’autres personnalités.

«Cette célébration répond à un appel clair que le Pape François a adressé à toute l’humanité pour construire un présent de paix dans la rencontre avec l’autre», a souligné le cardinal Miguel Ángel Ayuso Guixot MCCJ, Président du Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux. «En octobre 2020, cette invitation est devenue encore plus vivante avec l’Encyclique Fratelli tutti. Ces rencontres sont un moyen de parvenir à une véritable amitié sociale, comme nous le demande le Saint-Père», a-t-il ajouté.

  La date n’est pas une coïncidence. Le 4 février 2019, lors d’un voyage apostolique effectué par le Pape aux Émirats arabes unis, il a signé avec le Grand Imam d’Al-Azhar (Le Caire), Ahmad Al-Tayyeb, le Document sur la Fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune. Sa Sainteté le Pape et le Grand Imam ont passé près de six mois à rédiger ce document avant de l’annoncer ensemble lors d’une visite aussi historique.

Le 21 décembre 2020, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré à l’unanimité le 4 février Journée Internationale de la Fraternité Humaine. «Dans cette phase décisive de l’histoire humaine, nous sommes à un carrefour : d’un côté, une fraternité universelle dans laquelle l’humanité se réjouit, et de l’autre, une misère aiguë qui augmentera la souffrance et la privation des gens», a souligné le juge Mohamed Mahmoud Abdel Salam, Secrétaire général du Haut Comité pour la Fraternité humaine, lors de sa présentation de l’Encyclique Fratelli tutti, le 4 octobre 2020.

Note de l’éditrice: la vidéo qui suit, publié par le Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, illustre clairement le but de cette journée internationale. https://drive.google.com/file/d/1Mnof8dSFIoR-mU74W8SV-l0X2CohMm8B/view?usp=sharing

Source: Texte (abrégé): Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, 1er février 2021  Image: vaticannews.va

Journée internationale sans paille – 3 février

Journée internationale sans paille
Les journées mondiales dont l’objectif est de lutter contre une source identifiée de pollution se multiplient et celle-ci n’échappe pas à la règle.

Bas les pailles !

C’est le 3 février 2018 qu’a eu lieu la toute première Journée internationale sans paille. Elle a été lancée par par un collectif d’associations en partenariat avec le projet Bye Paille porté par l’association « Low Carbon City » qui vise – comme son nom l’indique – à réduire l’empreinte carbone de la consommation humaine.

Son objectif est simple : sensibiliser en une journée le plus grand nombre de personnes à la pollution plastique en initiant un geste simple : mon soda, servez-le sans paille… ce petit tube de plastique, fort peu utile au demeurant, est très facilement jeté au sol, sur la plage, dans la nature, créant ainsi une pollution visible et non bio dégradable importante.

La mobilisation démarre

En 2018, plus de 35 pays ont participé à la Journée Internationale sans paille. Combien y en aura-t-il en 2021 ?

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale de la vie consacrée – 2 février 2021

Journée mondiale de la vie consacrée

Cette journée mondiale a été initiée par l’Eglise Catholique en 1997. C’est en effet le Pape de l’époque, Jean-Paul II, qui avait souhaité que soit instituée une journée de remerciements pour la vie consacrée, c’est à dire pour toutes les personnes, prêtres, religieux, religieuses, qui ont donné toute leur vie au Seigneur.

Fête de la présentation au temple

Depuis 1997, cette journée est reconduite chaque année et c’est la date du 2 février qui a été retenue car elle est celle où les catholiques du monde entier fêtent la Présentation du Seigneur au temple, c’est à dire le jour où il est en quelque sorte consacré à l’église.

Un site à visiter : eglise.catholique.fr    Source: Texte & Image: Journée mondiale
Ce 2 février marque la 25è journée mondiale de la vie consacrée.« Par cette lettre, nous souhaitons atténuer la distance physique que la pandémie nous impose depuis tant de mois et exprimer à chacun d’entre vous et à chaque communauté notre proximité et celle de ceux qui travaillent dans ce Dicastère. Depuis des mois, nous suivons les nouvelles qui nous parviennent des communautés des différents pays : elles parlent de désarroi, de contagions, de morts, de difficultés humaines et économiques, de diminution des instituts, de peurs… mais elles parlent aussi de fidélité éprouvée par la souffrance, de courage, de témoignage serein même dans la douleur ou l’incertitude, de partage de toute affliction et de toute blessure, de soins et de proximité des plus petits, de charité et de service au prix de la vie (cf. Fratelli tutti, chapitre II).Nous ne pouvons pas prononcer tous vos noms, mais sur chacun et chacune d’entre vous nous demandons la bénédiction du Seigneur afin que vous puissiez passer du « je » au « nous », conscients « que nous nous trouvons dans la même barque, tous fragiles et désorientés, mais en même temps tous importants et nécessaires, tous appelés à ramer ensemble » (Pape François, Moment extraordinaire de prière, vendredi 27 mars 2020). Soyez les Samaritains de ces jours, surmontant la tentation de battre en retraite et de pleurer sur soi-même, ou de fermer les yeux devant la douleur, la souffrance, la pauvreté de tant d’hommes et de femmes, de tant de peuples. »

Source: Texte: CRC (Conférence Religieuse Canadienne) Message du Vatican (abrégé)
 

Journée Mondiale des lépreux – 29 janvier 2021

Journée Mondiale des lépreux

L’origine de la lèpre se perd dans la nuit des temps. Elle apparaît en Europe dès les premiers siècles de l’ère chrétienne. Tout le bassin méditerranéen est contaminé. Elle disparaît progressivement de France et d’Europe, au cours du XVIIIe siècle. Quelques foyers persistent en Europe et en Amérique du Nord (Louisiane).

Un fléau d’hier… et d’aujourd’hui

Mais en Amérique du Sud, en Afrique, en Asie, ses victimes se comptent encore par centaines de milliers : une quinzaine de pays comptent encore plus d’un malade de la lèpre pour dix mille habitants, au premier rang desquels, l’Inde, le Brésil, Madagascar, le Myanmar, le Nigéria…

Selon les données récentes de l’Organisation Mondiale de la Santé, il y aurait toujours – en 2015 – 175 000 malades enregistrés dans le monde… mais plus de 200 000 nouveaux cas dépistés chaque année, soit un toutes les 5 minutes…

Arrêter la lutte contre la lèpre aujourd’hui sous prétexte des succès remportés aurait tout naturellement comme conséquence le retour progressif à la situation que Raoul Follereau dénonçait encore en 1961 :  » Cela va-t-il durer ? Laisserons-nous mourir, pourrir, quinze millions d’êtres humains, alors que nous savons maintenant qu’on peut les soigner, les sauver, les guérir ? « 

Une Journée Mondiale à date variable

La journée mondiale des lépreux est traditionnellement organisée le dernier week-end de janvier, soit pour 2021 les 29, 30 et 31 janvier. Il s’agira de la 68ème édition.

Les sites à visiter : deux associations oeuvrent conjointement pour assurer l’organisation matérielle de la journée mondiale des lépreux, l’association Raoul Follereau et l’Ordre de Malte.

 

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée Internationale de l’éducation -24 janvier

 
Le 24 janvier 2019, le monde a célébré la toute première Journée internationale de l’éducation, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2018 afin de mettre en lumière le rôle de l’éducation pour la paix et le développement.
L’UNESCO appelle les pays à renforcer leur engagement politique en faveur de l’éducation en tant que force d’inclusion propice à la réalisation de tous les objectifs de développement durable. Sur des thématiques proches, nous vous proposons également d’aller faire un tour au 5 octobre pour la Journée Mondiale des enseignantes et des enseignants ou encore au 8 septembre, pour la Journée internationale de l’alphabétisation.

Un site à visiter : fr.unesco.org        Source: Texte & Image: Journée mondiale

Journée mondiale « merci » – 11 janvier 2021

Journée mondiale

L’ONU n’en parle pas, ni l’OMS, ni aucune ONG, aucune église, aucun groupement… on en trouve quelques traces éparses en effecutant une recherche sur son moteur de recherche favori.

De quoi s’agit-il ?
Simplement de la journée du Merci. Selon certaines sources (non identifiées), la Journée mondiale du «merci» aurait été inventée par des employés zélés, pour augmenter les ventes de leur enseigne de cartes postales. Il nous sera difficile de tirer le vrai du faux mais en tous cas,  quelle bonne idée !

Dire merci, pour soi, pour les autres, pour le plaisir

La tradition de dire des mots de remerciement est apparue il y a longtemps dans le langage et cette marque de gratitude a permis de marquer toute l’attention qui nous est accordée et que nous accordons aux autres.

Les mots magiques

Les psychologues croient que les mots de gratitude mettent les gens en harmonie et favorisent les relations positives. En exprimant sa gratitude envers les gens, on améliore sa santé physique et on crée un état émotionnel positif qui aide à faire face au stress.

En ces temps troublés où chacun a tendance à marcher en regardant le bout de ses chaussures, caché derrière son masque et en se méfiant du contaminateur potentiel, cela peut être utile.

Cela me donne une idée, il faudra qu’on crée une journée du bonjour

Un site à visiter : www.ukrinform.fr    Source: Texte & Image: Journée mondiale

La journée de la quenouille – 7 janvier

 Cette journée n’est pas à proprement parler une « journée mondiale » (Une journée mondiale de la quenouille… de quoi aurions-nous l’air ?), elle serait plutôt à classer dans la catégorie des « fêtes et traditions populaires ».

Un peu d’histoire

La fête de la quenouille se célébrait déjà au moyen-âge et marquait à l’époque la fin des festivités de Noël ou, plus exactement, la reprise des travaux ménagers, douze jours après Noël. Vous avez fait le calcul, on arrive bien au 7 janvier.

La quenouille, qui servait à filer les matières textiles, a longtemps été le symbole du travail féminin. Cette fête est souvent associée à des plaisanteries « opposant » les laboureurs et les femmes qui filaient le lin.

Fête sexiste ? Nous n’irons pas jusque là, en nous souvenant que le travail des fileuses n’était pas – loin s’en faut – une activité dégradante mais plutôt la reconnaissance d’un savoir-faire difficile qui exigeait précision et dexterité !

Un site à visiter : vertjean.wordpress.com   Source: Texte & Image: Journée mondiale (illustration : Sainte Marguerite filant la quenouille en gardant les moutons (Livre d’heures d’Étienne Chevalier, enluminé par Jean Fouquet, 15ème siècle)