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Hier et aujourd'hui . . .

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Ce que cette page vous réserve . . .

     

Les lectures bibliques des dimanches et jours de fête de l'année liturgique offrent un trésor dont la richesse est toujours actuelle.

De semaine en semaine, elles nous donnent l'occasion de faire de nouvelles découvertes.

La parole de Dieu devient alors signifiante et active dans nos vies et nous permet de rencontrer celui qui est lui-même Parole de Vie.

Épiphanie, C

Il y a plusieurs années, lors de la Fête de l’Épiphanie, le célébrant n’a pas donné d’homélie comme il le faisait d’ordinaire. Il nous a tout simplement raconté une légende. Je n’ai jamais oublié le message de La légende du quatrième Roi Mage. Vous en trouverez le texte ci-dessous et puisse-t-il vous inspirer autant qu’il l’a fait pour moi.

La nuit était froide et le ciel d’Orient éclatait en myriades d’étoiles plus belles les unes que les autres. Balthazar, Gaspard et Melchior étaient sortis sur la terrasse de leur palais, et ils ne se lassaient pas de contempler le firmament. Cette nuit-là, les Rois Mages savaient qu’un astre nouveau devait apparaître, différents de tous les autres… Un sstarlight, answeringenesis.orgigne céleste, qui annoncerait la naissance du Sauveur promis à tous les hommes.Or, voici qu’il apparut sous leurs yeux, sortant de l’infinie profondeur des cieux. Il ressemblait à une flamme immense d’où jaillissaient des milliers de lumières de toutes les couleurs. Les Mages restaient là, émerveillés, n’osant parler en présence du signe de Dieu.

C’est alors que le jeune frère de Balthazar, Artaban, les rejoignit et rompit le silence : – C’est le signe annoncé, c’est la promesse qui se réalise. Vite, il faut partir ! Balthazar, Gaspard et Melchior se préparèrent en toute hâte et, bientôt, une magnifique caravane de Magi b.chameaux, de dromadaires et de chevaux prit le chemin des montagnes et du désert d’Arabie. Les Rois Mages ne quittaient pas des yeux le signe qui les précédait et leur indiquait la route à suivre.

Chacun d’eux avait emporté pour le nouveau-né des cadeaux dignes d’un roi : Balthazar portait un coffret d’or fin, Gaspard un précieux vase d’encens et Melchior un riche flacon de myrrhe. Ils avaient déjà fait une demi-journée de marche lorsque le jeune Artaban s’aperçut que, dans sa précipitation, il avait oublié ses présents. – Continuez sans moi, dit-il, je retourne au palais et je vous rejoindrai plus tard, avec mes serviteurs.

Et c’est ainsi que Balthazar, Gaspard et Melchior suivirent l’étoile mystérieuse jusqu’au lieu où se trouvait le petit Roi du ciel. Les trois Mages se prosternèrent devant l’Enfant pour l’adorer et déposèrent à ses pieds l’or, l’encens et la myrrhe.

Pendant ce temps, Artaban avait pris beaucoup de retard. Lorsqu’il fut enfin prêt à partir avec deux compagnons, les premières lueurs de l’aube frémissaient à l’horizon. LevantMagi, Pinterest les yeux, Artaban ne vit plus le signe céleste mais, confiant, il se mit en route vers les montagnes escarpées. Quand le soleil parvint à son zénith, les voyageurs avaient déjà derrière eux plusieurs heures de route. C’est alors qu’ils aperçurent un homme allongé dans la poussière, un pèlerin épuisé par une longue marche, malade et fiévreux. – Je vais arriver en retard si je m’occupe de lui, pensa Artaban, mais je ne peux le laisser ainsi !

Avec l’aide de ses compagnons, il lui donna à boire, mit de l’huile sur ses plaies, versa de l’eau fraîche sur son front. Puis, installant le voyageur sur sa propre monture, il le transporta avec mille précautions jusqu’à la ville la plus proche et demanda à l’aubergiste de le soigner jusqu’à ce qu’il soit guéri. Pour le payer, il lui offrit un splendide saphir, que l’aubergiste reçut avec une joie non dissimulée.

Alors, Artaban se rendit compte qu’il venait de donner le premier des cadeaux destinés à l’Enfant-Sauveur… Un peu triste, il continua son chemin, qui lui parut long, beaucoup trop long. Ce n’est qu’après de nombreux jours de marche qu’il arriva à Bethléem, où devait naître le petit Roi du ciel. Hélas, Artaban arrivait trop tard ! Il apprit que les parents et l’Enfant venaient de fuir en Egypte pour protéger le petit de la colère du roi Hérode. Car, pour être sûr qu’aucun autre roi ne prendrait sa place, cet homme cruel avait décidé de faire assassiner tous les petits enfants de Bethléem qui avaient moins de deux ans. La ville était quadrillée par les soldats à cheval pendant que d’autres exécutaient leur horrible besogne.

Alors qu’il s’apprêtait à passer la porte de la ville, Artaban vit une jeune femme qui fuyait en pleurant, serrant son bébé dans ses bras. Un soldat à cheval la poursuivait, l’épée déjà tirée du fourreau. Alors Artaban s’interposa, prit la mère et l’enfant sous sa protection et demanda au soldat d’Hérode de les épargner, en échange d’un magnifique rubis. Le soldat n’en revenait pas, il allait être riche ! Après tout, il était mieux payé pour laisser ce bébé en vie que pour l’assassiner… Il accepta le marché et fit demi-tour. Le jeune Roi Mage resta quelque temps à Bethléem en compagnie de bergers qui gardaient leurs troupeaux dans les montagnes environnantes. Les bergers l’avaient accueilli avec beaucoup de joie et lui avaient montré l’étable où l’Enfant était venu au monde.

Puis Artaban se remit en route. Il décida de gagner l’Egypte pour tenter de trouver le Sauveur, afin de lui offrir le dernier présent qui lui restait, une perle d’Orient très rare. Mais les jours passaient, les semaines et les mois défilaient et Artaban errait toujours. Après avoir passé plusieurs années en Égypte, il reprit le chemin de la Palestine, pensant que peut-être le roi tant cherché était revenu dans son pays. Malheureusement, pour entreprendre ce nouveau voyage, il dut vendre sa perle précieuse.

Arrivé en terre de Palestine, voici qu’il entendit parler d’un grand prophète qui parcourait le pays et enseignait les foules. Certains l’appelaient « Maître », d’autres « Rabbi » ou encore « Seigneur ». Artaban voulait connaître cet homme. Il se rendit sur la montagne où se rassemblaient tous ceux qui écoutaient son enseignement. Dès qu’il le vit, Artaban sentit les larmes couler sur ses joues. Jamais encore, il n’avait entendu de telles paroles. Le Maître disait : – Celui qui aura tout quitté, maison, famille, richesses, pour me suivre, celui-là aura en récompense un trésor dans le ciel et la vie éternelle. Il disait aussi ; – Ce que vous aurez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’aurez fait !

La nuit qui suivit, Artaban fit un rêve qui le remplit de joie et d’espérance : il vit le Maître venir vers lui accompagné de Balthazar, de Gaspard et de Melchior, le premier portant un coffret d’or fin, le second un précieux vase d’encens et le troisième un riche flacon de myrrhe. Alors, s’approchant d’Artaban, il le remercia des présents qu’il avait voulu lui offrir le jour de sa naissance.

Et, en disant cela, il ouvrit ses mains et montra au quatrième Roi Mage un saphir d’un bleu très pur, un rubis d’un rouge éclatant et une perle d’Orient très rare…

Martine Bazin http://paroissesaintbenoit.free.fr/bibliotheque/File/Quatrieme_roi_mage.pd
Source images: star, answeringenesis.org;   3 Mages, www.shutterstock.com; Artaban, www.pinterest.com

Fête de Marie, Mère de Dieu, C

aurore20110923 Nombres, www.natureinlibrox.net

Les humains – lire: la plupart d’entre nous – se montrent parfois des êtres bien étranges!
Il arrive que lorsque – par magie, ou par miracle! – ils obtiennent ce qu’ils ont tant désiré, ils n’osent pas le croire.
Vous les entendrez dire avec stupéfaction : « C’est trop beau pour être vrai! »

Cette expression courante est précisément cela : courante!
Elle se retrouve sur les lèvres de bien des gens – personnes bien intentionnées mais craintives…
Ces gens ne veulent surtout pas paraître naïfs ou crédules.
Il ne faut surtout pas que l’on se moque d’eux ou que l’on rie d’elles.

Pour ma part, j’aime adapter l’expression et créer ainsi une autre sorte d’étonnement que je nomme ‘ÉMERVEILLEMENT!’ Et je dis : « Avec Dieu, c’est trop beau pour ne pas être vrai! »

Ces mots me sont venus à l’esprit en lisant le texte de la 1ère lecture de ce dimanche (Nombres 6 :22-27), célébration de la Fête de Marie, Mère de Dieu.
Il s’agit du texte de bénédiction que Dieu veut voir utiliser pour bénir son peuple.
L’illustration ici le répète, et je me le répète à moi-même avec mes réflexions que je vous partage…

Que le Seigneur me bénisse… qu’il m’accorde ses dons précieux, qu’il me donne tout ce dont sa tendresse veut me combler, que mes mains – et mon cœur – accueillent tout ce qu’il veut me prodiguer…

Que le Seigneur me garde… des dangers, des accidents, des erreurs et des fautes, de ceux qui me veulent du mal ou désirent que je connaisse l’échec… qu’il me garde aussi… de moi-même, du faux moi qui tente de vaincre le moi authentique et fidèle…

Que le Seigneur fasse briller sur moi son visage… que je puisse le contempler, lui, libéré des caricatures que l’on fait parfois de lui, dépourvu des masques qu’on peut lui prêter, soustrait à ces fausses conceptions et ces descriptions impropres qu’on lui attribue…

Que le Seigneur me prenne en grâce… oui, qu’il me gratifie, qu’il me comble de tout ce dont je peux rêver, mieux encore: de tout ce dont lui rêve pour moi!…

Que le Seigneur tourne vers moi son visage… qu’il voit, en moi, le désir de vivre en sa présence, les efforts pour lui plaire, l’espoir de le rejoindre un jour, certainement, mais déjà maintenant à travers mon quotidien si banal et prosaïque qu’il puisse être…

Que le Seigneur m’apporte la paix… qu’il m’épargne la peur, l’anxiété, le sentiment de culpabilité, qu’il me protège de la colère et de la rancune et qu’il m’établisse dans la sérénité, ancrée dans la certitude de son infaillible protection…

Riche d’une telle bénédiction, que pourrait-il me manquer?

Et que cette bénédiction riche et précieuse rejoigne toutes les personnes que 2016 mettra sur mon chemin…

Fête de la Sainte Famille – C

Prov. Trentin-Haut-Adige, N.Italie, Crèche donnée au Vatican 2016La crèche, lieu de miséricorde 
« La crèche nous rappelle que Dieu, dans sa grande miséricorde, est descendu vers nous pour rester toujours avec nous a également rappelé le Pape, cette crèche nous dit aussi qu’Il ne s’impose jamais par la force. Pour nous sauver, Jésus n’a pas changé l’histoire en accomplissant un miracle grandiose, il est venu au contraire dans toute sa simplicité, son humilité, sa douceur. Dieu n’aime pas les pouvoirs imposants dans l’histoire mais se fait petit, enfant, pour nous attirer avec amour, toucher nos coeurs de sa bonté humble.» 

Le Saint-Père a rappelé aussi que Saint François d’Assise, en inventant la crèche, souhaitait faire mémoire de l’Enfant né à Béthéem pour voir de nos yeux ce qui manquait de nécessaire à un nouveau-né. En contemplant le spectacle de la crèche, sont exaltés la simplicité, la pauvreté, l’humilité. C’est là que nous parlent la miséricorde et la tendresse divines.

Le Pape a aussi noté que l’un des personnages de la crèche était un viel homme à qui un autre homme donne à boire: « il saisit le mystère de Noël ». « Que cette crèche puisse attirer les regards et surtout raviver la lumière véritable de Noël » a conclu le Pape.

Source : François \ Activités | (RV) (OB) 18/12/2015             Image: Crèche offerte au Pape par la Province de Trentin-Haut-Adige, Italie du Nord, Noël 2015

Noël, C

« As-tu vu ceci, as-tu vu cela? Qu’es-tu es allé voir là-bas? As-tu vu telle personne ou telle autre? »
C’est étonnant de ‘voir’ – oui, de réaliser, combien nous utilisons ce mot dans nos conversations.

Étonnant aussi comment les lectures de la célébration de Noël répètent ce mot.
« Ils ont vu de leurs propres yeux le Seigneur » (Is.52:8).
« Tous les confins de la terre ont vu le salut de notre Dieu » (Is.52:10).
« Nous avons vu (contemplé) sa gloire » (Jean 1:14).
« Tous les lointains de la terre ont vu le salut de notre Dieu » (Ps.98:3).

Nativity b.

Et nous qui célébrons cette fête de Noël, que voyons-nous? Année après année, nous revenons à la crèche, nous regardons la scène de la Nativité sous tant de formes différentes – représentations traditionnelles ou modernes, originales ou plutôt simples, mais que voyons-nous vraiment?

Un nouveau-né dans les bras de sa mère, cela semble bien ordinaire: il pleure, elle le nourrit, elle le berce doucement, il repose paisiblement. Elle regarde son fils et elle voit Dieu…

En est-il ainsi de nous? Dans ce bébé impuissant, reconnaissons-nous Le Dieu Tout-Puissant? Dans cet enfant qui dépend de sa mère pour tout, découvrons-nous le Dieu du ciel et de la terre? Dans ce décor pauvre, dépourvu de tout, savons-nous déceler… l’essentiel?

Il est si facile d’oublier, de ne pas reconnaître, de ne pas voir – c’est la tragédie de Noël: « Il était dans le monde et le monde ne l’a pas reconnu… » (Jn.1:10).
Depuis les temps les plus reculés, l’humanité voulait voir la face de Dieu et voici qu’il nous regarde à travers le visage de ce nouveau-né !
Et, le voyons-nous? Ce nouveau-né est devenu le Christ qui marche à nos côtés, partage notre quotidien, et apparaît sous les multiples visages de notre vécu.
Oui, « Dieu-avec-nous » réalise sa promesse: « Voici que je suis avec vous pour toujours jusqu’à la fin du monde » (Mt.28:20).

Source image: www.lds.org

 

4è dimanche de l’Avent, C

images-15Quel cadeau pour Noël? Les semaines qui précèdent Noël sont pour bien des gens une période d’activité intense, pour ne pas dire fébrile. Il y a tant de choses à faire, à préparer, à ne pas oublier! Et, bien sûr, il y a les cadeaux à acheter! QUOI acheter – c’est souvent une question difficile quand il s’agit du cadeau pour cette tante âgée, ou pour cette voisine qui nous rend souvent service. Même pour un proche, LE cadeau idéal n’est pas toujours évident à trouver. Il arrive que l’on demande à un conjoint ou à une amie: « Qu’est-ce que tu aimerais recevoir pour Noël? » Il se peut que la personne exprime un désir mais souvent elle dira: « Donne-moi ce que tu voudras! »

Et si c’était… Dieu qui nous posait cette question: « Qu’est-ce que tu aimerais recevoir pour Noël », oserions-nous lui dire: « Donne-moi ce que tu voudras! » Il a son cadeau déjà prêt – il n’attendait que notre réponse lui donnant la liberté de nous l’offrir. Vous êtes curieux… vous vous demandez quel est ce cadeau.

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Dans la 1ère lecture de ce dimanche, le prophète Michée nous le dit clairement:  « LUI MÊME IL SERA LA PAIX. » (Michée 5:4). C’est bien simple: le cadeau qu’il nous offre c’est… lui-même! Il n’a rien de plus précieux à donner – peut-on même l’imaginer? Dieu qui se donne à nous! Et sa présence – infaillible, constante, fidèle – est source d’une paix que l’on n’arrive pas à décrire (Ph.4:7). Cette paix ne fait pas disparaître les difficultés, elle ne solutionne pas tous les problèmes, elle n’abolit pas toute source de tension mais cette PRÉSENCE nous rend capable d’affronter le quotidien sans nous laisser submerger pas ce qui pourrait nous détruire. Il y aura encore les soubresauts, les crises soudaines, les peines et les déceptions. Mais plus profond que tout, il y aura une sérénité qui enveloppe notre existence, une sérénité que seule cette présence peut faire naître – une ‘nativité’ bien particulière celle-là!

 


 

3è dimanche de l’Avent, C: Réjouissez-vous

joieY avez-vous déjà songé? Il y a des commandements qui ne se donnent pas!

On peut encourager, on peut inciter, on peut suggérer, on peut stimuler – et quoi encore? Mais il y a des choses que l’on ne peut pas commander à moins que l’on ne soit … Dieu, ou son envoyé!

Le ton de la 1ère et de la 2è lectures de ce dimanche résonnent un peu comme… un commandement! On nous dit et on nous répète, oui, on le répète: RÉJOUISSEZ-VOUS! En fait, c’est Sophonie, le prophète, et l’apôtre Paul qui nous exhortent ainsi et, bien sûr, ils le font au nom de Dieu. À Israël, peuple de Dieu, et à la communauté chrétienne, ces mots sont adressés: « Réjouis-toi, pousse des cris d’allégresse ». Et, une autre traduction (TOB) ose dire: « Ris de tout ton coeur »!

Il est évident que pour rire de tout coeur on a besoin d’une bonne raison. Pour se réjouir vraiment et sincèrement, il nous faut une vraie source de joie, sinon on aura peut-être un sourire figé mais il y manquera la spontanéité de quelqu’un qui ne peut simplement pas s’empêcher de se réjouir!

Et quelle serait cette raison de ressentir une profonde joie? Paul affirme: « Le Seigneur est proche, » alors que Sophonie nous dit: « Le Seigneur est au milieu de toi, » et il ajoute avec audace: « Il dansera pour toi avec des cris de joie. »

Dites-moi: Quand vous entendez prononcer le mot ‘Dieu’ imaginez-vous un Dieu qui… danse de joie? Moi, pas… en tous cas, pas immédiatement! Et j’avoue que je n’ai jamais entendu une homélie me parlant d’un tel Dieu. Il fallait Sophonie – guidé par l’Esprit Saint – pour oser présenter Dieu ainsi.

Alors, en ce dimanche, je me dis que si Dieu peut se réjouir de cette manière à cause de moi, je veux me réjouir aussi à cause de lui! Me réjouir de tout ce qu’il fait pour moi, en moi, par moi!

2è dimanche de l’Avent, C

VOUS NE CROYEZ PLUS AU PÈRE NOËL?

Il est intéressant d’écouter les conversations des gens et d’y participer aussi! On échange sur toutes sortes de sujets – intéressants, intriguants et parfois franchement… incroyables.
C’est alors qu’une personne s’exclamera parfois: ‘Ah, mais moi, je ne crois plus au Père Noël’ et, pour bonne mesure, votre interlocuteur pourra ajouter: ‘Ni à la fée des étoiles!’
Il est évident que la personne ne veut pas paraître crédule ou naïve en ajoutant foi à des propos qui lui semblent tout à fait sans fondement.
N’avez-vous jamais été tenté de prononcer ces paroles? Moi, oui et, en fait, cette expression m’est venue à l’esprit en lisant l’évangile de ce 2è dimanche de l’Avent, C (Luc 3:1-6).
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J’ai été vraiment… interpellée par la toute dernière ligne qui dit:
« Et tous verront le salut de Dieu. »

Devant ce texte, il est plus facile de douter que de croire, ne pensez-vous pas?
VOIR le salut de Dieu?… Ce qu’on voit présentement, dans les scènes de l’actualité qui défilent en continu devant nous, c’est bien plutôt de la destruction et de la désolation, de la violence et de la vengeance.
Et… « le salut de Dieu » dans tout cela, où est-il?
On peut se dire que le verbe est au futur…
Oui, mais c’est pour quand cette vision du salut, et de quel salut parle-t-on?
Des questions qui méritent plus qu’une réponse facile et apprise par coeur, à moins que la réponse n’ait été apprise ‘par le coeur’! Le coeur qui s’est mis à l’écoute de ce que Dieu révèle de son plan pour nous.
Son salut n’est-ce pas son action libératrice en nous ?
J’ose croire qu’être sauvé c’est être affranchi des limites que l’on s’impose à soi-même, affranchi de l’esclavage dont on hésite à se libérer, affranchi des habitudes néfastes et des attitudes négatives qui nous paralysent.
L’image ci-dessus démontre un contraste frappant de lumière glorieuse et de ténèbres menaçantes… Peut-être est-elle le symbole de ce que nous sommes: en ATTENTE d’un salut libérateur… mais qu’il faut personnellement accepter!

1er dimanche de l’Avent, C

promesse

Une promesse… des promesses… J’en fais, vous en faites, tout le monde en fait! Il y a les promesses oubliées si tôt prononcées. Il y a les promesses qu’on avait vraiment l’intention de tenir mais… ceci ou cela s’est produit et ce qui avait été promis n’a jamais été réalisé. Puis, il y a les autres – les promesses qu’on a tenues, et celles que les autres n’ont pas manqué de tenir envers nous. Celles-là nous font chaud au coeur.

Une promesse a un goût particulier, une saveur unique, douce comme le miel. Ce peut être quelque chose d’anodin ou quelque chose de plus important, mais ce qui nous rejoint c’est que quelqu’un a prononcé ces mots magiques: « Je vais te donner ceci, je ferai cela pour toi. »

Les amoureux se font souvent des promesses bien à eux et il y en a une qui est tout à fait spéciale: la promesse… du bonheur! Nous savons bien – et ils le savent aussi – que c’est une promesse irréalisable! Vraiment? Bien sûr, ils feront tout en leur pouvoir pour rendre l’autre heureux, heureuse, mais la vie ne les soutient pas toujours dans leurs efforts.

Est-ce que quelqu’un vous a déjà promis le bonheur? Vous cherchez dans vos souvenirs… N’allez pas si loin! Cette promesse nous est faite aujourd’hui même. Oui, et celui qui a prononcé ces paroles qu’on souhaite entendre est Dieu lui-même! Par son prophet Jérémie, il nous dit: « J’accomplirai la promesse de bonheur que j’ai prononcée. »

Vous allez dire: ‘Oui, mais Dieu a dit ses paroles à son peuple Israël’, et vous avez raison. Mais un autre prophète, Isaïe, nous dit: « La parole de Dieu subsiste à jamais » (40:8). Donc, sa promesse est valide pour nous aujourd’hui. Vous pensez peut-être que votre expérience quotidienne n’a pas beaucoup la couleur du bonheur, c’est plutôt de la grisaille, peut-être même de l’obscurité. C’est vrai que souvent nous avons à traverser des moments difficiles et des périodes éprouvantes. C’est que nous sommes encore dans la période de l’Avent, de l’attente – l’attente de la réalisation de la promesse.

L’Avent c’est cela: at-tendre, TENDRE VERS quelque chose, vers quelqu’un, Celui qui vient et dont la promesse est infaillible. Lui, il a fait ses preuves!

Source: Image: osezbriller.com