L’église catholique célèbre chaque année une semaine missionnaire mondiale. En 2020, elle se conclut le dimanche 18 octobre, date retenue pour la « Journée missionnaire mondiale ». Le thème retenu est « Me voici : Envoie-moi ! » (Is 6:8).La journée missionnaire mondiale est fixée chaque année à l’avant dernier dimanche du mois d’octobre.En France, depuis plus d’une trentaine d’années, cette journée est devenue semaine pour donner plus de visibilité aux activités missionnaires dans les diocèses et permettre aux paroisses de vivre cette semaine autour de multiples activités.
Des laïcs engagés en pays de mission
C’est Pauline Jaricot (1799-1862) qui, dés l’âge de 17 ans, s’associe avec de jeunes ouvrières des usines de son père pour travailler à l’Évangélisation par la prière et la mission. Elle met au point un ingénieux système participatif de récolte de fonds (200 ans avant le crowdfunding !): elle crée une chaîne de dix personnes qui mettent un sou par semaine pour les missions, ces 10 personnes en recrutent 10 nouvelles, et ainsi de suite, jusqu’à amasser des sommes considérables pour l’époque.
Le phénomène s’étend dans toute l’Europe et finit par attirer l’attention du Pape qui, le 3 mai 1922, crée l’œuvre de la Propagation de la Foi.
La première Journée missionnaire mondiale… en 1926
Le pape Pie XI crée la Journée missionnaire mondiale en 1926 afin de célébrer « la catholicité et la solidarité universelle ». Il ne fait en fait que reprendre l’intuition initiale de Pauline Jaricot dont le slogan de collecte était : « de la part de tous, selon les possibilités ; à tous, selon les nécessités ! ».
Chaque année, le Pape publie un texte de réflexion à cette occasion, que vous pouvez retrouver dans le site des Oeuvres Missionnaires Pontificales.
Chaque année, le 16 octobre, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture célèbre la Journée mondiale de l’alimentation, qui commémore la date de sa création, en 1945.
La naissance de l’agriculture
Bien que le passage de la chasse et de la cueillette à une production alimentaire fondée sur la culture et l’élevage – autrement dit, la naissance de l’agriculture – se soit produit de façon indépendante dans de nombreuses régions du monde voilà environ 10 000 ans, l’histoire de l’agriculture est riche d’exemples d’échanges interculturels aux conséquences majeures. La première trace archéologique d’activité agricole en Europe atteste d’une technologie avancée, en l’absence d’outils plus élémentaires.
Selon une théorie en vigueur, les populations du Moyen-Orient auraient apporté en Europe leurs outils et leurs technologies. Il semblerait que de telles migrations de populations agricoles aient eu lieu en Afrique, en Amérique centrale et du Sud, en Chine, en Inde et en Asie du Sud-Est.
Pourquoi ces individus se sont-ils déplacés? L’agriculture, en offrant une source de nourriture plus sûre, entraînait un accroissement de la population, dont une partie finissait par migrer vers de nouvelles terres pour éviter la surpopulation.
Lutter contre le gaspillage alimentaire
Le gouvernement français a lancé, en 2013, une contribution à la journée de l’alimentation sous la forme d’une journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. L’objectif affiché est de diviser par deux les quantités jetées. Nous ne pouvons ici que saluer cette initiative en stigmatisant les comportements des sociétés « riches » par rapport à l’alimentation !
Lutter contre la malnutrition
Cette page serait incomplète si on y évoquait pas les ravages causés dans le monde par la malnutrition.
Dans un contexte où plus de 3 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année dans le monde de causes de malnutrition, et où 159 millions d’enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance, l’enjeu est essentiel.
La FAO a décidé la mise en place d’une décennie pour lutter contre la malnutrition et, dans ce cadre, défini ses axes d’action :
intégrer la nutrition dans les programmes scolaires,
contribuer à la prise en compte de la nutrition dans les politiques des pays particulièrement affectés par la malnutrition,
contribuer à accroitre la mobilisation internationale et européenne en faveur de la nutrition,
contribuer à la recherche scientifique sur la nutrition.
Ce programme de travail doit être soumis à la prochaine assemblée mondiale de la santé, à la FAO, ainsi qu’au secrétaire général des Nations Unies.
La Journée mondiale de l’alimentation commémore la création de la FAO le 16 octobre 1945 et ce sont chaque année, pas loin de 150 pays de par le monde qui participent à cette manifestation.Rappelons que la FAO est une organisation dépendante des Nations Unies et particulièrement chargée des questions de l’alimentation et de nourriture.
World Food Day
Quand on sait que la population mondiale a plus que doublé depuis la création de la FAO, on imagine aisément l’importance des enjeux et la lutte contre la faim reste encore une préoccupation quotidienne dans de nombreux pays.
Les grandes cultures exportatrices ont joué un rôle important dans l’appauvrissement de territoires entiers en prenant la place des cultures vivrières seules capables de nourrir les populations locales . Une prise de conscience dans les pays touchés par la faim, mais aussi dans les pays industrialisés qui profitent de cet état de fait, peut seule enrayer le phénomène et jeter les bases d’un développement raisonné de l’agriculture à vocation « nourricière ».
La FAO estimait, il y a 10 ans déjà, que plus d’un milliard de personnes étaient encore sous-alimentées en 2009 sur la planète. Un être humain sur 6 !
Depuis 2005, le troisième jeudi du mois d’octobre a été choisi pour célébrer la « journée internationale pour la résolution des conflits ». Cette initiative est née de l’Association pour la Résolution des Conflits.
Parce que chaque conflit mérite d’abord une solution
Face à un différend, qu’il soit d’ordre familial, de voisinage, commercial, ou social, la médiation s’impose. Lorsque les oppositions se font au niveau de régions ou de pays, touts les énergies doivent être employées à la résoltution amiable du conflit, à la négociation, sans arriver jamais aux confrontations physiques, ou militaires.
La solution durable d’un conflit ne saurait être basée sur l’humilation de l’autre. Celle-ci génère la rancune et le ressentiment, et finit toujours par relancer un nouveau conflit. L’histoire mondiale récente est pleine de ces coups de forces et négociations biaisées qui ont portées en elles nombre de révoltes et de guerres.
L’armée aussi
De nombreuses organisations relayent cette journée et s’il ne surprendra personne de retrouver parmi elles le réseau médiation, il est intéressant de voir que des forces armées (en l’occurrence canadiennes) s’investissent aussi dans ces questions et prônent la négociation comme préalable à toute intervention. Comme quoi…
Et l’école ?
Nous vous proposons de parcourir un site Québecois consacré à la résolution des conflits dans les classes. Voir ci-dessous.
La Polyarthrite Rhumatoïde est une maladie auto-immune (c’est à dire qu’elle est le résultat d’un dysfonctionnement du système immunitaire), évolutive et chronique. Elle se caractérise par une inflammation puis une destruction du cartilage de l’os et des tendons. Chaque crise est susceptible de générer des lésions articulaires. La répartition par sexe fait ressortir 75% de femmes.
Une journée pour améliorer la connaissance
Améliorer la connaissance et la prise en charge des arthrites et plus spécialement de la polyarthrite rhumatoïde, tel est l’objectif de cette journée mondiale autour de cette maladie chronique invalidante dont le diagnostic est souvent trop tardif.
Un site à visiter : www.worldarthritisday.org Source: Texte & Image: Journée mondiale
La journée internationale de solidarité avec les peuples autochtones des Amériques a été décrétée en 1977 par les organisations amérindiennes rassemblées à l’ONU. Il ne s’agit donc pas à proprement parler d’une Journée décrétée par les Nations Unies.Elle est célébrée dans de nombreux pays du monde et aussi dans quelques pays européens. Il est à noter qu’elle est mise à l’honneur par des associations militantes impliquées dans la lutte anticoloniale (www.anticolonial.net), mais aussi par des associations de la mouvance libertaire (www.monde-libertaire.fr) ou même des portails originaires de certaines régions concernées, comme le Guyanais « Une saison en Guyane« .Elle entend commémorer le souvenir des peuples qui peuplaient le continent américain avant sa colonisation par les européens, aussi bien en Amérique du Sud qu’en Amérique du nord.
A l’initiative du mouvement syndical, la journée du 7 octobre est devenue, depuis 2008, la Journée mondiale d’action pour le travail décent.Les syndicats et toutes les organisations œuvrant pour le travail décent dans le monde entier y voient une occasion sans précédent de se rallier à une large mobilisation mondiale plaçant l’homme au centre de la réflexion sur le travail. Une nouvelle mondialisation à inventer qui prônerait d’abord le respect de la dignité humaine en commençant par le droit de chacun d’accéder à un travail décent.
Qu’est-ce qu’un travail décent ?
Tout individu, partout dans le monde, devrait pouvoir exercer un métier qui lui permette de mener une vie digne et répondant à ses besoins essentiels ainsi qu’à ceux de sa famille.
Pourtant, dans de nombreuses régions du monde, on constate qu’il n’y a ni salaire équitable ni conditions de travail dignes… au profit d’une vision de l’économie uniquement basée sur les profits. Le combat pour un travail décent reste pourtant la meilleure manière de lutter contre la pauvreté mondiale et le but de cette journée mondiale est de favoriser les actions qui permettront d’y parvenir.
Rendons à César ce qui revient à César…
Au fait, nous avons signalé au démarrage de ce billet que l’origine de cette journée était le mouvement syndical… il faut se souvenir de ceux qui se sont battus depuis plus d’un siècle sont d’horizons philosophiques très diversifiés et que c’est l’Eglise Catholique elle-même qui a œuvré la première dans cette direction avec sa Doctrine Sociale, élaborée au temps du Pape Léon XIII.
Dans un souci d’équilibre, il nous est difficile de ne pas mentionner l’action de la CGT en faveur du travail décent et inciter nos internautes à visiter leur site internet : www.cgt.fr
La paralysie cérébrale est la déficience motrice la plus courante chez l’enfant. Elle touche 17 millions de personnes dans le monde, dont 125 000 en France ; soit 1 naissance sur 450.
Qu’est-ce que la paralysie cérébrale ?
Ce handicap est causé par des lésions irréversibles sur le cerveau du fœtus ou du nourrisson. Elles résultent de la destruction de certaines cellules du cerveau en développement et provoquent un ensemble de troubles du mouvement ou de la posture, accompagnés de difficultés cognitives ou sensorielles.
La journée mondiale de la paralysie cérébrale
Lancé en 2012 par Cerebral Palzy Alliance (Australie) et United Cerebral Palsy (États-Unis), la journée mondiale de la paralysie cérébrale est organisée tous les ans le 6 octobre. Son but est d’expliquer au grand public en quoi consiste cette maladie, afin de changer le regard porté sur les personnes touchées, de développer des projets et de trouver des financements pour la recherche.
Une amélioration
En France, la paralysie cérébrale recule de 2% par an, et ce depuis 10 ans. Cette amélioration est due à une meilleure prise en charge des nourrissons à risque.
Les enseignant(e)s ouvrent les portes vers un monde meilleurSans les enseignantes et les enseignants, l’éducation ne remplirait pas le rôle qui lui est assigné, car enseigner ne signifie pas uniquement apprendre à l’ élève une série de faits et nombres. C’est inspirer, libérer le potentiel de l’enfant, lui offrir de nouvelles perspectives. Enseigner c’est aider les enfants à concrétiser leurs rêves d’un monde meilleur.
C’est pourquoi l’Internationale de l’Education insiste tellement sur le droit de chaque enfant dans le monde de bénéficier de l’attention de personnels qualifiés.
Guider les élèves et les encourager
Tout au long des différentes étapes de la scolarité, du jardin d’enfants à l’éducation supérieure, il faut des enseignantes et des enseignants qualifiés pour guider les élèves et les encourager à cultiver des valeurs fondamentales telles que la paix, la tolérance, l’égalité, le respect et la compréhension. Les enseignantes et les enseignants qualifiés aident les enfants, les jeunes et les adultes à devenir des citoyens critiques, responsables, capables d’agir sur le monde qui les entoure. Ils éveillent aussi leur sens du dialogue et leur sentiment de confiance en eux et envers les autres. Les enseignantes et les enseignants constituent les piliers de l’éducation. Enseigner c’est ouvrir les portes d’un monde meilleur.
« De la qualité de l’enseignement dépend la qualité du monde de demain. »
Bien qu’elle ne se nomme pas elle-même « journée mondiale des grands parents’, cette journée mérite d’être citée dans le site des journées mondiales de par sa dimension internationale.
Made in USA
C’est Marian Mc Quade, une femme au foyer de Virginie Occidentale (USA) qui a lancé une campagne d’opinion afin qu’on consacre une journée spéciale aux grands-parents dans le but de reconnaître leurs droits auprès de leur progéniture.
National Grandparents Day
Cette initiative aurait pu rester isolée mais le mouvement a au contraire pris de l’ampleur et le gouverneur de Virgine Occidentale, Arch Moore, a proclamé officiellement la première « Journée des grands-parents » en 1973. C’est en 1978 que le Congrès des États-Unis a adopté le décret proclamant le premier dimanche après la Fête du travail (Labour’s Day) « Journée nationale des grands-parents« . Cette initiative a été reprise également au Québec dans les années 90.
Sachant qu’aux USA le Labour’s Day est fêté le 1er lundi du mois de septembre, nous devrions célébrer la journée des grands parents le lundi 7 septembre pour l’année 2020. Mais la suite va nous prouver qu’il n’en est rien.
Une difficile traversée de l’atlantique
L’europe semblait jusqu’à présent rester à l’écart du mouvement si ce n’est l’initiative d’une marque de café qui avait souhaité instaurer une fête des grands mères…
La journée des grands-parents suscite décidément la convoitise des entreprises et, en 2018, une nouvelle initiative se fait jour, parrainée par de nombreuses marques commerciales qui (elles le disent elles-même) veulent « mettre la famille et l’intergénérationnel au centre de leur mission » !
Acceptons-en l’augure et souhaitant bon vent à cette nouvelle venue dans le calendrier français.
La date retenue, le 4 octobre, choisie au début de l’automne semble être un clin d’oeil à l’automne de la vie que représente l’âge des grands-parents.