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3è dimanche de l’année B – 2021

En lisant les textes de la Bible, chacun et chacune se sent interpelé/e par une phrase, une image.
Parfois même un seul mot retient l’attention.

C’est le cas pour moi en ce dimanche.

« Aussitôt, les gens de Ninive crurent en Dieu » (Jon.3:1-5,10).

« Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.

 

« Jésus vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela. »

(Mc.1:14-20).

 

Ce qui me frappe dans ces lignes c’est le sentiment… d’urgence.
Il semble que chaque personne se sent presque… obligée d’agir, d’agir sur le champ.

À la prédication de Jonas, les gens de la ville de Ninive se convertissent sans plus attendre.
À l’appel de Jésus, les pêcheurs dans leur barque, Simon et André, répondent sans délai.
À la vue de leurs compagnons, Jacques et Jean réparant leurs filets, cette fois c’est Jésus qui intervient instantanément.

Réaction spontanée? Impulsion subite? Inspiration convaincante?
Un peu de tout cela, possiblement.
Le résultat est que tous répondent en prenant une décision qui changera leur vie.

Nous n’en sommes qu’à la troisième semaine d’une année encore assez nouvelle.
Les ‘bonnes résolutions’ du Nouvel An ne sont pas encore très éloignées.
L’inspiration qui les a suscitées est-elle encore présente?
L’urgence qui les motivait est-elle encore pressante?
 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-year-b-2021/
  

Source: Images: Bible Study   Asbury Church   joyfulheart.com

3rd Sunday of Year B – 2021

The usual tasks, the ordinary occupations, the habitual duties – yes, the everyday routine.
Not very attractive, not especially inviting, and… not really inspiring…

Yet, inspiration can be found there – this is the message I discover in today’s gospel text (Mk.1:14-20).

The four fishermen who were to become the first apostles were not in the Temple.
They were not joining in a ritual celebration, or even offering alms for the priests.
They were simply busy with the daily chore of mending their nets and getting food for their family by fishing, as they were used to.

The inspiration comes precisely in the fact that it is there, in the usual and the ordinary, that Jesus meets us.
It is in these day-to-day tasks that he calls us to share in ‘his task’, that of doing the will of the Father.

We sometimes think of the special occasions and the unusual situations as meeting-places with God.
We may see our daily work as just too ordinary for God.

What about 30 years spent as a carpenter by the Man of Nazareth?
Was that not very ordinary and commonplace?

But, I am personally convinced that, to God nothing is too common.
Nothing is too low for him to join us where we are, precisely at what we are doing.

And then… things can take on such a different meaning.
 

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/3e-dimanche-de-lannee-b-2021/

  

Source: Image: Free Bible Images

14è dimanche de l’année A – 2020

On reçoit des invitations de toutes sortes –
certaines d’entre elles n’ont rien qui nous attire.
Mais il y en a d’autres auxquelles on ne peut résister.        
On se dit : ‘Je ne peux pas manquer ça!’
C’est peut-être la personne qui invite, ou l’occasion qui se présente,
mais on ne peut vraiment pas refuser!

Et si l’invitation vient… de Dieu?
Plusieurs diront que Dieu donne des commandements, pas des invitations.
Dieu s’abaisserait à… nous inviter… à nous proposer quelque chose
en nous laissant parfaitement libres d’accepter ou de refuser?

Aucun doute sur cela – le texte de l’évangile de ce dimanche est bien précis (Mt.11:28-30).
Jésus s’adresse à nous bien clairement :

« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos. »

Un soupir de soulagement nous échappe : enfin!
Oui, enfin quelqu’un qui comprend qu’on n’en peut plus.
On est à bout de forces, à bout de patience, à bout de résistance, à bout de… tout!
On n’a plus d’énergie, plus d’inspiration, plus d’espoir peut-être…

Mais… oui, il y a un mais – cette invitation de Dieu, il faut y croire et…
Il faut prendre Dieu au mot!

La deuxième partie de l’invitation de Jésus dit :

« Prenez sur vous mon joug,
devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme. »

Un joug, ça n’a rien de reposant, pense-t-on – c’est un poids, un fardeau,
et on en a déjà trop!
Mais Jésus ajoute des paroles étonnantes :

« Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Y croire – n’est-ce pas se bercer d’illusions, faire fausse route complètement?
Les corvées, le travail à n’en plus finir, les frustrations, l’épuisement –
tout cela, Dieu pourrait… y voir?!

Une seule manière de le savoir : vérifier par soi-même,
oser répondre à l’invitation!

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/14th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: TopChrétien.com

Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit – 19 juin 2020

Il ne faut pas manquer de souligner que cette réalité a malheureusement été présente during la période que nous traversons – une période non de conflit mais de pandémie… (Note de l’éditrice)

La création de cette journée est récente. 2015 pour être plus précis. En effet, c’est le 19 juin 2015 que l’assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) l’a instituée.

Un cri éthique !
Cette Journée n’est certes associée à aucun conflit en particulier mais fait référence à « une tragédie pour l’humanité ».  Le Président de l’assemblée a insisté pour que la priorité soit accordée à la prévention et à l’attention aux victimes. Elles ont besoin d’une aide globale et dr débarrasser les de leur honte qui doit rejaillir sur les criminels.

La violence sexuelle [en temps de conflit] n’est pas un phénomène nouveau et nous pouvons notamment nous souvenir que les atrocités commises en Ouganda ont fini par par la révolte du peuple qui s’est finalement levé contre le Gouvernement qui perpétuait ces atrocités.  L’utilisation du viol comme arme de guerre doit être combattue par tous les moyens et les violeurs et leurs supérieurs traduits en justice.

Une journée « pas comme les autres »
Selon les représentants de l’ONU, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit ne peut pas être considérée comme une journée qui s’ajoute simplement à 120 autres, elle doit être une source d’inspiration pour des normes internationales de reddition de comptes. Tout un programme.

L’assemblée a par ailleurs souligné le rôle que pourrait jouer la Cour pénale internationale (CPI) dans la lutte contre la violence sexuelle et a appelé à la sensibilisation des dirigeants politiques, des Casques Bleus et des policiers en service dans les missions de maintien de la paix de l’ONU.

Un site à visiter : www.un.org            Source : Texte : Journée Mondiale   Images : zakweli    Journée mondiale
 
 

S’arrêter… ne rien faire…par choix

Ne rien faire, vraiment? C’est parfois bien difficile!
Les plans, les projets, les activités, il faut bien s’y adonner, s’y affairer.
Et, tout à coup, nous voilà… arrêté/es, on n’a pas le choix!

Un intrus – le Coronavirus – a tout chamboulé,
notre quotidien est perturbé, et nous les sommes aussi.
Ne rien faire mais… ÊTRE LÀ…

Dans cette vidéo réalisée peu de temps avant la pandémie,
Murielle Dubois nous partage sa réflexion.

 

On m’a dit… 23è jour

Vous êtes occupé/e? Qui ne l’est pas?
Des occupations, et des préoccupations aussi,
c’est bien le lot de tout un chacun.
À travers les siennes, Murielle Dubois a découvert
un message d’une source… inattendue!

On m’a dit… 1er jour

C’est le mois de février –
mois de février d’une année bissextile!
Alors ce site vous offrira – jour après jour –
une nouvelle présentation
pour une réflexion quotidienne et…
possiblement de l’inspiration!
En ce 1er jour, Nathalie Ménard nous accueille.
BON VISIONNEMENT !

Fête de l’Épiphanie, année A – 2020

Le 1er janvier, on parlait à la télévision des gens qui prennent une résolution du Nouvel An…
et des autres!
Certains expliquaient ce qu’ils et elles avaient choisi de changer dans leur quotidien.
Tous et toutes désiraient un mieux être.

En les écoutant, je me disais qu’une bonne résolution – une qui justement conduirait à un mieux être –
pourrait être : ‘Suivre son étoile’.
Oui, comme l’ont fait les Mages que nous retrouvons dans l’évangile d’aujourd’hui (Mt.2:1-12).

Cela ne veut évidemment pas dire d’attendre dans le ciel l’apparition d’un astre bien spécial.
Un ciel sans étoiles visibles ne serait pas un obstacle à une poursuite de mieux-être.
L’étoile-guide qui a pour but de rendre notre vie meilleure et riche de sens ne peut pas être observée
par ceux qui scrutent la Voie Lactée.

Elle est quelque chose de très personnel.
Quelque chose qui reflète à la fois notre personnalité et le dessein de Dieu pour nous.

Une inspiration soudaine et insistante qui illumine l’instant présent.
Une intuition persistante qui ouvre des perspectives insoupçonnées.
Un désir confus qui, en se précisant, indique une nouvelle direction.
Un appel discret à oser une aventure enrichissante.

‘Suivre son étoile’, c’est un peu tout cela…
ÉPIPHANIE : Une explosion de sens à la découverte d’une Présence!
 
Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-the-epiphany-of-the-lord-year-a-2020/
 

Source : Image : cheristianityisjewish.org

 

 

 

 

 

 

 

1st Sunday of Advent, Year A – 2019

Many people resent being told what to do!
And… we know that the giving of advice is not always welcome.
Of course, much depends on who gives the advice!

During the period of Advent starting today, the Scripture readings often remind us about living with careful attention.
We are told to be mindful of how we live and be ready for the Lord’s coming.

Today’s gospel (Mt.24:37-44) is one of them.
“So you also must be ready,
because the Son of Man will come at an hour when you do not expect him.”

We believe that such texts refer to the coming of the Lord at the end of time.
But what about in the meantime? The time between now and… the end?
It is to be expected that, before the end of time, there will be the end of our time – the moment of our death.
We may life to think that… this is not just yet but… we do not know.

But the best way to prepare for ‘the end’, would it not be to welcome the Lord’s coming every day?
Because he does come every day… often unnoticed, unrecognized, unattended to… but come, he does!
His presence is usually silent, discreet, yet real and personal.
It can make itself experienced in:

  • The words of a book opening up new perspectives…
  • A sudden inspiration to help someone in need…
  • Words of encouragement received from a colleague…
  • Some unexpected gift from a neighbour…
  • The feeling of peace at the sight of a beautiful landscape…
  • A flash of insight into who HE is…
  • An impulse to start on a new way of living the gospel…
  • Or, simply the unmistaken realisation that he is indeed present here and now.

Yes, he does come indeed!

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/1er-dimanche-de-lavent-annee-a-2019/

 

Source: Image: Bible Verses