En se promenant, ici et là à travers les rues de la ville, on rencontre des gens de toutes sortes.
Il y a bien sûr, les enfants joyeux, tapageurs et pleins d’astuces pour taquiner leurs compagnons.
Les mamans promènent avec fierté leur progéniture et des travailleurs de tous genres se hâtent pour se rendre à leur emploi.

Mais il y a tous ceux et toutes celles qui justement n’ont pas d’emploi mais beaucoup de soucis.
Certain/es vont faire des achats comptant anxieusement combien dépenser pour en arriver à la fin du mois.
Marchant lentement, il y a aussi les gens âgés qui font péniblement un court trajet avant de s’asseoir sur le premier banc disponible.
Il y a les conjoints récemment séparés en proie au regret et à l’amertume.
Et aussi les parents qui désespèrent de voir revenir l’enfant prodigue qui a fugué.
Les entrepreneurs qui ont fait faillite et les jeunes chefs d’entreprise qui n’arrivent pas à trouver le succès.

Et ceux qui passent inaperçus: les sans-abris, les réfugié/es, tous les laissés-pour-compte…
Et tant d’autres…

Revoyant en esprit toutes ces personnes, le dernier verset de l’évangile de ce dimanche (Marc 6:30-34) s’impose à moi :
« Jésus fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. »
 
Nul doute, Jésus aurait la même réaction aujourd’hui.
L’auteur de la lettre aux Hébreux l’affirme (Hébreux 13:8):
« Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement. »

Mais la question surgit: Combien parmi ces gens en sont conscients?
Conscients que Jésus est « saisi de compassion envers eux » ?
 
Et combien, oui combien, oseraient aller à lui – tout simplement comme ils/elles sont – pour se laisser imprégner de cette compassion?
Pourtant, cela pourrait faire toute la différence!…
 

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/16th-sunday-of-year-b-2021/

 

 

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