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Feast of the Holy Trinity, Year A

If you mention the word ‘TRINITY’ to a group of theologians, or to some Scripture scholars, they will probably give you some lengthy explanations.
Exegetes, theology professors, spiritual authors will probably do the same.
Definitions and explanations, are their domain.
Expounding on concepts and themes is very much part of their expertise. 

Strangely enough, if you look for the word ‘TRINITY’ in the Bible, you will NOT find it!
You may think that it is amazing but it is true.
This word came to be used in the Christian language only late in the fourth century.
It was at that time that this term was used to express the faith of Christian believers.

But, you will find, yes, you will discover in the New Testament, the expression of this REALITY of a God who is one and who manifests Itself (this pronoun is not masculine or feminine) in three Persons.

It is in the chapters 14 to 17 of the gospel of John that we can perceive this most clearly.
There, we hear Jesus repeatedly speaking of the FATHER and of the SPIRIT as being one and himself being one with them.

The first reading of this feast of the Holy Trinity (Ex.34:4-6,8-9) tells us that God is “a God of tenderness and compassion, rich in kindness and faithfulness.”
So, what we celebrate on Trinity Sunday is this tenderness and compassion reaching us in a fatherly way, in the brotherly way of a Saviour, in the way of One who is our Advocate – for this is what they are to us and for us: the Father, the Son and the Spirit.

What more could be said?

Source: Image: Pinterest

4è dimanche de Pâques, année A

Enfants, après avoir goûté quelque chose de bien bon, quand on demandait davantage de cette sucrerie, souvent on s’entendait dire : « C’est assez. »
Une expression que supportent bien mal les ados avec leur soif d’autonomie et de liberté sans mesure.

Et nous, les adultes, c’est chaque jour que nous sommes confrontés à cet incontournable : ASSEZ !
Et pourtant… il semble que nous n’ayons jamais assez de toutes les bonnes choses de la vie :
Pas assez de bien-être, pas assez de succès, pas assez d’appréciation, pas assez de chance, pas assez d’ami/es, pas assez de bonheur, pas assez d’amour…
Et la liste pourrait s’étendre encore bien longue.

Il semble que le quotidien nous oblige à supporter une faim insatiable jamais comblée.
On fait l’expérience d’un besoin si profond qu’il n’est jamais satisfait.
On désire, on espère, on attend et… le désir n’est pas réalisé, l’espérance ne débouche sur rien et… on cherche toujours… ce mystérieux élément qui manque à notre existence.

Et si l’évangile de ce dimanche (4è dimanche de Pâques, année A – Jn.10 :1-10) nous ouvrait le chemin qui, lui, ouvre sur un horizon prometteur.
Car c’est justement une promesse qui nous est donnée.
Les paroles de Jésus la l’énoncent clairement :

« Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie,
la vie en abondance. »

L’ABONDANCE ! Enfin, ce qui peut satisfaire en plénitude !
Certains diront : « Se fier à ça, c’est croire à un conte de fée ! »
Et si c’était autre chose qu’un conte de fée, tellement autre qu’une illusion consolante ?…
L’expression courante affirmera : « Ce n’est pas évident… »
Évidemment !

Pour ma part, je suis convaincue qu’il ne dira jamais :
« Je t’ai donné assez de faveurs, assez d’assistance, assez de miséricorde… »
Cela n’est pas… compatible avec son amour et sa compassion sans limites –
Un peu comme si – tout Dieu qu’il soit – il ne connaisse pas le mot ‘Assez’ !

Source: Images: C’est Assez, Dreamstime

1st Sunday of Lent, Year A

  We are all familiar with the use of magnets. A mechanic finds very useful a screwdriver with a magnet to gather screws and bolts.
A seamstress also sees as very practical her scissors with a magnet to pick up pins scattered on the floor.
And many of us have those small magnetic items stuck on the door of the fridge as ‘Bear in mind’ message holders.

These items exert a strong pull on different objects and, as such, I find them an excellent example to illustrate what… temptation is!
For this is very much the theme of this 1st Sunday of Lent, Year A.

What is a temptation really?
We all know it… from experience!
It is a strong pull, a powerful urge awakening in us a desire.
It leads us to want, to want urgently, absolutely, something… someone…

The scene of Jesus’ temptations in today’s gospel (Mt.4:1-11) shows temptation emerging mostly in 3 areas – the areas of… the 3 Ps: Pride – Power – Pleasure.

And our own lives will provide occasions a-plenty, for temptation to manifest itself in the same 3 areas:

PRIDE: Too much arrogance – Not enough respect for others.
POWER: Too much domination – Not enough compassion.
PLEASURE: Too much selfish enjoyment – Not enough true joy shared with others.

Lent is a good period to look precisely at this: the too much and the not enough aspects of our lives and… to increase and to diminish the respective amounts according to the gospel message!

Source: Images:  www.dhgate.com;  Amazon.com;; AliExpress.com;  storiesnow.com

Ash Wednesday, Year A

Last Sunday (8th Sunday of the Year, A) we were reflecting on the idea of ‘painting’- painting with colours and paintbrushes.
Throughout history people have tried to paint even… GOD – at least, what they thought God was like!
Still today, artists try to do the same.

But we said that we also ‘paint’ with words.
Describing things, situations and people and thus creating an image of them.
We said that we do this also with… GOD.
Saints, spiritual writers, religious leaders, all of them try to give us a picture of God.

At the beginning of this period of Lent, the same theme comes again.
The prophet Joel, in the 1st reading (Joel 2:12-18), is the one who gives us an idea – a picture – of… God’s personality!

The text says:
“Your God is all tenderness and compassion,
slow to anger, rich in graciousness,
and ready to relent…
Who knows if he will not leave a blessing as he passes.”
 
Simple words, a clear message, a description in human terms, with concepts familiar to us, telling us who God is. God’s character, if we can speak in these terms, is one of tenderness, of compassion, of graciousness, of readiness to forgive and forget our failings and failures.

Who would not want to experience personally such acceptance, such mercy, such love?
Only one thing is required for this experience to be ours:

“It is the Lord who speaks,
‘Come back to me with all your heart’…”

 

Source: Images: www.pinterest.com;  stedward.com

 

8è dimanche de l’année, A

Les lectures de chaque dimanche nous offrent des textes de toutes sortes : des écrits historiques, juridiques et prophétiques et, bien sûr les pages évangéliques.
Certains écrits comportent des injonctions et des commandements, d’autres des paroles de consolation et d’encouragement.

Ce 8è dimanche nous présente justement cette sorte de textes riches d’encouragement et cela en nous donnant une image de Dieu qui en est une essentiellement de compassion.
C’est l’image d’un Dieu… paternellement maternel et maternellement paternel . . .

Vous êtes… surpris par cette description . . .
Elle m’est suggérée – j’allais dire ‘dictée’ – par les paroles de Dieu sur les lèvres de son prophète Isaïe (Is.49 :14-15) et celles que l’on retrouve dans l’évangile de Matthieu (Mt.6 :24-34).

« Une femme peut-elle oublier son nourrisson,
ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ?
Même si elle l’oubliait,
moi, je ne t’oublierai pas,
– dit le Seigneur. »

 

 

« Regardez les oiseaux du ciel :
ils ne font ni semailles ni moisson,
ils n’amassent pas dans des greniers,
et votre Père céleste les nourrit.
Vous-mêmes, ne valez-vous pas
beaucoup plus qu’eux ?… 

Votre Père céleste sait ce dont vous en avez besoin…»

 

Alors la conclusion surgit d’elle-même…

« Ne vous faites pas de souci pour demain :
demain aura souci de lui-même… »

Ce sera le souci de ce Dieu qui sait ce dont nous avons besoin aujourd’hui, demain, et… chaque autre ‘demain’ . . .

Source: Images: All-free-download.com; New Love Times

 

 

7è dimanche de l’année, A

La P E R F E C T I O N . . .

On en fait l’éloge.
On nous y incite.
On nous encourage à l’atteindre.
On la recommande.
Mais peut-on… l’exiger?

Quelqu’un l’a fait, oui, quelqu’un a osé dire :

« Vous donc, vous serez parfaits
comme votre Père céleste est parfait. » (Mt.5 :48)

 Non seulement parfait mais parfait COMME… Dieu lui-même !
On serait tenté de voir là un idéal perdu dans les nuages, quelque chose qu’on ne peut rêver d’atteindre, une utopie quoi.

Pourtant, ce ‘commandement’ – car c’en est un – n’a rien à voir avec le perfectionnisme que certains s’acharnent à pratiquer.
Quelqu’un de soigneux, de rigoureux, de méticuleux, ou de pointilleux, n’a pas nécessairement atteint un degré de perfection plus enviable que le voisin plus détendu !

Mais alors de quelle perfection s’agit-il ?
Le texte de l’évangéliste Mathieu cité plus haut est, d’une certaine façon, corrigé, ou précisé, par l’évangéliste Luc qui dit :

« Montrez-vous compatissants comme votre Père est compatissant. » (Lc.6 :36)

Voilà la perfection de ce Dieu que nous appelons : « Père » – la perfection qu’il attend de nous.
La PERFECTION-COMPASSION !
Une perfection aux milles ‘visages’, toujours possible, toujours ‘praticable’, – exigeant précisément une pratique quotidienne !

Source: Image: She Traveled

Journée mondiale des malades – 11 février

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades
Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Source: Texte & Image: Journée Mondiale

Message du Pape François pour la Journée du Malade 2017
« Le 11 février prochain sera célébrée, dans toute l’Église et de façon particulière à Lourdes, la XXVème Journée mondiale du malade, sur le thème : Émerveillement pour tout ce que Dieu accomplit : « Le Puissant fit pour moi de grandes choses … » (Lc 1,49). Cette Journée constitue une occasion d’attention spéciale à la condition des malades et, plus généralement, de ceux qui souffrent ; et en même temps elle invite qui se prodigue en leur faveur, à commencer par les proches, les personnels de santé et les volontaires, à rendre grâce pour la vocation reçue du Seigneur d’accompagner les frères malades. En outre, cette occasion renouvelle dans l’Église la vigueur spirituelle pour développer toujours mieux cette part fondamentale de sa mission qui comprend le service envers les derniers, les infirmes, les souffrants, les exclus et les marginaux (…). »

« À l’occasion de la XXVème Journée mondiale du Malade, je renouvelle ma proximité dans la prière et mon encouragement aux médecins, aux infirmiers, aux volontaires et à toutes les personnes consacrées engagées au service des malades et des indigents ; aux institutions ecclésiales et civiles qui œuvrent dans ce domaine ; et aux familles qui prennent soin avec amour de leurs proches malades. À tous, je souhaite d’être toujours des signes joyeux de la présence et de l’amour de Dieu, en imitant le témoignage lumineux de tant d’amis de Dieu parmi lesquels je rappelle saint Jean de Dieu et saint Camille de Lellis, patrons des hôpitaux et du personnel de santé, et sainte Mère Teresa de Calcutta, missionnaire de la tendresse de Dieu. »

Source: Texte: Libreria Editrice Vaticana

4è dimanche de l’année, A

Si on vous demandait quel est le mot le plus souvent utilisé… sans doute plusieurs penseraient au mot : AMOUR.
D’autres affirmeraient que c’est le mot BONHEUR qui a la première place dans nos conversations.

Personnellement, je n’ai pas de peine à le croire.
Nous venons de conclure la période de Noël avec ses échanges multiples de bons souhaits.
Le mot BONHEUR était rarement absent de nos vœux; oui, on désire tous et pour tous : une ‘Bonne et HEUREUSE année.’
Santé, Succès et, certainement BONHEUR se retrouvaient dans les cartes – virtuelles où réelles!

La grande toile de l’internet semble donner raison à la théorie du bonheur comme concept… primordial. Demandez à Google ce qu’il a à vous offrir et vous serez littéralement inondé de suggestions. On vous recommande les Recettes du bonheur, les Défis du bonheur, les Étapes vers le bonheur. Il y a même une Avenue du bonheur, ou un Boulevard du bonheur. Et ne manquez surtout pas : La clé du bonheur – elle y est aussi! Oh, on vous offre évidemment une Bulle de bonheur d’où seront absents, bien sûr, les mauvais moments, les difficultés, les problèmes, et les troubles de toutes sortes. Bien au chaud dans votre ‘bulle’, vous serez à l’abri des misères de l’humanité, vous serez ‘bienheureux’.

On associe le bonheur à la joie, le plaisir, la satisfaction, l’accomplissement, le succès, la réalisation de soi, et quoi encore? En parcourant tout ce panorama, je serais tentée de demander à l’un et à l’autre de ces internautes enthousiastes si eux sont… heureux, vraiment heureux!

L’évangile d’aujourd’hui (4è dimanche, année A – Mt.5 :1-12) nous présente ce que certains nommeraient : ‘La charte du bonheur’. Elle est proclamée par Jésus lui-même au début des années de sa vie consacrées à l’enseignement des foules. Mais, à vrai dire, pour des oreilles modernes, le vocabulaire de ce texte est assez rébarbatif et la perspective plutôt rebutante…

La pauvreté, les larmes, l’injustice, la calomnie des autres, la misère, la faim et la soif (de la justice bien sûr), la lutte pour la paix, la persécution – c’est ça le bonheur?
C’est ça… si on ose s’en remettre à… la deuxième partie de chaque phrase – c’est ce qui fait toute la différence!

Mais il s’agit d’une différence que l’on peut appréhender seulement dans la foi… l’espérance… et la confiance dans celui qui a prononcé ces paroles.
Et certains seront tentés de dire : ‘C’est le monde à l’envers!’
Mais peut-être est-ce justement à l’envers que l’on peut découvrir le vrai bonheur – là où se trouve la compassion, la justice, la consolation, la paix qui sont l’essence même de la ‘béatitude’.

Autrement… autrement il ne reste que des paroles et des promesses aussi peu tangibles et aussi éphémères que le vent qui les emporte!

Source: Images: www.clker.com;   Pinterest;    www.lds.org