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  Jongler…

 Il y a des gens qui aiment jongler avec des balles.
Ils/elles fascinent leur auditoire avec toutes sortes de gestes adroits pour maintenir dans l’espace de nombreuses boules de textures différentes.

Il y en a d’autres qui, diront certains, aiment ‘jouer avec le feu’ – en fait, ils/elles jonglent justement avec le feu sous différentes formes.

Quant à moi, j’aime aussi jongler mais avec… les mots!
Les mots me parlent – c’est leur fonction évidente, non?
Ils me parlent à leur façon…

Le mot ‘jongler’ a aussi la signification de : ‘Être perdu/e dans ses pensées’.
Alors, perdue dans mes pensées, je ‘jongle’ avec des mots comme…

DON – PARDON – ABANDON.

DONNER peut sembler facile; certaines personnes sont généreuses de nature.
C’est un plaisir pour eux/elles d’offrir quelque chose à un autre.
Il se peut qu’il leur en coûte et que leur offrande soit, en fait, un sacrifice –
mais peu importe, faire un DON leur est bénéfique autant qu’à autrui.

Mais PARDONNER est beaucoup plus exigeant, nous le savons.
Cela demande d’abord d’oublier une offense, ou du moins de passer outre au mal ressenti.
Il faut considérer, non plus la faute, mais l’auteur du délit qui mérite – il faut le croire –
compassion et, oui, PARDON.

Cette attitude exige de regarder au-delà de l’action qui a causé du tort.
Regarder plus loin, plus profond.

Il est nécessaire d’ABANDONNER un sens de supériorité néfaste.
ABANDONNER aussi la conviction que l’on a droit à des excuses et que la réparation est requise.
ABANDONNER, évidemment, le scénario mental qui joue en boucle la scène de l’incident.

Impossible, croit-on parfois… certainement bien difficile dans la plupart des cas.
C’est alors qu’il faut faire un pas de plus et… S’ABANDONNER soi-même –
s’en remettre à Celui qui est la compassion incarnée – Jésus.

C’est parfois, le plus souvent même, la seule méthode – lui permettre de laisser couler à travers notre être
le courant combien thérapeutique, pour nous autant que pour l’autre, de son pardon à lui…

S’y être abandonné en donne la certitude… et le goût!

 

Source : Images : iStock  Le Républicain Lorrain

8th Sunday of Year C – 2022

Words, words, words – they can be found everywhere.
Words spoken, printed, read, proclaimed, shouted, sung.
Your words, my words, those of the learned and those of the ignorant.
Those asserted by the bold and those whispered by the fearful.

The 1st reading of this Sunday is somehow an invitation to appraise our talk.
The wise author of the text says (Ecclesiasticus 27:4-7):

“The defects of a (man) person appear in (his) talking…
The test or a (man) person is in his/her conversation.
A (man’s) person’s words betray what he/she feels.”

Most of us do quite a lot of talking.
It would be interesting to look closely at our conversations with others and see what they reveal.

What shows itself in what we say?
Patience, hope, compassion, desire to understand, readiness to help…
Or, the opposite… indifference, selfishness, boasting, lack of respect…

I believe that the best way to appraise a conversation is to see its worth in the light of the one who is THE Word – Jesus himself.

Would he say what was just said?
Would he speak in the way the person has spoken?
Would he speak in such a situation or rather… keep silent?
Would he encourage, comfort, correct, reprove, invite, show the way?

This is the test for everyone who wants to be a follower of his…

 

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/8e-dimanche-de-lannee-c-2022/

 

Source: Image: unsplash.com

Journée mondiale des malades – 11 février 2022

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Source: Texte: Journée Mondiale   Image: 123RFcom

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA XXXème JOURNÉE MONDIALE DU MALADE

« Soyez miséricordieux, comme votre père est miséricordieux » (Lc 6, 36).
Se tenir à côté de celui qui souffre sur le chemin de la charité

Chers frères et sœurs,

Il y a trente ans, saint Jean-Paul II institua la Journée Mondiale du Malade pour sensibiliser le peuple de Dieu, les institutions sanitaires catholiques et la société civile à l’attention envers les malades et envers tous ceux qui prennent soin d’eux. (…)

Le thème choisi pour cette trentième Journée : « Soyez miséricordieux, comme votre Père est miséricordieux » (Lc 6, 36), oriente avant tout notre regard vers Dieu « riche en miséricorde » (Ep 2, 4), qui regarde toujours ses enfants avec un amour de père, même lorsqu’ils s’éloignent de lui. De fait, la miséricorde est, par excellence le nom de Dieu, qui exprime sa nature, non pas à la manière d’un sentiment occasionnel, mais comme une force présente dans tout ce qu’il accomplit. Il est à la fois force et tendresse. Voilà pourquoi nous pouvons dire, avec stupeur et reconnaissance, que la miséricorde de Dieu comporte à la fois la dimension de la paternité et celle de la maternité (cf. Is 49, 15), car il prend soin de nous avec la force d’un père et avec la tendresse d’une mère, toujours désireux de nous donner la vie nouvelle dans l’Esprit Saint.

Le témoin suprême de l’amour miséricordieux du Père envers les malades est son Fils unique. Combien de fois les Évangiles nous rapportent-ils les rencontres de Jésus avec des personnes frappées par différentes maladies. Il « parcourait toute la Galilée, enseignant dans leurs synagogues, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume et guérissant toute maladie et toute langueur parmi le peuple » (Mt 4, 23). Nous pouvons nous demander : pourquoi cette attention particulière de Jésus à l’égard des malades, au point que celle-ci devient même l’œuvre principale dans le cadre de la mission des apôtres, envoyés par le Maître annoncer l’Évangile et guérir les malades ? (cf. Lc 9, 2).

World Day of the Sick – 11 February 2022

Pope Francis’ Message for the World Day of the Sick 2022

Dear brothers and sisters,

Thirty years ago, Saint John Paul II instituted the World Day of the Sick to encourage the people of God, Catholic health institutions and civil society to be increasingly attentive to the sick and to those who care for them. (…)

The theme chosen for this Thirtieth World Day of the Sick, “Be merciful, even as your Father is merciful” (Lk 6:36), makes us first turn our gaze towards God, who is “rich in mercy” (Eph 2:4); he always watches over his children with a father’s love, even when they turn away from him. Mercy is God’s name par excellence; mercy, understood not as an occasional sentimental feeling but as an ever-present and active force, expresses God’s very nature.  It combines strength and tenderness. For this reason, we can say with wonder and gratitude that God’s mercy embraces both fatherhood and motherhood (cf. Is 49:15). God cares for us with the strength of a father and the tenderness of a mother; he unceasingly desires to give us new life in the Holy Spirit.

The supreme witness of the Father’s merciful love for the sick is his only-begotten Son. How often do the Gospels relate Jesus’ encounters with people suffering from various diseases! He “went about all Galilee, teaching in their synagogues and preaching the gospel of the kingdom and healing every disease and every infirmity among the people” (Mt 4:23). We do well to ask ourselves why Jesus showed such great concern for the sick, so much so that he made it paramount in the mission of the apostles, who were sent by the Master to proclaim the Gospel and to heal the sick (cf. Lk 9:2).

 

Source: Image:Dreamstime.com

5th Sunday of Year C – 2022


The mention of the word GOD can bring different images to our minds, images and feelings.
Sad to say, often the first feeling that arises within us is… fear.
It has been so through the history of humanity – people have been afraid of the God they worshipped.

The 1st reading of this Sunday (Isaiah 6:1-8) shows the prophet Isaiah reacting in fear to the vision he is given:

 “Woe to me!” I cried. “I am ruined! For I am a man of unclean lips…
and my eyes have seen the King, the Lord Almighty.”

In the gospel (Luke 5:1-11), we see Peter, the apostle, who “fell at Jesus’ knees and said:
“Go away from me, Lord; I am a sinful man!”

How long, indeed how long, does it take us to move from this picture of a fear-inspiring God,
to the picture of God that Jesus himself gave us – that of a God of tenderness and compassion.

In the parable of the Prodigal son – which is in fact that of the Prodigal God – (Luke 15:11-32) 
Jesus shows us, he literally shows us, what kind of a God his Father, and OUR Father, is:

  • a God who is NOT put off by our sins, no matter how shameful, but always ready to forgive us,
  • a God who is anxiously waiting for our return,
  • a God who bends to lift us up,
  • a God with no thought of punishment (as we so easily picture him) but only of showering on us his blessings of all kinds.

This is how God revealed himself in Jesus – nobody else would have dared to… ‘invent’ such a god…
Jesus became his incarnation, his very presence among us.

If this is not our image of God, then…
we need to abandon all other images of him and accept this ‘vision’ of him that is the true one.
 

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/5e-dimanche-de-lannee-c-2022/

 

Source: Images: istockphoto.com    bible.com    Worship House Media

3rd Sunday of Year C – 2022

Listening to a speaker can be interesting, inspiring, or… frustrating.
The same can be said of listening to a preacher.
What makes the difference between inspiration and frustration?

You may think that some people are gifted speakers and others simply do not have this gift.
This is true, but there is something else that contributes to the result.
It is whether the person reaches the listeners personally –
reaches them by speaking of what touches them in their daily lives.

In today’s gospel, we see Jesus returning to “Nazareth where he had been brought up”. (Luke 1:1-4; 4:14-21)
Going to the synagogue on the sabbath, he is given the scroll and reads a text of Isaiah (Isaiah 61:1-2).
Then, giving back the scroll to the attendant, he sits down and starts preaching.

We are told:
“The eyes of everyone in the synagogue were fastened on him.

The people listen with anticipation, with a feeling of expectation that what they will hear may be good for them.
Listening to Jesus, their hear him speak of the poor, the prisoners, the blind, the oppressed.
He promises good news, recovery of sight and liberation.
To all, he proclaims “the year of the Lord’s favor.”
 
Had you been there on that day in Nazareth, would you not have listened intently?
I know that I would not have wanted to miss a word!

Some may say: “Yes but… that was long ago, and those words were not addressed to us.”
True, Jesus is not visibly present to us, and we cannot hear him pronounce what he said on that day.
But this does not mean that “the Lord’s favor” is no longer available to us.

In fact, his favors are plenty and they reach us in our day-to-day living.
The discoveries of science, and the ‘miracles’ – literally so – worked in the field of medicine are among God’s ways of healing us and curing many of our diseases.

And among us, there are people with genuine compassion – meeting them helps us to free ourselves from guilt and negative feelings.
Other people have a true understanding of events and situations – they give us a clearer vision of what is happening around us.
Others still are spiritual guides – their wisdom enables us to find our way when we no longer see the direction our lives should take.
All of them are making God’s presence and help available to us in their own way.

Not all our needs are met and not all our ills are cured…
We know that they will be… one day, and this is why we live in HOPE of that day!

 

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/3e-dimanche-de-lannee-c-2022/

 

Source: Image: Quora

2è dimanche de l’année C – 2022

« Il y eut un mariage à Cana en Galilée. »
Voilà qui suffit pour que notre imagination soit déjà au rendez-vous!
Il est facile de voir la scène en esprit – on a lu, ou entendu, ce texte de l’évangile tant de fois (Jean 2:1-11).

Certains remarquent que Jésus est l’un des invités, avec ses disciples.
D’autres notent que Marie, la mère de Jésus, est aussi présente.
Les serviteurs à l’œuvre ce jour-là sont mentionnés, évidemment.
On précise le nombre de grosses cruches que ceux-ci auront à remplir d’eau.
On n’oublie pas d’attirer l’attention sur le maître d’hôtel responsable de l’occasion.

Pour ma part, ma réflexion s’attarde ailleurs…
Non pas sur les invités de marque ou les responsables de l’approvisionnement,
ni même sur la quantité extraordinaire de vin – 600 litres, pensez-donc!

Pour ma part, je regarde les mariés qui viennent d’unir leur vie et sont tout à la joie de la célébration.
On n’en parle pas – sinon vers la fin du récit quand le marié est convoqué pour expliquer son délai à offrir le meilleur vin!

Lui et elle – la mariée – ne savaient rien de la situation de… crise qui se développait.
Chez les Juifs, et ailleurs aussi bien sûr, une noce sans vin cela a quelque chose de plutôt dramatique!
Ces deux nouveaux-mariés ne sont pas conscients de la situation, ils ignorent leur besoin et pourtant…
Ce besoin sera comblé au-delà de tout ce qu’ils auraient pu désirer.

C’est pour moi l’image de la manière d’agir de Dieu.
Il arrive que nos besoins les plus pressants ne nous soient pas visibles.
On vaque à ses occupations, on va au plus urgent, pense-t-on, mais…
Le plus urgent – aux yeux de Dieu – nous n’en sommes pas toujours conscients…

Mais lui, il donne et pardonne au-delà de nos désirs, de nos attentes,
et même… de notre inconscience ou de notre insouciance.
Alors que nous sommes bien souvent distraits et peu enclins à nous tourner vers lui,
lui est attentif à ce que nous sommes, ce que nous vivons, ce dont nous avons besoin.

Son aide et sa compassion ne dépendent pas de nos requêtes,
elles sont dictées pas son amour pour nous, les enfants qu’il aime ‘gâter’
pour notre joie et… la sienne!

La scène de Cana en Galilée nous le redit si clairement!…

 

Note: Dans une vidéo de la série: Les anonymes de l’évangile, Teresa Penafiel nous présente cette scène que l’on peut retrouver à: https://youtu.be/XRKyex5S_uw

Et une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-c-2022/

 

Source: Image: Church of Jesus Christ

Fête du Baptême du Seigneur, année C – 2022

Il arrive qu’en entendant une personne parler d’un sujet ou d’un autre,
celle qui l’écoute réponde: « Ça m’dit quelque chose. »
Mais la réponse est parfois différente et jaillit alors spontanément en ces mots:
« Ça me va droit au cœur. »

Dans le premier cas, l’esprit discerne un sens aux paroles de l’interlocuteur.
Dans l’autre situation, la personne est touchée profondément.
Elle se sent interpelée en profondeur.

C’est précisément là que Dieu nous attend et nous rejoint.
C’est le message du prophète Isaïe que nous retrouvons dans la 1ère lecture (Isaïe 40:1-5,9-11):

« Consolez, consolez mon peuple – dit votre Dieu –
parlez au cœur de Jérusalem. »

Nous sommes bien loin du Dieu législateur qui se satisfait de l’obéissance à des prescriptions.
Loin aussi du Dieu sévère qui scrute nos moindres manquements pour nous condamner.

Dieu – ce Dieu que Jésus est venu nous révéler – est le Dieu-Père dont la nature est tendresse et compassion.
Il souffre de nos souffrances, souffre aussi de nos errances et de nos égarements.
Il attend toujours notre retour et vient lui-même nous chercher si nous tardons à revenir…

« Comme un Berger, il fait paître son troupeau:
son bras rassemble les agneaux,
il les porte sur son cœur. »

Pourquoi avons-nous tant de mal à comprendre?…

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/feast-of-the-baptism-of-the-lord-year-c-2022/

 

Source: Image: Deseret News

Journée mondiale des enfants partis trop tôt – 12 décembre 2021

Journée mondiale des enfants partis trop tôt.

En 2004, le sénat des Etats-Unis d’Amérique a unanimement voté la résolution 436, qui prévoit que le 2éme dimanche du mois de décembre devient officiellement une journée mondiale commémorative des enfants décédés. Outre atlantique, leur action est connue sous le vocable « The Compassionate Friends« .

Lors de la première édition, c’est à dire le 12 décembre 2004 à 19 heures précises, les communautés à travers le monde se sont associées aux « Amis Compatissants » en allumant une bougie pendant une heure.

Une bougie pendant une heure

Dés le début, plusieurs pays se sont joints à l’initiative et on retrouve notamment parmi eux le Canada, l’Allemagne, le Porto-Rico, la Thailande, le Royaume-Uni. La France a rejoint le mouvement un peu plus tard et, depuis lors, cette date est régulièrement célébrée dans de très nombreux pays.

En 2021, cette journée se déroule le dimanche 12 décembre.

Un site à visiter : www.familles-deuil-enfant.fr   Source: Texte & Image: Journée mondiale

27th Sunday of Year B – 2021

If you were asked what is the most important quality of… GOD, for you,
I imagine that you would choose the attribute that speaks to you most.
I expect that the answers would vary from one person to another.
People would speak of his kindness, his mercy, his patience, his compassion, etc.

The 1st reading of this Sunday (Genesis 2:18-24) mentions one aspect of who God is that I personally find very revealing.
The text says:

“The Lord God said, “It is not good for the man to be alone.”
 
These few words tell us something quite astonishing,
all the more so that this text appears in the second chapter of the very first book of the Bible.
What is said, in fact, is that God knows what is good for us, human beings.
And not only does he know, but this is what he wants for us, what he is ready to give us.

The scene describes man – the first human being – trying to find a companion, someone… like himself!
Someone with whom he will be able to share his life on earth.
We see him going through all the creatures already present around him, but none of them responds to man’s need.
Not any of the living beings that surround him correspond to what he is looking for…

What is interesting in the text is that before we see man searching, we are told of God’s plan:
to give man this special companion he desires so much!
God has foreseen the need, God knows what is good, God is ready to provide

To me, this is one quality of God that I find most comforting:
in any and every situation, God knows what is good for us and he is ready to give us precisely that!
 
We are sometimes slow to understand this and to rely on his willingness…
The apostle Paul had discovered this and he was convinced that it was so whatever happened.
He wrote to the first Christians of Rome, saying:

“By turning everything to their good, God cooperates with all those who love him” (Romans 8:28).

Do we?…

 

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/27e-dimanche-de-lannee-b-2021/

 

Source: Image: PrimoBibleVerses