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Feast of the Body and Blood of Christ, Year A – 2023

 

When reading some texts of the gospel, I like to note the reaction of people listening to Jesus.
Today’s text shows us the listeners of Jesus reacting to his saying that he is the bread of life (John 6:51-58).
We are told:

“The Jews began to argue sharply among themselves”.    

They simply cannot agree between them on the meaning of Jesus’ message.
Of course, his words were rather astonishing.

He was saying that the bread he was offering came down from heaven.
Anyone eating it would not die but live on for ever.
He added that the food he wanted to give them was his own body and blood.

We must admit that this way of speaking is far from usual.
A human being telling others to… eat his flesh and blood.
Our own reaction may be astonishment, yes, but even, possibly, refusal to believe.
We may feel that this is… beyond what we can accept and… do…

We have to realize that God is precisely… beyond –
beyond what our intelligence can grasp…
beyond what our minds can imagine…
beyond what seems to us logical and acceptable…

This is where we come to what spiritual writers call ‘the leap of faith’…
And it is a mighty one!…
A leap that brings us into God’s own way of being – exactly what he wants to share with us.

Jesus says it clearly:
“As I live because of the Father, so the one who feeds on me will live because of me”.

Amazing, but true.
Astonishing, but real.
God’s gift, purely and simply…

 

Note: Another text is available on a different theme, in French at: https://image-i-nations.com/fete-du-corps-et-du-sang-du-christ-annee-a-2023/

 

Source: Image: LDS.net

 

28th Sunday of Year B – 2021

Daydreaming can bring someone to wish for all kinds of things –
The things that Royalty and wealthy people can have already:
power and privileges, gold, silver, and precious stones.
And sometimes, health and beauty are added to this rich mixture!
 
In today’s 1st reading (Wisdom 7:7-11), we meet the great King Solomon who enjoyed these and yet…
Yet, he said that, in his eyes, all these counted for nothing compared to… WISDOM.
An amazing statement…
I wonder how many people would endorse these words today?

In true wisdom, we can find learning, knowledge, sound judgement, insight, discernment.
To these qualities, the ancient Greeks, known for their wisdom, added prudence and self-control.

It is the attitude of someone who sees what is GOOD, judges what is RIGHT, follows what is JUST.
A wise person behaves in the way appropriate to someone created in the image of God – no less!

Of course, this is beyond what we can manage on our own – this is why Solomon says:
“I prayed… I called on God, and the spirit of wisdom came to me.”
 
We should not expect God’s ‘visitation’ to come in some unusual form or extraordinary apparition.
God’s Spirit of Wisdom can reach us in:

a conversation,
the chapter of a book,
a talk on the radio,
a television presentation,
a silent reflection,
and so many other shapes and occasions… 

Like the many small pieces of a jigsaw puzzle it then makes up our daily experience –
the experience of someone who has learnt to listen, to hear, and… to follow God’s inspiration from day to day…

Note: Another reflection is available on a different theme in French at: https://image-i-nations.com/28e-dimanche-de-lannee-b-2021/

And a blog, in French, offers also a reflection on the theme of wisdom at: https://image-i-nations.com/sage-bien-sage/

 

Source: Images: commons.wikimedia.org    Dreamstime.com  

28è dimanche de l’année B

La S A G E S S E…

Un mot que, de nos jours, on n’entend pas prononcer tellement souvent.
On parlera de connaissance, d’expérience, d’information – évidemment, notre ère n’est-elle pas celle de l’information sous des formes multiples?
Et l’intelligence – la nôtre et l’IA, l’intelligence artificielle reconnue comme bien réelle et source de réalisations étonnantes!

Mais la sagesse?
C’est quelque chose… d’ancien, on chuchote peut-être ‘vieillot’…
Et si c’était déjà être sage que de tenter de comprendre un peu ce qu’elle est.
Dans la 1ère lecture de ce dimanche (28è dimanche de l’année – Sg.7:7-11),
l’auteur du texte en fait un éloge éloquent!
Il la préfère à la santé, à la beauté, à la richesse – un choix étonnant!

La SAGESSE :
Savoir quoi dire, quoi faire, comment se comporter…
Agir, ou attendre…
Accepter, ou refuser…

Quand parler, quand plutôt se taire…
Comment intervenir dans une situation, ou s’abstenir de le faire…
Quand donner, quand recevoir, quand partager…
Quand amasser des biens ou se détacher de certaines possessions…
Comment faire des choix, et… lesquels…

Et la liste pourrait s’allonger et s’allonger encore.
Mais il est intéressant de noter l’expression de l’auteur du texte.
Il dit : « J’ai supplié, et l’esprit de la Sagesse est venu en moi. »
 
Plus que le savoir humain si étendu soit-il,
plus que l’expérience la plus vaste ou la plus profonde,
ce qui est requis est justement l’esprit de la Sagesse, l’Esprit de Dieu lui-même.

L’accueillir en nous, c’est ce que nous pouvons faire de plus SAGE !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/28th-sunday-of-year-b/

Source : Images : Pngtree

Journée Mondiale des sourds – 23 septembre

La Fédération Mondiale des Sourds recommande à toutes les associations nationales membres (123 pays) d’organiser la journée mondiale des sourds et de la surdité dans la dernière semaine ou le dernier samedi du mois de septembre. Cependant, certaines associations avec leurs organisations locales organisent des manifestations à des dates différentes.

Un peu d’histoire
L’abbé Charles-Michel de l’Épée (1712-1789) qui était avocat au Parlement de Paris, s’était dévoué pour les pauvres et les indigents. Il dispensait à l’occasion des enseignements à des étudiants entendants. Il advint qu’une rencontre fortuite changea le cours de sa destinée, lorsqu’en 1760 il fut mis en présence de sœurs jumelles sourdes et muettes. Leur précepteur, le Père Vanin venait de décéder fin 1759. Jacob Rodrigues Péreire, précepteur oraliste d’enfants sourds, ayant acquis une notoriété à la cour du roi, n’enseignait alors qu’à quelques sourds et sourdes privilégiés par leur rang social. L’abbé de l’Epée venait de découvrir deux nouvelles élèves, pour lesquelles les voies traditionnelles de l’enseignement restaient lettre morte.

Sa philosophie augustinienne l’autorisait à voir dans les gestes de ses deux protégées des signes représentant directement les idées. Il imagina donc une langue de signes gestuels naturels, ordonnés selon la syntaxe française, cette syntaxe étant aperçue comme la représentation de la logique universelle humaine.

Connaissez-vous la langue des sourds ?
L’abbé de l’Epée comprit les enjeux de la langue gestuelle. Il ignorait la langue des signes que pratiquait la communauté des sourds parisiens. Cette langue existait bien, ainsi qu’en témoigne un « devenu sourd », Pierre Desloges, dans le livre qu’il fit éditer en 1779. Le projet de l’abbé de l’Epée portait bien au-delà de la classe qu’il ouvrit au 14 rue des Moulins à Paris. Ayant réuni les enfants sourds de plusieurs pensions de son quartier il conçut de développer une langue gestuelle universelle que les entendants de toutes les nations pourraient apprendre dans des collèges.

Par l’instruction dispensée, l’abbé de l’Epée rendait ses élèves sourds de tout âge non seulement à la citoyenneté, mais les intégrait aussi à un projet de paix, les gestes avaient la faculté de traverser des frontières que les langues orales franchissent difficilement. À son décès, l’abbé de l’Epée instruisait près d’une centaine d’élèves.

Citoyens à part entière
Controverses et disputes furent pour l’abbé de l’Epée des sujets de réflexion : devait-on préférer la dactylologie, l’alphabet manuel espagnol, aux signes gestuels, pour permettre une meilleure appropriation de la langue française ? Péreire était un dactylologiste avisé; il avait conçu un alphabet phonétique plus expéditif que l’alphabet manuel figurant les lettres traditionnelles : deux représentations visuelles de la langue française s’affrontaient donc en France, à la fin du 18 ème siècle ; l’une représentait les idées par des signes, et l’autre ne figurait manuellement que la forme des mots par l’épellation alphabétique. Ainsi commençait la querelle des dactylologistes: l’abbé de l’Epée leur opposait une représentation des entités spirituelles, préférable à la simple restitution d’une enveloppe vide de sens.

Ailleurs, en Prusse, Samuel Heinicke fut le promoteur d’une méthode fondée sur l’enseignement de la parole aux muets. Heinicke reprenant la tradition de la méthode orale pure, développée en Hollande en 1700 par jean Conrad Amman. Heinicke soutînt contre l’abbé de l’Epée, que les signes gestuels ne pouvaient se graver dans la mémoire. L’écriture elle-même ne pouvait s’acquérir sans un apprentissage préalable de la parole ou de l’articulation. Ceci reposait une question fondamentale de puis l’antiquité : l’homme privé de parole possédait-il une raison ? Les sourds sans l’écriture possédaient-ils seulement une mémoire visuelle ? Les signes suffisaient-ils à vaincre les obstacles du silence ?

L’abbé de l’Epée soutenait l’importance des gestes pour l’essor de l’intelligence et l’existence d’une mémoire visuelle suppléant la mémoire auditive. Son action prouva l’éducabilité des sourds dans différents domaines, car ses traités pédagogiques, publiés anonymement en 1776 et 17843, abordaient déjà la lecture sur les lèvres et l’apprentissage de l’articulation chez le petit enfant sourd. Il mettait en garde contre les préjugés tenaces qui assuraient l’indigence des signes gestuels, et la supériorité de la parole comme unique moyen d’enseignement des sourds. L’abbé de l’Epée rappelait que trop souvent, dans une éducation strictement orale, le temps dispensé, les difficultés rencontrés et les résultats obtenus, devaient inviter les précepteurs et les pédagogues à réfléchir sur la priorité accordée soit à la possession d’une langue orale purement mécanique, dépourvue de spontanéité, soit à la culture de l’intelligence par d’autres moyens de communication, dont les signes, l’écriture et la lecture, qui permettraient à chacun de se cultiver bien au-delà de l’école.

Il forma de nombreux maîtres qui portèrent sa méthode en Espagne, en Autriche, en Italie, en Hollande… Sa langue universelle se constituait de signes naturels assujettis à des signes de son invention, à savoir, les signes méthodiques traduisant les désinences et les flexions verbales, les catégories du discours, les conjonctions… Elle fut pratiquée dans de nombreux pays jusqu’en 1830. Mais n’oublions pas que cette technique de visualisation gestuelle des langues orales connaît périodiquement de nouvelles versions, avec des anglais signés divers et de nouvelles versions du français signé.

Vers la même époque, la langue des signes, celle des sourds, langue à part entière, avec une syntaxe et une grammaire indépendantes des langues orales, s’était considérablement perfectionnée sous l’action conjuguée d’un pédagogue entendant, Augustin Bébian (1789-1839), et des premiers enseignants sourds. Bébian avait appris le langage naturel des Sourds-et-Muets dans son enfance : c’était le filleul de l’abbé Sicard, qui succédera à l’abbé de l’Épée. Bébian fut l’auteur d’ouvrages remarquables sur la gestualité. Il publia en 1824 une Mimographie, essai d’écriture des signes naturels.

Un site à visiter : www.sourds.net    Source : Texte (abrégé) : Journée mondiale Image : Kapitalis

 

Commémoration des fidèles défunts, 2 novembre

Cette journée de commémoration de ceux et celles qui nous ont quittés, nous conduit spontanément à la réflexion.
Réflexion sur le sens de la vie, le sens de la mort… le sens de l’autre vie.

Que peut-on en dire?
Quand une énergie saine et vibrante parcourt notre corps et nous projette dans le courant de tout ce qui nous attire,
la pensée de la mort passe souvent loin de nous.
Mais un jour vient, un moment arrive où on fait face à l’évidence: il nous faut partir.
On n’a plus le choix: la traversée est devant nous – la traversée vers cet autre monde dont on sait si peu…

Pour prolonger notre réflexion d’aujourd’hui, j’ai choisi le texte ci-dessous.
Paroles d’un homme bien connu dont la réputation a fait le tour du globe.
Il a quitté notre planète en octobre 2011 mais avant de le faire il nous a livré un message d’une importance particulière.

Les dernières paroles de Steve Job, fondateur d’Apple, d’IPhone et d’I pad,
qui est mort immensément riche.

L’Amour est ce qu’il y a de plus important.

Je suis arrivé à l’apogée du succès dans le monde des affaires.
Aux yeux des autres, ma vie est un exemple de réussite.
Cependant, en dehors du travail, j’ai eu peu de joie.
En fin de compte, la richesse est tout simplement un aspect de la vie auquel je me suis habitué.

En ce moment, allongé sur le lit de malade et me rappelant toute ma vie, je me rends compte que toute la reconnaissance mondiale et la richesse qui m’ont rendu si fier de moi, ont pâli et ont perdu tout sens devant la mort imminente.
Dans l’obscurité, je vois les clignotants verts des appareils médicaux, entend leur ronflements mécaniques et ne peut que sentir que le souffle de l’esprit de la mort s’approche de plus près…

Maintenant, je sais que lorsque nous avons accumulé suffisamment de richesses au cours de notre vie, nous devrions poursuivre d’autres quêtes qui ne sont pas liés à la richesse…
Cela devrait être quelque chose de plus important comme peut être les relations avec les autres, l’art, un rêve de jeunesse etc…
La recherche illimitée de la richesse ne fera que transformer une personne en un être tordu comme moi.

Dieu nous a donné l’intelligence pour ressentir la présence de l’amour dans le cœur de tout un chacun, et non les illusions provoquées par la richesse.
La richesse, pour laquelle j’ai tant lutté et que j’ai obtenue dans ma vie, je ne peux pas l’emporter avec moi.
Ce que je peux emporter, ce ne sont que les souvenirs résultant de l’amour.
Ce sont là les vraies richesses qui vous suivent, vous accompagnent, qui vous donnent la force et la lumière pour continuer.

L’amour peut voyager des milliers de kms. La vie n’a pas de limite.
Allez où vous voulez aller.
Atteignez la hauteur que vous souhaitez atteindre.
Il est dans votre cœur et dans vos mains.

Quel est le lit le plus cher du monde? C’est le lit de malade…

Vous pouvez engager quelqu’un pour conduire votre voiture à votre place, pour vous faire gagner de l’argent, mais vous ne pouvez engager personne pour tomber malade à votre place.
Les biens matériels perdus peuvent être retrouvés. Mais il y a une chose qui ne peut jamais être retrouvé quand on la perd. C’est la Vie.

Quand une personne entre dans la salle d’opération, il se rendra compte qu’il y a un livre qu’il n’a pas encore fini de lire –
C’est le Livre de la Vie saine.

Quel que soit le stade de la vie, où nous sommes à l’heure actuelle, nous devrons un jour faire face au moment où le rideau tombe.
Je vous souhaite beaucoup d’amour pour votre famille, pour votre conjoint, pour vos amis.
Prenez soin de vous.
Aimez les autres.

Source: Images: linkedin.com  nonprofitqaterly.org