D’origine anglo-saxonne, la World Usability Day se propose de sensibiliser le grand public à un concept peu évoqué mais souvent vécu…
World Usability Day
Le concept de l’utilisabilité se comprend facilement, a contrario, face à des produits technologiques à l’utilisation tellement complexe qu’elle ne s’adresse qu’aux initiés… l’ordinateur peut constituer à ce titre un excellent exemple et le parrainage de la journée par Bill gates pourra faire sourire les plus caustiques.
Yapuka…
L’utilisabilité vise au contraire à ce que les technologies ou les services soient faciles à apprendre, faciles à utiliser, efficients et efficaces ! Quel programme.
Un bon exemple de non-utilisabilité: le site internet de cette Journée Mondiale est rédigé uniquement en anglais, ce qui le rend non utilisable pour toute personne ne maîtrisant pas l’idiome en question…
« Les tumeurs neuro-endocrines, si vous ne les soupçonnez pas, vous ne les détectez pas ».
L’APTED (Association des patients porteurs de tumeurs endocrines diverses) a choisi ce slogan pour la première édition (2012) de la journée mondiale de sensibilisation aux cancers et tumeurs neuro-endocrines. L’association souhaite saisir l’occasion pour sensibiliser le grand public et les professionnels de santé, améliorer l’information sur ces maladies ainsi que la prise en charge des malades.
Des tumeurs méconnues
Malgré des décédés « célèbres » (le regretté Steve Jobs), ces tumeurs restent trop peu connues du public, et pourtant, elles sont en en augmentation dans le monde. Elles sont la particularité d’être difficiles à détecter et à diagnostiquer.
Les TNE peuvent survenir dans différentes parties du corps, les plus fréquentes étant l’appareil digestif, les bronches et les poumons, mais aussi dans des organes tels que la thyroïde, les grandes surrénales et les reins.
Depuis 1992, à l’initiative de l’Association Panafricaine des Ecrivains (PAWA – Panafrican Writers Association), la journée du 7 novembre est consacrée à l’écrivain Africain. En 2021, nous célébrons la la 29ème édition de cette journée
Parmi les pays qui participent à cette journée, notons les efforts entrepris par le Sénégal, avec son association nationale l’AES (association des écrivains sénégalais).
Ouverte à tous les hommes de lettres
L’association a vu le jour en 1973 et plusieurs personnalités du monde littéraire se sont succédé à sa tête, comme par exemple le Dr Birago Diop (auteur des célèbres « Contes d’Amadou Koumba »), Aminata Sow Fall (auteur de « La grève des battus ») ou encore le poète Amadou Lamine Sall, président de la Maison Africaine de Poésie Internationale (MAPI).
L’hommage rendu par l’AES à l’ancien président du sénégal Léopold Sédar Senghor montre l’importance du rôle qu’a joué le poète dans la promotion de la littérature au Sénégal.
Le 26 décembre 2004, un tremblement de terre de magnitude 9,3 se produit au large de l’Indonésie, déclenchant un tsunami dévastateur qui fait plus de 220 000 morts.
Dimanche 26 décembre 2004 – 7h58 heure locale…
La puissance du séisme (le plus important dans le monde depuis 1960) est telle que la terre se soulève, faisant surgir une vague qui dévaste, trente minutes plus tard, la province indonésienne d’Aceh, dans le nord de l’île de Sumatra. Ce sera la région la plus touchée, car, à proximité immédiate de l’épicentre : des dizaines de villages sont rayés de la carte, la puissance de la secousse allant même jusqu’à déplacer des îles. Rien que sur la côte ouest de Sumatra, 131 000 personnes périssent.
La vague déferle ensuite sur l’ensemble du littoral du golfe du Bengale, frappant successivement les côtes de la Thaïlande, de la Birmanie, du Sri Lanka, de l’Inde (notamment les archipels d’Andaman et Nicobar). Environ six heures après le début de la catastrophe, les côtes de l’Afrique de l’Est (Somalie, Tanzanie, Kenya) sont atteintes par le tsunami.
Prévenir les tsunamis
Bien que rares, les tsunamis comptent parmi les catastrophes naturelles les plus dévastatrices qui soient. Ils ne connaissent pas les frontières. Les communautés côtières – souvent concentrées dans des zones de faible altitude et très peuplées – sont les plus vulnérables. La coopération internationale est la clé d’une meilleure organisation des protections contre le phénomène du tsunami et ce sont les systèmes d’alertes installés à des endroits stratégiques du globe qui permettent, seuls, de donner l’alerte à temps.
Une journée pour sensibiliser
En décembre 2015, l’Assemblée générale des Nations Unies a désigné le 5 novembre comme Journée mondiale de sensibilisation aux tsunamis.
Depuis le début du 21ème siècle, ce sont plus de 1000 journalistes qui ont été tués parce qu’ils tentaient d’informer le public sur les faits dont ils avaient été témoins. L’inventaire des noms, connus ou moins connus, serait long et on se souviendra entre autres d’Anna Politkovskaïa, assassinée à Moscou en 2006.
Impunité
Plus grave encore, à peine 10% des crimes commis contre des professionnels des médias ont abouti à une condamnation de leurs auteurs. Cette quasi-impunité constitue un encouragement pour les criminels et les groupes armés qui se font régulièrement remarquer par leurs actions contre les journalistes.
Alors, dans ces conditions, pourquoi décréter une journée internationale ? Elle aurait pu concourir dans la catégorie du « plus long intitulé pour une journée internationale », mais elle est tout à fait sérieuse et tout à fait officielle puisque décrétée par l’assemblée générale de l’ONU en 2013.
Un voeu pieux ?
On pourra se demander aussi s’il ne s’agit pas du nième avateur de la méthode Coué et si la proclamation de la « fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes » n’engage que ceux qui la lancent.
On pourra… mais cette résolution historique a le mérite de condamner l’ensemble des attaques de toute nature perpétrées contre des journalistes. Elle engage aussi les États à faire plus pour prévenir cette violence, en permettant à la justice de rechercher et condamner les auteurs des crimes.
La volonté de l’ONU est claire: promouvoir un environnement qui permette aux journalistes d’effectuer leur travail en toute indépendance et sans ingérence de la part des autorités.
Si il y a bien une journée mondiale qui se fait tout doucement une place dans le calendrier, c’est celle de la Vie. En 2021, nous célébrons la quatorzième édition. Elle remonte donc à 2008 et son origine est à rechercher en Côte d’Ivoire.
Célebrer la Vie
A cette occasion sont organisées différentes manifestations ayant toutes un rapport avec la défense et le promotion des valeurs de Vie :
conférences sur les droits de l’homme, la santé mentale, la nutrition, la sécurité routière.
organisation d’un don du sang géant.
consultations médicales et soins gratuits dans plus de 10 disciplines médicales.
défilé des vivants, sur le thème de la préservation de la vie, notre bien le plus précieux.
concerto de la Vie avec de nombreux artistes locaux de tous horizons.
C’est l’ONG locale « Les amis de la Vie » qui l’a mise en place et elle est désormais célébrée dans plusieurs pays dont la Côte d’Ivoire, le Bénin, la France, la Norvège, Haïti et Hawaï aux Etats-Unis.
Leçon africaine
Avec cette journée, le sens de l’histoire s’inverse et ce sont les pays africains qui nous montrent l’exemple. Formons le voeu que leur « culture de vie » nous permettra de chasser la « culture de mort » trop souvent mise en avant dans les pays dits « avancés »…
La minute d’acclamation
Une chaine planétaire a été lancée depuis quelques années, elle consiste à organiser partout dans le monde une minute mondiale d’acclamation.
De quoi s’agit-il ? Chaque 30 octobre, à 13 h 00 GMT précises, l’humanité tout entière est appelée à observer 1 minute d’acclamation en l’honneur de la Vie. Et ce vaste mouvement laisse libre cours à de nombreuses formes d’expression selon les cultures locales. Cette minute a fait son chemin et a déjà été observée jusquà Hawaï aux U.S.A. Elle permet à chacun de se rendre compte qu’être en vie est un privilège et que cela se fête.
L’accident vasculaire cérébral tue ou peut laisser des séquelles irréversibles…
Agir Vite pour le Cerveau
Tel pourrait être le mot d’ordre de la journée de l’AVC, célébrée chaque 29 octobre. L’objectif principal de cette journée est essentiellement de sensibiliser le maximum de personnes à cette grande cause de santé publique en les incitant à composer le 15 (pour la France) dès l’apparition des premiers symptômes.
Les signes avant-coureurs des AVC
– Paralysie ou engourdissement brutaux d’un coté du corps – Difficultés soudaines à s’exprimer – Perte de l’attention – Diminution très brutale de la vision d’un oeil – Céphalée brutale et inhabituelle – Nausées, vomissements (témoignent de HTIC)
Chaque minute compte
Faute d’une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles.
L’ancienne ministre de la santé français, Madame Roselyne Bachelot, avait en son temps rappelé la nécessité de se mobiliser pour réduire la fréquence et la gravité des séquelles fonctionnelles des AVC.
La ministre dressait alors un état des lieux chiffré de la situation française, pour le moins alarmant : Les attaques cérébrales touchent chaque année 150.000 nouvelles personnes, se positionnant ainsi à la troisième place dans les cause de mortalité en France (la deuxième chez les femmes).
Les enfants aussi…
Dans notre inconscient collectif, les AVC touchent essentiellement les adultes et le risque s’accroit avec l’âge. Et pourtant, les enfants aussi sont concernés et on recense de nombreux cas d’AVC chez des nourissons ou des enfants. L’association AVC de l’enfant s’est créée pour informer les parents sur la maladie, les causes connues, les séquelles et les conduites quand survient un accident vasculaire cérébral chez un enfant.
Maladie peu connue du grand public, le psoriasis est une dermatose et, à ce titre, elle a des répercussions importantes sur la vie sociale du malade. Une association de patients s’est créée en 1983 pour lutter contre le psoriasis et nous avons reproduit ci-dessous leurs objectifs :
Favoriser un mouvement d’entraide
Entraide envers les patients atteints de psoriasis et de leur famille. En effet, le développement une dermatose est toujours perturbant car elle se voit ! Soit s’instaure une sorte d’acharnement thérapeutique pour faire disparaître les lésions à tout prix, soit le patient refuse de communiquer et choisit l’isolement pour ne plus avoir à souffrir des regards et remarques désobligeantes… Le psoriasis « s’affiche », et il est parfois difficile d’avoir à expliquer sans cesse le pourquoi de ces plaques disgracieuses.
Informer et éduquer
Par des actions concernant les malades et relatives à l’origine, l’évolution possible et les types de traitements, une certaine hygiène de vie, au stress et aux conflits ou autres problèmes psychologiques, à la prise de médicaments non prescrits par le médecin, la prise de remèdes plus ou moins fantaisistes.
Chaque patient a « son » psoriasis, différent de celui de son voisin; un traitement qui agit pour l’un, n’agira pas forcément pour l’autre.
La journée du 28 octobre est dédiée au cinéma d’animation depuis presque 20 ans, depuis 2002 très exactement. Près de 40 pays la célèbrent aujourd’hui.
La date a été choisie en mémoire de Emile Reynaud, l’un des pionniers du dessin animé, qui projetait, le 28 octobre 1892, le permier film animé à Paris.
C’est au musée Grévin, clin d’œil de l’histoire, qu’a eu lieu cet événément, devant un public enthousiaste admirant des pantomimes devenues lumineuses…
Pour briller en société, vous pourrez toujours raconter que l’appareil qui a servi à projeter ce premier film a été inventé par Emile Reynaud lui-même et s’appellait « Praxinoscope-théâtre ».
Mmmmenfin… aurait dit un autre inventeur célèbre !
L’église catholique célèbre chaque année une semaine missionnaire mondiale. En 2021, elle se tient du dimanche 17 au dimanche 24 octobre, date retenue pour la « Journée missionnaire mondiale ». Le thème retenu est « Il nous est impossible de nous taire !» (Actes 4, 20).
La journée missionnaire mondiale est fixée chaque année à l’avant dernier dimanche du mois d’octobre.
En France, depuis plus d’une trentaine d’années, cette journée est devenue semaine pour donner plus de visibilité aux activités missionnaires dans les diocèses et permettre aux paroisses de vivre cette semaine autour de multiples activités.
Des laïcs engagés en pays de mission
C’est Pauline Jaricot (1799-1862) qui, dés l’âge de 17 ans, s’associe avec de jeunes ouvrières des usines de son père pour travailler à l’Évangélisation par la prière et la mission. Elle met au point un ingénieux système participatif de récolte de fonds (200 ans avant le crowdfunding !): elle crée une chaîne de dix personnes qui mettent un sou par semaine pour les missions, ces 10 personnes en recrutent 10 nouvelles, et ainsi de suite, jusqu’à amasser des sommes considérables pour l’époque.
Le phénomène s’étend dans toute l’Europe et finit par attirer l’attention du Pape qui, le 3 mai 1922, crée l’œuvre de la Propagation de la Foi.
La première Journée missionnaire mondiale… en 1926
Le pape Pie XI crée la Journée missionnaire mondiale en 1926 afin de célébrer « la catholicité et la solidarité universelle ». Il ne fait en fait que reprendre l’intuition initiale de Pauline Jaricot dont le slogan de collecte était : « de la part de tous, selon les possibilités ; à tous, selon les nécessités ! ».
Chaque année, le Pape publie un texte de réflexion à cette occasion, que vous pouvez retrouver dans le site des Oeuvres Missionnaires Pontificales (voir ci-dessous).