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34è dimanche de l’année B, Fête du Christ Roi – 2021

Dieu devient homme, né d’une femme de notre humanité.
De métier, il est charpentier-menuisier.
Il se présente comme un berger qui prend soin de son troupeau.
Il affirme être un serviteur et exige de ses disciples qu’ils le soient aussi.
Dieu-homme meurt sur une croix, condamné par ses compatriotes, exécuté par le pouvoir Romain.

Sa vie sur notre planète aura duré à peine trente-trois ans…
Trente années durant lesquelles il est à peine connu dans le village qui est le sien.
Puis, trois ans à cheminer sur les sentiers de son pays sans être reconnu pour ce qu’il est, pour qui il est.

Simon le Pharisien, notable Juif, l’invite à sa table.
Mais Jésus, lui, s’invite à la table de Zachée, le collecteur d’impôts que l’on qualifie de pécheur.
Simon ne daigne pas lui donner aucun signe de l’hospitalité traditionnelle.
Marie, la pécheresse le fait avec une abondance qui choque autant que sa présence dans cette salle de convives masculins.

Lui, qu’on nomme: ‘le Maître’, proclame que le Sabbat a été créé pour l’homme et non l’inverse.
Il défend ses apôtres qui ne jeûnent pas comme les disciples de Jean le Baptiste et qui ne se lavent pas les mains comme il le faut.
Il n’hésite pas à demander à boire à une étrangère dont la réputation d’une succession de conjoints est sans doute bien connue.

Il répond aux questions par ses questions à lui.
Il ne décourage pas son peuple de payer l’impôt à César, l’empereur païen au pouvoir.
Il ose prendre un fouet pour chasser du Temple ceux dont le commerce assure le rituel prescrit.
Ce Nazaréen affirme que trois jours lui suffiraient pour rebâtir le Temple dont la construction a exigé plus de quatre décennies.

Il ne réclame ni serviteurs ni soldats, il invite seulement des disciples qui gardent sa parole et qu’il considère comme mère, frères et sœurs.
Il ne ménage pas sa louange pour un Samaritain bienveillant,
un Centurion plus croyant que ses compatriotes
et une Cananéenne qui ose lui répondre sur le même ton.

Il demeure silencieux devant Hérode qui le considère comme magicien.
Mais il brise le silence pour mettre au défi le garde qui le frappe en l’accusant d’insulter le procureur.

Et à ce procureur, Pilate, qui solennellement lui demande (Jean 18:33-37):
« Alors, tu es roi? »
La réponse ne se fait pas attendre à lui qui se fait à la fois juge et juré:
« C’est toi qui dis que je suis roi. »

Si, un jour, dans notre vie, nous l’avons rencontré, LUI, et s’il nous a donné de le reconnaître,
oserions-nous lui poser la question?…
 
Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-b-feast-of-christ-the-king-2021/
 

Source: Images: redeeminggod.com   IStock   www.turnbacktogod.com   Church of Jesus Christ    freebibleimages.org

34è dimanche de l’année B – Fête du Christ-Roi

 Chaque année, quand revient cette fête du Christ-Roi – on la nomme une solennité –je me pose la question :
‘Avons-nous écouté, médité, compris, accepté… ce que LUI nous a dit? ‘
‘Avons-nous perçu et nous sommes-nous ajustés à ce que LUI voulait et ne voulait pas?’

   

Alors, trois scènes me viennent à l’esprit :
La première scène nous fait voir Jésus qui a multiplié les pains, la foule s’est rassasié et… les gens veulent le faire roi (Jn.6:13-15) – il s’échappe.

La deuxième scène nous fait rencontrer Jésus qui entre à Jérusalem aux cris de la foule enthousiaste mais lui monte… un ânon ! (Lc.19:32-38)

La troisième scène est celle que nous présente l’évangile de ce dimanche (Jn.18:33-37).
Debout devant Pilate, le procureur romain, qui le questionne, il affirme clairement:
« Mon royaume n’est pas de ce monde. »
 
Malgré tout cela – suivant l’exemple des Juifs de son temps – nous insistons pour en faire un roi !
POURQUOI?
Nous prétextons… sa gloire… peut-être est-ce notre besoin d’avoir un ‘chef’ glorieux…
Que dirait-il aujourd’hui?

Pourtant, chaque jour nous prononçons les mots : ‘Que ton règne vienne…’
Que demandons-nous vraiment?
Un texte de la célébration de cette fête nous le rappelle :

« Un règne de vie et de vérité,
règne de grâce et de sainteté,
règne de justice, d’amour et de paix. »   (préface)

Et ce règne demande notre contribution pour que, oui, il puisse enfin venir !

Note: Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à: https://image-i-nations.com/34th-sunday-of-year-b-feast-of-christ-the-king/

Source: Images: Catholic Online   lds.org   mfvietnam.com

Palm Sunday, Year A

It had happened perhaps two years before – a day people would remember – when the Man of Nazareth, the one they called Jesus, had fed a crowd, yes, a crowd of some 5000 people with only 5 loaves.
This sort of thing, people could not forget!

On that day, they wanted to make him king – they were convinced he was the one they had been waiting for, the one sent by God, for sure, to free them from the Roman domination (Jn.6:15).
A man who could perform such things, it was obvious that God was with him in a special way.
And, of course, the apostles would have been very happy with this outcome…
They would have responsible places in this new kingdom!

But Jesus had told them to get in their boat and cross to the other shore.
He had stayed behind to send back the crowd home and he, himself, had gone to the hills to pray (Mt.14:22-23).
They had not understood, nobody could understand, all the more so that he was often teaching about “the kingdom of God”.

He was saying that this kingdom was among them (Lk.17:21).
What did he mean then?…

And now, there he is, sitting on a donkey, surrounded by a crowd of people welcoming him as he enters Jerusalem (Mt.21:1-11).
They call him: “Son of David” – David, the greatest king of their history, so, in their minds, Jesus, his descendant, is also king!

This time, surprisingly, he does not refuse the acclaim of all those people.
Their putting down clothing on the road where he is to pass, their waving palms, their shouts of joy at his coming, –
he seems happy with this whole display in his honour.

He even sternly corrects the Pharisees who want him to make the people shut up:
“I tell you, if these keep silence the stones will cry out” (Lk.19:39-40).
 
As I look at the scene, I ask myself: ‘Why?… Why now?…’
Indeed: Why has Jesus suddenly accepted this ‘demonstration’, as if he had changed his mind!…
As if he were now ready to accept human glory and praises surging all around him.

The answer is: We do not know!
This is the simple truth, we are not aware of the reason for Jesus’ behaving in this way on that day.
Down through the centuries, the question has been asked nagging at people without receiving a satisfactory answer.

There have been speculations of all kinds, different hypotheses offered claiming that he chose to enter the city in triumph for this or that reason.
Theologians and exegetes have given some interpretations of his behaviour on that day.
But the plain truth is that nobody knows for sure!

I look at him and I ask myself… I ask… him…
When questioned by Pilate about it, he was to reply: “Mine is not a kingdom of this world” (Jn.18:36).
He had said: “The kingdom of God is among you,” sometimes translated as: “it is within you”…
Perhaps this is really where his kingdom is…

Perhaps… Maybe… Possibly…
This could be what today’s celebration is all about:
Welcoming the Lord into our lives, all the areas of our lives, all that we live and experience from day to day…

Source: Image: www.lds.org

Vendredi-Saint, C

www.kt42.frEn ce Vendredi-Saint, une courte réflexion car j’estime, qu’en ce jour, les paroles humaines ne doivent pas distraire de la Parole de Dieu.

Réflexion centrée sur un souvenir – celui d’une pièce de théâtre à laquelle j’ai assisté il y a bien longtemps.
Si longtemps que j’en ai oublié plusieurs détails – y compris le nom de l’auteur et du réalisateur.
La pièce s’intitulait : Le procès de Jésus de Nazareth.

Ce que je n’ai jamais oublié c’est le sentiment intime et très fort que… cela me concernait!
Cette sensation a d’abord été provoquée par le fait que plusieurs des acteurs se trouvaient parmi nous, les spectateurs et, qu’à tout moment, ils intervenaient, tour à tour – les uns comme accusateurs, les autres témoignant à la défense « de cet homme »!

Ce n’est qu’après une courte période que j’ai réalisé qu’il s’agissait d’une technique du réalisateur, mais avant que cette prise de conscience surgisse je me souviens m’être demandé avec une certaine inquiétude : « Mais si on met le microphone devant moi, que vais-je dire? »!

Il était bien évident que je parlerais en faveur de l’Homme de Nazareth – mais qu’allais-je dire pour sa défense?…

Qu’auriez-vous dit?…

Source: Image: www.pinterest.com