worshipsounds.wordpress.comTrois femmes sont en route… un peu en déroute aussi…

– « Qui nous roulera la grosse pierre qui ferme le tombeau? » (Mc.16 :3)
– « Il y a les soldats qui montent la garde – nous laisseront-ils seulement approcher? »
– « C’est déjà le troisième jour depuis sa mort – ne sommes-nous pas trop tard avec les aromates? »

Trop peu… trop risqué… trop tard…
Sans soutien… sans influence… sans confiance…

Questions, inquiétudes, anxiétés – ne sont-elles pas nos compagnes de toujours?
Elles réveillent en nous le doute…
Elles suscitent l’hésitation…
Elles redoublent les obstacles…
Mauvaises conseillères qui font naître en nous la méfiance et le trouble.

Et voilà que toutes ces imaginations et ces suppositions se révèlent inutiles!
La pierre est roulée, les soldats absents et… le corps disparu.

La réaction spontanée de ces femmes-disciples – les audacieuses et courageuses du petit matin – est d’aller informer les hommes-disciples de cette situation absolument, absolument ??
Il n’y a pas de mot pour décrire ce qui se passe………..

Et la réaction spontanée de ces hommes-disciples – logiques et réalistes – c’est la conclusion évidente : « radotage de femme » (Lc.24 :11) qu’ils ne crurent évidemment pas!
Sûrement ces femmes sont aveuglées par la douleur, elles imaginent des choses, elles ne peuvent voir la situation… objectivement!

Eux non plus ne verront pas – ils ne verront pas « l’évidence » autre que le tombeau vide, les linges laissés au tombeau et … l’absence de celui qui y était enseveli.
Cette absence deviendra PRÉSENCE sous peu… en fait, il est déjà là, il le sera toujours – présence visible ou invisible – elle demeure infaillible pour nous comme pour eux…

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