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Je l’avoue… Je suis atteinte de…

D’ordinaire, quand une personne prononce ces paroles, elle baisse le ton, un ton de confidence.
Souvent son visage reflète une profonde tristesse et une inquiétude troublante…
« Je suis atteinte.. »
On pense immédiatement à une condition grave, à une affliction sérieuse…
L’avenir sans doute incertain pour celui, ou celle, qui parle ainsi.

Présentement, la porte d’entrée d’un Centre d’achats de mon quartier affiche un panneau visuel de grandeur moyenne qui montre une dame prononçant ces mots : « Je suis atteinte… »

Mais son visage ne manifeste aucun signe de regret ou de peine.
Il semblerait même qu’elle considère sa condition comme… enviable!

Et, elle l’est ! Car cette dame affirme « Je suis atteinte d’altruisme. »
Je me demande combien de gens visitant les magasins de ce Centre auront aperçu l’image ET le message…
Personnellement, il m’a fait réfléchir et… je me surprends à désirer contracter la même infection!

L’altruisme: on le définit comme « un sentiment désintéressé d’amour pour autrui » (Larousse).
Il est à l’opposé de l’égoïsme. On dit qu’il peut être instinctif, ou réfléchi, selon les personnes.
Le vocabulaire chrétien utilise le terme: ‘charité’, mais ce mot est employé pour tant de situations qu’il a parfois perdu son sens profond et dynamique.

Penser à l’autre…
Être touché par ce qui lui arrive, se sentir concerné par sa condition quelle qu’elle soit.
Partager sa joie, soulager sa peine, apprécier ses qualités.
Lui redonner courage et l’aider à retrouver l’espérance.
Minimiser ses erreurs, pardonner ses fautes, oublier ses négligences.
Faire valoir ses dons, stimuler ses efforts, récompenser ses succès.
Ne pas l’abandonner quand tous les autres le font.

L’altruisme: à la fois empathie, compassion, indulgence…
Un sérieux virus !

Source: Image: Dissolve

3è dimanche de l’Avent, année C

« Réjouis-toi… » (1ère lecture, prophète Sophonie)

« Jubile, crie de joie… » (Répons, Cantique, prophète Isaïe)

« Soyez toujours dans la joie, je le redis : soyez dans la joie. » (2è lecture, Paul aux Philippiens)

Le thème de ce 3è dimanche de l’Avent est plus qu’évident : on nous veut joyeux. L’exultation est au programme et on attend de nous des cris de joie. Et, il faut être toujours dans la joie!

J’imagine sans peine certaines personnes répondre avec un tant soit peut d’irritation peut-être : ‘La joie, ça ne se commande pas !’ Et ces personnes n’ont-elles pas raison ?…

Autour de nous et parmi nous ils sont bien nombreux ceux et celles qui n’ont pas le cœur à la joie. Ils et elles sont aux prises avec de multiples problèmes qui leur enlèvent même… le goût de vivre.

Désillusion, amertume, découragement allant parfois jusqu’au désespoir, c’est leur pain quotidien. Parler de joie à ces gens semble cruel.

La joie ça ne se commande pas mais… ça se demande ! Oui, on peut demander la joie, la demander à celui qui a promis :

« Vous serez dans la peine mais votre peine se changera en joie. » (Jn.16:20-23)

Pas n’importe quelle joie – pas la satisfaction égoïste qui découle de plaisirs passagers, mais une joie profonde, plus profonde que tout ce que la misère humaine peut infliger.

Elle est offerte, elle est donnée à qui la désire et la demande. Donnée par celui qui s’est fait proche – et le demeure à jamais. Et qui – étonnamment – prend sa joie en nous !

« Ne crains pas… Le Seigneur ton Dieu est en toi… c’est lui qui apporte le salut. Il aura en toi sa joie. »

Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/3rd-sunday-of-advent-year-c/

Source: Images: Choix-Realite   Catéchèse et Catéchuménat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Journée Internationale de la Fête des Mères endeuillées – 7 mai

Depuis 2010, le 1er dimanche du mois de mai est choisi pour célébrer une journée bien peu ordinaire car consacrée aux mamans endeuillées.

La Journée Internationale de la Fête des mères endeuillées a été crée par Carly Marie Dudly en Australie. Bien que la couverture médiatique soit pour le moment assez faible, il s’agit d’un jour important pour une multitude de mères en deuil, peu importe l’âge de leur enfant décédé.

Libérer la parole
Après la perte d’un enfant, la fête des mères traditionnelle devient très difficile à vivre, autant pour les mères endeuillées que pour leur entourage qui n’ose pas en parler.

La Journée Internationale des Mères endeuillées est donc une opportunité pour les mères de s’ouvrir sur ce tout ce qu’elles vivent.  Cette journée permet d’ouvrir une conversation concernant le perte et le deuil de leur enfant; ce qui est essentiel pour leur permettre d’exprimer leur douleur et leur peine et ainsi se guérir et se reconstruire.

Une photo…
Chaque année, les mères endeuillées sont invitées à publier sur tous leurs réseaux sociaux, une photo d’elles avec la main sur le cœur, là où leur enfant vit pour toujours. La photo doit être accompagnée du nom de la mère, de celui de l’enfant et son pays,  le tout suivi des hashtags #fêtedesmèresendeuillées #bereavedmothersday

Source : Texte & Image : Journée Mondiale

Je suis atteinte…

D’ordinaire, quand une personne prononce ces paroles, elle baisse le ton, un ton de confidence.
Souvent son visage reflète une profonde tristesse et une inquiétude troublante…
« Je suis atteinte.. »
On pense immédiatement à une condition grave et à une affliction sérieuse…
L’avenir sans doute incertain pour celui ou celle qui parle ainsi.

Présentement, la porte d’entrée d’un Centre d’achats de mon quartier affiche un panneau visuel de grandeur moyenne qui montre une dame prononçant ces mots : « Je suis atteinte… »

Mais son visage ne manifeste aucun signe de regret ou de peine.
Il semblerait même qu’elle considère sa condition comme… enviable!

Et, elle l’est ! Car cette dame affirme « Je suis atteinte d’altruisme. »
Je me demande combien de gens visitant les magasins de ce Centre auront aperçu l’image ET le message…
Personnellement, il m’a fait réfléchir et… je me surprends à désirer contracter la même infection!

L’altruisme : on le définit comme « un sentiment désintéressé d’amour pour autrui » (Larousse).
Il est à l’opposé de l’égoïsme. On dit qu’il peut être instinctif ou réfléchi selon les personnes.
Le vocabulaire chrétien utilise le terme : ‘charité’ mais ce mot est employé si souvent et pout tant de situations qu’il a parfois perdu son sens profond et dynamique.

Penser à l’autre…
Être touché par ce qui lui arrive, se sentir concerné par sa condition quelle qu’elle soit.
Partager sa joie, soulager sa peine, apprécier ses qualités.
Lui redonner courage et l’aider à retrouver l’espérance.
Minimiser ses erreurs, pardonner ses fautes, oublier ses négligences.
Faire valoir ses dons, stimuler ses efforts, récompenser ses succès.
Ne pas l’abandonner quand tous les autres le font.

L’altruisme : à la fois empathie, compassion, indulgence…
Un sérieux virus !

Source: Image: Dissolve

5è dimanche de Pâques, C

« Tu rêves en couleur! »
On vous l’a peut-être dit, ou vous avez entendu ces mots adressés à quelqu’un de votre entourage.
Une voisine décrivait la soirée anticipée – les ami/es, les activités, la bouffe – tout serait absolument parfait!
Et les paroles furent prononcées : « Tu rêves en couleur! »
Un collègue de travail projetait une excursion en montagne ou rien ne laisserait à désirer. À lui aussi, on a dit : « Tu rêves en couleur! »

Si notre imagination nous présente une situation où tout répond à nos désirs et nos souhaits sont exaucés jusque dans les moindre détails, alors il est peut-être vrai de dire que « nous rêvons en couleur » – car il est rare que la vie s’ajuste aussi fidèlement à nos attentes et… nos caprices!

20-Things-Which-Make-Women-So-Women-9, gloryonbyekere.blogspotEn lisant la 2è lecture de ce 5è dimanche de Pâques (année C) du livre de la Révélation ou Apocalypse (Ap.21 :1-5) cette expression m’est soudainement venue à l’esprit – oui, cette lecture nous invite à… « rêver en couleur! »

« Dieu aura sa demeure avec les humains…
Lui, Dieu-avec-eux, sera leur Dieu.
Il essuiera toute larme de leurs yeux,
De mort, il n’y en aura plus;
De pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus… »

Oui, on a l’impression de rêver et toutes les couleurs de l’arc-en-ciel ne suffisent pas à peindre une telle situation de bonheur intense et durable. Et ici, notre imagination n’est pas coupable d’outrepasser la réalité. Dieu lui-même se porte garant de cet état qui nous comblera au-delà de nos rêves les plus audacieux! Le texte se termine en nous assurant : « Ces paroles sont certaines et vraies. »

Peut-être qu’avec Dieu « rêver en couleur »  c’est tout simplement anticiper ce qu’il a déjà préparé pour nous… C’est là, la nature même de l’ESPÉRANCE !

Source: Image: gloryonyekere.blogspot