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4è dimanche de Pâques, année B – 2021

Nous sommes toujours en période de pandémie, le coronavirus continue de faire rage.
Le terme ‘Covid-19’ est répété sur tous les tons et toutes les plateformes.
Les spécialistes et les commentateurs soulignent ses effets et ses méfaits.

De plus en plus, on en remarque les conséquences néfastes sur la santé psychologique des gens.
L’un des aspects soulignés bien souvent est la condition des personnes qui se sentent seules.
La solitude – ce sentiment d’être oublié, délaissé, abandonné.
Certains affirment : ‘C’est comme si je n’existais pas, je ne compte plus pour personne…’

En ce 4è dimanche de la saison pascale, ces manchettes des nouvelles quotidiennes, me reviennent à l’esprit.
Le texte de l’évangile est celui de Jésus qui affirme :
« Je suis le bon pasteur, le vrai berger. »   (Jn.10:11-18)
 
De nos jours, un pasteur, un berger, n’est pas une figure bien présente dans nos paysages urbains.
On doit faire appel à notre imagination pour rendre présentes à notre esprit l’identité et la fonction de cette personne.

Une ligne de l’évangile peut nous y aider tout particulièrement.
Jésus contraste le vrai berger avec un mercenaire duquel il dit :
 
« Un mercenaire… les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. »
 
Toutes les personnes pour qui la solitude est un fardeau… Jésus est justement là pour elles.
Pour tous ces gens qui désirent compter pour quelqu’un, ces paroles de Jésus ont une signification particulière.
Jésus, le Pasteur, le vrai Berger, est celui pour qui chacune/e compte individuellement, personnellement.

Nous nous croyons souvent bien imparfaits, infidèles à ce que Dieu attend de nous.
Nous nous considérons indignes de ses dons et de son pardon.
C’est précisément à ce moment-là qu’il importe de nous rappeler que nous sommes précieux pour lui,
précieux malgré tout, à travers tout…

Il y a bien longtemps, Dieu nous l’avait dit par le prophète Isaïe :
« Tu as du prix à mes yeux, tu as de la valeur et je t’aime. »  (Is.43:4)
 
Il semble que nous ayons parfois la mémoire courte quand il s’agit de nous souvenir de ce que Dieu nous dit avec une telle urgence!…

Note: Une autre réflexion sur un thème différent est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/4th-sunday-of-easter-year-b-2021/

 

Source: Image: pinterest.com   fr-fr.facebook.com

 

 

4è dimanche de Pâques, C

buddymartin.net« C’est à moi! » Expression que l’on entend bien souvent et dans toutes sortes de situations. Les objets varient mais la réaction du propriétaire demeure la même : il réclame son bien, elle demande qu’on lui remette ce qui lui appartient! Un jeu vidéo, un vélo, un i-pad (tablette), un bijou, une caméra – que sais-je? Les gens ne peuvent douter que : « Ceci est à moi! » Ce sens de possession personnelle, cette attitude de réclamer ce que je considère ‘mien’ se révèle très tôt chez l’enfant. Très tôt le petit s’approprie avec force – force et cris si on n’accède pas à son insistance – ce qu’il croit lui appartenir… de droit!

Mais nous sommes bien conscients que cette attitude ne se limite pas aux objets, elle s’étend – et parfois avec encore plus d’insistance – envers les personnes avec qui nous avons des relations privilégiées. « C’est MON mari qui a fait cela… » « C’est MA femme qui a obtenu cette promotion… » « Ce sont NOS enfants qui ont gagné cette compétition… » Et il est évident que ces paroles expriment bien davantage la satisfaction personnelle que la simple mention d’un fait.


Et… s’il en était de même… de Dieu?! Pour moi, c’est là le message de l’évangile de ce 4è dimanche de Pâques (année C, Jn.10 :27-30). Vous vous étonnez… Écoutez l’apôtre Jean qui cite les paroles mêmes de Jésus : « MES brebis écoutent ma voix, elles me suivent…et nul ne les arrachera de MA main ».

Étonnante affirmation : Jésus nous considère comme siens! Il réclame – non, il proclame à la fois notre présence à sa suite et notre attention à sa voix. N’est-ce pas là l’attitude essentielle du disciple : écouter et suivre? Écouter attentivement et suivre fidèlement – le programme de la vie chrétienne.

Déjà le Psalmiste affirmait : « Sachez-le : c’est Dieu qui nous a faits, nous sommes à lui, son peuple, le troupeau de son bercail. » Nous avons prié ces paroles à la suite de la 1ère lecture (Ps.100 (99). Notre coeur était-il présent au mouvement de nos lèvres?…

Source: Image: buddymartin.net