Chaque jour, nous percevons sans cesse des sons, des cris, des mélodies, des murmures, des appels…
Nous sommes constamment interpelé/es – parfois attentifs/ves, ou, autrement distrait/es.
Il arrive que nous décidions de répondre à l’une ou l’autre de ces sollicitations mais…
Nous réalisons soudain que nous avons mal interprété le message.

C’est que… il a une différence entre ENTENDRE et… COMPRENDRE.
C’est ce qui est au cœur de la 1ère lecture de ce dimanche (1 Samuel 3:3-10.19).
Nous y rencontrons le jeune Samuel et le prophète Éli résidant tous les deux dans le temple.

Le jeune entend quelqu’un l’appeler et il en conclut que c’est le prophète qui lui demande de venir.
Cela se produit à trois reprises.
Le texte précise:

« Samuel ne connaissait pas encore le Seigneur,
et la parole du Seigneur ne lui avait pas encore été révélée ».

La troisième fois, l’homme de Dieu comprend que celui qui appelle l’enfant est le Seigneur lui-même.
Le vieillard a fait l’expérience des interpellations de Dieu.
Il a sûrement un long apprentissage de discernement – ce que le jeune n’a pas encore fait.

Apprendre à reconnaître la voix de Dieu et à interpréter ses messages demande d’abord… de le désirer.
Et ce désir doit s’exprimer dans une prière, prière simple mais authentique:

« Parle, Seigneur, ton serviteur (ta servante) écoute. »

Au début d’une nouvelle année, n’est-ce pas là une attitude essentielle?
Qui pourrait prédire ce qui en résultera alors de découverte, de révélation, de proximité avec Dieu ?!

 

Note: Une autre réflexion, sur un thème différent, est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/2nd-sunday-of-year-b-2024/

 

Source: Image: Aleteia