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4th Sunday of Easter, Year B – 2021

It happens that, all of a sudden, two children start quarreling while each one claims:
“My father is stronger than yours.”
Or, “My father is more clever than yours, he can do this and that…”

We smile at such a behavior and we understand clearly that what is at stake is
the child’s pride at being the son, or the daughter, of that father who is so strong, so clever!

The 2nd reading of this Sunday (4th Easter Sunday, year B) is very short (1 John 3:1-2).
Yes, the text of John’s first epistle given to us has only two verses but they express an amazing message.
They invite us to become aware of who we are.

“Beloved, now are we the children of God.”
 
Probably, most of you reading these lines have been baptized long ago.
Has it ever happened to you, even only once, that you said to yourself:
I AM the child of God?
Have you ever had this experience of a sudden flash of awareness prompting you to exclaim:
“But it is true, I AM God’s son, God’s daughter!”?

If you have, I would venture to think that you still remember that occasion as a blessed experience.
This Sunday may be a good moment to recapture this graced happening and… repeat it with renewed thanksgiving to HIM – your Father…

 

Note: Another reflection on a different theme is available in French at: https://image-i-nations.com/4e-dimanche-de-paques-annee-b-2021/

 

 Source: Image: Inspirational Bible Verse Images – Knowing Jesus

Dimanche de Pâques, année B – 2021

Le dicton affirme : « Voir c’est croire. »
Vraiment?

L’évangile de ce dimanche de Pâques nous présente Marie Madeleine (Jean 20:1-9).
Elle voit un homme dans le jardin près de l’endroit où le corps de Jésus a été déposé.
Elle voit cet homme et croit qu’il est le jardinier.
Elle a vu et elle a cru, et pourtant…

Le même texte nous met en présence de Pierre et Jean qui se hâtent vers le tombeau.
Arrivé le premier, Jean aperçoit des linges pliés et déposés sur la tombe.
« Il vit, et il crut ».
Qu’a-t-il vu? Qu’a-t-il cru?
Il voit des pièces de tissu et il croit que Jésus est vivant!

L’événement de la Résurrection de Jésus est une invitation à voir réellement et à croire vraiment.

Et cela est un long cheminement…
C’est une expérience qui se prolonge bien au-delà de la saison pascale qui débute.

Voir plus loin que l’immédiat.
Voir au-delà des apparences.
Voir plus profondément que ce que les yeux perçoivent.
Voir même à travers le brouillard de la confusion qui semble tout oblitérer.

Croire en dépit des difficultés et des problèmes qui surgissent constamment.
Croire malgré les situations désespérées dans lesquelles on se débat.
Croire même dans l’absence des repères familiers sur lesquels on ne peut plus compter.
« Croire comme si on voyait l’invisible » dit l’auteur de la lettre aux Hébreux (He.11 :27).

N’est-ce pas cela célébrer la résurrection de Jésus?…
 
 

Note: Une autre réflexion sur un thème semblable est disponible en anglais à: https://image-i-nations.com/easter-sunday-year-b-2021/
 
 

Source: Images: Lincoln Park UBF   pinterest.com  

 

 

Journée mondiale des malades – 11 février 2021

Journée mondiale des malades

La maladie et la souffrance peuvent parfois bouleverser nos vies ou celles de nos proches: pour nous encourager à donner de notre temps, soutenir les malades, être attentif à leurs besoins, une journée mondiale des malades, créée en 1992 par le Pape Jean-Paul II, est célébrée chaque année, le 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes.

Avoir le souci des malades

Les malades se sentent très rapidement mis à part de la vie des bien portants, c’est pourquoi les liens de solidarité, et tout ce qui permet aux personnes atteintes de maladie de se sentir écoutées, reconnues est extrêmement important. Bien que cette journée ait un sens tout particulier pour les Chrétiens, il n’est pas nécessaire d’avoir des convictions religieuses pour apporter son aide et sa compassion à des personnes souffrantes, un petit geste suffit !

Source: Texte & Image: Journée mondiale

Message du Pape François pour la journée 2021

 Vous n’avez qu’un seul maître et vous êtes tous frères (Mt 23, 8). La relation de confiance à la base du soin des malades

 Chers frères et sœurs ! La célébration de la 29ème Journée Mondiale du Malade le 11 février 2021, mémoire de Notre-Dame de Lourdes, est un moment propice pour réserver une attention spéciale aux personnes malades et à celles qui les assistent, aussi bien dans les lieux dédiés aux soins qu’au sein des familles et des communautés. Ma pensée va en particulier vers tous ceux qui, dans le monde entier, souffrent des effets de la pandémie du coronavirus. Je tiens à exprimer à tous, spécialement aux plus pauvres et aux exclus, que je suis spirituellement proche d’eux et les assurer de la sollicitude et de l’affection de l’Église.

L’expérience de la maladie nous fait sentir notre vulnérabilité et, en même temps, le besoin inné de l’autre. Notre condition de créature devient encore plus claire et nous faisons l’expérience, d’une manière évidente, de notre dépendance de Dieu. Quand nous sommes malades, en effet, l’incertitude, la crainte, et parfois même le désarroi, envahissent notre esprit et notre cœur ; nous nous trouvons dans une situation d’impuissance car notre santé ne dépend pas de nos capacités ou de notre “ tourment ” (cf. Mt 6, 27). (…)

La maladie impose une demande de sens qui, dans la foi, s’adresse à Dieu, une demande qui cherche une nouvelle signification et une nouvelle direction à notre existence et qui, parfois, peut ne pas trouver tout de suite une réponse. La famille et les amis eux-mêmes ne sont pas toujours en mesure de nous aider dans cette quête laborieuse. (…)

La maladie a toujours un visage, et pas qu’un seul : il a le visage de chaque malade, même de ceux qui se sentent ignorés, exclus, victimes d’injustices sociales qui nient leurs droits essentiels (cf. Lett. enc. Fratelli tutti, n. 22). La pandémie actuelle a mis en lumière beaucoup d’insuffisances des systèmes de santé et de carences dans l’assistance aux personnes malades. L’accès aux soins n’est pas toujours garanti aux personnes âgées, aux plus faibles et aux plus vulnérables, et pas toujours de façon équitable. Cela dépend des choix politiques, de la façon d’administrer les ressources et de l’engagement de ceux qui occupent des fonctions de responsabilités. Investir des ressources dans les soins et dans l’assistance des personnes malades est une priorité liée au principe selon lequel la santé est un bien commun primordial.

En même temps, la pandémie a également mis en relief le dévouement et la générosité d’agents sanitaires, de volontaires, de travailleurs et de travailleuses, de prêtres, de religieux et de religieuses qui, avec professionnalisme, abnégation, sens de la responsabilités et amour du prochain, ont aidé, soigné, réconforté et servi beaucoup de malades et leurs familles. Une foule silencieuse d’hommes et de femmes qui ont choisi de regarder ces visages, en prenant en charge les blessures des patients qu’ils sentaient proches en vertu de leur appartenance commune à la famille humaine. (…)

Chers frères et sœurs, le commandement de l’amour que Jésus a laissé à ses disciples se réalise aussi concrètement dans la relation avec les malades. Une société est d’autant plus humaine qu’elle prend soin de ses membres fragiles et souffrants et qu’elle sait le faire avec une efficacité animée d’un amour fraternel. Tendons vers cet objectif et faisons en sorte que personne ne reste seul, que personne ne se sente exclu ni abandonné.

Source: Texte (extraits):  http://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/sick/documents/papa-francesco_20201220_giornata-malato.html  Image: Catholic News Agency

Baptême du Seigneur, année B – 2021

Parmi nous, les humains, les gestes peuvent avoir un sens particulier.
Il y a les réactions spontanées facilement comprises:
un clin d’œil, une main tendue, un sourire encourageant.
Un froncement de sourcis peut exprimer le doute ou la colère.
Les pleurs expriment la douleur, ou… une très grande joie!

Mais il y a aussi des gestes qui deviennent une attitude.
Ils expriment une prise de position, ils ont la forme d’une manifestation pour ou contre quelque chose.
L’actualité récente nous en a présenté particulièrement deux.

D’abord, chez nous, celle des gens qui se rassemblaient pour exprimer leur gratitude pendant la pandémie.
On voyait des personnes chanter pour démontrer leur appréciation à ceux et celles qu’on nommait les héros et héroïnes, ou pour encourager ceux qui souffraient de l’isolement.

L’autre manifestation qui a pris, elle aussi, une figure mondiale fut celle qui a suivi la mort tragique de l’Afro-américain, George Floyd.
On voulait démontrer sa solidarité avec ceux/celles dont la dignité est bafouée; on s’affichait clairement contre toute forme de racisme.

Ces images me sont revenues à l’esprit à la lecture du texte de l’évangile d’aujourd’hui (Mc.1:7-11).
On y voit Jésus baptisé par Jean le Baptiste – la scène est connue mais le sens l’est peut-être moins.
Personnellement, je découvre là précisément un geste symbolique.
Je perçois chez Jésus une attitude dont la signification révèle un message particulier.

Nous avons, ces jours derniers, célébrer la Nativité de Jésus, ce que les théologiens nomment le mystère de l’Incarnation.
L’Incarnation c’est Jésus qui devient un être humain, il devient l’un de nous.
Sa naissance ressemble à celle de tout nouveau-né qui a vu le jour au sein de notre humanité.
Autrement dit: À Bethléhem, on contemple Jésus devenu un membre de la famille humaine.

Et la Fête d’aujourd’hui – celle du Baptême de Jésus – répète le même message:
Jésus est devenu un membre de la famille humaine.
Il se fait solidaire de ce que nous sommes et de ce que nous vivons.

Bien des gens venaient se faire baptiser par Jean pour démontrer leur désir de revenir à Dieu.
Ils et elles exprimaient leur décision de répondre à ce que Dieu demandait de son peuple.
Ces gens voulaient désormais être fidèles au plan de Dieu pour eux.

Jésus est le Fils de Dieu par excellence, évidemment il n’a pas à revenir à Dieu.
Mais il se fait solidaire avec toutes ces personnes qui trouveront en lui le chemin vers Dieu.

Jésus est vraiment l’un de nous – il marche avec nous, il nous guide, il nous soutien.
Il nous donne courage et réconfort quand le chemin nous semble trop long et trop dur.
Il n’oblige pas mais il interpelle, il ne force pas mais il invite.
Il laisse libre mais il offre les défis qui feront de nous ce que Dieu attend de nous…

Il sait ce que cela demande de nous…
Il a connu d’expérience les longues routes et les expériences crucifiantes…
Il demeure le compagnon permanent de nos cheminements.
 
Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/baptism-of-the-lord-year-b-2021/

Source: Images: Pinterest   UBM News

26è dimanche de l’année A – 2020

Un ‘Non’ qui se change en ‘Oui’… et un ‘Oui’ qui se change en ‘Non’…
Une tranche de notre vie quotidienne, pourrait-on dire.
C’est pourtant la scène, vieille de 2000 ans, que nous présente l’évangile de ce dimanche (Mt.21:28-32).

C’est justement ce que réalisent les textes de l’évangile : ils sont comme un miroir de notre expérience.
Mais ils sont davantage : ils nous révèlent le visage de celui dont nos vies doivent être l’imitation.

Le message au cœur de cette parabole apparaît clairement dans la question que Jésus pose à ses interlocuteurs :

« Lequel des deux a fait la volonté du père ? »
 
C’est précisément ce que Jésus attend de nous, ses disciples.
Il a affirmé :

« Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jn.4:34)
 
Nous devons faire nôtre cette ‘nourriture’…
Changer le ‘Non’ que nous avions prononcé peut-être sans réfléchir, ou… manquant de générosité…
Et prononcer un ‘Oui’ d’engagement et de fidélité à ce que le Père attend de nous.

C’est aussi simple que cela vivre l’évangile, mais… combien exigeant parfois!…

Note: Une autre présentation sur ce thème est aussi offerte en format blogue à :  https://image-i-nations.com/les-mots-quelle-pouvoir/

Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/26th-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image : Chrétiens d’Europe – Centerblog

22è dimanche de l’année A – 2020

Les prophètes ont parfois des expériences assez particulières et le langage qu’ils utilisent pour les décrire est aussi assez spécial.
C’est le cas de Jérémie que nous rencontrons dans la 1ère lecture de ce dimanche (Jér.20:7-9).
Le texte nous met en présence du prophète qui s’adresse à Dieu et lui dit :

« Seigneur, tu m’as séduit, et j’ai été séduit. »

Un terme lourd de sens, évocateur!
Il suggère une relation de proximité et d’intimité.
Il implique une forte attirance à laquelle il est difficile de se soustraire ou de résister.
Il sous-entend la puissance d’attraction d’une personne sur une autre.

C’est précisément ce que Jérémie ressent de la part de Dieu.
Il fait l’expérience de la présence de Dieu comme une influence à laquelle il ne peut résister.
Il est, dirions-nous, sous le charme divin!

Cela vous est-il déjà arrivé?
Avez-vous déjà fait une telle expérience?
Non, vous n’avez pas à donner de réponse à quiconque mais…
il est bon de se poser la question à soi-même.

Poser la question, c’est déjà croire que Dieu pourrait nous fasciner à un point tel que…
nous ne pouvons lui résister!
Quelle expérience heureuse!

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/22nd-sunday-of-year-a-2020/

  

Source: Image: 123RF.com

21è dimanche de l’année A – 2020

Connaître quelqu’un… c’est toute une science, c’est plutôt une expérience!
On peut connaître des choses – des faits divers, des événements de l’histoire, les secrets de la science.
Mais le secret d’un être humain, c’est autre chose!
Ce qui fait l’identité, ce qui est au cœur de la personnalité de quelqu’un, c’est une connaissance particulière, vraiment.

L’évangile d’aujourd’hui (Mt.16:13-20) nous présente la scène où, justement, Jésus questionne ses apôtres sur son identité à lui.
Et, il le fait par étape, dirait-on.
Il demande d’abord ce que les gens pensent de lui.
Que dit-on dit de lui parmi ceux et celles qui écoutent son enseignement et le voient agir.

Différentes personnes ont des opinions différentes sur le sujet – on le voit comme un prophète, il fait des choses extraordinaires; pourtant on sait d’où il vient, on connaît sa famille, son village.

Mais, Jésus devient plus personnel et s’adresse directement aux apôtres, ses proches, ceux qui partagent sa vie au quotidien.
Eux, comment le connaissent-ils, ou plus exactement qui est-il pour eux?

Comme à l’ordinaire, Pierre parle au nom du groupe.
Il fait ce que nous considérons aujourd’hui une profession de foi.
Il affirme que l’identité de Jésus va bien au-delà de ce que les yeux peuvent apercevoir.
Au-delà aussi de ce qu’on perçoit en le côtoyant.

Et il y a une autre étape… celle-là n’est pas dans le texte de l’évangile –
c’est celle où Jésus nous demande, à chacun/e de nous qui il est pour nous personnellement.

Cela est au cœur, non seulement de SON identité à lui, mais de la nôtre comme chrétiens.
La réponse – personnalisée – ne peut venir que… de vous et de moi…
Elle doit s’exprimer au fil des jours, tout au long de notre expérience humaine.

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-a-2020/

 

Source: Image: Third Hour  

19è dimanche de l’année A – 2020

Vous a-t-on déjà dit : ‘Écoute ta petite voix.’
La personne qui parle ainsi suggère de prêter attention à… à quoi au juste?

Une intuition, peut-être, le souvenir d’une expérience passée…
Avant de faire un choix, ou de prendre une décision, on affirme qu’il est sage justement d’écouter cette ‘petite voix’.
Ce n’est pas un commandement, ni une injonction, mais quelque chose de plus intime et de plus urgent.
Quelque chose qui inspire et engage à une prise de conscience.

C’est l’expérience du prophète Élie que nous présente la 1ère lecture de ce dimanche (1 R.19:9,11-13).
Mais sa ‘petite voix’ à lui est personnifiée – elle est celle-là même de l’Éternel!

La section du texte présentée aujourd’hui affirme d’abord d’où la voix ne vient PAS –
pas dans l’ouragan, le tremblement de terre ou le feu.
Autrement dit : pas dans les manifestations traditionnelles de Yahweh auxquelles se fiaient les Juifs y reconnaissant la présence du Dieu de leurs pères.

Pour Élie, c’est la mention d’une brise légère qui identifie cette voix unique –
légère, oui mais combien puissante et engageante!

Se pourrait-il que notre ‘petite voix’ à nous le soit aussi?
Se pourrait-il que nos intuitions, nos ‘inspirations’ soudaines soient également porteuses de révélation?
Pourraient-elles nous mettre en présence de l’Éternel qui est toujours en attente de se manifester à nous?

Évidemment, ce n’est pas chaque idée que nous qualifions de ‘lumineuse’ qui est de lui.
On ne peut lui attribuer tout ce qui vient soudainement à l’esprit et nous pousse ici et là.
Mais à certains moments, dans une situation ou une autre, il parle, il attire, il inspire – définitivement.

Il s’agit d’identifier SA voix, de reconnaître son message et… de suivre l’inspiration qu’il offre.
 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-a-2020/
 
 
Source: Image: Free Bible Images

Les Psaumes… toujours actuels, toujours ponctuels – 8è épisode

Le présent peut être lourd, pénible, il paraît parfois… sans issue.
Une période de pandémie, ça nous semble un peu comme ça –
sans issue immédiate, pas de vaccin, la guérison se fait attendre…
Mais en regardant le passé, on trouve parfois des pistes…
des pistes du passage de Dieu et de son intervention.
Le Psalmist en parle d’expérience.

2nd Sunday of Easter, Year A – 2020

If we are to believe something, it must be credible.
If we are to believe someone, the person must be reliable.
One should not be naive, or gullible.
Faith demands some… requirements, does it not?

This is human logic, based on experience some will pretend.
The gospel text of this Sunday gives us to meet Thomas (Jn.20:19-31)
who seems to follow precisely this human logic.

Before agreeing to what the other apostles claim, he has to check it out!
Before accepting that Jesus is alive, he must see for himself – see and touch.
He wants to make sure…
So, he states very clearly, and in detail, his requirements… so that he can believe.

Putting requirements to… God!
Making sure that… God is what he says he is!
Is this not the attitude of some of us?

And the wonderful thing is that God does not scoff at our childish demands.
He does not walk away from us, or brush aside these requirements of ours.

He takes us where we are to lead us to where he wants us to be!
This is our God!

Note: A presentation of the gospel scene is offered in a video at: https://youtu.be/kp1eb-oBH6w
 
Another reflection is available in French on a different theme at: https://image-i-nations.com/2e-dimanche-de-paques-annee-a-2020/

Source: Image: churchofjesuschrist.org