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19è dimanche de l’année A – 2020

Vous a-t-on déjà dit : ‘Écoute ta petite voix.’
La personne qui parle ainsi suggère de prêter attention à… à quoi au juste?

Une intuition, peut-être, le souvenir d’une expérience passée…
Avant de faire un choix, ou de prendre une décision, on affirme qu’il est sage justement d’écouter cette ‘petite voix’.
Ce n’est pas un commandement, ni une injonction, mais quelque chose de plus intime et de plus urgent.
Quelque chose qui inspire et engage à une prise de conscience.

C’est l’expérience du prophète Élie que nous présente la 1ère lecture de ce dimanche (1 R.19:9,11-13).
Mais sa ‘petite voix’ à lui est personnifiée – elle est celle-là même de l’Éternel!

La section du texte présentée aujourd’hui affirme d’abord d’où la voix ne vient PAS –
pas dans l’ouragan, le tremblement de terre ou le feu.
Autrement dit : pas dans les manifestations traditionnelles de Yahweh auxquelles se fiaient les Juifs y reconnaissant la présence du Dieu de leurs pères.

Pour Élie, c’est la mention d’une brise légère qui identifie cette voix unique –
légère, oui mais combien puissante et engageante!

Se pourrait-il que notre ‘petite voix’ à nous le soit aussi?
Se pourrait-il que nos intuitions, nos ‘inspirations’ soudaines soient également porteuses de révélation?
Pourraient-elles nous mettre en présence de l’Éternel qui est toujours en attente de se manifester à nous?

Évidemment, ce n’est pas chaque idée que nous qualifions de ‘lumineuse’ qui est de lui.
On ne peut lui attribuer tout ce qui vient soudainement à l’esprit et nous pousse ici et là.
Mais à certains moments, dans une situation ou une autre, il parle, il attire, il inspire – définitivement.

Il s’agit d’identifier SA voix, de reconnaître son message et… de suivre l’inspiration qu’il offre.
 

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/19th-sunday-of-year-a-2020/
 
 
Source: Image: Free Bible Images

On m’a dit… 25 jour

Faire la liste de choses… difficiles, ce serait long
parce que des choses difficiles dans la vie, il y en a beaucoup!
Et dans la vie chrétienne, c’est la même chose,
nous en sommes bien conscient/es.
Dans la vidéo qui suit, Madeleine Olivier nous dit
ce qu’elle trouve particulièrement ardu…

 

Fête de Marie, Mère de Dieu, année A – 2020

 C’est aujourd’hui la célébration de Marie MÈRE –
mère d’un enfant comme les autres, et pourtant… d’un enfant pas comme les autres…
Le texte de l’évangile (Lc.2:16-21) attire l’attention sur le choix du nom que cet enfant reçoit :
 
« L’enfant reçut le nom de Jésus,
le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. »

Dieu a choisi Marie pour être la mère de son Fils et ce choix impliquait bien d’autres choix…
Ce nouveau-né porterait un nom choisi, non par Marie et Joseph, mais par Dieu.
Cet enfant serait Juif, Nazaréen plus précisément.
Il vivrait en Palestine et parlerait Araméen.
Sa vie se déroulerait selon le plan de celui qu’il nommerait son ‘Père’.

Des choix lourds de sens et de conséquences… que Marie n’a pas faits.
Elle en a fait UN, un seul peut-être :
celui de dire OUI à ce Dieu qui voulait avoir besoin d’un être humain !
De ce ‘Oui’, tout le reste suivrait.

En ce premier jour d’une nouvelle année, bien des choix nous attendent…
Plusieurs d’entre eux, pour nous aussi, seront faits… par Dieu –
situations, événements, rencontres seront ses messagers…

Comme par le passé, il attendra notre ‘Oui’…
Un ‘Oui’ duquel jailliront pour nous dons et bénédictions
« de sa plénitude, grâce pour grâce… » (Jn.1:16).
 

Note : Une autre réclexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/feast-of-mary-mother-of-god-year-a-2020/

 

 

Source : Images : www.ldsdaily.com   mustardseedlings.com

 

 

 

 

 

 

6è dimanche de Pâques, année C – 2019

Les gens disent souvent des choses surprenantes, parfois même déroutantes.
On peut questionner leurs propos, ou les ignorer, ou même s’en moquer.
Mais quand c’est l’un ou l’autre texte de la Bible qui nous est adressé,
alors d’ordinaire on prête attention et, idéalement, on y réfléchit.

Aujourd’hui, c’est une courte phrase de la 1ère lecture (Ac.15:1-2,22-29) qui m’interpelle.
Les Apôtres et les Anciens d’Antioche, en Syrie, écrivent aux chrétiens d’autres communautés et disent :

« L’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé… »
 
« L’Esprit-Saint et nous-mêmes…
Une affirmation assez audacieuse! Peut-être…
Mais une affirmation qui révèle une prise de conscience de la présence de quelqu’un –
quelqu’un qui inspire et qui guide – l’Esprit Saint lui-même.

Vous pensez sans doute : Ce sont des paroles qui conviennent au Pape et aux évêques.
Vous vous dites que cette façon de parler est propre au ‘magistère’, autrement dit : à l’Église enseignante.
Vous ne faites pas erreur.
Mais faut-il exclure ‘les autres’ – tout un chacun, vous et moi?

Personnellement, je suis convaincue que chacun/e non seulement peut, mais devrait, s’approprier ces paroles.
Évidemment pas pour s’arroger le pouvoir de dire aux autres quoi faire, ou ne pas faire, mais…

  • avant de prendre des décisions,
  • avant de faire des choix,
  • avant de privilégier telle ou telle option,

j’ose croire qu’il est bon de consulter celui que le Père et Jésus nous ont envoyé comme Conseiller –
lui, l’Esprit-Saint.
Par la suite, ayant perçu son inspiration et l’ayant suivie, alors en toute vérité, on peut alors se dire à soi-même :
« L’Esprit-Saint et nous-mêmes avons décidé… »
 
Note : Une autre réflexion est disponible sur un thème différent en anglais à : https://image-i-nations.com/6th-sunday-of-easter-year-c-2019/
 
 

Source : Image : Rembrandt de.wahooart.com
 

Journée mondiale de l’Alzheimer – 21 septembre

En 2016, on comptait au Canada entre 564,000 et 745,000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. *
Une condition pénible pour elles et également lourde pour ceux et elles que l’on nomme les ‘aidants naturels’.
L’une d’elle (personnifiée par Carmen Delage) nous partage son expérience.

* Source: ici.radio-canada.ca

 

21è dimanche de l’année B

On évalue souvent les gens et on les compare selon différents critères.
L’un des éléments qui sert de comparaison est parfois ce que l’on nomme leur QI – leur quotient intellectuel!
Ainsi, on juge certains comme intelligents, brillants;
d’autres sont reconnus comme des génies, alors qu’on dira de d’autres qu’ils ont une intelligence moyenne.

Mais il y a un autre élément qui nous distingue, nous, les humains :
c’est cette capacité de prendre des décisions, de faire des choix.
C’est une caractéristique qui nous distingue d’une façon particulière.
Là encore, les individus se démarquent de différentes façons.
Certains analysent rapidement une situation et prennent une décision sans délai.
D’autres s’attardent à tous les aspects sans parvenir à se décider –
leur attitude change d’un moment à l’autre : oui… non… peut-être… plus tard…

Ces réflexions me sont venues à la suite de la lecture des textes de ce dimanche (21è dimanche de l’année B)
spécialement la 1ère lecture (Jos.24:1-2.15-18) et l’évangile (Jn.6:60-69).
Dans les deux cas, on est en présence de gens qui doivent justement prendre une décision.

La 1ère lecture nous met en présence du peuple d’Israël confronté par leur chef, Josué.
Il les enjoint de faire un choix – un choix décisif et d’une importance capitale :

« S’il ne vous plaît pas de servir le Seigneur,
choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir :
les dieux que vos pères servaient au-delà de l’Euphrate,
ou les dieux des Amorites dont vous habitez le pays. »

C’était là une tentation constante pour les Israelites : oublier l’Alliance qu’ils avaient faite avec Dieu.
Ils avaient fait un choix mais… ils le remettaient souvent en question par leurs infidélités répétées,
toujours prêts à suivre d’autres dieux… moins exigeants!

Exigeant, Jésus ne l’est pas moins alors qu’il demande à ceux qui le suivent de recevoir son message –
un message qui n’est pas facile à accepter :
croire que sa chair est vraiment nourriture et son sang vraiment breuvage.
Pas étonnant que nombre de ceux qui étaient présents à la multiplication des pains cessent de l’accompagner.

Plus étonnant encore, Jésus ne tente pas de les retenir – ni eux, ni le groupe de ses apôtres.
Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » 
Eux aussi doivent faire un choix – un choix libre, et un choix qui engage toute leur vie…

Et nous sommes confronté/es au même choix – non moins exigeant, non moins engageant… 
Et cela pour la vie, pour toute la vie…
Pas plus que les gens du passé, nous ne sommes obligés –
Dieu ne s’impose pas : il veut être accepté librement.
Il attend notre choix… Il nous attend…

Note: Une autre réflexion est disponible en anglais sur un thème différent à: https://image-i-nations.com/21st-sunday-of-year-b/

Source : Images : crossnews.am

 

Journée mondiale de l’altruisme – 26 mai

1 ère JOURNÉE MONDIALE DE L’ALTRUISME

Qui sont les organisateurs ?
Les membres de Mouvement Altruiste se composent d’hommes et de femmes, mais aussi d’enfants et de familles, soucieux, à leur niveau, d’apporter une pierre à l’édifice d’un monde plus altruiste. Ils opèrent des choix qui, à court ou à long terme, ont des conséquences profitables à tous.

A qui s’adresse cette journée ?
À toute personne soucieuse de créer le monde de demain, en y apportant davantage d’humanité. Aux consommateurs, soucieux de leurs choix, qui ne veulent plus participer au travers de leurs actes à la destruction de la planète et à la souffrance d’autrui.

Source : Texte & Image : www.bernieshoot.fr

 

31è dimanche de l’année, A

Les vagues de la mer vont et viennent.
Il en est ainsi des vagues de… la mode !

Je ne pense pas ici à la mode vestimentaire, non, mais plutôt à celle du vocabulaire.
Toutes ces expressions qui, à une certaine époque, sont monnaie courante et qui disparaissent après un temps.
Comme si ces mots n’avaient jamais existé, on ne les entend plus prononcer, ou si rarement que désormais leur usage nous étonne.

L’expression qui me vient à l’esprit aujourd’hui est celle de : « la pureté d’intention ».
Disparue de nos conversations, disparue aussi des sermons qui en ont bien parlé aux jours d’antan !
La jeune génération d’aujourd’hui serait familière avec les mots : authenticité, transparence.
Mais en s’appropriant vraiment ces réalités sous leur nouveau nom, on n’y perd pas au change !

Ce qui suscite cette réflexion, c’est l’évangile d’aujourd’hui (31è dimanche, année A – Mt.23 :1-12)
et le jugement que Jésus prononce sur les scribes et les Pharisiens.
 
C’est avec force qu’il affirme :
« Toutes leurs actions, ils les font pour être remarqués des gens. »
 
Se comporter pour plaire à… la ‘galerie’ !
On agit pour créer une impression – et une impression des plus favorables, il va sans dire.
On soigne ses manières, on cultive une personnalité qui fasse éclat.
On veut se faire connaître à son mieux… c’est la vogue du ‘culte de l’image’.
Certains osent affirmer: « Sauvez les apparences et vous sauverez tout ! »

Le vrai ‘moi’ disparaît au profit du personnage…
L’authenticité n’a pas bonne presse et la transparence n’est pas appréciée.

Agir simplement parce que c’est la bonne chose à faire dans telle ou telle circonstance.
Faire un choix purement parce qu’il exprime mes convictions.
Prendre une décision en fonction de valeurs objectives, rien d’autre.

Ne serait-ce pas ce à quoi ce texte de l’évangile nous invite ?
Un défi, direz-vous ?
Peut-être, mais une option de vie qui en vaut vraiment la peine – et… pas pour un temps seulement !

Source: Images: My Free Textures   Cocktail Web   smoodock45.wordpress.com

Si on avait su…

Trouvez-vous l’évangile… dérangeant?
Autant dire : Trouvez-vous Jésus dérangeant?…

Certains textes de l’évangile sont encourageants, réconfortants.
Mais il y en a d’autres qui sont positivement, oui, dérangeants – parce qu’ils nous posent un défi.
Ils nous font sortir de notre zone de confort et… pas à peu près!
Ils exigent que nous donnions TOUT ce dont nous sommes capables – et même plus!

C’est le cas de l’évangile de ce dimanche (30è de l’année A – Mt.22 :34-40) qui nous dit justement « d’aimer Dieu de TOUT notre esprit, de TOUT notre cœur, de TOUTES nos forces ».
Et la 2è partie de la réponse de Jésus semble encore plus exigeante : « Et notre prochain COMME nous-mêmes! »

En réfléchissant à ce texte, une anecdote me revient à l’esprit.
Un groupe de pèlerins s’est rendu à Rome pour une cérémonie de canonisation.
Ils se tiennent sur la Place Saint-Pierre et, tout en observant ce qui se passe, l’un d’eux demande à ses voisins :

« Est-ce que vous le connaissiez le saint qu’on va canoniser? »
Les gens à ses côtés secouent négativement de la tête.
« Je pensais l’avoir vu dans notre quartier, je pensais même l’avoir aperçu frappant aux portes. »
« Oui, il était souvent dans les environs… »
« Vous ne lui avez jamais ouvert la porte? »
« Euh… Non… »
« Et maintenant… c’est lui qu’on canonise! »

Et la répartie ne se fait pas attendre :
« Ah, mais si on avait su que c’était un saint, nous lui aurions ouvert la porte, bien sûr »!

Si on avait su…

  • Le mendiant toujours là sur notre chemin…
  • Le voisin importun…
  • Le jeune bruyant et pas toujours poli…
  • La cousine quémandeuse…
  • Le visiteur qui s’amène au mauvais moment…

On est parfois prêt à venir en aide à des personnes de notre choix.
Qu’en est-il des personnes… du choix de Dieu – ceux et celles qu’il nous envoie sans révéler son identité?!

Si on savait…………

Source: Images: seletlumieretv.org   vegasimmigrationlawyer.com