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Journée Internationale des personnes âgées – 1 octobre

Le 1er octobre a lieu la Journée Internationale des Personnes Agées. Les différentes activités organisées tout au long de cette journée ont pour but de rappeller que les droits des personnes âgées sont indissociables des principes énoncés par l’ONU.

Tout au long de cette journée, plusieurs initiatives sont organisées. On y fera le point en ce qui concerne le respect des droits des personnes âgées dans le monde depuis la mise en place des principes en faveur des personnes âgées énoncés pour la première fois par les Nations Unies en 1991 : indépendance, participation, épanouissement personnel et dignité. Il sera également question de la mise en oeuvre des Recommandations du Plan d’Action sur le vieillissement adopté par l’ONU lors de la Deuxième Assemblée Mondiale (Madrid, avril 2002).

Augmentation de l’espérance de vie
Selon Kofi Annan, Secrétaire Général de l’ONU,  » Nous sommes tous témoins d’une révolution silencieuse « . Durant la deuxième moitié du vingtième siècle, l’espérance de vie a augmenté de vingt ans. Dans les trente prochaines années, un tiers de la population des pays développés aura plus de 60 ans et parmi celle-ci, 10% sera âgée de plus de 80 ans. Ce changement ne doit pas être réduit à la dimension démographique. Il comportera des implications sociales, économiques, culturelles et éthiques dont il faudra tenir compte.

Un rôle à jouer dans la société
Partout dans le monde, une génération qui a connu des périodes beaucoup plus difficiles que celle que nous traversons aujourd’hui demande, à travers ses organisations représentatives, que la société prête davantage attention à ses conditions de vie et au respect de ses droits. 70 millions de personnes âgées cherchent une place plus adéquate dans nos sociétés européennes. De leur coté, les institutions de l’Union Européenne ne reconnaissent pas encore le rôle social que les citoyens  de plus de 60 ans ont à jouer. Ces derniers sont tenus à l’écart de tous les processus décisionnels et même de ceux qui ont trait aux questions liées à leurs conditions de vie et à leurs droits sociaux.

En Europe, la consultation des organisations représentatives des personnes âgées, recommandée par les institutions internationales de l’ONU et de l’UNECE est encore loin d’être appliquée. A l’occasion de la Journée Internationale des Personnes Âgées, la FERPA entend clairement faire comprendre qu’en Europe les personnes âgées poursuivront leur combat pour une participation active à la vie de l’UE et aux choix à opérer pour garantir à l’Europe un avenir où protection sociale, démocratie, citoyenneté et valorisation des relations intergénérationnelles formeront un ensemble homogène ! Les personnes âgées ont mérité leur place dans la société européenne. Elles constituent un patrimoine précieux pour l’Europe du futur, comme elles l’ont été pour l’Europe du passé.

Source: Texte: Journée Mondiale  Image: theguardian.com

17è dimanche de l’année, A

La 1ère lecture de ce dimanche (17è dimanche de l’année, A – 1 R. 3:5,7-12) commence ainsi :

« À Gabaon, pendant la nuit,
le Seigneur apparut en songe à Salomon.
Dieu lui dit : ‘ Demande ce que je dois te donner’. »

Imaginez pour un moment que Dieu vous pose la même question !
Que répondriez-vous ?…
Certains auraient une réponse toute prête :

  • la guérison d’un être cher,
  • l’obtention d’un emploi,
  • le succès dans une entreprise,
  • le retour d’un enfant en fugue…

D’autres avoueraient qu’ils et elles désirent réfléchir avant de donner à Dieu cette réponse si importante !
Combien d’entre nous demanderaient, sans hésitation, ce que le jeune roi Salomon a demandé :

« Un cœur attentif qui sache (…) discerner le bien et le mal. »
Ce que Salomon demandait, en fait, c’est : la sagesse !

La sagesse dans les petites et les grandes choses.
La sagesse pour les rencontres importantes et même les plus ordinaires.
La sagesse avec les proches, les inconnus, les importuns!

La sagesse pour planifier les activités.
La sagesse pour prendre une décision.
La sagesse pour faire des choix.
La sagesse pour… vivre, tout simplement – vivre comme Dieu l’attend de nous, ici et maintenant!

Le texte de la lecture dit : « Cette demande de Salomon plut au Seigneur. »
Et la requête venant de nous ?…

Source: Images: dwellingintheword.wordpress.com   zanoza.kg

 

13è dimanche de l’année, A

Les textes de l’évangile nous donnent de multiples paroles de Jésus.
Certaines sont encourageantes et réconfortantes.
D’autres sont inspirantes et stimulantes.
Mais il y en a qui sont positivement… dérangeantes – dérangeantes parce que terriblement exigeantes!

C’est le cas du texte de l’évangile de ce dimanche (13è, année A – Mt.16 :37-42) où Jésus affirme :
« Celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n’est pas digne de moi. »

PRENDRE SA CROIX, ça n’a rien d’emballant !
Faire face à ce qui est difficile, pénible, ce qui demande des efforts répétés et souvent sans succès…
Aller à l’encontre de ce qui plaît et ce qui attire spontanément.
Ne pas suivre la loi du moindre effort mais mettre toute son énergie à vaincre les obstacles et surmonter les difficultés.
Maîtriser sa lâcheté, mettre en échec son hésitation à reprendre le chemin que l’on sait être le meilleur.

Et pourquoi ? Parce que c’est là la mesure d’un vrai disciple du Seigneur.
C’est la manière d’être digne de lui: marcher dans ses pas, suivre la voie que lui-même a tracée.
Il n’est pas question de jouer au héro, ou de prouver sa valeur.
Il ne s’agit pas d’une compétition où l’on se mérite des honneurs et les applaudissements des admirateurs.
Rien de cela – simplement suivre le Maître.

Porter sa croix… Pas la traîner…
Pas se plaindre qu’elle est trop lourde, trop encombrante, si peu adaptée à ma personnalité…

À ce sujet, quelqu’un a écrit un texte riche de sagesse.
C’est le récit d’une personne qui se plaignait constamment à Dieu que sa croix était trop lourde, impossible à porter, et qu’il était vraiment injuste de lui imposer un tel fardeau.
Alors, Dieu accepta de lui offrir un choix et il mit devant cette personne tout un échantillonnage de croix avec la possibilité d’essayer chacune.

Avec un soupir de soulagement, l’inconnu commença à soupeser une croix après l’autre, toujours insatisfait après chaque essai: l’une était trop longue, l’autre trop large, celle-ci était d’un bois trop rugueux, celle-là d’un métal trop lourd, et ainsi de suite jusqu’à la fin.
C’est là que, soulevant la dernière croix, la personne s’exclama joyeusement : « Ah, celle-ci est parfaite, tout à fait à ma mesure et selon mes forces ! Je veux celle-ci!»

L’auteur termine son récit en disant que Dieu ne put réprimer un sourire car la croix choisie était justement celle qui avait été abandonnée au début ayant été jugée absolument… au-delà des forces du plaignant !

Tant il est vrai que Dieu sait si bien ajuster les croix… aux épaules qui les porteront…

N.B On peut lire un article intéressant sur WIKIPEDIA au sujet de La colline des croix en Lituanie – Hill of Crosses, Lithuania.
Source : Images : x-dragons-x.exteen.com  Nighttime : Mindaugas Macaitis

1er dimanche du Carême, année A

Premier dimanche du Carême – dimanche de la tentation!
Oui, nous connaissons bien la liturgie de cette période et nous en identifions facilement le thème du premier dimanche présenté dans l’évangile de la triple tentation de Jésus (Mt.4 :1-11).
Mais qu’est-ce donc qu’une TENTATION?

Le langage théologique semble avoir monopolisé le terme et nous associons spontanément cette réalité avec quelque chose de mal, il y a là un élément mauvais – quelque chose qu’il nous faut absolument éviter!

Pourtant, notre langage courant est plus subtil, nos conversations quotidiennes sont plus nuancées.
Combien de fois n’entendons-nous pas l’expression : « Ça me tente de faire ceci… » « Ça me tente d’acheter cela… » « Ça me tente de rencontrer cette personne… » Et l’opposé : « Ça ne me tente pas d’aller là-bas…

Chaque fois que ces paroles sont prononcées, elles ne suggèrent pas nécessairement quelque chose de mauvais en soi.
Elles traduisent uniquement une réalité bien simple : un attrait, une inclination vers quelque chose ou quelqu’un.
Il s’agit bien d’une ‘tentation’ mais son contenu peut se révéler tout à fait neutre et libre de toute connotation coupable.

Alors, où est la connexion avec le mal? Ou entre l’aspect mauvais qui nous fait voir une tentation… négativement?
Il se peut que l’action que l’on se propose d’accomplir soit mauvaise en elle-même, c’est vrai.
Mais… très souvent, la source du mal est là où sont les RACINES!
Autrement dit : ce qui inspire mon désir, ce qui suscite mon agir : la MOTIVATION qui me pousse dans une direction ou une autre.
C’est le ‘pourquoi’ de mes choix et… leur aboutissement!

Cette période de Carême est évidemment une période privilégiée pour… examiner les racines de ce que je dis, ce que je fais, ce que je deviens et, bien sûr aussi, tout ce qui est absent de mes préoccupations quotidiennes et qui devrait s’y trouver!

Source: Images: www.pinterest.com;  New Love Times;  www.dreamstime.com

Deux mots… un tel pouvoir !

Dans l’univers francophone (et dans bien d’autres langues, je le soupçonne) il y a deux petits mots d’une importance capitale.
Ils résonnent avec une puissance étonnante même à peine murmurés.
Vous l’avez deviné : c’est le OUI et le NON !

Avec l’un, ou l’autre, on peut partir en guerre ou signer le traité de paix!
Le petit de deux ans, dans sa ‘phase du ‘non’, a déjà découvert le pouvoir de… négation!

Et les grands aussi, qui demeurent dans cette dite phase!…
Non, je ne veux pas.
Non, je n’irai pas.
Non, je ne le ferai pas.
Non, je ne m’engagerai pas.

Plus doucement, plus timidement peut-être, mais non moins puissant :
Oui, je veux bien.
Oui, j’essaierai.
Oui, pourquoi pas ?
Oui, bien sûr !

Mais il y a aussi le ‘Non’ positif !
Non, je ne renierai pas mes valeurs.
Non, je n’irai pas à l’encontre de mes convictions.
Non, je n’oublierai pas mes engagements.
Non, je n’abandonnerai pas ceux qui comptent sur moi.

OUI ! NON!

Ils expriment les décisions.
Ils actualisent les choix.
Ils façonnent la personnalité.
Ils révèlent ce que je suis…

« Que votre langage soit : ‘Oui? Oui’, ‘Non? Non’; ce qu’on dit de plus vient du Mauvais. » (Mt.5 :37)

Source: Image: Pinterest

24è dimanche de l’année, C

Perdre quelque chose est souvent une expérience frustrante, parfois désolante… Prenant conscience de l’objet perdu, s’il a de la valeur à nos yeux, on se met à sa recherche : on regarde ici, soulève cela, on se rend dans les endroits les plus plausibles où on pourrait avoir échappé, ou oublié, telle ou telle chose. On s’impatiente, on s’accuse peut-être d’étourderie, on se décourage de ne pas pouvoir mettre la main sur l’objet en question.

Perdre quelque chose peut être troublant mais que dire lorsque la perte que l’on déplore est celle de quelqu’un?… Un conjoint, un parent, une amie, un enfant… Les parents qui ont fait l’expérience de perdre un enfant emporté par la maladie ou fauché dans un accident, seront peut-être davantage touchés par la parabole de Jésus dans l’évangile d’aujourd’hui (24è dimanche, année C – Lc. 15 :11-32).

004-prodigal-sonLe père de la parabole a ‘perdu’ son fils cadet, mais il faudrait corriger cette expression en précisant que le père a laissé le fils partir, il a même contribué à son départ – et cela fait toute la différence! Le père ne s’est pas opposé au désir de son fils de quitter la maison, il n’a pas mis obstacle à ses plans ‘d’aller voir le monde’, comme le diraient les jeunes d’aujourd’hui.

Et nous savons depuis longtemps que le père de la parabole nous est présenté comme l’image de Dieu. Il y a un vieux dicton qui affirme : « L’homme propose et Dieu dispose. » Personnellement, je crois que c’est souvent l’inverse qui se produit! Dieu nous propose son plan pour nos vies et pour notre 019-prodigal-son300x225monde mais, nous ayant créés libres, il nous permet de disposer de notre existence, il nous laisse prendre nos décisions même si elles ne correspondent pas toujours à son plan. Il n’entrave pas nos choix, même s’Ils sont à l’opposé de ceux qu’il désire que nous fassions.

Lui, il sait a t t e n d r e… Il attend que nous revenions à nous-mêmes – l’étape essentielle avant de revenir à lui… Il sait si bien patienter… jusqu’à ce que nous réalisions ce que nous sommes devenus et ce que nous pourrions devenir. Il nous faut prendre conscience de notre condition et peut-être aussi perdre notre assurance que nous savons mieux que Dieu ce qui est bon pour nous. Et alors on peut se mettre en chemin… lui n’a pas cessé de guetter notre retour.

Source: Images: www.freebibleimages.org     childrenschapel.org